AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.25/5 (sur 134 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Après une carrière militaire en France et à l'étranger, Alain Léonard est actuellement infirmier dans un hôpital clermontois.

A 53 ans, il débute l'écriture avec son premier ouvrage, "Enfants de la liberté" (2017), dans lequel se mêlent histoire de France et souffle romanesque.

Depuis 2006, il collabore au quotidien "La Montagne" en tant que correspondant local de presse.

Source : amazon
Ajouter des informations
Bibliographie de Alain Léonard   (12)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Rencontre avec Alain Léonard, auteur de "Enfants e la liberté", qui raconte les aventures d'une jeune femme sous la Révolution française (Éditions De Borée, coll. "Vents d'Histoire", avril 2017). 1783. La vie est rude pour ceux qui cultivent la terre, tributaires du climat, des mauvaises récoltes et accablés d'impôts. Catherine, fille du puisatier du village, se voit forcée de quitter sa famille acculée à la misère, et d'entrer au service des nobles locaux, les Saint-Val. Elle suivra ses maîtres à Paris où la colère populaire, qu'attisent la faim et des décennies d'injustices, sera à l'origine des événements de 1789 qui conduiront à des changements radicaux dans la société française. du statut de femme de chambre, puis de fugitive à celui d'héroïne de la Bastille, Catherine, jeune fille au caractère entier et rebelle, connaîtra un destin hors du commun. À travers son épopée, entre joies, peines et amours, c'est un pan de la Révolution française et de la société du XVIIIe siècle qui nous est dévoilé. Après une carrière militaire en France et à l'étranger, Alain Léonard est actuellement infirmier dans un hôpital clermontois. À 52 ans, il débute l'écriture avec ce premier ouvrage dans lequel se mêlent histoire de France et souffle romanesque. Depuis 2006, il collabore au quotidien La Montagne en tant que correspondant local de presse. Un second tome est en cours d'écriture.

+ Lire la suite

Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
p-92- [...] Il remarqua toutefois que l'ancienne scène de chasse, représentant un cerf au regard fou martyrisé par une meute de chiens, avait laissé place au portrait officiel du Maréchal dans un cadre de stuc doré. La devise officielle de l'Etat français, "Travail, Famille, Patrie", s'étalait sous la photo. Il préféra ne pas commenter. [...]
p-96- Tout en mâchant, il pointa sa fourchette vers le portrait.
- Le Maréchal a eu raison de leur faire confiance. Je suis persuadé que la collaboration économique est la meilleure solution pour le redressement de notre pays. [...] Si nous étions totalement débarrassés de ces foutus communistes qui ne pensent qu'à la grève et à prendre leurs congés payés, nos usines également marcheraient beaucoup mieux, et l'économie serait prospère chez nous aussi.
Pierre ne répondit pas, se contentant de hocher poliment la tête pour ne pas contrarier son père. [...]
p- 98 - Pierre, au cours du repas , avait pris la décision d'écourter son séjour orléanais. Il ne supporterait pas d'entendre son père se gargariser de la politique de collaboration du gouvernement, alors que d'autres se battaient et mourraient pour conserver leur liberté. Ses parents allaient bien et n'avaient pas l'air de souffrir de la guerre. Bien au contraire. Quant à lui, il préférait, et de loin, s'occuper de ceux qu'elle atteignait dans leur chair.

chap - IX -
Commenter  J’apprécie          400
La libération n'avait pas effacé les files devant les magasins. Le manque de denrées était toujours criant, et les tickets de rationnement jamais en nombre suffisant pour manger tous les jours à sa faim.

- Chap XXXII - P. 295 -
Commenter  J’apprécie          371
(L'infirmière-chef)
-Vous savez qu'ils ont tous peur de moi. Je sais que derrière mon dos ils me surnomment "le dragon" ! [...]
Pour commander à une équipe, il faut une autorité sans faille. Je dirai même qu'il faut inspirer une certaine crainte. Et je vous assure que c'est pas toujours facile. Ils me voient sûrement plus forte que je ne le suis en réalité.

-chap XXIV- P. 241 -
Commenter  J’apprécie          330
La dernière fête du château de Saint-Val n'était plus qu'un lointain souvenir. Depuis deux ans, les chose changeaient dans les campagnes. Les dernières récoltes furent fort médiocres et le prix du blé fut multiplié par quatre ou cinq dans certaines régions. Le spectre de la famine montrait sa triste figure, avec son cortège de familles jetées sur les routes, d'indigents forcés de risquer les galères pour se nourrir, las de chercher en vain un peu d'embauche à la journée.
Commenter  J’apprécie          130
Les deux femmes se penchèrent à la fenêtre. Elles virent au loin se profiler les premières maisons. Cela ressemblait à un amas indescriptible de hautes bâtisses, serrées les unes contre les autres, comme si une main de géant les avait disposées dans un savant désordre. Un brume grisâtre recouvrait la ville. Les fumées des innombrables cheminées se mélangeaient rapidement aux nuages d'un ciel bas, créant une sensation de flou.
Commenter  J’apprécie          130
Ils étaient tous là : les jeune recrues comme les vieux briscards, vétérans des guerres de l'Ouest qui avaient passé au fil de leur sabre la fine fleur de la noblesse bretonne et vendéenne, ceux des campagnes d'Italie et d'Egypte
Commenter  J’apprécie          90
La voiture, au pas, traversa la cohue avec difficulté en direction du centre du bourg. Entourée d'un espace clos et arboré, la salle du Jeu de paume, un peu à l'écart des autres constructions, étalait son architecture massive qui jurait avec les maisons environnantes. Devant l'entrée, gardée par un cordon de soldats, se massait une foule compacte. Chaque heure, un député, choisi comme porte-parole, sortait informer les journalistes du déroulement des débats qui se tenaient sans discontinuer depuis la veille au soir. Leur carnet à la main, ils retranscrivaient d'une écriture rapide et nerveuse. Des coursiers à cheval partaient à cheval partaient informer Paris dans un va-et-vient incessant.
Commenter  J’apprécie          70
L'Amour n'a pas de frontière.
Commenter  J’apprécie          80
Une nuit sans sommeil avait suivi l’annonce de la mobilisation. Fernand affichait une mine triste, parlait peu et vaquait sans enthousiasme à ses tâches habituelles. Victor, quant à lui, était partagé entre différents sentiments. La tristesse de devoir partir, quitter sa ferme et son village, et laisser seul le père qui prenait de l’âge. Pourrait-il assumer tout le travail ? Surtout au printemps, quand les légumes seraient en plein rendement et qu’il faudrait les ramasser avant qu’ils ne se gâtent sur pied. Et l’envie de découvrir autre chose, de « voir du pays ». Le front n’était qu’à quelques centaines de kilomètres, mais c’était pour lui, qui n’avait jamais quitté sa terre, comme un voyage au bout du monde. Un endroit où l’on parlait un autre patois et où, il l’avait vu sur les photos de L’Illustration, les plus hautes montagnes n’étaient que de petites collines à peine esquissées. Tout au plus avait-il, à deux reprises, pris l’autocar pour Clermont-Ferrand afin de rendre visite à sa mère, hospitalisée à l’hôtel-Dieu. « Et puis maintenant je suis un homme, s’était-il surpris à penser, il est temps que j’aille faire mon devoir, comme les autres. » Il se rappela les envolées de M. Martelet, son instituteur, qui ne cessait de tempêter contre l’annexion, au sortir de la guerre perdue de 1870, de l’Alsace et de la Lorraine. À combien d’enfants ces maîtres d’école ont-ils inculqué l’esprit revanchard et la haine du barbare d’outre-Rhin ? Combien de ceux-là, devenus adultes, sont partis la fleur au fusil trois ans plus tôt, scandant des hymnes patriotiques, convaincus de participer à une sainte croisade ? Pour se faire hacher, par régiments entiers, sur les rives de la Marne ou dans les tranchées de la Meuse.
Commenter  J’apprécie          20
Lisette était devenue une jolie jeune femme, courtisée par les garçons du village qui, à l’occasion de chaque fête, se bousculaient pour la faire danser. Victime de sa timidité, Victor n’avait jamais osé l’inviter, mais surveillait du coin de l’œil qu’aucun garçon un peu trop entreprenant ne l’importune. Lorsqu’elle acceptait qu’un jeune homme l’entraîne sur la piste de danse, elle riait quand celui-ci lui parlait à l’oreille, faisant mine de s’amuser. Mais c’est Victor qu’elle ne quittait pas des yeux, s’ingéniant à le rendre jaloux, comme savent si bien faire les filles.
Commenter  J’apprécie          20

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Alain Léonard (104)Voir plus

Quiz Voir plus

Mon hit-parade théâtre.

Une pièce dont le personnage éponyme meurt dès le 3ème acte (sur 5).

« Phèdre » de Racine
« Dom Juan » de Molière
« Jules César » de Shakespeare
« Hernani » de Victor Hugo

9 questions
18 lecteurs ont répondu
Thèmes : théâtreCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..