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Note moyenne 3.06 /5 (sur 105 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Lagny-sur-Marne , le 13/07/1945
Biographie :

Alain Demouzon est un romancier, scénariste, nouvelliste, auteur de romans policiers ou littérature d'enfance et de jeunesse, reporter et essayiste.

Il est titulaire d'une Maîtrise de lettres modernes, à la Sorbonne, et d'une licence en sciences de l'éducation. Après son service militaire, c'est vers le cinéma qu'il se dirige, y occupant divers postes. En 1974, il décide d'écrire à plein temps.

Son ouvre, commencée en 1974 et riche d'une quarantaine de livres et de plus de cent soixante contes et nouvelles, se caractérise par sa diversité et son originalité, bien qu'ancrée fortement dans une littérature de genre - le roman policier, l'énigme, le polar, le roman noir... mais pas seulement !

Par deux fois récompensé par le prix Mystère de la critique (en 1979 et 2001), il a reçu en 1992 le prix Paul-Féval de littérature populaire pour l’ensemble de son œuvre.

En 1980, Alain Demouzon devient le premier président de 813 : les amis de la littérature policière, association dont il est l'un des quatre fondateurs.

On lui doit notamment "Leçons de ténèbres, Chroniques de littérature policière" (Encrage/Belles-Lettres, 2004), "Le Griffadou" (Fayard, 2004) et "Fromental et l’Androgyne", écrit en collaboration avec Jean-Pierre Croquet (Fayard, 2007).

Après quatre premières enquêtes du commissaire Melchior publiées chez Calmann-Lévy, "Agence Melchior" (2006) et "Un amour de Melchior" (2008) ont paru aux éditions Fayard.

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Bibliographie de Alain Demouzon   (48)Voir plus

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Video et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo

Alain Demouzon : Melchior
Olivier BARROT a lu "Melchior", d'Alain DEMOUZON, où il est question de la Poterne des peupliers et d'utérus musclé (CALMAN-LEVY).

Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
- Allez voir qui c'est. Mais ne faites entrer personne.
- Et si je me fais descendre ?
- Nous saurons que ces gens ont des intentions malhonnêtes.
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Je commençais à me demander si ces types étaient vraiment des flics et j'exigeai de voir leurs plaques.
Ils me montrèrent leurs plaques puis me cognèrent dessus pour me faire taire. C'étaient bien des flics.
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J'avais les mâchoires entortillées l'une dans l'autre et la joue gauche remplacée par un cataplasme sinapisé assaisonné au Tabasco. La plupart de mes dents m'étaient remontées dans la boîte crânienne.
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Si vous n'avez jamais vu un gars se jeter dans la gueule du loup, prenez votre chapeau et suivez-moi.
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Le pays de l'énigme-jeu est un territoire clos. On l'a dit, il doit contenir sa solution ; à l'inverse de l'énigme-roman, qui conserve les éléments de sa révélation dans une colonie lointaine, bien gardée par le romancier, seul habilité à rapatrier les troupes de marine tenues en réserves pour le baroud final.

Postface. Pour une stylistique de l'énigme, p. 19
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À la radio, il y avait un vieux concert de John Coltrane et un type expliquait quel bon musicien ç'avait eté, comme si nos oreilles pouvaient pas s'en rendre compte.

Un compagnon, p. 41
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M. Abel songeait qu'il aurait dû frapper, au visage, à l'estomac, entre les jambes, là où ça fait le plus mal, à défaut d'avoir su clouer ses adversaires par des menaces lourdes de violences latentes. Mais - bien que sa rage fût désormais à son paroxysme - il ne pouvait pas, il lui aurait fallu le secours d'une arme : dans sa main, la poignée réconfortante et encourageante d'un revolver ou d'un poignard. Tuer, en cet instant terrible, il en avait envie; mais les moyens lui manquaient.
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La perfection n’est bien souvent que le fruit du hasard : crimes bâclés marqués au sceau d’une chance insolente ou bénéficiant largement de l’incurie des pouvoirs publics ; ils ne nous intéressent pas. Seul subsiste un contingent étroit de crimes vraiment parfaits, de par la volonté efficiente de leurs auteurs.
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Alain Demouzon
Le roman policier est-il un genre dans la littérature ou une façon d'écrire hors littérature ?
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Pour moi, les mômes me font l’effet de Martiens : je suis incapable d’estimer à l’avance s’ils vont comprendre la langue que je vais leur parler et je ne suis pas sûr de pouvoir comprendre la leur. Quant à leurs réactions, je m’en méfie encore plus, et j’ai toujours l’impression qu’ils vont me décocher un coup de pied dans le tibia à la première occasion. Franchement, ils me font un peu peur.
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