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Citations de Alain Genestar (14)


Avant de penser à quoi que soit, je suis venue avec eux (petits-enfants) parce qu'ils ont exprimé le désir, l'intérêt , de savoir de façon plus précise ce que j'avais vécu, de connaître ce qui, dans mon passé, a été si bouleversant, si tragique, d'une si grande influence. Leur désir de savoir crée un lien supplémentaire entre nous et les rapproche de moi. C'est une solidarité. Ils veulent "intégrer "mon passé. (p. 35)
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Simone Veil ne supportait pas les compromis, les tergiversations, les reniements qui sont le propre de la politique. Peut-être aurait-elle été la première femme élue présidente de la République, si elle avait été... autrement, comme les autres. Mais elle ne pouvait être autrement, comme les autres. (p. 22)
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Ne faut-il pas dire, dans le contexte actuel de résurgence des périls extrémistes, non pas "à quoi bon ? ", mais au contraire : "Tout est bon"
Tout est bon pour réveiller la mémoire et inciter à une impérieuse vigilance. (p. 28)
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Simone Veil :"Ce n'est vraiment pas le passé qui a besoin de notre mémoire, c'est avant tout l'avenir." Une invitation à faire au moins une fois dans une vie le voyage à Auschwitz, à marcher dans les pas de Simone Veil, non pour comprendre ce qui demeure incompréhensible, mais pour voir. Voir ce que sont capables de faire des hommes à d'autres hommes, à des femmes, à des enfants, et ce qu'ils pourraient être capables de refaire si Auschwitz, et tout ce que représente Auschwitz, s'effaçait de notre mémoire.
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Nous sommes proches de l'éboulis de béton des anciens crématoires. Le soleil, dans un ralenti éblouissant, perce l'épaisse couverture blanche. Le paysage du camp se révèle... la neige sur le sol tout autour de nous, les portiques noirs à l'entrée des allées, les cheminées en ruine qui s'alignent comme des potences, les bâtiments des femmes toujours debout car construits en briques, les miradors perchés en sentinelle à intervalles réguliers au-dessus des hauts barbelés. Le plus grand, celui en forme de beffroi à l'entrée d'Auschwitz-Birkenau, l'usine de mort, dessine sa silhouette au-dessus des rails qui le traversent.
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Elle est un fragment de l'Histoire qui compose, avec les milliers, les millions d'autres fragments, la chronique précise de la plus grande mise à mort industrielle orchestrée par le régime politique d'un pays, l'Allemagne. Ce même pays qui a offert à la civilisation des écrivains magnifiques, des musiciens éternels, des intellectuels influents.
P. 19
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Avant, ici, il n'y avait aucun arbre. Oui, j'ai été frappée, hier, par la beauté du ciel quand le brouillard s'est levé. Par la lumière. J'ai réalisé tout à coup que je n'avais jamais vu ce ciel là. C'était à cause du crématoire. Il y avait toujours de la fumée noire en suspension. Et l'odeur... absolument pestilentielle.
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Je me souviens d'une femme, une Allemande, qui nous a dit : "Il faut travailler mieux mieux que ça pour le bon Führer qui nous nourrit !" C'était une déportée pourtant ! Cela nous a fait un choc.
P. 51 & 52
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Elle n'était pas de ce bois flexible dont sont faits les courtisans et les ambitieux de la politique.
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[...] la conversation revenait en boucle sur l'alarmant "exemple allemand" qui restera dans l'histoire de l'humanité telle que la démonstration affreuse que la pire de toutes les sauvageries peut venir de l'un des pays les plus culturellement élevés au monde ; que la culture n'est pas - hélas - un rempart infaillible contre la barbarie, qu'elle peut même se mettre à son service, comme la technologie la plus moderne de l'époque s'est rangée à ses ordres pour parfaire et accroître les performances et rendements des usines de la mort.
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Comme l'affirme, avec clarté, Simone Veil, les génocides "ne sont pas identiques parce que l'Histoire ne se répète jamais". Mais la barbarie demeure. Elle a changé d'aspect, de motifs. (...)Au-delà des crimes de masse du siècle précédent, une nouvelle barbarie a pris la relève. Elle terrorise. (p. 29)
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Je n'écris pas un livre. Un livre est toujours un mensonge. Je sais. Je suis écrivain. J'ai beaucoup menti.
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Tout dire de l'horreur jusqu'à cet instant terrible où au fond des êtres gumains, la sensibilité est détruite.
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Par la suite, nous avons monté un mur en briques pour un bâtiment de SS. Longtemps après, en France, quand j'étais ministre de la Santé, j'ai posé des premières pierres pour des hôpitaux, les gens trouvaient que je faisais ça très bien.
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