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Citations de Alexander Sutherland Neill (78)


Je pense à l'histoire du monsieur qui demande à sa voisine : "Madame Rosenberg, comment va votre fille Shirley?
- Oh! Shirley? Elle a un mari épatant, un manteau de vison, une Cadillac et du personnel domestique. Quel mari! Il lui sert le petit déjeuner au lit et elle ne se lève jamais avant midi. Une vie de rêve!
- Et votre fils Sam?
- Sam? Le pauvre! Il est marié à une sorcière. Il lui a acheté un manteau de vison, une automobile et lui donne tout le confort. Eh bien, le croiriez-vous, elle reste au lit jusque midi et ne lui apporte jamais son petit déjeuner au lit."
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La peur de l'avenir amène les parents à priver leurs enfants de leur droit à jouer.
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Le mariage est une institution défectueuse. Elle postule que vous tombiez amoureux à vingt ans et que vous le restiez "jusqu'à l'heure de votre mort". Des millions d'enfants sont détruits à cause du mariage malheureux de leurs parents.
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Le monde souffre de trop de condamnation ; ce qui est une façon poétique de dire que le monde souffre de trop de haine.
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Je lui répondis qu'on n'apprend pas à vivre en écoutant la vie des autres, mais en vivant, car les mots sont infiniment moins importants que les actes. Beaucoup ont qualifié Summerhill de religieux parce que les enfants y sont aimés.
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Je crois que ma tâche première est d'approuver tout ce qu'un enfant désapprouve en lui-même - c'est-à-dire de briser la conscience qui lui est imposée par l'éducation et qui n'aboutit qu'à la haine de son moi. (p. 371)
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Le fait est que les enfants mettent plus de temps à grandir que nous le pensons habituellement. Par grandir, j'entends devenir un être sociable.
L'enfant est avant tout un égoïste - généralement jusqu'au début de la puberté ; jusqu'alors il ne sait pas s'identifier aux autres. La notion du mien et du tien est adulte : les jeunes ne le comprennent qu'en atteignant leur maturité.
Si les enfants sont aimés et élevés librement, avec le temps, ils deviendront bons et honnêtes. J'ai l'air d'énoncer une vérité très simple, mais je suis conscient des obstacles qui se dressent devant nos efforts. (p. 349)
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La punition, dans la plupart des foyers, est infligée pour la désobéissance. Dans les écoles aussi la désobéissance et l'insolence sont considérées comme des crimes. Quand j'étais jeune instituteur et que j'avais pour habitude de fesser les enfants, comme la plupart des instituteurs anglais avaient le droit de le faire, c'était toujours l'enfant désobéissant qui me fâchait le plus. Ma petite dignité personnelle était blessée. J'étais le dieu de pacotille de la salle de classe, comme papa est celui du foyer. Punir pour désobéissance, c'est s'identifier avec Dieu Tout-Puissant : Un seul Dieu tu adoreras. (p. 220)
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Les enfants libres et heureux n'ont pas de raison d'être cruels. La cruauté chez beaucoup d'enfants vient de celle que leur infligent les adultes.
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L'homme en esclavage créa un dieu à son image, mais les enfants libres qui font fasse à la vie avec ardeur et courage n'ont besoin d'aucun dieu.
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Tous les crimes, toutes les chaines, toutes les guerres peuvent être ramenés au mal de l'âme. Je m'efforcerai dans cet ouvrage de montrer comment ce mal prend racine, comment il détruit des vies humaines et comment, par une éducation saine, on peut l'enrayer.
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Le fait est que nous, adultes, exploitons les enfants trop souvent. « Marion, va me porter cette lettre à la poste. » Aucun enfant n'aime qu'on l'utilise. La moyenne des enfants réalise qu'elle est nourrie et vêtue par ses parents, sans effort de sa part à elle. Elle sent que ces soins lui sont dus naturellement mais elle comprend aussi qu'en échange on attend d'elle, et qu'elle est obligée de faire, mille tâches serviles et corvées désagréables que les parents ne veulent pas faire.
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Je voudrais voir une plus grande rébellion chez les jeunes enseignants. Ni les études poussées, ni les diplômes universitaires ne pèsent dans la balance quand il faut faire face aux maux de la société.
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Je professe l'opinion que le but de la vie, c'est la poursuite du bonheur, c'est-à-dire la recherche d'un intérêt. L'éducation devrait être une préparation pour la vie.
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Dans le cas d'un professeur qui a une classe nombreuse, l'utilisation de la règle n'est pas tant une question de haine que de commodité. C'est la méthode facile. La meilleure serait d'abolir les classes nombreuses. Si l'école était un lieu de jeu, où les enfants avaient la liberté d'apprendre ou de ne pas apprendre, le châtiment corporel disparaîtrait. Dans les écoles où les professeurs connaissent leur métier, le châtiment corporel n'existe pas. (p. 442-443)
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Rappelez-vous que ce qu'on appelle une faible volonté est habituellement un signe de manque d'intérêt. La personne faible qui est facilement persuadée de jouer au tennis quand elle n'en a aucun désir est une personne qui n'a aucune idée de ce qui l'intéresse réellement. Un système disciplinaire encourage une telle personne à rester faible de volonté et futile. (p. 432)
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Un nouvel élève de treize ans, qui a détesté la classe toute sa vie, arrive à Summerhill et flâne pendant des semaines. Enfin, mort d'ennui, il vient me voir et me demande : "Dois-je aller en classe ?" Je réponds : "Cela ne me regarde pas", parce que c'est à lui seul qu'il appartient de découvrir ses besoins intérieurs. Mais à un autre je répliquerai : "Oui, c'est une idée", parce que sa vie scolaire et sa vie de famille, basées toutes deux sur des emplois du temps stricts l'ont rendu incapable de décider, et je dois lui laisser le temps de développer de la confiance en lui-même. (p. 368)
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Parents et éducateurs font profession d'influencer l'enfant parce qu'ils pensent savoir ce qu'il lui faut, ce qu'il doit apprendre te ce qu'il doit devenir. Je pense qu'ils se trompent. Je n'essaie jamais de faire partager mes croyances ou mes préjugés aux enfants. Je n'ai pas de religion, mais je n'ai jamais prononcé un mot contre la religion, ni d'ailleurs conter notre code pénal barbare, l'antisémitisme ou l'impérialisme. Je n'influencerai jamais consciemment un enfant pour qu'il devienne pacifiste, végétarien, réformateur ou quoi que ce soit. Je sais que prêcher ne prend pas avec les enfants. Je mets ma confiance dans le pouvoir de la liberté pour armer la jeunesse contre l'artifice, le fanatisme et les ismes de toutes sortes. (p. 324)
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En fait, la majorité de nos meilleurs étudiants, que ce soit à l'école ou à l'université, sombrent plus tard dans la médiocrité. Leur intérêt pour le succès est dû en grande partie à la pression familiale et non à l'intérêt réel qu'ils prennent au sujet. (p. 223)
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