A POSTERIORI
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En mai, fesse qui il te plaît
Donc on commence toujours par fesser. Comme si les fessées précédaient la cause, parce que la fonction crée l'orgasme. Un proverbe italien affirme que "Sotto l'umbilico, ne verità, ne religione". Au-dessous du nombril, ni vérité, ni religion. Oui ! Mais au-dessous de la dernière vertèbre ? Ne se trouverait-il pas là, là justement, telle provocation intolérable, qui suscite une vérité toujours bonne à dire à sa bonne, et la religion convaincante du martinet ? (Jacques Serguine)
Pendant longtemps la fessée et la flagellation furent considérées comme une médecine, un remède contre l'impuissance. Les libertins usent, s'amusent et abusent de tous les aphrodisiaques, dont bien sûr la flagellation. Leurs écrits, où l'érotisme sert de fil conducteur à un discours philosophique et politique, regorgent de scènes dans lesquelles - les ecclésiastiques et les dévots - apparaissent ridiculisés sous la caresse des verges.
(Extrait de l'introduction de Alexandre Dupouy)