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Citations de Alexandre Griboïedov (24)


Alexandre Griboïedov
Bienheureux le croyant, il vit dans le bien-être !

DU MALHEUR D'AVOIR TROP D'ESPRIT, Acte I, Scène 7.
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FAMOUSSOV : En aura-t-on souffert de ces travaux !
Mais, depuis, les maisons, les trottoirs et les routes,
Tout s'est refait sur un mode nouveau.
TCHATSKI : C'est vrai pour les maisons ; les préjugés, j'en doute,
Ils survivront sans contredit
À la mode, aux années, aux incendies.

Acte II, Scène 5.
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FAMOUSSOV : Tu as couru le monde et tu veux te caser ?
TCHATSKI : Que vous importe, à vous ?
FAMOUSSOV : Bigre, je suis censé,
Puisqu'elle est quelque peu de ma famille
— On me l'a dit, du moins — lui donner mon accord
En tant que père de ma fille.

Acte II, Scène 2.
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SOFIA : Où sommes-nous le mieux ?
TCHATSKI : Où nous ne sommes pas.

Acte I, Scène 7.
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SOFIA - Les gens heureux n'ont pas d'horaire.
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TCHATSKI : À quoi joue le destin ?! bourreau et meurtrier
Des cœurs vivants, des âmes fines !

Acte IV, Scène 13.
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TCHATSKI : Voilà, cette journée passée, et, avec elle,
Les ombres, les fumées, toute la griserie
De mes espoirs, de mes désirs rebelles.
Que pensais-je trouver ici ? qu'ai-je attendu ?
Quel cœur en sympathie, quel charme frais, candide ?
Un cri ! ô joie ! on s'embrasse ! Et le vide.
Ainsi, en voyageant par des chemins perdus,
Dans la plaine infinie, on reste sans rien faire,
On voit toujours des choses, loin, devant,
Bleues, bigarrées, plein de points de lumière,
On roule un heure, deux, un jour, on fend le vent,
On arrive au repos, au gîte : où qu'on regarde —
Toujours la même plaine, et morte, et vide et nue !...
Ça vous blesse en plein cœur pour peu qu'on s'y attarde.

Acte IV, Scène 3.
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FAMOUSSOV : Sofia ! Fille impudique !
La honte ! Où ? Avec qui ? Ah mais, exactement
Comme feu mon épouse, sa maman.
Il suffisait que j'aille faire un somme,
On vous la retrouvait en compagnie d'un homme.

Acte IV, Scène 14.
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Il n'a pas dit un mot spirituel depuis sa naissance. Je ne saurais que choisir d'être à lui ou d'aller me jeter à l'eau !
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TCHATSKI - Comme il s'affole ! quelle fuite !
Et Sofia ? - Ou vraiment elle a un fiancé ?
Je leur suis étranger, on dirait qu'ils m'évitent !
C'est vrai, où est-elle passée ?
Qui est ce Skalozoub ? Le père le vénère -
Allez savoir, pas que le père...
Ah ! votre amour est mal en point
Quand vous partez trois ans au loin.
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TCHATSKI : Et ce cousin à vous, cet ennemi des livres,
Ce vieux phtisique qui logeait
Au Conseil de censure, il exigeait
Que nul n'apprenne à lire.

Acte I, Scène 7.
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SOFIA : Est-ce arrivé que vous disiez,
Même en riant, non, accablé de peine,
Ou par erreur, du bien de notre race humaine ?
Pas maintenant — quand vous étiez petit ?

Acte I, Scène 7.
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TCHATSKI - Je ne lis pas les inepties,
Surtout quand on nous dit qu'elles sont exemplaires.
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FAMOUSSOV : Mais où est le malheur, je vous demande,
Qu'un homme boive trop de temps en temps.
La mort, c'est l'instruction — la science, la vraie peste.

Acte III, Scène 20.
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RÉPÉTILOV : L'homme intelligent se doit d'être un tricheur.

Acte IV, Scène 4.
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TCHATSKI - C'est Moltchaline qu'elle aurait élu !
Un mari comme un autre. Il est peut-être bête,
Mais on n'a pas besoin d'être une tête
Pour avoir des bambins mafflus.
Il est humble, il est doux, bien gentil, bien joufflu.
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LIZA {femme de chambre} (seule) - Gardez-nous loin des maîtres ;
Mon Dieu, on tremble, on en maudit le jour,
Quelle calamité d'avoir à se soumettre
A leur colère autant qu'à leur amour.
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TCHATSKI : Je prends pour mon travail tout le temps nécessaire
Et puis je me distrais pour me distraire,
Mais, certes, j'ai connu dans les salons
Des gens mêlant les deux sans que ça les dérange.
MOLTCHALINE : Je ne vois pas ce qui vous semble étrange.

Acte III, Scène 3.
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Je suis étrange, soit - qui ne l'est pas?
Un homme qui ressemble à tous les imbéciles;
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Mon cher ami, tu connais ton Alexandre : tu regardes avec étonnement les clous qu'il s'enfonce de son son propre gré dans la tête ; les occupations médiocres de sa vie sont incompatibles avec son âme inassouvie, avec son ardente passion pour des créateurs et des connaissances nouvelles, pour les hommes et les choses extraordinaires. Et ici comment oserais-je penser à tout cela ? Comment oserais-je m'appliquer aux choses sublimes ?

A propos d'occupations médiocres, Gridoïedov occupera des postes importants dans sa vie notamment des délégations puissantes en Iran ..Mais l'homme qui rêvait de poésie dans sa jeunesse sera toujours à la recherche d e sa destinée où il pût cultiver son jardin secret, lui qui avait tout pour être heureux, connaîtra la réussite littéraire grâce à cette comédie Le Malheur vient de l'esprit, mais c'est d'une tragédie qu'il voulait se prévaloir. C'était son obsession, malheureusement le sort en décida autrement : à 34 ans il tombait dans un piège en Iran fomenté par les anglais qui voyaient d'un mauvais oeil l'influence russe grandissante dans le pays des Mille et une nuits ..
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