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Critiques de Alexandre Lenot (73)
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Écorces vives

"Un western d'aujourd'hui au coeur du massif central."



C'est ainsi que le journaliste présentait le roman d'Alexandre Lenot, lorsqu'il a reçu le Prix Première lors de la foire du livre de Bruxelles. Et, en écoutant l'auteur parler de son livre sur les ondes de la RTBF, je me suis dit: "Ce roman, je vais le lire !"



Pas tout à fait un polar, "Écorces vives" nous plonge au coeur d'un monde rural en déclin, d'une petite ville isolée au milieu des montagnes, où tout le monde se connaît, où les rancunes ont du mal à s'effacer, où les étrangers sont regardés d'un oeil méfiant, où la violence fait partie du quotidien.



"Écorces vives", c'est le sursaut d'êtres tourmentés, blessés par la vie ou par leurs semblables. C'est leur révolte pour guérir et crier vengeance. Ce sont des destinées qui se croisent, qui s'entremêlent. C'est un cri de résistance à la noirceur du monde, une nouvelle renaissance.



L'intrigue est volontairement déconstruite, les points de vue multiples. Au lecteur de retracer le fil rouge de l'histoire qui se lit d'une traite, de construire au fur et à mesure des liens qui unissent les personnages, d'être parfois surpris de voir qui est du côté des bons.



Alexandre Lenot impose un rythme soutenu à son roman, dans un style poétique où la nature joue le rôle d'un véritable personnage, tantôt belle, tantôt hostile, tantôt amie, tantôt ennemie, à l'image des femmes de ce roman, tantôt douces tantôt guerrières. Si j'avais l'occasion de rencontrer Alexandre Lenot, je lui parlerai d'écoféminisme, juste pour savoir s'il est conscient d'y faire écho dans son ouvrage.



C'est la tête pleine d'images de montagnes, de neige, d'indiens tapis dans les bois, de résistance et avec une folle envie d'un vrai retour aux sources et à la terre que j'ai refermé "Écorces vives". Le premier roman d'Alexandre Lenot mérite amplement à mes yeux le prix qui lui a été remis.
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Écorces vives

C'est un livre intéressant même  si l'histoire est très lente et très  noire. L'auteur nous narre cette histoire au travers de cinq personnes. Chacune joue un rôle et leur prénom représente un chapitre différent à chaque fois. Chaque chapitre est court et l'on passe d'une version de l'histoire à une autre. Ce qui fait que ce livre a une écriture fluide et le vocabulaire est riche.

Nous sommes plongés au coeur du massif central, loin des grandes villes. L'incendie d'une masure déclenche toute l'histoire et une rumeur vient échauffer les esprits jusqu'au dénouement final. Les inconnus ne sont pas les bienvenus, mais c'est à cet endroit que quatre étrangers viennent se construire une nouvelle existence et oublier leur ancienne vie et celà ne plaît pas. Ces étrangers sont des écorchés vifs.

Ce style de livre nous emmène dans une atmosphère où tout prend son temps : la description des paysages, des personnages  et puis la tension monte pour aller vers l'inévitable.

La narration n'est pas toujours apprécié par tous les lecteurs, mais là c'est ce qui fait la spécificité de Alexandre Lenot. Il nous entraîne dans son histoire et c'est ce que j'ai apprécié.

C'est un auteur à  suivre.

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Écorces vives

« Ce n’est que maintenant, dans les débris de sa vie, en comptant ses plaies et en remontant le fil de ses cicatrices, qu’il sait enfin tendre l’oreille vers le silence caché dans l’illusion du monde. »

Bien sûr c’est un roman noir et il tire lentement sur toute forme d’espoir. Évidemment il se tient en équilibre sur un suspens qu’il nourrit d’éléments plus mystérieux qu’on aurait pu penser. Mais c’est aussi un roman choral glaçant, un western social répondant à tous les codes de ces deux genres très précis, une charge écologique puissante, le tout sur une assise politique ferme et surtout (et c’est dingue !) un premier roman. C’est dingue parce qu’il a tout bon, zéro défaut, tout se tient, tout s’enchaîne et paraît extrêmement facile, tout fonctionne et ça ne laisse pas de m’éblouir. On y est, dans ce nord extrême du Cantal où le printemps s’annonce sans jamais prendre le dessus sur un froid s’insinuant dans les os déjà battus par un vent changeant mais toujours très fort. On les voit, ceux qui sont là parce qu’ils n’ont pas pu partir et n’arrêtent pas de s’épier et se mordre les uns les autres. On la sent, cette folie contenue à grand peine à ses lisières et qui s’échappe ou menace de s’échapper comme la vapeur d’une cocote-minute. On les ressent, les rares qui ont choisi de s’échouer pour un temps à cet endroit précis parce qu’ailleurs, c’était trop dur. Alors on mélange, on agite, et voilà ce qui se passe… À lire absolument.
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Écorces vives

Premier roman d'Alexandre LENOT, Écorces vives ne vous laissera pas indifférent.



Basée dans le massif central et ses hivers froids, sa nature sauvage, hostile même, l'intrigue de ce roman noir présente différents personnages, des destins brisés par la vie mais des destins entrecroisés.

Puis il y a les autochtones, pas faciles à amadouer, plein de méfiance, pas prêts à s'ouvrir "aux étrangers".



Ce roman fait la part belle à la nature, sa force, sa impuissance et sa capacité à se renouveler. En somme ce qu'espère chacun des protagonistes du roman.



Il y a Louise qui a fuit sa famille pour vivre chez Andrew et Fiona deux américains ayant la main sur le coeur et recueillant hommes et bêtes dans le besoin.

Laurentin, le gendarme, taciturne,terminant sa carrière ici comme pour fuir sa vie d'avant,

Éli, l'incendiaire, personnalité étrange qui m'a le plus marqué.



La plume noire mais sensible, parfois poétique, de l'auteur vous fera sentir cette nature forte mais aussi la sensibilité des personnages, en instillant une tension quais permanente. Le tout avec une fluidité déconcertante et peu de dialogues pour vous présenter le vide social, les conséquences de l'isolement, mais aussi la violence dont les hommes savent faire preuve, la tragédie.



Peut-être serez-vous dérouté par les nombreux sous-entendus ou non-dits... à voir !

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Écorces vives

La couverture d’un livre revêt à mes yeux une certaine importance et plus encore le titre. "Ecorces vives", celui du premier roman d’Alexandre Lénot ne déroge pas à la règle. Que se cache-t-il derrière ces écorces ? Des arbres ? Des bois ? Est-ce une image ? une métaphore ? Et pourquoi vives ? Ecorces vives, écorchés vifs ?



Chaque lecteur y trouvera sans doute une explication. J’y ai pour ma part vu un mélange entre la nature, souvent rugueuse, les arbres si présents dans ce Cantal sauvage et les femmes et hommes de l’histoire qui y vivent et cachent chacun des blessures, des coins sombres, des douleurs. Des écorchés vifs, c’est bien ça. Car ce roman vagabonde dans une nature ombragée, difficile à dompter et les personnages qui y vivent ne sont pas davantage faciles à apprivoiser. Eli, Laurentin, Louise, Lison, Jean… par chapitre alterné l’auteur nous raconte une histoire chorale sur fond de grands espaces. Eli met le feu à un groupe de maisons et se fond dans la nature. Il aurait dû y vivre avec sa femme, mais… Laurentin, gendarme, divorcé, malheureux, boiteux, enquête…Louise soigne des chevaux – et ses bleus à l’âme ? – Lison essaie de survivre au décès de son mari… Jean tente de préserver son frère, différent, de la colère de leur père.



Alexandre Lénot s’y entend pour peindre la nature, dans une très belle langue, à la frontière de la poésie "Il y a dans l’air le souffle d’un géant endormi, et les odeurs brutes d’un hiver de bandits." et ces paumés de la vie réunis dans ce coin reculé "Il a une voix douce, la voix de quelqu’un qui n’aime ne sait ni ne peut parler fort. La voix de quelqu’un qui préfère renoncer. La voix de quelqu’un qui espère qu’on se penchera un jour sur lui". Comme les arbres, ils sont recouverts d’écorces, et cachent leurs failles. La construction me semble intéressante qui fait du texte un tableau aux lumières changeantes. Et l’histoire progresse au fil des marches des uns et des autres au milieu d’un monde difficile.



Un roman au parfum de terre et de mousse qui demeure prégnant longtemps après la dernière page tournée, puissant, obsédant.


Lien : https://memo-emoi.fr
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Écorces vives

Dans ce roman choral assez lent Alexandre LENOT met en scène des personnages cassés, usés avant l’âge dans un monde violent où on ne parle pas beaucoup. C’est un drame sur la solitude, la difficulté à vivre dans le monde contemporain, la bêtise humaine, l’intolérance, la peur de l’étranger. La nature est omniprésente , une nature belle, glaciale, il pleut et vente beaucoup. Le pays est rude, les hommes aussi, quand aux femmes elles semblent subir. Les villages sont abandonnés. Pas sûr que j’irai m’y promener seule!

Ce n’est pas un roman policier comme pourrait l’indiquer la série dans laquelle il est édité. C’est un roman rural noir qui me fait beaucoup penser aux romans américains d’aujourd’hui.

Je n’ai pas toujours su où l’auteur veut en venir, des idées sont lancées mais pas toujours abouties et si je n’ai pas bien compris la fin ni adhéré à tout ce qui est sûr c’est qu’un auteur est né avec une écriture, un style bien à lui. A suivre….






Lien : https://ffloladilettante.wor..
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Écorces vives

Un polar ? Oui, peut être mais pas forcément tant l auteur sort du schéma classique pour nous faire ressentir les odeurs d'humus, de terre et de montagne. Pas de calibrages sordides ni de scènes de sexe, pas de résiné explosant au plafond mais une toile fine dont il est l'araignée et qui nous fige dans son piège. Ce livre ravira t-il les amateurs de polars? Pas forcément donc, mais peut être est il plus que ça tant l'écriture est remarquable... Ainsi, sans médisance aucune mais pour avoir lu juste avant un célèbre polardeux français dt le prénom est Bernard pour un titre intitulé " nuit", je peux vs dire qu il n'y a pas photo entre une écriture médiocre et celle d'"écorces vives". Vraiment bravo monsieur, je ne sais pas si vous êtes fait pour le polar, mais vous êtes fait pour l'écriture. Continuez.
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Écorces vives

Entre roman noir, roman post-apo et western, un livre surprenant qui démarre piano avant de s'emballer jusqu'à un dénouement plein de joie et de fureur. Une quête de liberté qui passe par la violence, le besoin de tourner une page coûte que coûte. Un univers aux paysages magnifiques et inquiétants dans un Cantal qui semble bien hostile à qui n'y est pas né. Une plume superbe, violente et poétique à la fois.
Lien : https://appuyezsurlatouchele..
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Écorces vives

« Il doit être vraiment bon », c’est ce que je me suis dit quand j’ai appris que le Prix Première avait été décerné pour la toute première fois à un polar. Avec ses plus de dix années d’existence, ce prix ne s’était jamais intéressé qu’à la littérature blanche. Ce premier roman d’Alexandre Lenot valait donc la peine qu’on s’y intéresse.



Et pour cause, Écorces vives est composé d’une surprenante galerie de destins croisés : une veuve qui cherche des réponses, une jeune citadine qui semble fuir quelque chose, un pyromane au cœur brisé, des orphelins pour qui la vie continue, un enquêteur boiteux fuyant la ville… Leur point commun ? Ce sont des étrangers. Et quand on n’est pas né dans le nord du Cantal, on n’y est jamais vraiment le bienvenu. Il y a ceux qui restent car ils ne peuvent pas partir, et ceux qui n’ont jamais connu autre chose que ce pays isolé qui dépérit peu à peu. Il ne faudra du coup qu’une petite étincelle, l’incendie d’une vieille ferme cachée dans les bois, pour mettre le feu aux poudres et réveiller les vieux préjugés bien ancrés dans cette région que le reste de la France semble avoir oubliée.



Avec ce premier roman, Alexandre Lenot se présente déjà comme un auteur à suivre de très près. Mais je préviens : amateurs de suspense et de rebondissements, passez votre chemin ! Dans ce roman, la tension monte petit à petit tandis que la peur s’installe et ne vous lâchent plus jusqu’au dénouement. L’émotion est juste, soutenue par une écriture poétique et maîtrisée. Tout comme Franck Bouysse dont j’ai déjà chroniqué Grossier le ciel, Alexandre Lenot flirt entre thriller rural et roman noir en jouant délicieusement avec la langue.
Lien : https://ladesordonnee.com/20..
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Écorces vives

Ce sont le titre et la première de couverture qui m'ont amenée vers ce livre. Eh puis j'ai vu que l'intrigue se situait vers chez moi, au sein des montagnes et forêts du Massif Central...

Alors, pas sûr que la lecture de ce roman noir donne envie de s'installer par ici mais ce fut pour moi une très belle et étonnante découverte. J'y ai trouvé tout ce que j'aime dans les polars : l'atmosphère pesante qui colle à la peau pendant tout le temps de la lecture et même après, des portraits fouillés de personnages abrupts et mystérieux, le tout servi par un style poétique et percutant.

Ce premier roman m'a vraiment marquée et conquise, Alexandre Lenot sera un auteur à suivre !



Un grand merci aux Editions Actes Sud et à l'opération Masse critique de Babelio pour cette intense lecture.

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Écorces vives

C'est vraiment rare que j'abandonne un livre, mais voilà, je l'ai fait !

Arrivée poussivement à la page 79, j'ai planté les personnages en plein cœur du Massif Central. Je me suis enfuie en courant. J'étais perdue au milieu de ce décor minimaliste. Le manque d'émotions m'a convaincue, j'ai refermé à jamais Écorces vives, le premier roman d'Alexandre Lenot.

Qu'il ne m'en veuille pas, peut-être ai-je raté un rendez-vous, il y en aura certainement d'autres...
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Écorces vives

Écorces vives est un roman qui signe les premiers pas prometteurs d'un nouvel écrivain sur la scène littéraire française !



Dans la tradition du country noir américain, dans la lignée du rural noir français, Alexandre Lenot s'inscrit dans cette nouvelle vague d'auteurs français qui dépeignent une intrigue au cœur des coins reculés, permettant ainsi aux lecteurs de découvrir des paysages loin des cartes postales, permettant ainsi de donner une voix à ceux que l'on a trop souvent ignoré.



Si vous avez aimé Rural noir de Benoit Minville, Aux animaux la guerre de Nicolas Mathieu ou encore les romans de Franck Bouysse ou ceux de l'Américain David Joy, ce livre est fait pour vous ! Sans renouveler le genre, l'auteur imprègne sa plume et son univers, apporte sa propre marque et s'inscrit dans un genre que j'aime énormément.



Entre le polar et le roman social, ce livre est à la fois très addictif du fait de son atmosphère, de son histoire mais est aussi profondément humain du fait de cette description de chaque personnage, des êtres brisés, des êtres violents, des êtres perdus et des êtres nourris de préjugés, de haine et de désillusions.



J'ai beaucoup aimé le style de l'auteur, j'ai beaucoup aimé cette montée angoissante de l'ambiance. Après si je devais émettre un bémol je dirai que les protagonistes manquaient de nuances, ils étaient trop manichéens voire caricaturaux. Je préfère un style moins parfait, moins travaillé au profit de protagonistes plus complexes et ambigus.



En définitive, un bon premier roman, j'ai hâte de lire le prochain de l'auteur !
Lien : https://leatouchbook.blogspo..
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Écorces vives

Abandonné, ça veut tout dire.

Écorces vives n’est pas un livre pour moi.

Je me suis perdue dans les personnages, dans les histoires. Des phrases trop longues m’ont fait repartir en arrière, des répétitions dû mots « papa » telles que je ne savais plus de quel père on parlait.

J’ai abandonné. Je ne suis pas faite pour cette lecture



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Écorces vives

Écorces vives est un polar atypique ; en effet, il n'y a pas de mystère, pas vraiment d'enquête à résoudre. C'est un roman d'ambiance, mais aussi de violence. Son écriture ciselée, splendide, a paradoxalement pour effet de desservir son récit en en détournant l'attention. Par contre, les personnages sont forts, attachants ou détestables, c'est selon.
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Écorces vives

J’ai lu ce roman il y a quelques mois.

Et ce livre résonne encore en moi. Il m’a vraiment laissé un souvenir fort et une impression durable.



Peut-être il est vrai parce que l’histoire se situe en Auvergne, sur un territoire et dans une campagne qui me sont désormais familiers car je me suis installé dans le Cantal depuis plus d’un an après avoir vécu 20 ans à Paris.



C’est un roman noir.

Mais dans un univers rural, âpre, assez inhabituel pour ce genre, en France tout du moins.

Cela rend ce livre très original et remarquable.



L’écriture y est ciselée, travaillée, belle et très particulière. Elle parvient à merveille à restituer ce territoire si rude et singulier.



Et bien entendu, il y a l’intrigue qui vous prend.

Intrigue qui voit se croiser une galerie de personnages, très différents et tous avec une part de mystère : Eli, qui brûle sa ferme, dévoré de chagrin ; le capitaine Laurentin, gendarme qui arrive de Paris et semble être venu panser plaies et blessures ; Louise, jeune femme en souffrance, qui travaille dans une ferme ; et d’autres encore…



Tous ces personnages cabossés sont attachants. Et vous font dévorer ce livre (trop vite peut-être, il me faudra certainement le relire)



Et en creux, l’auteur brosse également les souffrances et le sentiment d’abandon ressentis dans ces campagnes. Saisissant un vrai sujet de société, quelques mois avant que n’éclate le mouvement des gilets jaunes. Intéressant...



Quel premier roman !

On attend avec impatience le deuxième !!

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Écorces vives

Une de mes lectures mémorables de l'année. J'ai vraiment apprécié toutes les qualités littéraires que détaillent certaines critiques et la manière très acérée de caractériser les personnages avec une grande finesse jusque dans leurs pensées les plus insoupçonnées. Que des louanges pour un livre qui prend aux tripes et que l'on veut effeuiller le plus lentement possible, tout en étant pressée de connaître la suite des événements et d'assister, pantelante, au récit des travers humains et de ces excès qui font notre quotidien.
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Écorces vives

Je ne vais pas faire une longue critique, je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé ce livre mais j’ai vraiment eu du mal à rentrer dedans... et je me suis souvent perdu, j’étais embrouillée... alors c’est peut-être la période, je suis fatiguée, j’arrive peut être moins à me concentrer et ça a peut être joué ? Peut-être qu’une autre fois, a un autre moment ce livre aurait pu me plaire... Mais à l’issue de ma lecture, je referme le livre sans qu’il n’ait réussi à me toucher.

Ça arrive....
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Écorces vives

Écorces Vives est paru chez Actes Sud, dans la collection Actes Noirs. Pour moi, cette collection est synonyme d'atmosphères sombres et étouffantes. Si l'on retrouve bien sûr cet aspect dans Écorces Vives, ainsi qu'une narration de destins croisés qui m'a fortement rappelé un autre écrivain de cette collection, Víctor del Árbol, j'ai cependant eu l'impression que l'auteur restait en surface de ces eaux sombres, n'osant pas plonger en plein coeur de la noirceur, ne l'effleurant qu'à coup de métaphores et de sous-entendus. En première lecture, c'est aspect m'a dérangée. Je voulais du noir et je m'attendais à retrouver les ingrédients qui ont fait cette recette qui me plaît tant chez Actes Noirs. J'ai donc été déçue, même si j'ai reconnu la poésie du phrasé, la sensibilité des personnages, l'omniprésence du paysage, aussi magnifique que rude et que l'on peut considérer comme un personnage à part entière…

Dans Écorces Vives, Alexandre Lenot nous conte le quotidien d'exilés dans le massif central. Chacun à sa manière blessé par la vie, ils mènent une existence silencieuse de déracinés sous l'oeil hostile de la communauté des villageois. Ellie, principalement, souffre d'avoir perdu la femme de sa vie. Par désespoir, il met le feu à la maison où il s'imaginait déjà voir grandir leurs enfants. Puis il devient une âme errante, sauvé in extremis de la dérive par une autre « écorchée vive », qui a elle-même trouvé refuge dans ce paysage austère pour échapper à ses propres démons. Démons qu'ils vont exorciser ensemble d'une étrange manière.

Lorsque nous avons débattu de ce livre avec les autres jurés du Prix Première 2019, ils m'ont donné un tout autre ressenti que le mien. Les « novices du noir » ont apprécié ces drames effleurés, sans insistance, sans lourdeur, appréciant ne pas avoir à trop imager des scènes qui se seraient avérées trop crues si elles avaient été pleinement développées. Ils ont aimé l'ambiance un peu hors du temps qui fait que certains ont qualifié Écorces Vives de western rural. L'atmosphère est totalement irréelle dans cette bulle qui semble coupée de notre réalité qui, nous le savons pourtant, tire sa richesse de nos différences. Mais tout cela est invisible pour ces villageois qui attisent la haine et la violence à coup de préjugés. Les jurés m'ont donc ouvert les yeux sur ce message sociétal très fort caché dans les lignes d'Alexandre Lenot. Fort de cette sensibilité que j'ai faite mienne, j'ai décidé de relire ces lignes lorsque Écorces Vives a été déclaré gagnant du Prix Première. Non seulement parce que je voulais pouvoir discuter avec l'auteur, libérée de mes déceptions, et aussi pour m'imaginer comment ce livre pouvait être appréhendé par des lecteurs moins désireux que moi de plonger dans des bains constants d'hémoglobine (on ne se refait pas !). Et je dois avouer que, sortie de mes a priori, j'ai accueilli cette relecture avec un oeil bien plus bienveillant. J'espère que le choix d'Actes Noirs ne sera pas défavorable à ce livre qui risquerait, tout comme je le fus au départ, de décevoir les puristes. Pourtant, je pense qu'Alexandre Lenot gagnerait à être connu, que sa plume envolée et lyrique a un bel avenir, et si j'ai appris une chose grâce à ce prix première, c'est que sortir de sa zone de confort peut mener à de très belles rencontres…
Lien : https://lecturesdudimanche.c..
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Écorces vives

Un roman assez lent sans action sans rebondissement et surtout san aucun dialogue.

Beaucop de personnages qui prennent un chapitre chacun leur tour

Un roman déconcertant mais qui se lit facilement et prend sa vitesse de croisière à la moitié.

Je n'ai pas compris pourquoi la kecture d' un livre assai lent m'a finalement assez plu
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Écorces vives

En choisissant de recevoir ce livre édité dans la collection actes noirs, je pensais découvrir un roman policier… L’histoire se situe dans le nord du Cantal, dans une nature sauvage, loin de tout. A travers un récit à plusieurs voix, le lecteur découvre des personnages cabossés [...]

J’ai peiné à lire cette histoire où il se passe pas grand chose, l’ambiance de nature hostile est prenante et étouffante, il y a trop de non dits, de sous entendu… et je me suis ennuyée et lorsque je suis enfin arrivée au bout des 203 pages, la conclusion m’a laissé dans le flou… La rencontre est ratée !
Lien : https://aproposdelivres.word..
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