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Critiques de Alexandre Page (172)
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Roussalki

Toute légende aurait un fond de vérité ?

On a aimé les contes de notre enfance parce qu'ils nous faisaient frémir avec ce petit quelque chose de magique. Il en est de même pour ce roman inspiré de la mythologie slave. Il nous transporte loin de toute rationalité.Aventurez-vous dans l’imaginaire Russe dépeint par Alexandre Page en découvrant l’histoire des "Roussalki", ces  sirènes  envoûtantes qui attirent les jeunes hommes dans les eaux troubles d'un lac maudit où elles errent. Vous serez pris au piège par cette histoire romanesque pleine de rebondissements.

Le  riche voyageur, la Comtesse et l'énigmatique Mavra (une sorcière ?) ont cette part de mystère que l'on trouve dans les œuvres romantiques du XIXème siècle, amoureux sensibles qui échappent à leur destin, attirés par des pulsions  de mort. 

Saltikov, voyageur distingué, arrive dans un village misérable aux confins de la Russie tout juste après l'abolition du servage. Il se présente comme folkloriste, chargé par la société de géographie de recenser les légendes ancestrales qui plongent le pays dans l'obscurantisme. Il est intéressé par la légende mongole relatant la malédiction du lac de cette région où les terres sont mauvaises et où tous les habitants sont pauvres, superstitieux mais généreux.

Est-ce la véritable raison de la venue de cet aimable voyageur  ? Pourquoi cache-t-il son identité ?

Il loge chez la  frêle Comtesse, prisonnière volontaire d'un manoir décrépi. Elle est belle, tourmentée, maladive, mélancolique. Saltikov examine les études approfondies sur l'histoire du lac qu'avait fait le père de la comtesse .On le prévient que cette quête est dangereuse et qu'il risque d'y perdre sa vie et son âme.  Saltikov est un scientifique, peut-il trouver une once de vérité dans ces mythes populaires ? Comme le Comte avant lui, poursuit-il une chimère ?

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Roussalki

Un récit fascinant et troublant qui nous plonge dans les légendes russes au coeur d'un petit village dont le lac est réputé hanté par des Roussalki. Celles-ci sont des femmes qui attirent tous ceux qui ont le malheur de s'aventurer en pleine nuit près de leur lac et les entraînent avec elles au fond de l'eau. Nous sommes au XIXème siècle et les superstitions sont encore tenaces au coeur de la Russie. Justement le héros, Vassili Vassilievitch Saltikov, veut se rendre dans le village de Tcherepitsa, car il collecte les légendes et folklores de son pays. Du moins c'est la raison qu'il donne mais d'emblée on sent qu'il y a autre chose derrière ce soi-disant travail. Et nous voici entraînés avec Saltikov à la poursuite de ces mystérieuse roussalki. Sur son chemin il fera la rencontre d'un brave villageois et de sa famille, d'une jeune comtesse qui se meurt dans son château en ruine et d'une troublante sorcière qui vit à l'écart du village, près du lac et dite maudite par les villageois qui n'hésitent pourtant pas à faire appel à elle en secret lorsqu'ils en ont besoin.

Peu à peu je me suis prise au jeu de l'enquête de Vassili, j'étais comme lui, tenue en haleine, pressée d'en savoir davantage sur ces créatures mystérieuses et j'ai fini fascinée par le récit dans lequel on rencontre des personnages inoubliables tels que la comtesse ou la sorcière. L'auteur nous fait voyager dans la Russie du XIXème siècle, dans un monde où l'atmosphère est telle qu'on finit par se demander si elles existent vraiment. On souhaite et on espère les rencontrer, même si l'on sait que l'issue en sera certainement fatale pour Vassili.

Vous l'aurez compris, j'ai adoré l'atmosphère de ce roman où la frontière entre la réalité et la légende est ténue, où l'on a l'impression d'être sur le fil du rasoir, espérant et redoutant tout à la fois l'apparition des roussalki. On finit par douter du fait que ce ne soit qu'une superstition. L'auteur nous tient habilement en haleine en jouant sans cesse sur cette envie/peur de voir les roussalki, en entraînant son héros sur des fausses pistes, vers de vaines espérances mais avec, toujours, cette obsession de les voir. Car c'est bien là le problème de Vassili, il est complètement obsédé par les roussalki. Pourquoi ? Vous le découvrirez en lisant ce livre qui n'est pas sans faire penser aux romans gothiques. C'est mystérieux à souhait, nous entrons dans un monde fait de peur et de superstitions, les personnages féminins sont à la fois forts et troublants, on y trouve une comtesse esseulée et une sorcière rejetée, la maladie plane autour des héros, les obsessions aussi et des innocents vont payer le prix d'un passé trop lourd à porter.

Les deux principaux personnages féminins, la Comtesse et la sorcière, m'ont énormément plu. Aux antipodes l'une de l'autre, l'une qui semble dépérir dans son domaine autrefois magnifique, l'autre qui vit dans des conditions difficiles mais est robuste, elles ont pourtant en commun d'être esclave de leur passé : la famille de la comtesse a perdu tout son argent et le spectre de la mélancolie plane sur elle, quant à la sorcière elle est issue d'une lignée de sorcières et donc condamnée à être rejetée. Elles auront toutes deux un rôle important à jouer auprès de Vassili.

Quant au final, je ne m'attendais pas à cela tellement j'étais fixée, comme le héros, sur la recherche des roussalki.

L'auteur a vraiment su retranscrire l'atmosphère et les superstitions mais aussi les conditions de vie dans la Russie profonde du XIXème siècle. J'ai, pour ma part, pénétré dans un monde que je ne connaissais pas, fait de mystères et de légendes avec des personnages qui m'ont fortement marquée de par leur destinée et leurs obsessions.

Alors, selon vous, verrons-nous ou non apparaître les troublantes roussalki ?
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Roussalki

Tout d’abord, un grand merci à l’auteur pour l’envoi de son livre !

Ce roman m’a donné du fil à retordre. Je dois bien dire que je suis sortie de ma zone de confort en lisant ce roman.

Ici, il est question d’une Russie des années 1800 et de mythologie slave qui fait mention des Roussalki : de terribles sirènes désignant des femmes ou des hommes pour leur tenir compagnie pour l’éternité. Je n’ai pas l’habitude de lire ce genre de livre. Le langage est assez soutenu et compliqué bien qu’il soit parfaitement adapté à l’époque. Les descriptions sont longues et il y a beaucoup de passages qui traînent en longueur. Le début a un peu de mal à commencer.

Néanmoins, le livre est très bien. L’auteur a une très belle plume et une dextérité à magner la langue française (et russe). J’ai, au début, cru avoir affaire à un écrivain de la littérature contemporaine du 19ème siècle. Bien que les descriptions soient légèrement longues, elles sont précises et il est facile de l’imaginer et de se projeter dans cette Russie.

L’auteur nous fait voyager et permet une lecture rapide grâce à des chapitres de bonne longueur. Les personnages sont détaillés et décris en profondeur ce qui permet de bien les connaître et d’en apprendre plus sur eux. Je me suis beaucoup attaché aux personnages principaux, surtout la comtesse que j’ai adoré, et c’est un point qui a rendu ma lecture très agréable. Les émotions sont si bien dépeintes que j’avais l’impression de tout ressentir à leur place.

J’ai apprécié le suspens et le mystère qu’entourent ce livre. La quête principale nous tient en haleine durant toute la longueur du roman sans nous laisser de répit. Bien que nous nous concentrons sur l’intrigue principale à savoir, les sirènes, le roman est riche en romantisme, en mythes et aborde d’autres sujets qui diversifie le roman.

Je vous conseille ce roman si vous souhaitez vous plonger dans un roman qui aborde la mythologie slave et que vous appréciez le contexte du 19ème siècle.
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Roussalki

Je remercie tout d'abord Alexandre Page de m'avoir permis de découvrir son roman "Roussalki". De cet auteur, j'ai lu "Partir, c'est mourir un peu" que j'avais adoré alors quand l'auteur m'a proposé de découvrir son nouveau roman, j'ai tout de suite accepté.



"Roussalki" est un thriller gothique qui nous plonge dans les légendes slaves.

Dans ce roman, on suit Vassili Vassilievitch Saltikov , folkloriste originaire de Saint-Pétersbourg qui se rend dans le petit village de Tcherepitsa pour enquêter sur la légende des Roussalki qui sont des sirènes qui hanteraient le lac. Les Roussalki seraient à l'origine des jeunes filles n'ayant pas trouvé l'amour qui se sont suicidées en se jetant dans le lac et seraient réapparues sous la forme de sirène. Prétextant vouloir recueillir le témoignage des habitants du village à propos des sirènes, Vassili Saltikov dissimule un lourd secret et un projet bien plus effrayant...



J'ai adoré ma lecture et c'est même un énorme coup de cœur. Alors que j'avais adoré "Partir, c'est mourir un peu", j'ai trouvé ce roman encore meilleur.

Dès les premières pages, j'ai été embarqué par l'histoire. J'ai adoré l'ambiance dans laquelle nous plonge l'auteur. Les descriptions que nous fait l'auteur de la Russie Rural du XIXème sont vivantes, visuelles empreintes d'authenticité et nous permettent d'imaginer sans problème la vie rude des villageois, leurs coutumes ainsi que les paysages.



Le roman "Roussalki" oscille en thriller, roman romanesque et conte gothique. On ait tout du long dans l'incertitude de savoir se les Roussalki sont réelles ou pas et les pages se tournent très rapidement tant, on a envie d'en savoir plus.



Au fil des pages, on rencontre différents personnages allant des paysans chaleureux, à une comtesse à la santé fragile jusqu'à une sorcière habitant au bord du lac...

La psychologie des personnages est hyper bien travaillée et cela donne un côté très vivant au roman.





J'ai retrouvé avec grand plaisir la plume de l'auteur qui est fluide et très agréable à lire. L'auteur utilise un langage tout à fait adapté à l'époque où se passe l'histoire. J'ai été subjugué par les descriptions riches, soignées et très poétiques que l'auteur nous fait de la Russie du XIXème siècle.



En bref, un énorme coup de cœur pour ce thriller gothique qui oscille entre le rationnel et le mystique.
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Roussalki

L’auteur Alexandre Page nous emmène cette fois-ci dans la Petite Russie pour son tout récent roman. C’est dans le petit village très rural de Tcherepista que nous retrouvons une légende crainte de tous les villageois : le lac près de ce village serait hanté par les roussalki, les effrayantes sirènes recherchant leurs amants éternels et choisissant parmi les jeunes filles, les prochaines sirènes condamnées à errer pour toujours. Quelle est la part de vérité dans ces croyances collectives ?



Dans « Roussalki » nous suivons l’histoire de l’étranger nouveau venu au village, Saltikov, un folkloriste parti en mission pour collecter les récits, les chants ou les légendes qui feront l’Histoire russe de demain. Il arrive donc au village afin de mener ses recherches sur l’apparition de ces fameuses roussalki et rencontre plusieurs personnages. Ivan Kolenko, la sorcière Mavra ou bien la comtesse recluse dans son manoir… Chaque personnage sert à mettre en place un pan de l’histoire de Saltikov et de la légende du village.



« Roussalki » est un véritable coup de coeur pour ma part, après avoir lu les tomes de la série « Abyssinia », c’est avec grand plaisir que je retrouve l’écriture d’Alexandre Page. L’auteur connaît visiblement très bien l’Histoire russe ainsi que ses récits mythiques, assez en tout cas pour pouvoir s’en inspirer librement dans ses romans. Les références sont très nombreuses et je suis ravie de pouvoir en apprendre plus sur la Russie de l’époque et ses petits villages. Les descriptions sont riches et permettent de se plonger totalement dans l’histoire.



C’est un excellent roman, qui oscille entre le rationnel et le mystique. L’histoire est très bien écrite avec un rythme parfait. En effet les péripéties s’enchaînent sans lourdeur, mais assez pour nous tenir en haleine. Il est difficile de se décrocher de la lecture après que l’intrigue soit réellement découverte. J’ai adoré être surprise des divers événements qui surviennent une fois que l’histoire est bien ancrée, comment s’imaginer lorsqu’on commence le livre tout ce qui en découlera par la suite ?



Ce que je tiens à rajouter est le formidable développement des personnages, aux passés très bien construits. Les personnages évoluent, tendent vers le bien ou le mal et sont tous bien écrits. J’ai été très touchée par la comtesse, à la si belle âme.



Je recommande très fortement « Roussalki », aux bouleversements très forts et humains. Quant à la fin, elle est parfaite et laisse le lecteur libre de s’imaginer la suite.
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Roussalki

Je suis rarement à l’aise avec les récits se déroulant dans les contrées slaves parce que c’est une culture que je connais peu. Cependant, en ce qui concerne cet ouvrage mes craintes ont rapidement été dissipées car les descriptions détaillées permettent une immersion totale dans l’intrigue.



Je me suis laissée guider par la plume particulièrement mélancolique d’Alexandre Page, dont le style recherché est comparable aux grands classiques de la littérature française. Pour autant n’ayez crainte, même si elle se déroule au XIXe siècle l’histoire ne sent pas la naphtaline. Il est à noter que le vocabulaire parfois très soutenu pourrait en déstabiliser certains.



L’auteur nous emporte dans un lieu glauque, angoissant, où les habitants semblent prisonniers de l’aura maléfique du lac où vivraient des roussalki, une sorte de sirènes. L’atmosphère du récit est empreinte d’une angoisse sourde et d’un suspense latent, que les mystérieux personnages et leurs lourds secrets entretiennent d’une main de maître. Les protagonistes possèdent chacun une personnalité propre et contribuent à donner à l’ouvrage une troublante véracité.



L’alternance entre les passages narratifs et les nombreux dialogues permet d’équilibrer le récit à la perfection. Le sujet demeure sombre mais des touches de légèreté et d’espoir viennent alléger le propos et parfois duper le lecteur.



Ce conte philosophique interroge sur la capacité de l’être humain à céder aux sirènes du mal pour son propre bien. Peut-on jouir de la liberté tout en restant prisonnier de sa propre conscience ? Aussi nobles soient-elles, devons-nous honorer nos intentions envers et contre tout ? Les sentiments les plus purs justifient-ils de commettre les pires ignominies ?



Quant à savoir si les roussalki sont un mythe ou une légende, il vous faudra suivre Vassili jusqu’à Tcherepitsa pour le découvrir.
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Roussalki

Premier roman parlant de la mythologie russe que je lis, et j’ai été conquise, j’ai également appris beaucoup sur le pays qu’est la Russie.

Cette aventure m’a fait voyager et cette plume poétique était magnifique à découvrir.



Le titre bien évidemment a été accrocheur, et donc je n’ai pas été déçue par ce que j’ai appris à l’intérieur de cette pépite. Totalement transportée par l’histoire de l’auteur.



Il connaît ce pays, je l’ai ressenti dans sa manière d’en parler, dans ces mots étrangers pour moi, mais qui lui paraissaient familiers.



Cette intrigue autour d’un lac, dont il serait « hanté » par des Roussalki, cette légende qui hante chacun des habitants du village.



Notre mystérieux voyageur, venant de Saint-Pétersbourg, porte de lourds secrets et vient avec une idée précise, s’informer sur ce lac qui obnubile ses habitants. Son histoire était bouleversante, mais ce n’est pas le personnage auquel je me suis attaché.

La comtesse est donc le personnage qui m’a ébloui. J’ai absolument aimé chacune de ses interventions, sa douceur, son fardeau, sa peine, son mal-être, une vie tragique… J’ai trouvé ce personnage magique.



Revenons enfin à notre lac et sa légende…

Un destin tragique survient lorsque l’on ose s’approcher de cet espace, quand nous ne sommes pas protégés par des feuilles spéciales.

Cette sorcière que tout le monde connaît, en sait beaucoup sur ces légendes et est un personnage très intense dans l’aventure.



Une aventure très dangereuse pour notre étranger qui se perdra, autant que les précédents.



Tous les personnages avaient une importance, car ils sont tous habités par cette légende terrifiante qui peut avoir de lourdes conséquences…



Notre étranger s’aventurera dans ce village aux côtés de ses personnages adorables ou terrifiants, dans la quête qu’il vient tenter d’accomplir.
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Abyssinia, tome 1

Avec ce roman historique inspiré de faits réels de la fin du 19ème siècle, l’auteur nous fait vivre le voyage de St Petersbourg aux confins de l’Abyssinie (l’Ethiopie actuelle essentiellement), d’une ambassade russe chargée d’accompagner la conquête de territoires du négus Menelik II. Le récit progresse lentement, au rythme du cheminement, par train, par bateau, puis en caravane à travers la corne de l’Afrique. La richesse des descriptions des villes, paysages, populations, mœurs et comportements des protagonistes est exceptionnelle. Mais ce roman pointe aussi du doigt les enjeux géopolitiques de cette région, avec les conflits latents entre les principaux pays européens colonisateurs de l’Afrique présents sur place, et la soif d’annexion de tribus et de leurs richesses du négus en place. Une lecture agréable, instructive et très documentée.
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Partir, c'est mourir un peu

Avec ce roman, Alexandre Page (docteur en histoire de l’art) nous propulse dans le quotidien de la famille impériale russe au travers de la plume de son personnage Igor Kleinenberg . Celui-ci est le précepteur allemand des filles de Nicolas II. Dès lors, il nous propose un point de vue intime sur la personnalité des différentes figures impériales. Cela nous permet d’apprendre énormément de chose sur ce quotidien hors norme et fantasmé mais également de nous rapprocher de ces personnages attachants et humains.




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Le Fantôme des Innocents : édition grand format

Écrit par Alexandre Page en Février 2024.

Nous allons suivre Eusèbe Finet qui est écrivain public et poète en 1780 . Il essaye de vivre de sa passion mais trop pauvre il se met à écrit au cimetière des Innoncents à Paris où par sa fenêtre croisera la route d'une demoiselle nommée Joseph inédit. Il lui envoie des petits mots de poésie par message.



Mais Finet ne sera pas les ennuis qu'il va s'attirer et devra malgré lui faite la quête decla vérité en son égard.

Que deviendra-il ?



Ceci est une aventure fantomatique très bien ecrit, avec beaucoup de style. J'ai éprouvé de la tristesse pour ce personnage principal. Intégrer des poésies dans le récit est intéressant et mettre des mots anciens donne une bonne tournure à l'histoire.



J'ai découvert un bon auteur et adoré ce genre de texte.
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Roussalki

Ce roman propose une atmosphère inquiétante dans la campagne russe du XIXème siècle : dans ce triste village, les gens disparaissent au bord du lac : suicide ou malédiction ? Un jeune homme bien sous tout rapport est venu démêler ce secret… Emportant tous les siens avec lui.



J’avais préféré son récit sur le ton factuel et historique auquel le style de l’auteur se prête mieux. Dans le cadre d’un roman plus , avec péripéties, son style colle difficilement à l’action, à la description vivante. Cela aurait mérité des relectures et des regards extérieurs pour pointer du doigts les passages où les changements de rythmes étaient nécessaire.

De plus, toujours concernant le style – et ce n’est pas la première fois que je remarque ce biais dans les romans contemporains qui se passent au XIXème siècle – ils en imite le style et cela sonne faux.

De plus, l’auteur sort de la narration avec des considérations trop factuelles (mais qui collaient si bien à Partir, c’est mourir un peu !) On sent qu’il essaie de faire comprendre l’ambiance par des détails, des considérations qui sortent totalement du récit :

« Sur le perron de bois, il prit une grande bouffée d’air qui le tira de la torpeur dans laquelle l’extrême chaleur des maisons russes finit toujours par plonger leurs hôtes […]«



Volontairement, le roman met longtemps à démarrer. Mais alors, ayant du mal avec le style, le peu d’action, je me suis ennuyée jusqu’à la moitié. Le début du roman propose une galerie de personnages très nombreux et surtout trop hauts en couleurs. On se croirait un peu dans un Cluedo : on attend le drame et on va se demander quel huluberlue aura tué !



C’est en effet vers le milieu du roman que le roman prend vie ! Les personnages gagnent – enfin – en relief et en profondeur. L’ambiance de nuit, de folie, l’ambiance sombre et macabre qui trempe les pages s’épaissit. On quitte le gentiment inquiétant, assez juvénile, pour un doux glissement dans l’horreur. Il était temps !

Les pierres des murs sont de plus en plus froids, les personnages plus inquiétants, la mort rode réellement, non plus seulement évoquée, elle plane, rendue palpable.

L’ambiance nous prend, inquiétante, entre multiples fantômes littéraux ou imaginaires, morts vivants ou vivants déjà morts…
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Abyssinia, tome 2

Tout d’abord, je tiens à remercier Alexandre Page pour la confiance accordée, et pour m’avoir autorisée à lire ce livre. Je le retrouve avec plaisir pour son volume deux d’Abyssinia.



L’expédition russe étant enfin arrivée auprès du négus Ménélik, elle se remet déjà en route aux côtés des abyssins et du Ras Wolde Giorgis, afin d’aller explorer plus profondément l’Éthiopie, dans des paysages encore inconnus et débordant de richesse. Nous les suivons à nouveau pour cette exploration à travers toute l’Éthiopie, jusqu’à leur retour auprès du négus. Comme le premier tome, un nombre incalculable de dangers les attendent dans cette contrée lointaine.



J’avais plutôt hâte de lire ce tome, ayant adoré le premier, et je n’ai pas été déçue. Les deux sont pour moi d’une qualité exceptionnelle, grâce au travail titanesque de l’auteur. Il s’inspire librement de véritables épopées russes en Abyssinie avec beaucoup de réalisme. Cette histoire de voyage et de découverte m’a réellement passionnée, le tome est fidèle à son prédécesseur, de par une description toujours plus riche avec un penchant pour les lieux et les décors. Cette fois-ci, c’est au coeur de l’Afrique que nous nous baladons, aux côtés des russes, des français et des abyssins. Nous retrouvons les personnages clés, que j’apprécie toujours autant, le lieutenant Boulatovich prend ici la place de « chef », ses qualités sont indispensables pour le bien de l’expédition et l’auteur montre une belle connaissance de la stratégie à travers ce personnage. Les autres personnages, tels que le docteur Lebedinski ne m’ont toujours pas déçue, et nous apprenons à en connaître d’autres comme Wolde Giorgis.

Le rythme est toujours aussi bon, le texte prend son temps et est très détaillé. Je trouve que les moments d’émotion sont plus présents que dans le premier, j’ai été parfois triste face au destin de certains personnages. Le thème du voyage me passionne réellement et Abyssinia rend parfaitement hommage à l’exploration.



Je recommande à nouveau ce livre, notamment aux lecteurs qui ont adoré le premier, celui-ci reste de la même qualité, et très complet. S’il y a une suite, c’est avec grand plaisir que je la lirai, et d’ailleurs j’en espère une !
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