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Critiques de Alexandre Page (172)
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Roussalki

Dans les tréfonds de la Russie du 19e siècle, alors que les pauvres paysans peinent à survivre sur des terres spongieuses et stériles imbibées des relents d'un marais nauséabond et d'un lac dont la légende dit qu'il est peuplé de sirènes maléfiques...

Un homme qui cache un secret s'installe aux abords du lac pour mener enquête sur les légendes qui expliqueraient les morts mystérieuses de jeunes hommes et de suicides de jeunes femmes...

On baigne dans une atmosphère étouffante, les secrets enfouis d'une bourgeoisie en déliquescence, des pauvres enlisés dans leurs superstitions et leur manque d'éducation volontaire, une religion imprégnée des vieilles traditions païennes, des légendes, des rumeurs et des maléfices... Une jeune comtesse qui se meurt dans un manoir pourrissant près d'un lac où règne en maître une jeune sorcière aux yeux vairons... Mais les maléfices et légendes sont-ils avérés ou révélateurs de la noirceur des âmes, de la culpabilité, des agissements ?

Une plongée dans la pauvreté de la campagne russe du 19e siècle. Le début rebute un peu : beaucoup de vocabulaire et de renvois, une langue assez riche, on se laisse prendre avec l'espoir d'une fin heureuse...
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Roussalki

Bonsoir,



J'ai adoré ce roman.

J'ai été porté comme par un écrit de Dostoïevski et/ou ses confrères du XIXème siècle.



Le scénario de l'histoire est tel que je l'imaginais.

Le style est impeccable.



Oui la littérature blanche actuelle peut être dans la lignée des romans du XIXè voire du XXè siècle.



Comment vous présenter ce roman au delà du 4ème de couverture ?

C'est l'histoire de Vassili Vassilievitch Saltikov qui se présente comme folkloriste.

Il vient collecter les us et coutumes des peuples de la Russie rurale, pour mémoriser l'histoire et les traditions,

Ce qui explique son arrivée à Tcherepitsa et son lac "maudit".

Pour la suite... bin lisez le !



Je n'ai mis que 4 étoiles car la version papier sur laquelle j'ai lu ce titre comportait des fautes d'orthographe ou de conjugaison, mais j'avais une version plutôt préversion voire test de mise en page.

Ce qui n'impacte ni les versions numériques et celles "Book on demand'".



Après échanges avec l'auteur, ces co(q)uilles sont maintenant corrigées



Donc go, go, go !
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Une vie d'artistes

Un voyage dans le Paris artistique de la fin du 19ème siècle. Une histoire captivante, deux personnages attachants et des anecdotes pour enrichir sa culture générale de façon agréable.



« Philéas Chasselat est un peintre qui a connu son heure de gloire. Mais l’infortune est désormais sa compagne de vie. Au moment où il n’attend plus rien de cette dernière, il rencontre Clémence une jeune peintre qui rêve de devenir une grande artiste. La vie reprend ses droits et Philéas fera tout pour aider la jeune femme à percer dans le monde de la peinture. »



A lire confortablement dans une chaumière

normande.

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Une vie d'artistes

La place des femmes artistes peintres dans le Paris de la fin du XIXème siècle. L'Amour.

Une fine plume, un vocabulaire riche, une idée originale pour ce roman engagé.

La liberté d'être soi-même, la frustration, les sacrifices, la beauté, la poésie des mots et des paysages.

Bravo.

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Une vie d'artistes

Écriture fluide, langage soigné, vocabulaire adapté pour ce roman historique qui illustre la place des artistes et notamment des femmes en France au 19eme siècle.

Le sujet est intéressant mais le récit manque un peu de relief, de rythme.

C’est une observation de la place de l’artiste femme dans un milieu masculin, une vision sociétale machiste et peu ouverte aux changements. Une réflexion qui peut encore aujourd’hui, servir à réveiller les consciences.

Le récit aborde également le culte de la célébrité, la recherche du standard, du « vendable » , associé malheureusement à une normalité médiocre.

Merci à Alexandre Page pour l’envoi de ce roman

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Une vie d'artistes

Une fresque historique et poétique d’une époque, le 19ème et d’un milieu, celui des artistes confrontés à la bourgeoisie mondaine. La plume de l’auteur, de haute voltige, nous dépeint avec brio l’hypocrisie ambiante abreuvée d’une mentalité misogyne, le manque d’objectivité de la critique artistique empêtrée dans les mœurs sexistes de cette époque. Mais à travers son récit l’auteur ne s’adresse t-il pas aux « critiques » actuels englués dans le plaire à tout prix quitte à annihiler l’âme du créateur ?

Des personnages profonds et attachants, un suspens bien mené par une excellente construction du récit, des références historiques avérées pour une immersion profonde dans l’époque et une écriture particulièrement riche font de cette narration un excellent roman que j’ai particulièrement apprécié et qui aurait mérité un 5 étoiles si les nombreuses coquilles d’écriture avaient été corrigées.
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Une vie d'artistes

Merci à l'auteur pour l'envoi de son livre, qui m'a permis de découvrir sa plume. Il a un style épousant parfaitement l'époque de son livre, très 1800. Écriture qui m'a d'ailleurs assez perturbée au départ, tant on est plongé dans le personnage principal, Philéas, homme de son temps et de fait parfaitement misogyne.



Nous sommes pleinement immergés dans ce Paris artistique et conservateur. La France est au sommet de son art (littérature, peinture, sciences, elle excelle), elle nage dans la fierté, elle rayonne même, dans une certaine insouciance et une recherche poussée de l'élégance.

Nous sommes en 1880, la vie mondaine est un art de vivre incontournable sur Paris. Il faut être vu, et Alexandre Page nous plonge dans cette "Belle époque", par la puissance de son style et ses connaissances en Histoire.



La place de la femme, dans ce monde si masculin de la peinture, est questionné et fort bien amené : peinture de fleurs pour la femme, peinture de guerre pour l'homme, à chacun son domaine. Point de départ de l'histoire, mais qui finalement va être amené assez tardivement dans le livre : j'aurais aimé moins de descriptions éloignées du sujet (ralentissant bien trop le rythme), et arriver plus vite au cœur de cette peinture éclairée de féminisme.

Un autre petit regret, nous sommes un peu trop éloignés des émotions et des pensées de Clémence ; nous le sommes tout autant que Philéas, ce qui est un point de vue très intéressant, mais aussi un peu frustrant.



Je conseille cette lecture aux passionnés de l'époque, le style devrait les ravir !
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Une vie d'artistes

Lorsque l'auteur m'a proposé un SP pour son roman, j'avoue avoir eu un moment d'hésitation, bien qu'aimant l'Histoire, cela allait me sortir des sentiers battus. Une petite recherche m'apprend qu'Alexandre est historien de l'art et que nous avons des passions communes.



Ce roman nous propulse en 1880, sur les pas de Phileas Chasselat, peintre primé à deux reprises, qui s'est laissé happé par la vie mondaine parisienne, dilapidant son argent et perdant toute inspiration. Le destin met alors sur sa route Clémence Soyer, jeune artiste, férue de peinture de batailles, qui va le subjuguer autant par son talent que par sa personnalité.



Malheureusement, à la Belle Époque parisienne, les mentalités mysogynes cantonnent "les peintres en jupons" dans certains styles, fermant aux femmes l'accès aux Beaux-Arts et à différents concours !



C'est sans compter sur la ténacité de Clémence, qui tentera par tous les moyens de se faire une place dans ce milieu très fermé, grâce à la complicité de Phileas. À votre avis, va-t-elle y parvenir?...



Conclusion



Découverte passionnante et bien documentée du milieu artistique et mondain du Paris de la Belle Époque, avec ses mentalités encore très fermées vis-à-vis de la gente féminine; du quotidien des artistes, tantôt au sommet de la gloire, tantôt dans la dèche, où toutes les portes se ferment!

Le tout est agrémenté d'un vocabulaire recherché et d'une plume très fluide et agréable.



Ce fut pour moi une belle découverte, ce ne sera pas ma seule lecture d'Alexandre Page, que je remercie pour sa confiance et sa sympathie.
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La petite dame sans et autres récits

La petite dame Sans et autres récits.

Un livre que j'ai dévoré. Un plaisir de lecture.

Une plume qui transporte.

j'aurai presque envie de faire un rapprochement avec Pierre Belmarre, des récits courts qui nous relatent des faits divers d'un autre temps.

Ce qu'il faut de descriptions pour nous faire voyager, le piment pour nous faire trembler et la variété pour ne pas être lassé.
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Roussalki

J'ai adoré ce livre ! À lire impérativement !

Il vous emmène, dans un monde de légendes extraordinaires; vous êtes tenu en haleine du début jusqu'à la fin. Du grand art; de la belle écriture !

Ce fut le premier roman que j'ai lu d'Alexandre Page, et, il m'a donné envie de découvrir d'autres oeuvres de sa plume.



Vous devez le lire.
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Roussalki

Coup de cœur. La mythologie slave m’a cueillie avec bonheur et nostalgie. Ce livre me rappelle ceux que je lisais durant mon enfance, dans le grenier de ma grand-mère. Cette petite Russie du dix-neuvième siècle, fort bien décrite, est attachante avec ces paysages étranges, rudes, embrumés. J’aime la poésie désespérée de cet ouvrage. Je relirai cet auteur passionnant qui m’a transportée dans son imaginaire riche et mélancolique. A conseiller. Francoise.
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Roussalki

À nouveau une lecture atypique, cette fois proposée par Alexandre Page, l'auteur de Roussalki via le site SimplementPro. La couverture, à la fois poétique et mystérieuse, a achevé de d'attiser ma curiosité.



Nous plongeons donc dans la Russie rurale du dix-neuvième siècle, en compagnie de Vassili Vassilievitch Saltikov, folkloriste, venu recueillir les contes et légendes populaires à Tcherepitsa, petite bourgade reculée en campagne. Bien loin de Saint-Pétersbourg, sa ville de résidence, il ne tardera pas à entendre parler des Roussalki (sirènes), infestant un lac maudit. Elles seraient les fantômes de jeunes femmes qui auraient mis fin à leurs jours à cause d'un chagrin d'amour.



Malgré son scepticisme, Vassili se laisse peu à peu envoûter par l'endroit et par les personnes qu'il rencontre : une jeune comtesse souffrant d'un mal incurable, une sorcière inquiétante, un simple d'esprit et les notables du village, tiraillés entre sciences et superstitions.



Je ne suis pas familière avec le folklore russe, ni le pays en lui-même, je me suis donc immergée avec plaisir et intérêt, portée par la plume imagée et juste de l'auteur. de belles descriptions sont à découvrir au sein des chapitres, peut-être un peu trop présentes, mais je les ai trouvées nécessaires afin de me représenter correctement les actions qui se déroulaient.



Roussalki, c'est une quête initiatique sans concessions, où des sacrifices terribles devront être endurés afin de la mener à bout. Entre mystère, suspense et conte fantastique, le roman nous laisse sans cesse dans l'incertitude, avec, toujours, cette envie d'en savoir plus, de tourner les pages jusqu'à l'ultime révélation. Il y a un petit côté gothique dans l'atmosphère du récit, autant dans l'environnement fantomatique (le lac maudit, le château Zoubrovski, sombre, humide et lugubre) que dans le personnage de Mavra, la Sorcière et même celui de la Comtesse, apparition diaphane et éthérée, si semblable à ces sirènes dont Saltikov s'évertue à prouver l'existence.



Roussalki s'est révélé un voyage en terre inconnu pour moi, à plus d'un titre. Il m'a rappelé ces romans classiques, désuet, mais avec cette touche de modernité qui empêche le lecteur de tomber dans l'ennui.



Si vous cherchez une histoire qui sort des sentiers battus et permet, en prime, de découvrir un pays d'une grande richesse culturelle, n'hésitez plus et plongez au coeur de la petite-Russie. Mais gare aux sirènes !
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Roussalki

Retour sur: "roussalki (les sirenes)" d'Alexandre page.



Un roman qui mélange de redoutables sirènes de la mythologie slave et des personnages hors du commun.

Une légende lie tous les protagonistes dans des lieux étranges.

On y retrouve un curieux voyageur, une comtesse malade, une sorcière et un simple d'esprit.

Des secrets bien cachés.

Des croyances anciennes.

Avec son écriture fluide , l'auteur nous tient en haleine et le tout est bien réuni pour un super roman.
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Abyssinia, tome 1

Docteur Alexandre Page nous livre une œuvre titanesque qui ne lésine en rien à chaque page.  



Ce livre, c'est un trésor historique, un long voyage. C'est une fresque géographique et culturelle vertigineuse.  C'est le récit d'une expédition russe en Abyssinie, à la fin du 19e siècle. Nous sommes intimes avec cette expédition. Nous vivons ses épreuves (ah oui, ce n'est pas si facile de se procurer des chameaux et je ne dis rien sur les fourmis géantes...), nous nous émouvons de ses découvertes, ses rencontres et ses échanges, dont certains sont teintés d'humour. La lecture demande du temps, tellement les pages sont riches, mais ce rythme est parfait, car il nous place aisément dans la peau des personnages pour lesquels cette aventure est une véritable épopée, longue de plusieurs mois.



On ne peut qu'admirer la patience et la maîtrise dont fait preuve l'auteur : recherches historiques approfondies sur un sujet difficile (car moins connu), descriptions évocatrices de personnages et de paysages, un style posé qui sied parfaitement à l'époque, et toujours cette retenue pour exposer les faits sans tenter de pencher le lecteur ou la lectrice vers une certaine opinion politique. On y découvre une Abyssinie indépendante (la plupart des pays d'Afrique à cette époque sont sous une emprise coloniale occidentale), puissante, riche, souvent guerrière, une terre peuplée de diverses ethnies — certaines d'elles, conquises — mais toutes aussi différentes, voire fascinantes, les unes que les autres.

  

Les aspects du livre que j'ai trouvé particulièrement enrichissants sont ses portraits de personnages russes et de leur comportement dans plusieurs situations sociales complexes, ainsi que ses descriptions des us et coutumes de chaque ethnie locale.



J'ai retenu plusieurs passages grâce à ce texte. Je me suis délectée de la manière dont l'auteur crée l'ambiance d'un repas dans différentes contrées. Je garde un souvenir inoubliable des descriptions des villes et des marchés, des femmes, de cette rencontre entre les Russes et des esclaves, et surtout de ces dialogues nuancés qui dépeignent le climat politique de l'époque.



Merci à l'auteur.
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Abyssinia, tome 1

Tout d’abord, je tiens à remercier Alexandre Page pour la confiance accordée, et pour m’avoir autorisée à lire ce livre.



Abyssinia se passe à la toute fin du 19ème siècle. Il aborde l’expédition de la première ambassade russe jusqu’en Abyssinie, région de l’Afrique peu exploitée à l’époque et convoitée par plusieurs empires coloniaux européens. Nous suivons alors cette ambassade pour ce voyage de 8000 kilomètres, qui les amèneront jusqu’à la ville d’Addis-Abeba. Les personnages devront traverser de multiples paysages et leurs nombreux dangers avant d’arriver à leur but espéré.



J’ai adoré cette lecture. Tout y est, l’histoire est passionnante et a fait l’objet de très grandes recherches par l’auteur. J’ai beaucoup apprécié ce qu’il a fait de cette véritable histoire de l’armée russe, le tout semble très réel et on s’y croirait. Les descriptions sont incroyablement précises et nous poussent à tout imaginer du décor posé. Que ce soit en train, en mer, dans le désert ou les forêts montagneuses, nous sommes avec les personnages. C’est un roman qui prend le temps de tout poser : le cadre, l’histoire et les personnages. C’est un des points forts de ce livre.

En parlant des personnages, j’ai beaucoup apprécié les personnages principaux, à savoir les lieutenants Krasnov et Boulatovich. Des lieutenants montrés comme courageux, intrépides et bons avec le peuple. D’autres personnages m’ont marquée dans cette ambassade russe comme le docteur Lebedinski et le le lieutenant Ogalitchev.

Ce récit est sous la forme d’une véritable odyssée, j’ai pris mon temps pour le lire étant donné le niveau de cette lecture, cela m’a rendu tout cela très agréable, le rythme est très bon.

La culture autour de ce voyage jusqu’en Abyssinie est incroyable, on apprend beaucoup de ce thème si intéressant. Nous voyons beaucoup de l’époque, des us et coutumes éthiopiennes et surtout de cette traversée de tous les dangers, avec ces marches impraticables et ces différents animaux mortels.

Ce livre est très réussi, très complet. J’ai découvert avec plaisir qu’il y aura une suite, que j’ai particulièrement hâte de lire.



Je recommande très vivement cet ouvrage, notamment aux personnes aimant l’Histoire. Il mérite d’être lu et c’est un livre d’une qualité que je trouve supérieure.
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Partir, c'est mourir un peu

Avant de commencer ma chronique, je tiens à préciser que je n’ai pas acheté ce livre. J’ai emprunté l’e-book grâce à Prime Reading.



Partir c’est mourir un peu est un roman historique. Pour rappel, ce genre de roman prend des faits historiques pour toile de fond et peut mettre en scène des personnalités de l’époque. Pourquoi fais-je ce rappel ? Disons que pendant ma lecture je me suis demandé si je lisais un roman ou une biographie, voire carrément une liste d’anecdotes historiques autour du tsar et de sa famille.



Si je suis sûre d’une chose, c’est que l’auteur a fait des recherches. Alors, c’est une bonne chose sauf quand la volonté de montrer son savoir passe avant tout le reste. Dans le cas présent, l’auteur n’a pas su les utiliser pour servir les intrigues. Il n’a pas su les insérer d’une manière naturelle. Les anecdotes pleuvent au point qu’elle noie l’action du présent. Un chapitre peut débuter sur Igor, sur ce qu’il est en train de faire, puis une anecdote surgit suivie d’une seconde, puis d’une troisième jusqu’à la fin du chapitre où l’action première a été oubliée.

Du coup, le lecteur se perd dans une écriture trop foisonnante, qui en plus se répète. Si j’ai bien saisi une chose, c’est que la grande-duchesse Anastasia était sans doute la plus malicieuse de toutes. Alors peut-être que l’auteur était conscient de noyer le lecteur sous un trop plein d’informations, et a donc tenu à rappeler certains faits au risque d’alourdir encore plus son écrit…



Après ce n’est pas le seul souci. Qu’un roman ne soit pas neutre, c’est courant, mais là le parti pris est trop visible. Je lis le résumé, je m’attends à découvrir une histoire où j’aurais l’occasion de croiser le tsar et sa famille durant les dernières années de leur existence sauf que je n’avais pas prévu que ce serait si pro Nicolas II. J’aime l’histoire, j’aime aussi les nuances de gris qui existent dans la vraie vie.



Ici, le tsar et la famille rayonnent dans le blanc. Alors, son épouse et ses filles sont présentées sous leur plus beau jour, mais au bout d’un moment, les défauts apparaissent même s’ils sont grandement minimisés. Pour le tsar, il n’a que des qualités. Même ses défauts sont des qualités, car c’est juste l’époque qui est incapable de comprendre sa sagesse. Il est présenté comme un saint, ce qui est le cas dans l’Église orthodoxe… Enfin, les saints ont des défauts, même les prophètes, dont Jésus, ont des défauts. D’ailleurs, la Bible ne les masque pas forcément.



Clairement cette absence de nuances, en plus du trop-plein d’anecdotes, m’a fait lâcher le roman. J’ai été vérifiée sur la fin si le tsar obtenait des nuances de gris, qui me l’aurait rendu plus humain, car la perfection n’existe pas. Il s’est avéré que non, que le personnage principal continue d’être en adoration devant lui comme d’autres. Si ce tsar était si parfait, pourquoi a-t-il été tué ? Parce qu’il était trop sage pour l’époque ? Ou parce qu’il était simplement incapable de régner et sans doute un peu lâche ?



Au passage, je remercie mes amis russes, qui ont pris le temps de répondre à mes interrogations concernant leur pays.



Après si vous aimez les anecdotes, ce livre est fait pour vous. Par contre si vous aimez les romans historiques, passez votre chemin. J’adore l’Histoire, pas la propagande pro russe à l’écriture non maîtrisée.

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Partir, c'est mourir un peu

La décision fut rapide à prendre. Un roman historique consacré à l’une des familles impériales de Russie les plus renommées de son temps ? Ni une, ni deux, l’ouvrage atterrissait entre mes mains impatientes et après de nombreuses heures de lecture, je reviens vous faire part de mes impressions.



Ainsi que le présente le résumé, l’histoire se situe au cœur de la Russie du début du XXème siècle. Aux côtés d’Igor Vladimirovitch Kleinenberg, précepteur à la Cour impériale, nous serons les témoins d’une époque troublée et mouvementée, marquée par la trahison et la perfidie. Mais outre cela, nous accéderons également aux coulisses de la maison Romanov, plongeant dans une intimité émouvante avec ses membres, que ce soit le tsar Nicolas II, sa femme la tsarine Alexandra Fedorovna ou encore leurs enfants, à savoir le jeune tsarévitch Alexeï et les grandes-duchesses Olga, Tatiana, Maria et Anastasia. Au fil des pages, nous découvrirons progressivement un autre versant d’une histoire connue pourtant de tous et c’est seulement en acceptant de basculer de l’autre côté du miroir que cette peinture terne accrochée au mur de l’Histoire prendra de nouvelles couleurs, dévoilant des horizons insoupçonnés.



Il y a quelques années de cela, je me suis prise d’une étrange passion pour la dynastie des Romanov, épluchant divers articles et ouvrages dans l’espoir d’en connaître davantage. Disons donc que je ne suis pas complètement novice en la matière. Et pourtant, je constate à ma plus grande surprise que l’auteur a su apporter une dimension supplémentaire à ce pan de l’histoire si fascinant à mes yeux. Sous mon regard émerveillé s’est dessiné un roman d’une richesse inouïe. [...]



Je vous invite à lire la suite sur mon site:
Lien : https://lesoupirduroman.word..
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Les Grues blanches

Je remercie simplement Pro et Alexandre Page pour la confiance qu’ils m’accordent et pour ce service presse. Aujourd’hui, je vous retrouve avec un nouvel ouvrage du genre historique intitulé Les Grues blanches.



Dans ce roman, nous explorons l’histoire et plus particulièrement celle des nazis en 1941 qui entrent en Crimée. Nous allons suivre Félix au travers de ce roman entre l’occupation, mais également la résistance soviétique. Une histoire puissante, tragique et réelle qui peut faire, sous certains aspects, un parallèle avec l'histoire actuelle de notre monde.



Pour commencer, je dirais que j’ai été agréablement surprise. Je n’ai pas pour habitude de lire du roman historique. Le seul que j’ai lu qui se rapproche a été Les piliers de la Terre de Ken Follett que j’avais également beaucoup aimé. L’histoire fait partie de notre passé, mais également de notre futur et j’ai aimé découvrir ce bout d’histoire, certes romancé, mais qui nous en apprend beaucoup sur cette occupation et cette ville de Simferopol que je ne connaissais pas du tout par exemple.



L’auteur nous indique dès le début que l’histoire que nous vivons au travers des yeux de Félix “Félia” et de celle de sa famille est réelle, mais que cette famille est fictive. En effet, l’auteur se base sur des faits et des événements de cette période avec notamment des photos de certains personnages afin de bien les visualiser et de se les représenter. Imaginez vous un livre d’histoire romancé et commenté avec des images.



J’ai énormément appris en lisant ce livre sur la Seconde Guerre mondiale, mais également sur les résistances, l’armée soviétique, les opérations de guerre et les stratégies et sur cette ville et la Crimée. Nous suivons peu à peu les étapes au travers de Félix. De la mise en place de cette armée nazie à la fin de leur occupation et la libération de cette ville et de ses habitants.



J’avais un peu peur de ne pas accrocher au style du roman ni à l’écriture l’auteur étant historien, je m’attendais à beaucoup de détails et de mots inconnus ce qui n’a pas été le cas. Nous avons une écriture assez lyrique, avec des phrases assez longues, cela dit, mais ça ne m’a pas dérangé. Il commence doucement le temps pour nous de nous immerger dans ce monde en guerre puis le rythme accélère peu à peu.



Je remercie encore Alexandre Page pour son ouvrage et vous souhaite une très bonne lecture devant ce magnifique roman.
Lien : https://www.murmureslitterai..
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Les Grues blanches

Je tiens d'abord à remercier l'auteur de m'avoir envoyé son roman , la seconde guerre mondiale est un sujet qui me passionne.

Dans ce roman on embarque à l'Est en Crimée à Simferopol où Felia jeune étudiant rejette les idées nazis et son rêve est d'entre dans l'armée rouge afin de combattre au front, trop jeune pour le faire il'reste dans sa ville et très vite intègre la résistance.

C'est un roman qui a tout pour me plaire mais malheureusement je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire. Il y a énormément de détails sur la résistance de la Crimée peut être pas assez romancé à mon goût. J'ai appris des choses et je dois dire que l'auteur a fait un travail formidable de recherche. C'est juste moi qui n'est pas si apprécié à sa juste valeur le travail de l'auteur
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Roussalki

Ce que j'apprécie avec cet auteur c'est qu'on plonge dans un univers et qu'on s'instruit en s'amusant. Ici nous voilà parti sur les routes du Folklore Russe et même les Sirènes d'un lac.

Le dépaysement est total et on suit les recherches Vassili sur ces terribles sirènes mais sont-elles réelles ? Pourquoi fait-il ses recherches ? Et qui est-il vraiment ?

En tout cas, une fois les premières pages lues il est difficile de lâcher le roman car on veut savoir s'il les trouvera et si son voeux sera exhaussé.
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