Citations de Alexiane Thill (179)
- La passion rend les hommes déraisonnables.
- Quand elle ne les rend pas meilleurs.
On a toujours le choix. On veut simplement nous faire croire que toutes ces règles, ce code, ces traditions sont gravées dans le marbre ! Je respecte notre clan, j'aime notre Famille. Mais j'abhorre cette lacheté que l'on excuse par des chaînes imaginaires. Vos poings sont-ils liés milady ? Vos chevilles sont-elles entravées ? Vous êtes libres, nous sommes tous libres d'agir selon nos convictions.
Au nom d'un conflit, on tue, on pille, on vole, on arrache des enfants à leurs parents... Sommes-nous si peu évolués en dépit de tous les beaux discours pour en arriver à de telles extrémités quand l'homme est capable de voler et de marcher sur la lune ?
Je ne sais pas ce qu'il en est de Dyclan, mais pour ma part, si l'on me demandait de choisir, j'opterais pour la lune plutôt que pour le sang.
- Comment est-on certain qu'on est heureux ?
- Eh bien, vous ne vous poseriez pas la question, pour commencer... C'est comme lorsque l'on aime. On le sait c'est tout.
- Est-ce donc si simple que cela ?
- Étrange, hein ? ricané-je. Ce sont des sentiments parfois difficiles à identifier... Des évidences, en somme.
- Tu dois diriger seule, pour les gouverner tous.
- Je rêve ou tu viens de revisiter une réplique du Seigneur des Anneaux ?
- Je tombe de fatigue !
Je ne veux pas vivre dans un monde où les héros sont des monstres.
Vous êtes une pipelette, mais vous avez toujours quelque chose d’intéressant à dire, même s’il faut vous décoder
Morose, j’observe les rues d’Edimbourg défiler à travers la vitre de la berline. Dyclan, le limier, m’a convaincu de me rendre à l’Unicorn à force de supplications gonflantes qui ont mis les nerfs à rude épreuve.
Comme si nous ne larvions pas déjà assez dans ce pub…
Non pas que je ne l’apprécie pas, bien au contraire. J’adore son ambience, la neutralité qui y règne, les danses, Katelyn Fraser… mais aujourd’hui, j’ai envie d’un peu de tranquillité. Je suis crevé
Je me blottis dans ses bras, consciente de ne pas avoir su tout dire, moi qui suis si bavarde. J’ai beau être une pipelette, exprimer ce que je ressens vraiment est souvent au-dessus de mes capacités.
On ne gouverne pas avec son cœur, mais avec sa raison, tenté-je de me répéter.
Mais peut-être le cœur est-il nécessaire… pour raisonner la raison elle-même.
Mais il faut beaucoup de courage pour admettre ses torts et s'évertuer à devenir quelqu'un de meilleur.
J’ignore ce que sont les symptômes de l’amour. Est-ce que je suis amoureuse de l’Ogre si je le préfère à un fraise sucrée ? Ou à une barre de Toblerone ?
Je tire sur la voile, braque la proue sur la prochaine lame et hurle mon orgueil, ma colère et mes remords à la houle et au ciel. Je hurle parce que Phèdre est qui elle est. Je hurle à cause de son nom. Son avenir. Un avenir que je me dois de façonner pour mieux la perdre.
- Un peu de tenue ! crie Mary, surgissant des cuisines. Une femme est à votre table, bande de gougnafiers !
Le mot « gougnafiers », plus ou moins bien prononcé, se répète dans des murmures incrédules. Personne n’a compris l’insulte.
Je ne ressens pas de vide, juste une ébullition de rage asphyxiante, si viscérale qu’elle menace de ne jamais s’éteindre.
Dans la vie, il arrive des moments où il n’y a pas de bon ou de mauvais choix. Où il n’y a pas d’autre solution que de faire ce qu’on peut avec ce que l’on a.
- Je préférerais que tu évites, me dit-il. Je déteste ce film.
Je souris.
- Trop fleur bleue ?
- Tout le monde est d’accord : ils auraient pu monter à deux sur cette foutue porte, qu’importent les pseudos explications scientifiques prouvant le contraire !
Cette fois, c’est moi qui ris.
L'argent dans ce monde est aussi important que l'arbre généalogique. Pour m'adresser aux rois je devais m'assurer de pouvoir moi-même me payer une couronne.
La mort rôde autour des Clans, ternissent chaque instant de joie que nous pouvons arracher.
J’ai déjà envie de retourner sur Inchkeith. Je veux m’empiffrer de toats au saumon, contempler l’aurore après avoir assisté à la tombée du crépuscule, avoir la cage thoracique qui vibre au son des cornemuses et des tambours…