AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Alexis Nesme (149)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Terror Island

Un grand classique de l’enfance que cette BD de Mickey Mouse. Terror Island est le dernier opus de la collection Disney/Glenat, écrit par un Français Alexis Nesme, c’est une aventure extraordinaire qui nous mènera jusqu’à une île Mystérieuse…



Le récit de la plus célèbre des souris est ici dans le même format qu’un Tintin, l’édition est très belle et les dessins sont somptueux.



A lire pour les petits comme les grands
Commenter  J’apprécie          250
Horrifikland

Ce mercredi, c'est mon fils, 12 ans, grand lecteur de BD, qui partage sa dernière lecture.



Mickey et Donald décident de monter leur propre boîte de détective. Un jour, ils reçoivent la visite d'une mystérieuse femme. Celle-ci a perdu son chat au célèbre parc d'attraction Horrifikiland. Dingo, Mickey et Donald vont devoir user de leur intelligence et de leur courage pour lutter contre les dangers et créatures qui hantent le parc.





J'ai adoré cette BD drôle et absurde (j'ai aussi parfois frissonné) où l'on retrouve Pat hibulaire et son acolyte Maître Ratineau.

Horrifikiland nous plonge dans un univers très différent de l'univers magique que l'on connaît bien. Les dialogues sont décalés, le scénario bien construit et je vous la recommande vraiment !

Je suis heureux de retrouver Lewis TRONDHEIM (qui était déjà très bon dans Mickey's craziest adventures) au scénario pour ce nouvel album de Mickey.



Le dessin de NESME est formidable et donne à cet album une ambiance mi-horrifique / mi-comique : ce mélange d’ambiance est vraiment au top on se croirait un peu dans un épisode de Scooby doo j'ai trouvé et ca le fait bien !




Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          240
Terror Island

Horrifikland, un premier tome des aventures de Mickey par Alexis Nesme ne m’avait pas vraiment comblé, trop engoncé dans la charte Disney, pourtant scénarisé par Lewis Trondheim. Je pense que ce dernier qui aime tant déplacer les limites s’est trouvé coincé dans un cahier des charges trop strict pour son goût de l’iconoclasme. Cette seconde incursion d’Alexis Nesme dans cet univers est bien plus convaincante. Le dessin, travaillé à la peinture est d’une richesse impressionnante, d’un foisonnement délirant, chaque touche de couleur est posée avec un grande intensité, chaque détail donne à cette ambiance un fourmillement baroque, les mises en pages sont triturées avec des planches tout en cheminement dans des labyrinthes et des tunnels sans fin, on s’y déplace dans un esprit ludique, c’est franchement réjouissant… et beau.

Mais surtout, j’ai adoré le jeu des références, on y trouve le vieux dessin animé de 1938, Boat builders (1938) avec une astuce concernant le baptême du bateau plus savoureuse si on connaît ce vieux dessin animé. Et puis c’est une histoire avec la recherche d’un trésor et d’une personne à sauver, c’est Mickey en Indiana Jones, et les clins d’œils sont très appuyés, le tunnel avec des pièges, le carnet du savant disparu qui sert de guide… l’univers d'Indiana Jones sert de fil rouge à cette aventure, tous les films de la série s’y trouvent, à faire frissonner les fans de l'aventurier au chapeau, et enfin, un autre film apparaît aussi, King Kong. Action rebondissements… le mélange King Kong, Indiana Jones et Mickey fonctionne à merveille, servi par un graphisme somptueusement baroque et bourré d’inventions, cartoonesque, steampunk, lumineux. Seul petit bémol, si les caractères de Mickey et Dingo sont plutôt (non, ça c’est le chien de Mickey) bien utilisés, j’ai trouvé le personnage de Donald trop ridicule, cantonnant son rôle dans un burlesque “peau de banane” sans finesse.

Bref, ce King Indiana Mickey est un joli petit bijou d’aventures.
Commenter  J’apprécie          230
Les enfants du Capitaine Grant - Intégrale (BD)

Roman écrit par Jules Verne en 1868, « Les enfants du capitaine Grant » a fait l’objet il y a quelques années d’une adaptation en bande dessinée scénarisée et illustrée par Alexis Nesme. Parus entre 2009 et 2014, les trois tomes qui constituent cette adaptation ont fait l’objet il y a peu d’une réédition sous la forme d’une magnifique intégrale que je ne peux que vous recommander. L’histoire y est en tout point fidèle à la version originale : un couple, les Glenarvan, part pour une petite promenade en mer et découvre à cette occasion une bouteille contenant un message signé d’un certain « capitaine Grant ». Capitaine qui aurait disparu en mer il y a des années, ainsi que tout son équipage, et qui indique dans ce message qu’il n’en est rien mais qu’il a urgemment besoin d’assistance. Partiellement effacé par l’eau, le message indique seulement qu’il se trouve au niveau du 37e parallèle, et qu’il aurait été enlevé par des Indiens. Malgré le refus de l’amirauté britannique de financer des recherches sur la foi d’indications aussi maigres, une expédition ne tarde pas à se monter à l’initiative des Glenarvan et réunissant, entre autre, la fille et le fils de Grant, un scientifique français brillant mais quelque peu tête en l’air, un capitaine compétant et un major un peu bougon, ami de longue date du couple. Voilà donc toute la petite troupe embarquée à bord du Duncan dans un formidable voyage qui les entraînera des différentes contrées de l’Amérique du Sud à l’Australie en passant par la Nouvelle-Zélande. Si l’intrigue est tout à fait conforme au roman de Jules Verne, il est toutefois un élément, et de taille, qui tranche avec le texte d’origine : les personnages sont des animaux anthropomorphisés. A l’image de ce qu’ont pu faire Juan Diaz Canales et Guarnido pour « Blacksad » ou, pour rester dans l’adaptation, Sébastien Vastra dans « Jim Hawkins », Alexis Nesme choisit donc de représenter les héros de Jules Verne sous la forme de tigres (les Glenarvan et les Grant), de renards (le capitaine Mangles), d’ours (le major Austin) ou encore de grenouilles (la géographe Paganel). Et le résultat est une pure merveille, tant au niveau du scénario que des graphismes qui sont vraiment à couper le souffle.



L’ouvrage se lit avec un intérêt qui ne faiblit jamais tant le récit se révèle rythmé et constamment relancé par une découverte majeure, une catastrophe imprévue ou des révélations concernant un protagoniste. On y retrouve tout ce qui fait le sel des romans de Jules Verne : l’aventure, l’exploration, et surtout l’appétence pour les sciences (au sens large du terme), qu’il s’agisse de la géographie, de l’histoire, de l’anthropologie ou de la géographie. Alexis Nesme adapte avec astuce tous les passages de Verne qui pourraient presque s’apparenter à un cours magistral sur une région ou un événement historique, et ce afin de rendre la lecture la plus digeste et la plus ludique possible. Et cela fonctionne, puisqu’on prend un immense plaisir à lire les anecdotes de Paganel aussi bien que ses présentations détaillées des différents territoires visités. Autant d’informations qui viennent renforcer l’exotisme de l’aventure et qui raviront les amateurs de récits d’exploration scientifique. Les seuls bémols que j’aurais à formuler concernant l’intrigue sont intimement liés à l’époque à laquelle écrit Jules Verne, et il aurait peut-être d’ailleurs été intéressant pour Alexis Nesme de « moderniser » un peu le propos de l’auteur. C’est notamment le cas en ce qui concerne la vision des autochtones des différentes régions visitées qui sont présentés soit comme des êtres doux et innocents mais un peu simplets (le stéréotype du « bon sauvage »), soit comme des êtres cruels et vulgaires avec lesquels il est impossible de raisonner (le « barbare »). Pour la subtilité on repassera, et cette vision profondément raciste est un peu difficile à avaler pour un lecteur du XXIe siècle. Idem pour la place des femmes dans cette expédition qui, là encore, révèle la vision qu’on pouvait en avoir au XIXe. Alors certes, elles sont présentes, mais je crois que j’aurais limite préféré ne pas en voir du tout plutôt que d’assister à toutes ces scènes sexistes au possible au cours desquelles les dames s’évanouissent sous le coup de l’émotion ou se font installer un « mini salon » cossu dans une carriole (parce que bon, vous savez bien, les femmes c’est fragile et ça ne marche pas comme les autres !). Ça devait passer sans problème du temps de Verne, là c’est difficile de ne pas être atterré.



Alexis Nesme signe avec cette intégrale des « Enfants du capitaine Grant » un magnifique hommage à Jules Verne dans lequel on retrouve tous les aspects qui ont fait le succès de l’auteur : le voyage, l’aventure, l’importance accordée à la science sous toutes ses formes… L’ouvrage est aussi impressionnant au niveau du scénario que visuellement, et le choix de représenter les personnages en animaux donne un charme supplémentaire à l’ensemble. A lire absolument (en essayant de passer outre le racisme et le sexisme inhérents à l’œuvre d'origine).
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
Commenter  J’apprécie          211
Les enfants du Capitaine Grant, tome 1 (BD)

Note : Cette critique concerne les trois albums de la série.



Lors d'une excursion en mer, Lord et Lady Glenarvan trouvent dans le corps d'un requin une bouteille renfermant un message de détresse, envoyé par le capitaine Grant avant son naufrage. Ils décident de partir à la recherche des survivants, accompagnés par les enfants du capitaine disparu et un savant distrait. C'est le début d'un périple mouvementé aux confins du monde...



Dès les premières pages, plusieurs choses sautent aux yeux. Tout d'abord, les personnages sont des animaux anthropomorphes. Cela m'a rappelé la série animée Le Tour du monde en 80 jours' des studios Ghibli, qui utilisait le même procédé. Cela renforce l'aspect jeunesse du roman, et permet de caractériser très rapidement les personnages. Ainsi, Lord et Lady Glenarvan sont des tigres nobles et courageux, le major McNabb, un ours débonnaire, et Paganel est, comme il se doit pour un français, une grenouille. C'est classique, mais efficace.



Ensuite, qu'est-ce que c'est beau ! Les dessins d'Alexis Nesme sont très détaillés, dans un style qui rappelle les gravures des romans. Quant aux couleurs, je ne suis pas certain de la technique employée (probablement un mélange d'aquarelle et de pastels), mais le rendu est somptueux. La palette est chaude et les ambiances lumineuses de toutes beauté... C'est un véritable régal pour les yeux.



Alexis Nesme s'est également occupé de l'adaptation de l'histoire. Celle-ci suit aussi fidèlement le roman que possible, même si par moment, on sent que l'auteur est un peu à l'étroit dans ses 48 pages par album. On passe un peu vite d'une scène à l'autre dans le premier album et, dans les deux suivants, on a quelques indigestions de texte. Mais l'un dans l'autre, c'est du bon travail. L'œuvre originale est respectée et comme elle est géniale de base, les albums le sont par ricochet (Oui, je suis fan de Jules Verne et je ne m'en cache pas !).



Une bande dessinée que je recommande chaudement aux fans qui souhaiteraient redécouvrir cette histoire d'une façon originale, ainsi qu'à un public plus jeune, en espérant que cela leur donne envie de lire le roman par la suite.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
Commenter  J’apprécie          200
Les enfants du Capitaine Grant, tome 1 (BD)

Je découvre cette collection Ex Libris adaptant des romans de la littérature. Ce 1er volet des aventures des enfants du capitaine Grant est une gentille et magnifique adaptation avec des images parfois d'un style à la Turner. La finesse des dessins est remarquable et vaut la lecture.
Commenter  J’apprécie          190
Les enfants du Capitaine Grant - Intégrale (BD)

Alexis Nesme nous livre là, une très belle adaptation du roman de Jules Verne

Une magnifique BD en intégrale, que je me suis offerte à Noël.

Chaque case est magnifique, chaque détail est rendu avec minutie, chaque émotion embellie.

Pour un peu je prendrai une loupe pour admirer tous les petits détails qui font le charme et l'aventure de l'illustration.

On se retrouve dans le monde de Jules Verne, avec des couleurs pastel, parfois sépia. Les paysages sont à couper le souffle, le côté animalier donne un certain charme à l'histoire, et les cours d'histoire et de géographie sont très bien rendus. Un beau voyage à travers la Patagonie, l'Australie et la Nouvelle-Zélande à la recherche du Capitaine Grant.

Cette BD m'a enchantée, elle est toute en délicatesse du trait et de l'aquarelle.



Commenter  J’apprécie          190
Les enfants du Capitaine Grant, tome 2 (BD)

La recherche du capitaine Grant continue sur mer et dans la traversée de l'Australie avec beaucoup de péripéties. L'histoire suit le texte original de Jules Verne. Les dessins sont toujours aussi magnifiques, et ce serait encore mieux avec des personnages à têtes d'humains.
Commenter  J’apprécie          160
Horrifikland

Je n’ai jamais été un grand fan de Mickey, avec des personnages très stéréotypes, le graphisme formaté, et le scénario, n’en parlons pas, j’ai toujours eu l’impression de lire la même histoire, la personnalité des l’auteurs est effacée au dépend d’un cahier des charges rigide. Mais voilà, Lewis Trondheim aux manettes me laisse envisager quelque chose de différent… Résultat, je suis déçu, je n’ai pas ressenti la patte Trondheim. Pour moi, c’est une aventure comme les autres.
Commenter  J’apprécie          160
Horrifikland

Mickey Horrifikland est sorti le 16 janvier chez Glénat dans leur belle collection avec grand format, dos toilé, et couverture avec vernis sélectif. Comme à l’accoutumée, l’édition est superbe, la couverture est magnifique. Ce tome coûte 15€ et nous avons droit à 48 pages d’une belle épaisseur et de qualité. Si ce tome-ci est sorti en janvier, il aurait été plus pertinent de le sortir au mois d’octobre alors que l’action prend place dans un parc d’attraction à l’abandon et qu’il joue sur la peur.



Mickey et Dingo sont détectives mais leur bureau tourne moyennement. Mickey pense mettre la clef sous la porte lorsqu’arrive une vieille dame qui les charge de retrouver son chat. C’est le début de péripéties et d’imbroglio dans cet aventure sans temps mort qu’on aurait voulu plus longue.



L’humour est très présent et j’ai rigolé à beaucoup d’occasions. Cela est du à des petites mimiques, des scènes, et à des visages très expressifs soigneusement dessinés. Donald est le vecteur principal d’humour très bien mis en avant en canard couard, aidé par un Dingo au sommet de ses troubles. Mickey reste quant à lui égal à lui même.



L’histoire avance rapidement et trouve une conclusion en quelques pages. En si peu de pages (48) on fait le tour de tout ce petit parc d’attraction et cela permet de voir pleins de point de vue différents et de mettre en avant tout type d’attraction et de peur typique de ce genre là (squelette, fantômes…). Une carte du parc se trouve à la fin de l’album, sympa ! Les dessins sont très beau avec un bel encrage du plus bel effet. Les cases sont grandes, aérés et permet de profiter de grands dessins.



Je n’ai pas réellement de point faible à soulever ici, surtout que c’est mon premier Mickey de cette collection là. L’édition est belle, l’aventure très sympathique et propose de bons moments de rigolades. L’histoire reste assez simpliste et ne va pas chercher plus loin que le bout de son nez mais on passe quand même une bonne demie heure de franche rigolade dans ce parc d’attraction.
Lien : https://chezxander.wordpress..
Commenter  J’apprécie          160
Horrifikland

Avec Horrifikland, les éditions Glénat nous offrent une belle lecture, et une belle surprise, à découvrir (ou à redécouvrir) dans le cadre des fêtes des défunts.



A première vue, l’histoire ne paye pas de mine. L’agence de détective de Mickey, Dingo et Donald ne roule pas sur l’or. Les clients ne se bousculent pas au portillon… et la seule cliente offre une mission bien peu intéressante (retrouver un chat perdu).



Mais tout n’est qu’apparence car les recherches ont pour théâtre un parc abandonné qui est un espace de jeux des plus intéressants et qui va offrir de nombreuses surprises. Non seulement, il faudra composer avec des pièges mais aussi avec des dangers bien plus importants que prévu.



Les dessins sont ici le point fort de l’album. Celle-ci est riche offre de nombreux rebondissements, mais le plus beau reste quand même le plaisir que l’on ressent à chaque planche… d’autant que de nombreuses surprises nous attendent.



Bien qu’intéressante, l’histoire verse peut-être un peu trop dans le comique de situation et de répétition. Voilà de quoi ravir les plus jeunes. Toutefois c’est bien dommage pour Donal et Pat Hibulaire qui auraient peut-être mérités d’être un peu plus exploités… et c’est sans oublier le pauvre Dingo.



Voici donc une agréable surprise, mais qui n’est pas le meilleur album de la collection.
Commenter  J’apprécie          150
P'tit garçon : Le camion-poubelle de Marcel

Un album pour expliquer différents métiers et que chaque enfant puisse s'identifier au protagonistes de l'histoire.

Ici on nous conte la journée d'une équipe d'eboueurs, ce qui est assez rare pour le notifier, et en fin de récit, un petit quizz pour savoir si la lecture a été bien suivie.

Des personnages tout en rondeur et en couleurs pour illustration.

D'autre titres viennent compléter la collection.
Commenter  J’apprécie          140
Terror Island

Les éditions Glénat nous propose une nouvelle aventure de Mickey, Donald et Dingo qui vont partir à la recherche d’un archéologue ayant disparu sur une île mystérieuse… C’est le début d’une formidable odyssée pulp !



Cette histoire à la croisée d’Indiana Jones et de King Kong (les références sont nombreuses) est une petite pépite d’humour et de trouvailles visuelles (mention spéciale au labyrinthe) ! Le dessin est somptueux et le scénario accrocheur ; les ingrédients pour une aventure haute en couleurs.
Commenter  J’apprécie          130
Terror Island

Plaçons-nous (je sais, c'est difficile, surtout pour moi) dans la peau d'un jeune lecteur innocent, qui reçoit cet ouvrage. Il ou elle le feuillette, les yeux émerveillés, pétillants de joie anticipée et de plaisir certain. Le format est plus grand qu'un habituel tome de BD. Il y a Mickey sur la couverture. Et les illustrations à l'intérieur sont belles, imprimées sur du papier glacé, épais et réconfortant...



La couverture dit "Terror-Island", et pourtant la bonhommie des trois héros ressort de cette couverture. Mickey, Dingo et Donald vont courir des dangers. Qu'à cela ne tienne, le jeune lecteur est là pour trembler et rire avec eux.



Le pitch est classique et solidement éprouvé, efficace. Lady Peppermint s'inquiète pour son mari, un archéologue parti en expédition vers une île mystérieuse aux dangers innombrables, à la recherche du Crâne de diamant. Mickey, Donald et Dingo partent à l'aventure. Malheur ! Ils sont rattrapés et dépassés par Pat Hibulaire et Maître Ratineau, les forbans sans foi ni loi.



Arrivés sur l'île, les dangers sont en effet au détour d'une noix de coco ou d'une liane. Les dessins sont très expressifs et particulièrement soignés, à défaut d'avoir soigné le scénario, qui est quand même un peu classique. Mais vu le public-cible, cela devrait passer crème.



Mention particulière pour certains dessins où on découpe une grande image en plusieurs plus petites dans lesquelles on retrouve chaque fois les personnages. Et mention super bien pour la double page centrale représentant (non pas une playmate...) mais un labyrinthe où on dénombre 12 fois le trio de héros aux prises avec les impasses, araignées, singes, coulées de lave... Vraiment très chouette. Personnellement je toruve que les aléas des héros sont un peu trop empruntés à Indiana Jones (y compris le bruit de gâteaux secs quand on marche... et qui sont ... des gâteaux secs...).



Les amis découvrent le fin mot et rentrent sans Lord Peppermint. Mais Mickey est un fin limier, il va montrer au lecteur qu'il suffisait de bien regarder les dessins pour découvrir où se trouvait l'archéologue.



Au final, une très chouette lecture... et comme le dit Mickey (avec une voix de fausset): Au revoir, les amis...
Commenter  J’apprécie          100
Horrifikland

Depuis bientôt une dizaine d'année, Glénat nous propose de redécouvrir l'univers de Disney, Mickey, Donald et compagnie avec de beaux albums écrits et illustrés par des auteurs contemporains qui jouent avec les codes de ce monde si connu. J'ai aimé chacun de ceux que j'ai eu la chance de lire, mais j'ai l'impression de tenir ici, l'un des plus beaux !





Les mois d'octobre et novembre sont les meilleurs, selon moi, quand on veut faire des lectures gentiment effrayantes. J'ai donc profité de cette saison pour sortir Horrifikland que l'on doit au duo Lewis Trondheim et Alexis Nesme. Je découvre le second, l'illustrateur pour mon plus grand plaisir, mais j'avais déjà croisé le premier, le scénariste, dans les excellents : Mickey's craziest adventures et Donald's happiest adventures où sa science du rebondissement rocambolesque m'avait séduite. L'alliance des deux ne pouvait qu'être géniale. Elle le fut.



Dès la couverture, j'ai été séduite par l'ambiance de l'album. Nul doute qu'on était dans une version croquignolesque de maison hantée et autres lieux où se faire peur. Les auteurs ont ici imaginé toute une aventure pour mieux faire frissonner le jeune lecteur et amuser le grand, le temps d'une enquête menée conjointement par Mickey, Donald et Dingo, nos trois joyeux lurons souvent gaffeurs. En allant à la recherche d'un chat perdu, nul doute qu'ils ne s'imaginaient pas tomber sur le prototype d'un Parc d'attraction à frisson avec cimetière horrifique, manoir hanté imposant, hôpital terrifiant, pyramide effrayante ou encore galion maudit. Les auteurs, comme les lecteurs, s'amusent comme des petits fous à reprendre les figures connues des films d'horreur pour mieux les détourner et nous amuser avec elles. C'est excellent !



L'aventure est menée tambour battant avec une dynamique induite par notre trio et leur ennemi de toujours Pat Hilaire. On rigole comme des petits fous à les voir parcourir ce drôle de parc et ses marionnettes / automates plus effrayants les uns que les autres, parce que 1/ ils recherchent le chat, 2/ ils traquent les fantômes faisant peur à la propriétaire, 3/ Donald fait des siennes et déclenche tous les pièges, ce qui provoque des rebondissements à la chaîne, nous faisant visiter tout le parc. C'est ainsi drôlissime à suivre, plein de second degré et autres farces, le tout dans des décors gentiment horrifiques où on aime se perdre dans les détails hyper soignés d'Alexis Nesme.



Je me suis sentie totalement embarquée à leurs côtés dans cette aventure. L'univers graphique d'Alexis Nesme entre merveilleux et horreur, rappelle à fond celui des parcs Disneyland, ce qui ne peut que réjouir le visiteur. Il a un trait à la fois plein de rondeur et de déformation gentiment terrifiante comme on peut en trouver chez Tim Burton mais avec un air plus enfantin. Il cache aussi plein d'easter eggs dans ces décors quand on regarde bien. C'est hyper savoureux. L'utilisation de la couleur et de la lumière, notamment la verte propre à ces ambiances est merveilleuse. Le choix de l'ambiance nocturne était une évidence mais elle est parfaitement réussi ici restant toujours lisible et étrange. C'est un vrai enchantement.



Si comme moi vous êtes amateur de récits d'horreur mais sans vouloir vous faire trop peur, Horrifikland est vraiment un excellent compromis. C'est une aventure pour petits et grands superbement dessinée avec un excellent sens du rythme et du rebondissement où humour et horreur classique se mélangent à merveille dans l'univers de Disney. On aimerait tous qu'un tel parc existe !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          100
Les enfants du Capitaine Grant, tome 1 (BD)

Une très belle BD, bien présentée, qui nous rappelle les beaux livres de Jules Verne.

Les dessins sont sublimes avec des couleurs vives, des détails minutieux notamment sur les animaux et des paysages qui nous font voyager. Ils vont parfaitement à cette découverte de l'Amérique du Sud et de l'ambiance du 19ème siècle. C'est un régal pour les yeux.

Je ne connaissais pas ce livre de Jules Verne. Je ne peux donc pas comparer ou savoir si l'histoire est fidèle. C'est assez plaisant, il y a des rebondissements. Mais malheureusement ces derniers se font de manière linéaire, avec un enchainement d'actions, des fois un peu gros et des résolutions un peu faciles.

Il faut plus voir ce tome comme un voyage. Et sur ce point c'est assez efficace.

Les personnages sont assez attachants malgré un côté stéréotypés et des fois un côté un peu cucu notamment pour les deux femmes. Livre du 19ème siècle oblige. Les faire sous les traits d'animaux rajoute de l'exotisme mais ils n'en sont pas moins expressifs pour autant.

On voit que l'histoire ne date pas d'aujourd'hui, le récit n'est pas très moderne mais fonctionne toujours. Et cette BD a réussi à rajouter un visuel.
Commenter  J’apprécie          90
Les enfants du Capitaine Grant, tome 1 (BD)

Voici un roman de Jules Verne que j'aime beaucoup car il a bercé mon enfance grâce au film Disney (avec Maurice Chevalier) puis qui m'a plu plus tard quand je l'ai lu.



Ici, l'histoire est réellement sublimée par les magnifiques illustrations d'Alexis Nesme. Moi qui suis difficile en BD, j'ai trouvé l'idée de donner des visages d'animaux aux personnages très originale, et je suis tombée littéralement amoureuse de ces trois beaux volumes.
Commenter  J’apprécie          90
Les enfants du Capitaine Grant, tome 1 (BD)

Une couverture magnifique qui attire forcément le regard avec son fond rouge.

Des illustrations splendides avec des animaux comme personnages. Ça m’a rappelé le dessin animé « 80 jours en ballon » que je regardais enfant.

Je ne connaissais pas cette œuvre de Jules Verne qui est découpée en 3 tomes.



Lord Glenarvan, un tigre, est sur son bateau lorsqu’il trouve une bouteille à la mer jetée par le Capitaine Grant et ses hommes après leur naufrage. Le message est en morceau et Lord Glenervan, son capitaine et ses hommes, vont tenter de le reconstituer avant de décider de partir à leur recherche. Les enfants du Capitaine Grant, seront du voyage.

Le lecteur embarque ainsi sur le Duncan avec également Jacques-Eliacin-François-Marie Paganel, secrétaire de la société de géographie de Paris, chercheur tête en l’air qui a les traits d’un crapaud.



Cette première partie est assez lente et répétitive. Ils sont perdus et se font attaquer à plusieurs reprises.

Mon petit fan de BD, n’a pas eu le courage d’aller jusqu’au bout, même s’il l’a feuilletée pour admirer les illustrations.



Je ne suis donc pas certaine qu’il y ait une suite pour nous.
Commenter  J’apprécie          80
Les enfants du capitaine Grant, Tome 3 (BD)

Tout comme les deux premiers tomes, c'est un très bel objet.

Les dessins sont sublimes avec des couleurs vives, des détails minutieux notamment sur les animaux et des paysages qui nous font voyager. Ils vont parfaitement à cette découverte de la Nouvelle-Zélande et de l'ambiance du 19ème siècle. C'est un régal pour les yeux.

Dans ce tome, le récit de base linéaire prend un peu d'épaisseur avec l'histoire de ces îles, de la colonisation et de la guerre qui fait rage entre colons et maoris. La cruauté de ces derniers est un peu trop exacerbée.

Les auteurs ont aussi réussis à donner des informations sur la Nouvelle-Zélande, distillées sans être rébarbatives.

Le voyage est plaisant et dépaysant.

Les personnages sont égaux à eux-mêmes et n'ont pas évolué. On s'y est attaché tout de même.

La fin est très attendue, sans surprise. Mais elle n'aurait pu être différente. On aurait été déçu autrement.
Commenter  J’apprécie          80
Les enfants du Capitaine Grant, tome 1 (BD)

Jules de son nom Verne.

Voilà une idée qui est bonne. Je ne vais pas discuter ici sur un écrivain qui est pour moi le meilleur dans son genre. Jules Verne la perfection avec dedans qui va avec: de la science, de l'innocence, de l'enfance perdue et...

Mais dans cette magnifique bd nous avons devant nous un paysage, un univers un panorama d'une société à tendance victorienne.

Le coup de choc est dans le dessin. Simplement une belle image. une précision du trait. Une couleur limite sépia. Une précision des détails.

Un tout qui m'enchante et m'étonne dans sa délicatesse.

Une ivresse, un enchantement, une beauté à découvrir avec un grand plaisir...



A lire vous qui cherché un bel ouvrage à ranger dans votre bibliothèque.

Avis valable pour les trois albums.





Bravo le gars Alexis Nesme.
Commenter  J’apprécie          80




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs de Alexis Nesme (559)Voir plus

Quiz Voir plus

Songe à la douceur

Dans le chapitre 1, quelle question revient souvent dans les pensées d'Eugène ?

Est-ce qu'elle l'aime ?
Est-ce qu'il couche avec elle ?
A-t-elle un copain ?

14 questions
237 lecteurs ont répondu
Thème : Songe à la douceur de Clémentine BeauvaisCréer un quiz sur cet auteur

{* *}