AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Alice Kuipers (405)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Ne t'inquiète pas pour moi

Dans un première temps parlons du plus étonnant : la forme de ce roman. Il ne se compose que de post-it collés sur un réfrigérateur, composé de plein de petits mots échangés entre une mère et sa fille. Au delà des listes de courses, des demandes d'argent de poche, on sent tout l'amour et ce lien très fort qui les unit.

Malheureusement dans la vie de tous les jours, elles ne font que se croiser, la maman étant prise par son travail et la jeune fille par l'école et par ses amis.

Nous les suivons aux fils des mois, la mère souffre d'un cancer du sein et continue de se battre pour sa fille et la jeune Claire qui l'a soutient et l'épaule comme elle peut.



On ne peut qu'être bouleversée en refermant ce court mais très intense roman. Le plus touchant est sans aucun doute les lettres à la fin que Claire écrit pour sa maman récemment décédée. Pour moi qui n'ai plus ma maman cette fin a été très dure.



En lisant certaines critiques, j'ai remarqué que certaines personnes se disent pas ou peu touchés par ce roman et malheureusement je les comprend. Je pense que tant que l'on a pas été confronté a la maladie ou la mort d'un proche, la douleur que cela procure est forcement très abstraite.



En tout cas pour ma part, je ne parlerai pas de coup de cœur ou de livre de l'année mais juste parce qu'il traite d'un sujet difficile à merveille, je le recommande fortement.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
Commenter  J’apprécie          746
Ne t'inquiète pas pour moi



Méline, en furetant dans ta bibliothèque, j'ai vu que tu n'avais pas ce petit roman. Je l'ai trouvé à la librairie.

Il devrait te plaire. Dis-moi ce que tu en penses quand tu l'auras lu !



Merci pour le petit cadeau, Marina ! Je le commencerai sûrement ce soir. Quand mes devoirs seront finis, bien sûr :-)



On ne pourra pas se voir aujourd'hui. Je te souhaite une bonne journée !

PS : as-tu fini le roman ?



Journée barbante mais j'ai passé une bonne soirée avec Alice Kuipers, Claire et sa mère. J'ai dévoré ce petit roman. Une très belle histoire. Et format très original.

Mais triste ;-(

Tu veux me saper le moral ou quoi ?!



Ravie de voir qu'il t'a plu !



Ravie +++ !

J'ai adoré suivre cette relation entre une mère et sa fille. Pudique mais intense.

Merci encore !

Je vais le prêter à Albane maintenant.

Bises.

PS : si tu vois un roman d'Alice Kuipers lors de ta prochaine visite en librairie, pense à moi !
Commenter  J’apprécie          730
Ne t'inquiète pas pour moi

Ne t'inquiète pas pour moi, c'est une jolie surprise littéraire. Une collègue m'a recommandé ce bouquin, je l'ai emprunté à la bibliothèque sans grande conviction puis je l'ai dévoré en une soirée. C'est que, malgré ses quelques deux cent pages, il se lit rapidement et pour cause : il est constitué exclusivement de notes apposées sur un frigo (si on excepte la lettre à la fin). Je me suis prêté au jeu, plutôt perplexe devant ce procédé inusité. Ce n'est pas un coup de coeur mais je l'ai trouvé assez original mais surtout touchant.



L'histoire ? Y en a-t-il vraiement une ? Si oui, c'est la vie, tout simplement. Une mère et sa fille Claire n'arrivent pas à se voir. La première travaille dans un hôpital avec des horaires compliquée, la deuxième est… adolescente, par défaut, cela signifie qu'elle a peu de temps à consacrer à sa mère. L'école et les ami(e)s passent en premier dorénavant. Elles en sont donc réduites à ces échanges de notes. le début est assez convenu, il y est question de détails du quotidien, s'occuper du chien, faire des courses à l'épicerie, ce genre de trucs. Puis, quelques irritations font surface, puis des récriminations. Heureusement, la plupart se règlent rapidement.



Évidemment, une mère et sa fille ne peuvent s'éviter éternellement, des rencontres ont bel et bien lieu mais en dehors des notes. le lecteur n'y ayant pas accès, il doit en déduire le contenu qu'à travers les Post-it échangés sur le frigo. J'aime bien ces romans qui font appel à l'intelligence, qui obligent à faire des liens, à reconstituer de pans de l'intrigue. Surtout pour les jeunes auxquels se destinent beaucoup de ces ouvrages.



Ceci dit, à la longue, ça aurait pu devenir ennuyeux mais l'auteure Alice Kuipers réserve toute un retournement de situation à ses lecteurs : la maman tombe malade. Cet événement est relégué rapidement, après tout, la vie continue. Eh bien non, il s'avère qu'il s'agit d'un cancer. Traitement, opération, guérison, rechute, etc. Cette maladie apporte une dimension nouvelle aux échanges de notes entre les deux femmes.



Et, puisque le lecteur n'a toujours pas accès aux rencontres « en personne », il doit continuer à déduire ce qu'elles se sont dites, ce qu'elles ont fait entre chacun des Post-it apposé sur le frigo. L'émotion, l'espoir puis désespoir, la désillusion, la peine, la colère… Par-dessus tout, la maman qui essaie de protéger sa fille, d'éviter de la faire souffrir. J'ai trouvé cette lecture bouleversante, émouvante, mais dans le bon sens.



Ne t'inquiète pas pour moi est une façon originale de traiter de la relation mère/fille et de la maladie. Deux sujets difficiles, de nombreuses fois évoqués dans la littérature (et au cinéma) mais, cette fois-ci, sans l'interférence d'un narrateur. Que des échanges, c'est-à-dire des mots et, à travers eux, des émotions à l'état brut. Et la lettre de la fille, à la fin, qui ramasse tout. Malgré sa peine, elle lance un message d'espoir. Ouf ! C'était touchant. Selon moi, l'auteure Alice Kuipers a réussi son pari.
Commenter  J’apprécie          581
Ne t'inquiète pas pour moi

Ce premier roman est déroutant par sa forme : il traite d'un sujet grave et poignant sur le ton anodin de post-it collés sur un réfrigérateur.

J'avoue avoir été surprise au début par ce texte laconique à trou qui ne parle que des petites choses de la vie... Mais petit à petit, tous ces vides se sont remplis et sont devenus d'une incroyable densité...

Nous imaginons bien à quelles situations les petits mots font référence et nous suivons pas à pas les émotions contrastées d'une mère en train de mourir d'un cancer et de son adolescente de fille qui l'accompagne comme elle peut.

Ce livre sonne juste.

Ce curieux procédé stylistique met en évidence le manque, le silence, l'absence, la difficulté d'être ensemble, de se parler et de communiquer... En même temps, il montre que ce peut-être un moyen de continuer à tisser des liens quand se parler devient trop difficile.

Les deux femmes se croisent, toutes deux prises par des emplois du temps "over-bookés".

C'est le métier de sage-femme de la mère et les tours de garde qu'il implique qui installe l'habitude des petits mots quotidiens collés sur le frigo dans cette famille monoparentale.

A l'arrivée de la maladie, c'est par le biais de cette écriture concise et précise comme la liste des courses que se diront les craintes et les angoisses, que s'expliqueront les silences et que se dira l'amour qui unit la mère et la fille.

Confronté directement à ces traces de rien qui finissent par devenir des concentrés d'essentiel, le lecteur est happé par l'émotion.

Ce livre marque par sa force et son originalité.

des liens sur http://sylvie-lectures.blogspot.com/2008/07/ne-tinquire-pas-pour-moi-alice-kuipers.html
Commenter  J’apprécie          440
Ne t'inquiète pas pour moi

J'ai reçu une grosse claque dans la gueule. J'avais très envie de lire ce bouquin, et il m'attendait bien gentiment dans ma bibliothèque. Je le feuillette, et je réalise qu'il est... super court à lire. En effet, ce ne sont que des post-it collés sur le frigo qui alimenteront ma lecture tant convoitée. Ce système me plait, il est très original. C'est pourquoi j'ai décidé d'apporter ce livre à la plage. Grosse erreur. Se retrouver à la plage avec les larmes aux yeux, c'est pas top du tout.

Ce livre est poignant, il est d'une vérité profonde qui m'a fait sourire car j'ai retrouvé les relations que j'ai avec ma mère ; pleine de douceur, d'amour, mais aussi de craintes, de doutes et d'agacement.

Je conseille ce livre à toutes les mères et à toutes les filles, il nous apprend à quel point la relation mère/fille est importante et essentielle.

La lecture est tellement rapide qu'on a du mal à réellement s'attacher aux personnages, et c'est peut-être le seul défaut de ce roman : j'aurai voulu qu'il ne se termine jamais, car c'est un véritable coup de cœur.
Commenter  J’apprécie          401
Ne t'inquiète pas pour moi

La mère de Claire travaille dans un hôpital au service de gynécologie. A cause de ses horaires, elle voit peu sa fille, une adolescente de 16 ans. Alors, pour avoir un semblant de lien, de communication, les deux femmes se parlent.. par post-it interposés.

Elles échangent sur tout, le quotidien, les courses à faire, etc. Cet échange est bouleversé le jour où l'on apprend que la mère de Claire est atteinte d'un cancer du sein.



Sur ces post-its, deux visions du bonheur, de la famille s'affronte. La mère qui a une vision plus 'matérialiste', se voit comme celle qui doit subvenir aux besoins de sa fille et la protéger. Claire, à l'inverse, aimerait que sa mère soit plus présente (tout en lui laissant sa liberté!) pour intégrer progressivement le monde des adultes.



Le format fait que la lecture de ce roman est très rapide, mais Alice Kuipers parvient à y mettre l'essentiel et faire passer des messages qui méritent réflexion.

Tout d'abord, ces simples bout de papiers collants témoignent du rôle du quotidien dans nos vies, que ce soit pour la stabilité qu'il permet (pour faire face le jour où nos fondations s'écroulent) ou ce qu'il masque (pour ne pas affronter ce qui dans le réel devient incontrôlable).

Avec ses simples post-it, l'auteur montre le pouvoir qu'a l'écrit : celui de nous faire extérioriser ce qu'on ne peut exprimer à voix haute.



Au final, malgré la facilité apparente, j'ai été émue par cette lecture.
Commenter  J’apprécie          260
Ne t'inquiète pas pour moi

La mère est médecin dans un service de maternité et travaille beaucoup par horaires décalés, nuits et we compris. Sa fille, Claire, 15 ans, est étudiante. Elles vivent ensemble mais il arrive qu’elles se ratent et communiquent alors par Post-it collés sur le frigo.

Les Post-its sont d’abord des petits messages de la vie quotidienne et courante (liste de courses, annonce de sorties, demande d'argent de poche). Les messages peuvent comprendre une seule phrase ou sont de petits textes, pratiques ou simplement affectueux.





La mère, dont on ne connaît pas le prénom est divorcée. Elle tombe gravement malade et ne veux pas inquiéter tout d’abord sa fille. Elle essaie de gérer ses multiples vies : femme, médecin, maman et malade.



Les messages deviennent alors bien plus significatifs.



Le temps passe et le rythme s’accélère car l’état de la maman s’aggrave. Les messages sont bien plus profonds et touchent notre corde sensible.



Acheté dans une supérette d’une aire d’autoroute au retour des vacances, ce roman court et original a été lu en moins d’une heure et m’a bouleversée.

Commenter  J’apprécie          250
Deux filles sur le toit

J'avais envie de découvrir ce livre depuis sa sortie française et, par chance, ma médiathèque l'avait acheté. Le truc, c'est qu'il est quasi-impossible d'arriver à l'emprunter tellement qu'il est demandé (presque autant que Rien ne s'oppose à la nuit, c'est pour dire !). Mais bon, j'ai enfin réussi à l'avoir, et je ne suis pas du tout déçue de cette lecture ! Je comprends totalement sa présence dans le baby-challenge Drame ;)



J'ai beaucoup aimé la façon dont cette histoire est racontée : elle est triste, c'est certain, mais on ne se sent pas pour autant noyé dans les émotions et pourtant elles nous touchent. Surtout la fin d'ailleurs qui m'a fait verser quelques larmes. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de pudeur et de retenue dans cette histoire, comme si l'on respectait le deuil de Sophie et de sa maman.

J'ai également beaucoup apprécié le ton de l'histoire que j'ai trouvé très juste, notamment en ce qui concerne les relations entre Sophie et sa maman et Sophie et ses amis. Il y a des choses que l'on peut difficilement comprendre tant qu'on ne les a pas vécues et certaines choses que l'on vit tous différemment et l'on ressent bien cette impression dans Deux filles sur le toit. J'ai bien aimé son amitié avec "la nouvelle", on sent quelle est nécessaire puisque celle-ci ne peut pas vraiment la juger, ne la connaissant pas auparavant. De la même façon, j'ai trouvé intéressant que sa meilleure amie s'éloigne : le monde continue toujours de tourner...

Contrairement à plusieurs lecteurs, je n'ai pas du tout vu venir les raisons de la mort d'Emily bien qu'effectivement plusieurs indices soient cachés tout au long du texte... Je les trouve d'autant plus frappante que pendant tout le roman, on vit la solitude de Sophie et de sa mère.



J'ai trouvé l'écriture d'Alice Kuipers très agréable. J'avais déjà pu la découvrir il y a quelques années à travers son livre Ne t'inquiète pas pour moi. J'aime beaucoup sa façon d'évoluer au milieu des sentiments de ses personnages : elle sait parfaitement nous les faire partager sans pourtant tomber dans le mélodrame. Elle sait choisir parfaitement les bons mots pour avoir une justesse des sentiments.

Deux filles sur le toit est un roman très émouvant.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
Commenter  J’apprécie          220
Ne t'inquiète pas pour moi

De Janvier à Septembre, un échange par Post-it interposés pour dire la puissance de la filiation entre une mère et sa fille, comme une vague indestructible.
Commenter  J’apprécie          200
Entre deux mondes

Une mésaventure qui pourrait arriver à n’importe lequel/laquelle d’entre nous : une belle journée au bord d’un lac, une petite fille risque la noyade, Lark plonge avec son ami qui se heurte la tête. Lark se retrouve à mi-chemin entre les deux personnes en danger, quel choix faire ? En choc post traumatique après ce drame et ces quelques secondes d’hésitation où elle ne parvenait pas à choisir, Lark culpabilise pour la personne restée dans le coma. Mais est-ce la petite-fille ou son ami ?



C’est ce que se demande le lecteur tout au long de ce roman qui joue toute la gamme des émotions, pudiquement mais avec clairvoyance. L’auteur ne fait pas de choix au départ, elle laisse son personnage choqué vivre les deux possibilités comme si elle avait deux vies en parallèle (d’où le titre). En conflit avec elle-même, Lark essaie de comprendre et tentera de faire se rejoindre ces deux vies pour le meilleur et pour le pire.

L’originalité de l’écriture réside en l’usage de nombreux textos échangés entre les personnages et qui interrompent de façon impromptue des dialogues ou des scènes. C’est en partie par ce biais que va se manifester peu à peu la vie parallèle de Lark. L’auteur nous plonge alors dans le doute : Lark est-elle sujette à des allucinations ? est-elle à ce point choquée qu’elle imagine tout cela ? Est-on en train d’entrer dans le fantastique ? que se passe-t-il ? Puis les explications sont amenées progressivement par le biais d’autres éléments.

Une singularité : l’alternance du récit des deux choix possibles, récit repris au même point que le précédent grâce à des chapitres datés. Si au début les deux récits se ressemblent (et ne se distinguent quasiment que par le choix fait), plus on avance et plus les récits se dissocient, les réactions de Lark envers ses proches diffèrent. Certains évènements ne se répètent pas.

Autre singularité : la musique et les chansons qui rythment l’histoire continuellement car Lark fait partie d’un Band (nous sommes au Canada) et compose. Les textes de ses chansons s’imposent à elle à l’improviste et elle les note sur une application de son téléphone. Son talent de composition la relie à sa mère décédée qui composait elle aussi.

J’ai beaucoup apprécié la fin, dont je redoutais le côté mièvre éventuel, et qui permet au contraire une ouverture, un élargissement des options dans la vie des personnages. Le drame du départ en cache finalement d’autres, des sujets sérieux sont abordés en filigrane de l’intrigue (violence conjugale, cancer, deuil), et rendent ce roman encore plus fort émotionnellement.
Commenter  J’apprécie          190
Ne t'inquiète pas pour moi

Claire, une adolescente de 15 ans et sa mère, gynécologue, échangent des mots sur des Post il collés au frigo. La mère, très occupée par son travail à l'hôpital, demande souvent des services à sa fille. Mais un jour, la mère lui fait une lourde confidence : elle est atteinte d'un cancer du sein et doit commencer un traitement. Les saisons passent, l'état de la mère se dégrade...



Je ne connaissais pas du tout ce livre mais ayant lu de très bonnes critiques à son sujet, je l'ai emprunté à la bibliothèque de ma ville.

L'histoire se lit vite vu la forme atypique du livre (petits messages écrits quotidiens) et au fil des pages, on sent monter une certaine tension reflétant l'avancée de la maladie. Le dernier chapitre est à ce titre poignant puisque l'adolescente écrit des messages qui ne seront jamais lus désormais.

Du fait qu'il soit court et rapide à lire, ce livre ne s'étend pas dans le tragique, il est pudique et c'est tant mieux.

Il est classé comme littérature jeunesse dans certains classements, pour moi il peut très bien être lu aussi par des adultes qu'il peut toucher, d'ailleurs la médiathèque de ma ville ne l'avait pas classé comme tel.
Commenter  J’apprécie          160
Ne t'inquiète pas pour moi

Ce livre me tentait depuis quelques temps et sa forme est originale (même si on peut finalement la comparer au genre épistolaire). Claire et sa mère avec qui elle vit, communiquent par petits mots sur le frigo, ne se croisant que brièvement du fait des horaires et astreintes de la mère qui est médecin en obstétrique à l'hôpital. Il n'y a aucun texte descriptif ou informatif par ailleurs pour expliquer ce qui se déroule entre ces petits mots. C'est donc au lecteur de deviner l'implicite et combler les blancs. La première partie du récit laisse entrevoir la vie d'adolescente de Claire, ses amours et ses amitiés, sa vie scolaire mais aussi l'aide qu'elle apporte à la maison en s'occupant des courses, des repas et du lapin. Des responsabilités domestiques un peu plus lourdes que celles de la plupart des adolescents de son âge.

L'année de ses seize ans, sa mère découvre qu'elle est atteinte d'un cancer du sein... et leur relation va alors se compliquer, ce mode de communication se prêtant mal à une question aussi douloureuse.

J'ai trouvé très fort de réussir à faire passer tant de choses, tant d'émotion et faire comprendre des réactions psychologiques sans les expliciter.
Commenter  J’apprécie          160
Ne t'inquiète pas pour moi

Les Post-it sur le frigo

Claire a quinze ans, elle vit avec sa mère qui est obstétricienne et qui est souvent absente. Aussi la mère et la fille communiquent par Post-it interposés, des petits mots qu’elles se laissent sur la porte du réfrigérateur. Ce sont souvent des phrases banales : des listes de courses, ne pas oublier de vider le lave-vaisselle, de nettoyer la cage du lapin, les clés… Claire rappelle fréquemment à sa maman qu’elle ne doit pas oublier son argent de poche ! Des situations du quotidien, dans lesquelles tous les parents d’ados peuvent se reconnaître, et vice et versa. Mais rapidement le roman bascule vers le drame…

Ce court roman épistolaire (je pense qu’on peut le qualifier ainsi, même si ce ne sont pas des lettres à proprement parler qui sont échangées) est chargé en émotion, sans être (trop) larmoyant. Les relations mère-fille sont finement analysées et très bien rendues.

J’ai beaucoup pensé à ma petite fille en le lisant…

Un livre à lire avec un mouchoir à proximité immédiate…

Commenter  J’apprécie          130
Ne t'inquiète pas pour moi

Une mère et sa fille communique par le biais des post-its collés au frigo. Elles sont proches mais ne se voient pas souvent. La mère tombe malade et la relation évolue doucement vers de la douleur, de l'amour mais aussi des incompréhensions...



Impossible de résumer ce petit roman qui se dévore très vite, elles voudraient passer plus de temps ensemble mais il y a toujours des empêchements, le thème du cancer est douloureux dans cette relation. On a l'impression de jouer les voyeurs en même temps qu'on s'apitoie sur cette mère et cette fille. La fin est dure mais plein d'espoir. Un roman très doux dans les sentiments malgré le thème assez dur.
Commenter  J’apprécie          130
Ne t'inquiète pas pour moi

J‘ai pris ce livre, pensant y trouver une lecture "légère" pour une soirée de fin de semaine. Et Bien que vite lue, elle ne fut pas si légère que cela ; bien au contraire, c’est de l’émotion condensée, à ne pas lire n’importe quand, dans n’importe quelle situation. Il faut être en paix, avoir le moral bien solide, pour en apprécier toutes les finesses et rester objectif.



Il s’agit d’une correspondance un peu particulière, puisque dans cet ouvrage, mère et fille communiquent entre elles par ces petits papiers que l’on colle un peu partout dans la maison en guise de pense bête.

Ces petits écrits sont généralement très courts ; rares sont ceux de la valeur d’une page Ils sont le plus souvent composés de quelques mots voire quelques lignes.

Claire est lycéenne, sa maman est médecin et travaille beaucoup ; elles se voient peu.

Le lecteur entre tout doucement dans une correspondance, faite de banalités, listes de courses, recommandations maternelles...Petit à petit les échanges sont font plus graves et plus sérieux. C’est que la situation l’est devenue ; mais je n’en dirais pas plus.

Au fur et à mesure de l’avancée de ma lecture, j’avais la nette impression que non seulement mère et fille ne se croisent jamais, mais surtout qu’elles n’arrivent pas à se parler normalement.

"Je suis rentrée, j’ai lu ton mot, je suis allée à la porte de derrière, je t’ai regardée dans le jardin, et je n’ai pas pu te parler, Claire. (…)Mais je ne trouve pas la force de te répéter en face ce que m’a dit le médecin. Je suis désolée."



Nous sommes devant une adolescente vraisemblablement confrontée pour la première fois à la Maladie, et de très près de surcroit. Elle semble parfois, au début tout du moins, comme pas tout à fait consciente, au regard de ses actes et ses propos. Mais qui le serait dans pareille situation ? Bien que pouvant être maladroite, Claire, crie son amour à cette mère qui s’en va. Elle n’a pu trouver autre chose que ces post-it collés sur le frigo. C’est déjà beaucoup.

"Je n’ai pas besoin de grandes vacances. Je veux juste que tu ailles mieux. Je t’embrasse fort, Claire."

La mère en fait de même.

Toutes ces choses qu’on ne peut se dire de vive voix, les yeux dans les yeux, que l’on s’écrit. La peur de soi ? La peur de l’autre ? La pudeur ? A chacun sa manière de communiquer, de montrer son amour, d’exprimer ses regrets, et de laisser une lueur d’espoir aussi…..

"Je reste optimiste tout en me préparant au pire, maman. Ça te semble bien, comme compromis ? "



Commenter  J’apprécie          130
Deux filles sur le toit

Après Ne t’inquiète pas pour moi, j’attendais beaucoup de ce livre. Ce n’était probablement pas une bonne idée, car du coup je suis ressortie un peu déçue de cette lecture qui avait tout pour plaire.



Sophie va devoir faire face à une réalité difficile à admettre: la mort de sa soeur. Ne sachant comment réussir à surmonter ce traumatisme, elle se renferme de plus en plus sur elle-même et se montre très agressive vis-à-vis des autres. Incapable d’accepter cette perte, tiraillée entre sa culpabilité et l’acceptation de la situation, elle s’enfonce petit à petit. S’interdisant de vivre et ne se déplaçant qu’à travers ses souvenirs, elle vit dans sa bulle irréelle où toute tentative du monde extérieur de l’approcher est vue comme une agresssion.



Alors qu’elle s’effondre, elle remarque à peine qu’elle n’est pas la seule à aller mal. En colère contre sa mère quand elle commence à sortir de son isolement, perdant peu à peu sa meilleure amie qui devient une étrangère à ses yeux, Sophie se retrouve seule avec le fantôme de sa soeur. C’est là que son combat pour l’avenir va commencer, là qu’elle devra décider de ce qui est le plus important à ses yeux.



Son combat est prenant et touchant, pourtant Sophie n’a pas complètement réussi à m’emmener dans son univers. J’ai eu beaucoup de peine face à ses colères, ses agressions verbales perpétuelles face à son entourage, sa manie de toujours accuser les autres… Bien sûr c’est un mécanisme de défense comme un autre face au deuil, mais j’ai fini par me sentir moi-même agressée par elle ce qui n’était pas très agréable.



Alice Kuipers nous offre toutefois un magnifique livre sur le deuil et le processus de reconstruction. L’histoire nous dévoile les éléments au compte goutte et elle est presque terminée quand nous découvrons enfin ce qui s’est passé et pourquoi Sophie culpabilise tant. La révélation explique beaucoup de choses et nous permet de comprendre l’intégralité du livre et l’enchaînement des évènements.



Un livre qui fait réfléchir et pose beaucoup de questions. Un roman comme je les aime même si je n’ai pas eu de coup de coeur cette fois.
Commenter  J’apprécie          120
Deux filles sur le toit

J'ai découvert ce livre avec Babelio,le résumé me plaisait et les critiques étaient plutôt bonne donc je me suis dit "pourquoi pas!"



C'est un livre très émouvant et très enrichissant côté émotion.

Sophie n'est pas une adolescente comme les autres,tous les jours elle est obligée de vivre avec le sentiment qu'elle aurait pu éviter le drame... Elle développe alors dès crise de panique et se renferme de plus en plus dans ses souvenirs joyeux de sa soeur et elle.



Pendant la majeur partie de l'histoire on ne sait pas se qu'il est arrivé à sa soeur, alors on trouve Sophie égoïste voir égocentrique toujours à penser à son malheur sans faire attention à ses proches. Elle est tellement dans la lune qu'elle ne se rend même pas compte que d'autres souffrent...

Mais toutes mes pensées on disparu quand j'ai appris se qui lui était arrivé à elle mais surtout à sa soeur... elle essaye d'oublier mais malheureusement elle n'oubliera jamais.



Ce livre nous fait réfléchir sur la façon dont on doit aborder la mort et le deuil. Pas seulement pour les personnes qui ont vécut ce drame mais aussi pour les gens qui doivent aider ce qui en souffrent.



Bonne Lecture!
Commenter  J’apprécie          110
Ne t'inquiète pas pour moi

Un roman épistolaire très simple dans le style et dans la forme mais un roman très émouvant, très fort qu'il faut sortir les mouchoirs assez rapidement.

On y parle de relation mère-fille, mais aussi de la maladie, le cancer...

C'est très beau et c'est à lire absolument !
Commenter  J’apprécie          100
Deux filles sur le toit

Sophie ne veut pas se rappeler ce qui s'est passé ce jour-là. Elle veut tout simplement oublier et reprendre sa vie, retrouver son amie Abigail... Et tout ira bien. Mais entre Abigail et elle, une distance s'est installée. Et Sophie se sent de plus en plus seule... Pour réapprendre à vivre, elle devra accepter. Mais pour accepter, elle devra se souvenir...



Après Ne t'inquiète pas pour moi, qui fut un livre tout aussi bouleversant, Alice Kuipers signe avec 2 filles sur le toit, un nouveau drame, un nouveau roman qui nous fera pleurer. Publié aux Editions Albin Michel dans la collection Wiz, ce roman de 250 pages et quelques va nous raconter l'histoire d'un deuil...



Sophie a perdu un être cher. Persuadée de pouvoir revivre en oubliant, elle tente de reprendre sa vie en main. Hélas, son silence omniprésent et sa douleur reste vive, l'éloignant peu à peu de sa meilleure amie, Abigail, qui se sent impuissante devant la souffrance de Sophie. Celle-ci va lentement réapprendre à vivre, sans voir qu'elle n'est pas la seule à avoir besoin d'aide.

Je me suis énormément attachée à Sophie, qui se renferme sur elle-même quand elle souffre plutôt que d'appeler à l'aide. Comment ne pas s'attacher à elle, si seule et si désespérée ? Comment ne pas vouloir l'aider, la secouer, savoir la vérité ? Fragilisée par cette épreuve, elle en ressortira plus forte mais définitivement changée, et devra affronter le second désastre qui se profile, nous rappelant que la vie est sans cesse faite d'obstacle...



La plume d'Alice Kuipers nous entraîne dans un roman chargé d'émotion. Avec finesse mais force, elle nous expose les différentes faces du deuil, le combat pour accepter et pouvoir tourner la page. Puissant et bourré d'émotion, ce roman aborde un thème secondaire que nous voyons lentement se profiler avant de comprendre ou d'avoir la confirmation à la fin. Fin qui, d'ailleurs, est un coup de théâtre ! Bien que le roman ne s'y prête absolument pas, l'auteur nous peaufine ici une fin surprenante, qui rajoute un thème fort au roman, et les conséquences de certains gestes...



Si vous ne l'avez pas compris, ce roman m'a ému jusqu'aux larmes ! Il fait partie de ces romans forts qui vous "traumatisent" et comme le précédent roman de cette auteure, il est très proche du coup de cœur !



Que conclure ?



L'auteure signe ici son second roman, qui est tout aussi chargé en émotion que le premier. Avec finesse mais force, Alice Kuipers aborde le thème du deuil tout en l'entourant de deux autres thèmes secondaires forts et qui nous surprendrons pendant l'histoire. Avec une plume parfaite, des personnages attachants et énormément d'émotion, l'auteure parvient même à nous faire une fin en coup de théâtre quand on découvre ce que s'obstine à oublier Sophie.

Un roman qui marque et qui mérite d'être davantage connu ! Si vous hésitez, n'hésitez plus et foncez le découvrir, avec un paquet de mouchoirs proche de vous !
Lien : http://freelfe.blogspot.fr/2..
Commenter  J’apprécie          100
Ne t'inquiète pas pour moi

Claire est une lycéenne de 15 ans vivant seule avec sa mère, médecin. Entre les gardes, les urgences et la vie à l'hôpital, la mère de Claire est très souvent absente, elles communiquent donc toutes deux par lettres interposées. Ce roman est un recueil de ces lettres que mère et fille se laissent quotidiennement. Entre les listes de courses, les demandes d'argent de poche, les taches ménagères à faire, on suit leur histoire au fil des jours. Claire a de bonnes notes à l'école, une très bonne amie chez qui elle passe beaucoup de temps, un amoureux plus âgé qu'elle... Et sa mère lui apprend peu à peu, au fil de ces quelques mots, qu'elle est atteinte d'un cancer du sein.



Cette histoire entre une mère absente et malade, et une fille qui vit ses 15 ans comme elle le peut dans ces conditions, est vraiment touchante. On s'attache aux deux personnages au fil des pages. On ressent la culpabilité de la mère de ne pas passer assez de temps avec sa fille, puis la culpabilité de la fille de ne pas assez s'occuper de sa mère. Mais on ressent aussi le ras le bol de chacune par rapport à cette situation où elles ne se voient pas, et leur relation évolue tant bien que mal, sans que les mots ne soient assez forts pour montrer à chacune combien l'autre tient à elle.



Une histoire émouvante et juste. L'auteur parvient sans effort à faire passer toute une palette d'émotions en très peu de mots.
Commenter  J’apprécie          100




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Alice Kuipers (2088)Voir plus

Quiz Voir plus

Ne t'inquiète pas pour moi

Quel est l'auteur de ce livre ?

Agatha Christie
Elodie Percin
Alice Kuipers
Bran Stocker

17 questions
225 lecteurs ont répondu
Thème : Ne t'inquiète pas pour moi de Alice KuipersCréer un quiz sur cet auteur

{* *}