Ce roman graphique que j'ai eu beaucoup de mal à lire est une autobiographie-analyse, sans doute desservie par sa traduction en français. Beaucoup de texte, récit et commentaires, de l'autrice sur sa famille, sa vie et ses désordres, ses ancrages littéraires. Les dessins sont principalement descriptifs et apparemment conçus pour illustrer le texte de la case.
Le cheminement du récit est globalement linéaire et chronologique, avec quelques flashbacks pour apporter des précisions qui semblaient nécessaires.
Sans connaître particulièrement cette autrice et ses sujets de prédilection, j'avoue m'être assez ennuyée dans cette lecture.
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En révélant à ses parents son homosexualité, Alison découvre celle de son père. Quelques temps après, il décède : accident ou suicide, le doute persiste. Alison se penche sur qui était réellement son père : un tyran, un banal professeur d'anglais, un amateur d'architecture, un père violent... Tout en peignant le portrait sombre de son père, Alison Bechdel, dans son roman graphique et autobiographique, dévoile les secrets de famille, le mariage raté de ses parents, et ses propres expériences en tant que jeune femme lesbienne des années 80.
Un peu mitigée sur ce livre. "Une tragicomédie familiale", dans laquelle je n'ai trouvé que le tragique et trop peu la comédie. J'ai trouvé la fin touchante et intelligente, le lien qui traverse toute l'histoire est bien amené, mais c'est terriblement long. On retrace toute la vie d'Alison, de long en large et en travers, pas seulement sa relation avec son père. Ok, on a besoin d'éléments pour tout relier et comprendre, mais peut-être que passer quelques détails n'aurait pas été de refus.
Une lecture intéressante malgré tout, plutôt originale malgré ses longueurs, et traversée de pas mal de références littéraires.
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Un style assez particulier que j’ai fini par apprécier, je ne savais pas à quoi m’attendre au début mais il s’agit tout simplement d’une sorte d’autobiographie de l’autrice qui parle de sa famille et de son rapport avec son père, ainsi que de l’homosexualité (je n’en dit pas plus). Au final c’était pas mal.
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Vous connaissez le test de Bechdel ? Il évalue de quelle manière les femmes sont représentées dans la fiction, en fonction de plusieurs paramètres : si au moins deux femmes sont présentes dans l’histoire et nommées, et si elles parlent ensemble d’autre chose que de mecs. Moi je ne connaissais pas vraiment l’autrice et dessinatrice américaine, et je l’ai découverte grâce à @ladeferlanterevue (merci 🙌) : j’ai emprunté direct l’intégrale de son œuvre à la bibliothèque. Je n’ai pas eu le temps de tout lire avant de devoir RENDRE les livres, parce que c’est quand même assez dense, mais j’ai au moins lu le premier 😊
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Ces deux tomes rassemblent les planches publiées par l’autrice entre 1987 et 2008. On y suit les aventures amoureuses, amicales, professionnelles et militantes de Mo et de ses colocs, amies collègues, toutes lesbiennes ou bi (la BD remporte haut la main le test de Bechdel).
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L’écriture est mordante (ça se dit ?), c’est-à-dire qu’on trouve ça intelligent et en même temps drôle, ça rend même un peu addict. De nombreux thèmes sont abordés, qui font débat dans la communauté lesbienne que l’on suit au fil des pages, ou qui peuvent faire l’objet de stéréotypes : le mariage, l’homoparentalité, la critique de la politique américaine et les moyens de lutter (se conformer aux normes ou rester dans les marges ?), la marginalisation des personnes bisexuelles ou les relations de dominations qui peuvent exister au sein-même de la communauté, le végétarisme, l’écologie, la précarité, l’intersectionnalité (avec une diversité de personnages représentés, aux caractères, caractéristiques sociales et donc regards sur le monde très différents).
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J’ai adoré. J’ai mis longtemps à le lire, ça se picore et ça se dévore en même temps, c’est assez feel-good, parce que ça donne envie d’aimer les autres et de militer pour un monde meilleur. Je vais finir là-dessus : kiss kiss love ! 🫶
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les dessins plutôt sympa donnent envie de lire cette bd mais ça en reste là pour l’intérêt de cet ouvrage terriblement décousu. le personnage principal semble complètement blasé. il y a beaucoup de scènes de vie mais sont peu claires ou mal traduit. Je n’ai pas pu lire jusqu’à la fin et pourtant c’est une bd!
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On m'avait beaucoup parlé de ce livre. Je l'ai dévoré en vacances. J'aime le style des traits, la colorisation, l'intimité que l'autrice nous livre. Par contre elle y place des concepts psychanalytiques problématiques (complexe d'Œdipe, ...) non fondés sur la science. Tout va bien jusqu'à la page 143. Soudain apparition de termes pour le moins problématique et chiants qui gâche l'histoire.
Ainsi elle aurait "une famille d'autistes" parce que chacun·e est dans son coin, sans communication, avec sa passion. Mais l'autisme est un trouble neuro-développemental. Pas un adjectif pour décrire des personnes renfermées et solitaires. Spoiler : les personnes sur le spectre de l'autisme ne sont pas forcément solitaires et renfermées...
D'autres occurences de termes propres à la psychanalyse sont parsemés jusqu'à la fin de l'ouvrage... ça a fini de m'agacer... Des amis m'ont du coup déconseillés de lire la suite où visiblement c'est l'histoire de son analyse ... il me devient de plus en plus incompréhensible de voir des personnes Queer tenter de se comprendre via cette pseudoscience homophobe et misogyne... la lassitude ...
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J'avais de grandes attentes envers Fun Home. Et au final, ce fut compliqué pour moi de terminer cette lecture… Je me suis ennuyée pendant tout le récit. L'intrigue ne m'a pas captivée. Je reconnais que ce texte aborde des thèmes intéressants à creuser, mais il n'a eu pour moi aucun côté divertissant. C'était lent et laborieux à finir.
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Alison Bechdel livre un récit autobiographique en utilisant sa relation avec son père (et sa mort étrange) comme fil conducteur. Un père dont elle va découvrir l’homosexualité, tout en tirant un parallèle avec sa propre attirance envers les femmes. Une relation familiale complexe et une enfance qu’elle passa dans un décor de pompe funèbre (Fun home est l’abréviation de Funeral Home) déstabilisant.
Malheureusement, déjà à la base, la vie d’Alison Bechdel n’est pas vraiment intéressante. Le récit contient également beaucoup de répétitions, des détails totalement inutiles et des passages (notamment concernant son journal intime) d’une banalité rare. Le ton employé est trop froid, le monologue trop monotone et le tout ennuyant au possible. Les nombreuses références à la littérature (Ulysse de James Joyce, Colette, Marcel Proust) et allégories visent à donner un côté sophistiqué à l’œuvre, mais ne font finalement qu’accentuer son côté soporifique. La construction non chronologique vient saupoudrer le tout de confusion.
S’il y a des récits autobiographiques tels que "Maus: Un survivant raconte", "Persepolis" ou "Pourquoi j'ai tué Pierre" qui font partie des chefs-d’œuvre du neuvième art, il y en a d’autres tels que "La Perdida" qui sont ennuyeux et plutôt inutiles. Cet exercice nombriliste totalement vain fait partie de la deuxième catégorie. Peut-être qu’une version plus condensée de cette histoire aurait pu me captiver, mais ici, seul la dernière planche a réussi à me toucher.
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Je n'ai pas du tout accroché à l'histoire. Je n'ai pas réussi à finir, des allers retours incessant dans le temps rendent la lecture vite ennuyante et on finit par s'y perdre...
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Lu en anglais. J'ai aimé l'exercice. Je pense que je vais récidiver. Sinon j'ai pas tout compris mais tout comme son autre bd sur son père. Et je l’avais lu en français pourtant !
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Tout est dans le titre : tragicomédie familiale. Tragique et drôle. Pas super fan du dessin mais surtout larguée par les références culturelles que je ne connais pas.
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Les amoureux de la psychanalyse ne seront probablement pas déçus pour les autres c'est moins sûr. En réalité il est peu question de la mère d'Alison Bechdel mais plutôt du travail sur elle-même que doit réaliser l'auteure pour comprendre et s’affranchir de sa relation à sa mère. C'est sur son processus créatif et sur son homosexualité que se cristallise une grande partie du roman graphique.
Si la réalisation de cet opus a sans doute soulagé son auteure, pas sûr que l’intérêt pour le lecteur soit au rendez-vous...
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bande dessinée psychanalytique
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