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Critiques de Alix Garin (335)
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Ne m'oublie pas

Alix Garin nous propose un superbe roman graphique, tant par ses dessins (sublimes) que par son texte et les thèmes abordés notamment la maladie d'Alzheimer.

Les tons pastel, tout en douceur, en font un roman extrêmement beau. La couverture est magnifique !

Cette histoire touchante, pleine d'émotion et en même temps puissante, remplie d'amour est un vrai coup ce cœur !
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Ne m'oublie pas

🐺 Ne m'oublie pas 🐺 d'Alix Garin.



Je ne vais pas m'épancher sur ce roman graphique, je pense que tout a déjà été dit !



Une maladie qui touche de près ou de loin chaque être humain, une histoire d'amour profond entre une grand-mère et sa petite fille, la recherche de soi et un road trip touchant et délicieux à la fois , ces ingrédients ont été un petit délice à déguster et dont il ne reste rien !



Rires, larmes, colère, tendresse, solidarité, toutes ces émotions furent parfois difficiles à digérer mais ô combien justes et belles.



Tout simplement un grand merci pour cette justesse traversée par des illustrations pastelles sans fioritures mais poignantes !
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Ne m'oublie pas

Je n'étais pas très motivée par cette BD.

Parce que je sais que j'ai la larme facile.

Parce que je n'avais pas envie de commencer une BD en sachant qu'elle allait me faire de la peine, que je préfère que l'émotion me prenne par surprise plutôt que de l'attendre.

Mais bon, j'ai cédé.

Et j'ai bien aimé. Alors, oui, j'ai versés quelques (comprendre par là beaucoup) larmes. J'ai été marquée par des mots, des situations. J'ai trouvé les personnages touchants, complexes et attachants.

J'ai également apprécié que cette histoire aille au delà du cadre qui lui était imparti. Qu'elle ne se limite pas à une fugue et à la maladie d'Alzheimer.

J'ai aimé que les gens s'aiment et ne sachent pas le dire, j'ai aimé les souvenirs, la nostalgie, les erreurs, les questions et les silences.

Une jolie lecture. Pas de regrets
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Ne m'oublie pas

Alix GARIN. Ne m’oublie pas.



Un roman graphique de très bonne facture. Une histoire comme nous les aimons. Oui de la tendresse, de l’amour, de la pudeur mais une tragédie. Et cette histoire, aujourd’hui, nous sommes spectateurs, demain, nous serons acteurs. Malheureusement c’est la vie et sa chaîne infernale qui se déroule inexorablement.



Tous nous sommes un jour où l’autre mis sur les rails de notre destinée…. Nous naissons, nous grandissons, faisons notre vie du mieux possible. Les jours, les nuits, les semaines, les mois, les années passent et tous nous vieillissons. De tout mon cœur, au cours de mon adolescence, je me projetais dans mon futur : je serai « maîtresse d’école » et je prendrais avec moi ma grand-mère. Le fil de sa vie s’est brisée et je n’ai pu réaliser mon rêve !



Nos parents, atteints de cette terrible maladie d’Alzheimer, ne peuvent plus rester à leur domicile. Nous les déracinons, ne pouvant nous-mêmes assumer leur destinée. Nous les confions et les plaçons dans des foyers, des institutions spécialisées. Nous leurs rendons visite, quand nous le pouvons, en fonction de notre travail, de l’éloignement imposé, de notre disponibilité… En un mot, nous les abandonnons à leur triste sort dans ces mouroirs. Nous nous réfugions dans des faux semblants de vérité. Et nos chers ancêtres vivent leurs derniers instants dans ces EHPAD. Combien d’idées trottent dans leur subconscient. Certains comme la grand-mère de Clémence, l’héroïne de ce magnifique roman graphique fugue, une fois, deux fois et plus. Les personnel soignant est contraint d’augmenter les doses de médicaments afin de les clouer dans leurs fauteuils, leurs lits et les avoir toujours sous leurs yeux. Quelle misère, quelle tristesse… De plus, il y a un tel manque de personnel pour les encadrer, les surveiller...



Clémence va prendre une initiative : enlevée purement et simplement Marie-Louise, Mamycha, sa grand-mère adorée, de l’institution qui en a la garde…. Ensemble elles vont parcourir des kilomètres et des kilomètres pour tenter de rejoindre la maison familiale dans laquelle la grand-mère a vécu ces merveilleuses années d’enfance, de jeunesse et dont elle se souvient… Mais le parcours est semé d’embûches et l’issue heureuse n’est pas assurée… Que vont donc rencontrer nos deux fugueuses sur leur parcours… C’est loin, très loin et Clémence est une jeune conductrice et elle ignore la localisation de cette demeure avec précision…



Ce roman graphique relate les sentiments très forts qui unissent ces deux femmes : l’une en fin de vie, l’autre en pleine possession de sa force physique et mentale et qui a osé braver tous les interdits pour plaire à celle qui a bercée son enfance… Elles ont vécu en osmose lors de la petite enfance de Clémence : ce sont ses grands-parents qui l’ont élevée lorsqu’elle était enfant. Beaucoup d’amour. Les vignettes sont superbes et traduisent bien les sentiments, les situations dramatiques à laquelle ce mal nous condamne ! L’absence de texte fait froid dans le dos mais c’est la triste vérité, la réalité. Les dessins expriment bien le mal-être ressenti : les longs discours sont inutiles. La première de couverture témoigne de l’attachement entre cette grand-mère et sa petite fille. Merci à Alix de nous dépeindre, en images, la fin de vie, vraisemblablement d’un membre de sa famille. Cet album nous plonge dans une grande tristesse. Je me permets de recommander cette lecture qui offre une approche originale de la maladie d’Alzheimer et du placement en institution de nos « vieux ». Cette lecture est émouvante et les larmes affleurent les paupières. Bonne lecture.

( 16/08/2023)


Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Ne m'oublie pas

Je me suis laissée un temps avant d'écrire cette critique car mon coeur d'artichaut n'a pas tenu le choc. Ben oui, j'ai pleuré. Même pas quand le moment fatidique est arrivé. J'ai pleuré à des passages inattendus, des phrases coup de poing, des scènes touchantes. Je n'y peux rien, c'est comme ça. Clémence est venue voir sa grand-mère à la maison de retraite. Celle-ci s'est échappée pour la 4ème fois et tentait de retourner chez ses parents en bord de mer. Mais elle a oublié, oui, tout oublié, elle n'a plus 20 ans. Son sac à main est près d'elle mais elle n'en a plus vraiment besoin. Sa mémoire s'effiloche, hier, aujourd'hui et demain se ressemblent. Le personnel médical propose de donner des sédatifs pour calmer la mamie fugueuse. Est-ce ainsi que sa grand-mère va devoir finir sa vie?



Clémence décide d'un coup de tête de participer à l'ultime fugue de sa grand-mère et l'emmener loin, retrouver des sensations, ses émotions, ses souvenirs. Rien que d'écrire cette critique, j'en ai la chair de poule. Cette BD est belle, d'une tendresse incroyable et malgré cette fin fantaisiste et peu réaliste, le tout m'a touchée en plein coeur.
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Ne m'oublie pas

Clémence est une jeune personne qui s'interroge sur sa propre identité, un être hypersensible, à vif. Elle est donc profondément bouleversée par la façon dont est traitée sa grand-mère, dans un établissement pour malades d'Alzheimer. Clémence va alors kidnapper son aïeule, pour une balade jusqu'à la maison de son enfance.

Le quotidien avec une personne atteinte d'Alzheimer est à la fois difficile, désespérant mais parfois teinté d'humour et d'attendrissement.

Les interrogations de Clémence sur son genre et sa sexualité, sa relation compliquée avec sa mère, constituent les autres thèmes abordés dans ce récit. On sent qu'ils sont importants pour l'autrice, mais peut-être a-t-elle voulu trop en dire : ce bel album m'aurait encore davantage plu, je pense, en étant plus ramassé, plus condensé.

Challenge Bande dessinée 2022

Challenge ABC
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Ne m'oublie pas

Voici un joli roman graphique tout en délicatesse. le road trip touchant d'une grand-mère et de sa petite-fille pour retourner une dernière fois dans la maison de famille au bord de la mer et évoquer des souvenirs lointains.



Marie-Louise, 85 ans, souffre de la maladie d'Alzheimer et vit, par la force des choses, dans une maison de retraite médicalisée aux méthodes peu scrupuleuses. Elle a déjà fugué à plusieurs reprises. Sa petite-fille, Clémence, étudiante en théâtre, au physique androgyne, se cherche. Comme elle ne supporte pas les brimades et les traitements infligés à sa grand-mère, sa Mamycha, elle décide, sur un coup de tête, de l'enlever et de l'emmener en voiture dans la maison de son enfance. Un moment d'égarement... plutôt un ultime cadeau

Ce voyage clandestin, hélas, ne va pas se dérouler dans le calme et la sérénité. Mésaventures, pertes de mémoire et "caprices" de Mamycha, recherche par la polices, rencontres hasardeuses, accident de la route..



J'ai trouvé intéressante la structure de ce roman qui fait alterner les interrogatoires de Clémence par les gendarmes avec les souvenirs proches et lointains permettant de mieux comprendre l'histoire familiale.



J'ai été séduite par les graphismes simples et légers, tout en douceur et délicatesse, les couleurs pastel, la représentation pudique des corps dénudés, jeune et vieux. La scène de la baignoire est un beau moment de tendresse et d'intimité.



J'ai surtout adoré la manière dont Alix Garin aborde et décrit ici les symptômes de la maladie d'Alzheimer, avec réalisme et beaucoup de sensibilité. Mamycha à des pertes de mémoire, des absences. Elle ne se souvient plus de rien, se croit encore enfant et n'a de cesse de retourner chez ses parents qui vont s'inquiéter ; à certains moments elle ne reconnaît même plus sa petite-fille puis brusquement un éclair de lucidité lui revient et elle se retrouve projetée dans sa triste réalité. C'est profondément touchant.



Ce que j'ai moins aimé dans cet album et qui a généré pour moi une petite déception : la fin que j'ai trouvée assez floue voire un peu abrupte. Par ailleurs, l'autrice aborde plusieurs thèmes tels que l'homosexualité, le harcèlement moral, l'homophobie, la difficulté des relations familiales... A mon avis, c'est inutile ; cela ajoute de la confusion et minimise le sujet principal. Mais ce n'est que mon ressenti...



On sent qu'Alix Garin a mis beaucoup d'elle-même dans ce récit et que ce roman graphique est très personnel. Un premier album très encourageant



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Ne m'oublie pas

Cela faisait bien longtemps que j'avais des vues sur cette magnifique bande dessinée, conquise tant par l'histoire que par les illustrations. Merci Papa noël de me l'avoir déposée sous le sapin !



Sans rire, je crois n'avoir jamais pleuré à ce point pour une histoire. Impossible de m'arrêter ! (La dernière fois, c'était devant Hatchi, avec Richard Gere). Déjà, on va commencer par parler sérieusement de la beauté des dessins d'Alix Garin. Le trait, les couleurs, l'émotion transmise... Absolument tout. C'est magique.



Et puis cette histoire... Quelle claque ! On passe réellement par toutes les émotions possibles : rires, larmes, incompréhension... C'est si beau et si triste à la fois. Quelle horreur que cette foutue maladie d'Alzheimer quand même ! Mais je trouve justement que cette bande dessinée aborde joliment les choses, en douceur. Même si elle n'en reste pas moins dévastatrice.



D'ailleurs, on ne parlera pas de la fin parce que j'en pleure encore.
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Ne m'oublie pas

J’ai mis plusieurs mois avant de lire ce livre. Je savais qu’il allait me plaire autant qu’il allait me bouleverser, et ça n’a pas loupé.



Je me suis énormément reconnue dans cette histoire (pas dans le personnage de la mamie, je vous vois venir), et j’ai eu l’impression que les personnages et les situations étaient inspirés de ma vie.



L’histoire est très bien écrite et la narration bien menée, le récit est poétique et fera même voyager les lecteurs et ses lectrices les plus insensibles (je vous parie ce que vous voulez).



Clémence a une personnalité à laquelle il est possible de s’identifier facilement, on entre ainsi très rapidement dans l’action (on pleure dès la deuxième page, vous n’êtes pas prêt.e.s).



Les thèmes de la maladie d’Alzheimer et de l’homosexualité sont abordés avec beaucoup de douceur, c’était très agréable de voir le premier mis en avant avec autant de bienveillance.



Les illustrations sont magnifiques, elles sont simples et dans des nuances pastel. J’ai trouvé qu’elles rendaient les personnages encore plus attachants et les situations encore plus touchantes.



C’est donc un gros coup de cœur, que je vous recommande. Mettez cette bande dessinée sur votre liste de Noël, vous me remercierez plus tard !
Lien : https://unbouquinetuncafe.wo..
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Ne m'oublie pas

Énorme coup de coeur pour cette bande dessinée découverte chez mon libraire ! J'en ai aimé le graphisme et les couleurs "aérées", sobres et pastel, qui laissent la place aux émotions et au silence, à la douceur et au temps qui passe.

Clémence veut "sauver" sa grand-mère dont elle est très proche de ce qui l'attend désormais à la maison de retraite dont elle fugue régulièrement : une camisole chimique qui va la transformer en zombie. Alors sur un coup de tête, elle décide de l'emmener en voyage sur les traces de la maison de son enfance au bord de la mère. Au long de ce trajet, on accompagne le quotidien d'une vieille personne rattrapée par Alzheimer et les difficultés que cela génère pour l'aidant qui s'en occupe. Mais c'est aussi l'occasion de beaux moment de liberté, de joie et de fantaisie pure où l'on s'autorise tout comme jouent les enfants parce qu'on a oublié les règles et qu'on s'en fiche. C'est très beau, très émouvant, extrêmement humain et une magnifique relation entre une jeune femme et sa mamie.
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Ne m'oublie pas

Une sublime BD tout en douceur et en rondeurs.

On suit Clémence, une jeune femme dont la grand-mère souffre d'Alzheimer. Elle va tente de donner un second souffle à cette personne qui lui est si chère.

Les couleurs pastel apportent beaucoup de tendresse à l'atmosphère pourtant dramatique de certaines scènes. Alternant souvenirs personnels et dialogues parfois cocasses avec son aïeule, la jeune femme va aussi réaliser certaines nécessités pour sa vie.

Un voyage pour se retrouver avec ses proches et soi-même, absolument saisissant d'émotion, l'épilogue est particulièrement poignant.

Une magnifique BD qui illustre à merveille et avec beaucoup d'empathie cette terrible maladie.
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Ne m'oublie pas

C'est quoi la vie ? C'est quoi l'amour ? Qu'est-ce qui reste quand on oublie tout ? Voici quelques-unes des questions qui parcourent ce très bel album de BD.

Sans l'avoir vraiment prémédité, Clémence enlève sa grand-mère de la maison de retraite. Atteinte de la maladie d'Alzheimer, cette dernière, Mamycha, fait des fugues et Clémence ne supporte pas que le seul accompagnement qu'on lui propose est un traitement médicamenteux. Comme Mamycha veut revoir la maison de son enfance, Clémence l'embarque dans un road trip de près de 600 kilomètres. Etait-ce une bonne idée ? Pas forcément, car on se doute assez vite que l'aventure va mal finir quand on retrouve Clémence dans un poste de police où elle raconte leur aventure.

En voulant aider sa grand-mère à retrouver sa mémoire, Clémence retrouve aussi la mémoire de ce qu'elle a vécu de positif avec sa propre mère. Elle en apprend aussi davantage sur l'histoire de sa famille et sur ses propres sentiments. Il y a peu d'hommes dans cette histoire à part le grand-père avec sa bonne bouille ronde qu'on aimerait bien avoir comme grand-père, et les gars du bistrot, qui sont dans une toute autre ambiance graphique et qu'on n'aimerait pas avoir comme copains !

Dans les toutes premières pages, j'ai eu un peu de peine à entrer dans cette BD, mais assez rapidement l'histoire m'a accroché. Il y a peu de textes, mais un beau graphisme et des images qui suggèrent plus qu'elles ne racontent.

Même quand on a "la mémoire qui flanche", on arrive à dire son amour aux gens qu'on aime. Même quand la mort nous sépare, des liens très forts subsistent. C'est ce que nous dit avec pudeur la dernière page de ce bel album. Bravo Alix Garin : continue à nous faire partager de belles émotions comme celles-là !
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L'été de mes 17 ans

L'été de tous les possibles, celui de la fin du lycée et du début de la vie d'adulte, raconté par 14 auteurs qui se souviennent de leurs 17 ans. 14 étés prépubliés dans Phosphore et une BD éditée par Bayard Graphics



L’été de tous les possibles, celui de la fin du lycée et du début de la vie d’adulte, raconté par 14 auteurs qui se souviennent de leurs 17 ans.

Avec Lewis Trondheim, Lisa Mandel, en passant par Bouzard, Leslie Plée, Lisa Mandel, Kim Consigny, Rudy Spiessert, Lucile Gomez, Fabrice Erre, Pochep, Jul, Claire Fauvel, Guillaume Long, Alix Garin et Elisa Maraudino.



On n'est pas sérieux quand on a 17 ans et on ne devrait jamais trop se prendre au sérieux dans la vie alors j'ai particulièrement aimé les regards plein d'humour de certains auteurs de BD sur leur 17 ans. Comme celui de Guillaume Bouzard qui se retrouve l'été de ses 17 ans à travailler dans un abattoir, celui de Lisa Mandel et sa première fois, les vacances de Jul en Grèce (avec des objets que j'ai connus tel que le walkman, les traveler's chèques ou la banane qui fait d'ailleurs son grand retour en force).



Plaisir aussi de retrouver les dessins et le regard de Lewis Trondheim dans un road trip nordique ou l'autodérision de Leslie Plé , de découvrir Guillaume Long touchant et drôle sur une autre thématique que la nourriture...



A lire pour retrouver ses 17 ans et à partager avec vos ados !






Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Ne m'oublie pas

♥ Un coup de coeur pour cet album délicat traitant d'un sujet sensible… très sensible.

La question, c'est : Comment la vie peut-elle être aussi dure parfois, comment la vie peut-elle être douce aussi, comment peut-elle être si dure et si douce à la fois…

Si les livres peuvent procurer de grandes satisfactions, les romans graphiques ont certes eux aussi ce pouvoir.

L'auteur, Alix Garin, est une femme talentueuse et d'une grande sensibilité capable de se saisir d'un instant, d'un drame, d'une vie et de vous les servir sur un plateau décoré de fine dentelle et de fleurs du jardin. Comme ça, innocemment...

Ce qui n'est pas si commun ; je vous le dis, cet album est une petite pépite de lazulite ! Comme la tonalité générale des dessins.



Clémence, une jeune bruxelloise qui suit des études littéraires reçoit un texto alarmant de sa mère : Sa grand-mère frappée de la maladie d'Alzheimer vient à nouveau de fuguer.

Les soignants ne savent plus comment s'y prendre et préconisent l'usage d'un traitement chimique qui devrait la détourner de son obsession de s'échapper. Mais Clémence ne l'entend pas de cette oreille…



Les thèmes de la vieillesse, de la dépendance, de l'amour filial, de l'amour tout court, de la duperie, de la sauvagerie sont abordés en douceur, avec beaucoup de délicatesse et de pudeur. Je fais ici référence à ces moments de la vie ; la toilette de la grand-mère ; la nudité des corps, qu'ils soient vieux ou jeunes ; la gène passagère ou bien durable ; la méchanceté de certains ; la découverte de la sexualité et la découverte de son homosexualité, le professionnalisme des gendarmes ; la mort (celle de la biche ou celle de la grand-mère) ; le regard porté sur autrui (celui du faon qui ne comprend pas que sa mère ne se relèvera pas du choc avec la voiture, celui des autres gens)…

Il s'agit d'une très belle histoire de la vie que je n'oublierai certainement pas.
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Ne m'oublie pas

Mon dieu qu'est ce que j'ai aimé cette BD.



On y découvre l'histoire folle de Clémence qui emmène sa grand mère atteinte de la maladie d’Alzheimer pour un dernier voyage vers la mer.



L'écriture est brute et émouvante. L'auteur nous parle de relations familiales, relations mère-fille notamment, avec beaucoup de tendresse...



J'aime beaucoup les illustrations de Alix Garin.



C'est une BD que l'on prend plaisir à lire et qui reste gravée dans notre mémoire pendant longtemps.
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Ne m'oublie pas

Pfiou la la...

...

Comment on commente un livre pareil ?

Comment des dessins si simples, quelques traits, si peu de texte, peuvent déclencher autant d'émotions ?



Je me suis énormément identifiée à cette histoire. Cette grand-mère me rappelait ma grand-mère, également en home et en perte de mémoire ; la silhouette de Clémence me rappelait mon petit frère de façon frappante.

C'était au point où, quand Clémence arrive devant la porte de la chambre de sa grand-mère à la résidence, je jure que pendant une fraction de seconde j'ai senti l'odeur de la chambre de ma propre grand-mère, dans sa résidence à elle. C'était fou.



C'était dur aussi. Parce que oui, cette BD ne rend pas confortable le fait de confier son aïeul.e à une maison de retraite... Non pas que la grand-mère de l'histoire y soit maltraitée, mais parce qu'elle rêve de s'évader de cet endroit où elle n'attend que de mourir. Les germes de la culpabilité qu'on tente d'étouffer sont dûment arrosés par les larmes d'émotion que nous offre cette lecture. (Même si l'histoire ne nous dit pas non plus ce qu'il faudrait faire à la place, c'est beaucoup plus subtil que ça...)



Mais c'était beau, surtout. Et tellement vrai. J'ai ri, à de nombreuses reprises, vraiment rit, à voix haute, pas juste dans ma tête. J'ai eu le cœur serré tellement de fois.



Et contrairement à ce que le scénario de base peut laisser penser (une jeune fille qui "kidnappe" sa grand-mère souffrant d'Alzheimer, pour la ramener à sa maison d'enfance dont elle ne cesse de parler, qui se trouve à des centaines de kilomètres de là), l'histoire est extrêmement réaliste. Tout est loin de se passer à merveille, dans ce road trip un peu décalé. Si cela devait se passer en vrai, ça aurait vraiment pu se passer comme ça.

Sauf pour la fin, qui elle est plus mystérieuse, plus symbolique. Et tout aussi parfaite.



Un grand moment de lecture, de vibration, de gratitude.
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Ne m'oublie pas

C'est une belle BD, les images sont douces et joliment colorées.

Il y est question de vieillesse. Clémence est très attachée à sa Mamie, qui est atteinte de la maladie d'Alzheimer. Elle supporte mal l'enfermement dans lequel sa grand mère vit en Ehpad: d'ailleurs, la vieille dame s'est enfuie plusieurs fois.

Alors Clémence et sa Mamie font une fugue. Il y aura lors de cette escapade des souvenirs qui reviennent, des anecdotes, des larmes et des rires, de la violence aussi.

C'est touchant et tendre, mais je n'ai pas trouvé cela inoubliable.
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Ne m'oublie pas

Je n'avais pas lu d'album graphique depuis fort longtemps ; 20 ans voire 30 ans certainement.

Je suis tombée sur "ne m'oublie pas" par hasard sur ce merveilleux site qu'est BABELIO.

Le titre et la couverture m'ont interpellée.



L'histoire de Clémence qui ne peut se résoudre à abandonner sa grand-mère qui sombre peu à peu dans la maladie d'alzheimer, la kidnappe.

Elles partent toutes les deux pour un merveilleux road-trip.



"Ne m'oublie pas" est une ode au temps qui passe -trop vite-, il traite de la vieillesse mais pas que.



Les dessins sont magnifiques et empreint de tendresse.



Cette BD est à la fois ravissante mais également douloureuse et émouvante.



ALIX GARIN est parvenue à m'atteindre à travers ces bulles pleines de sensibilité.
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Ne m'oublie pas

J'ai la chance de ne pas avoir de proches touchés par cette maladie et je n'ose imaginer la douleur d'être face à ceux qu'on aime et qui petit à petit nous oublient, qu'une maladie vole les souvenirs doux. Clémence se trouve confrontée à cela, à la mémoire de sa grand-mère qui s'envole. Sa mamie avec qui elle a vécu tellement de moments doux et tendres! Face au désespoir de la vieille dame, Clémence va vouloir lui redonner un peu d'espoir en l'emmenant dans une excursion insensée pour lui permettre de revoir la maison de son enfance car les oublis la ramène à ce souvenir lointain. 



Avec beaucoup de justesse et d'humanité, ce roman aborde de nombreux sujets tels que la maladie, la vieillesse, la famille, le rôle d'aidant. Voici un merveilleux roman graphique, sensible qui nous ramène à nos propres craintes, celle de voir nos proches partir, de nous oublier ou d'oublier... Les illustrations sont tellement douces et délicates. Ce roman est moderne et totalement actuel! Ce périple est touchant et avec des situations parfois cocasses qui nous amènent à sourire mais la fin est vraiment surprenante, je n'y attendais vraiment pas et passé la surprise, les larmes! Pour autant, j'avoue que ce rebondissement final me laisse dubitative et me parait pas très réaliste et je m'attendais à autre chose.



Une très jolie découverte tellement tendre, une pépite qui m'a vraiment touchée malgré mon bémol sur le final. Ce livre nous ramène à notre enfance, nos craintes et nous donne envie de dire à notre proche à quel point nous les aimons! 
Lien : https://leslecturesdemamanna..
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Ne m'oublie pas

Que dire? un gros coup de cœur pour cette lecture. J'en lis du bien depuis des semaines un peu partout.

Alors aujourd'hui, je suis allée chez mon Bédéiste préféré et je suis repartie avec ce bijou sous le bras.



Les dessins, les couleurs, le scénario.... tout est juste. Touchant émouvant.

Je n'aurai sans doute pas le courage de Clémence. Mais ce voyage est pur moment de vérité.

Le désarroi des proches face à la maladie. Le désarroi d'une personne qui réalise qu'elle perd la tête...



On ne peut rien contre l'oubli. Mais on peut vivre. Et cette BD c'est ça: une ode à la vie.



A lire.
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qu'est ce que clémence a fait pour finir au commissariat au début de l'histoire

elle a volée dans un magazin les chocolat préferée de sa grand mère ?
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