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Citations de Amélie C. Astier (689)


Nous avions peu de chances de gagner la bataille. Nous nous contentions seulement de faire gagner du temps à nos proches pour fuir.
Je le savais. Je l’ai su à la minute où j’ai aperçu cette foule d’êtres courant dans la vallée.  Il fallait que je me tourne vers ces courageux sacrifiés pour leur donner la force de lever leur épée et de combattre malgré tout.
Et je l’ai eu. Les mots sont sortis d’eux-mêmes, le courage que ma femme m’avait donné, je leur transmis, sous les yeux terrifiés de mon frère qui savait très bien que nous n’aurions plus jamais l’occasion, un jour prochain, de bavarder autour d’une bière.
Il savait que ce regard serait notre au revoir et il n’a pas flanché.
Et nous avons attendu.
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Crescentia m’a murmuré un « je t’aime » silencieux, seules ses lèvres ont remué. Et l’instant s’est figé. Il n’y avait plus que son regard plongé dans le mien, et ce lien étrange qui nous a toujours unis. Je sentais l’amour qu’elle me portait à travers son regard inquiet. Elle me donnait la force et le courage de survivre à cette nuit. Et c’était tout ce dont j’avais besoin. 
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Je n’ai rien demandé Senan. Je n’ai pas demandé à naître, mais je suis là, vivante. Je suis née de l’union de deux personnes qui se sont aimées, malgré certains préjugés, malgré certains inconvénients, et barrières dans leurs vies. Mon père est tombé amoureux d’une autre femme alors qu’il était marié, il était plutôt heureux même si sa compagne n’était pas la meilleure des épouses, il l’aimait. Mon père est un homme de paroles, de responsabilités. Lorsqu’il dit oui, il ne revient jamais en arrière même s’il aimerait faire les choses autrement. C’est sans doute pour cela qu’il n’a jamais cherché à se battre pour ma mère. Il savait que face à ses convictions, il serait perdant. Il a résisté, longtemps d’après ce qu’il m’a raconté. Ce n’est pas qu’il aimait moins ma mère, ou qu’il m’aimait moins moi, il était prisonnier de deux amours envers deux femmes différentes. Et puis parfois l’évidence est plus forte que tout. Parfois on succombe, malgré nos convictions. Parfois on tombe amoureux d’une personne qu’on ne devrait pas aimer et c’est compliqué. 
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Les hommes, quels qu’ils soient, humains, vampires ou démons, se retrouvent sur un pied d’égalité lorsqu’il s’agit d’aimer. Nous devenons faibles. C’est comme ça, c’est ainsi, et lorsque nous nous en rendons compte, il est déjà trop tard depuis longtemps.
Et je me souviens de ce jour, de ce fameux jour qui m’a fait réaliser que j’étais foutu, et qu’étrangement, aussi douloureux que la situation fût, cela ne me dérangeait nullement. 
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Mais c’est toujours le même schéma, il n’y a que les culs d’un soir qui ne se ressemblent pas. Les autres femmes, celles qui entrent sérieusement dans ma vie pour une durée indéterminée sont toutes dotées de capacités pour écorcher mon cœur. 
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Ça fait mal, se souvenir fait mal. Je pensais être habitué après 700 ans de crise, mais je ne le suis pas. On n’est jamais préparé à vivre le pire. On apprend sur le tas. 
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Je tente même un sourire, mais je dois ressembler à un chien se prenant un thermomètre dans le cul.
Silence autour de moi.
Je me mets à m’insulter intérieurement pour ma profonde tentative de faire une blague. Voilà pourquoi c’est Decease qui s’occupe toujours de « l’animation ». Je suis un naze en ce qui concerne l’humour. 
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Je vous apprécie bien Senan, même si vous êtes un bourrin asocial. 
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Ça fait une semaine que j’ai pris mon poste auprès de la fille du Président Français Drac. Une semaine que je cohabite avec ce spécimen étrange. Cette femme me déstabilise. Elle semble lire dans mes pensées, deviner ce que je ressens. Mary Drac donne l’impression de prendre possession de votre âme dès qu’elle s’approche de vous. Son regard améthyste un peu perdu dans le vide me trouble.
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Ça prendra du temps Senan. Tu mettras du temps à m’accepter, à accepter le fait que tu puisses aimer encore. Mais un jour ça arrivera. Je ne suis pas ta femme, je ne suis pas Queen, je suis Mary, et je suis capable d’affronter les choses et me défendre. Laisse-moi t’aimer comme tu le mérites, laisse-moi guérir tes plaies, laisse-moi t’aider à te pardonner tes fautes passées. Je banderai ces blessures qui ne se voient pas. Je te chérirai, et je t’aimerai avec tout mon cœur, de tout mon être. Parce que tu es un homme bon Senan, tu es un homme extraordinaire, doté de capacités exceptionnelles, qui souffre et qui ne mérite pas de souffrir
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—  Comment on a fait pour en arriver là, toi et moi ? Quand je nous vois, je ne vois que la douleur et la colère, comment on a fait pour se faire aussi mal alors que...
 
Nous nous aimons, j’ai envie de dire, mais si je le dis, je craque, et je ne dois pas craquer. Nikki tourne la tête à son tour lorsque je tente de le regarder enfin, il ferme les yeux comme si ne pas me voir lui était plus supportable. C’est possible d’aimer quelqu’un à ce point et d’arriver à lui faire autant de mal ?
 
   —  Je ne comprends pas non plus.
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Ce n’est pas qui partage ta vie et ton lit qui te définit, ce sont les actions que tu mènes dans ta vie, qui font de toi ce que tu es. Wade, n’aie pas honte, on ne doit jamais avoir honte de ce que nous sommes.
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« J’ai longtemps voulu leur demander : qui a dit qu’aimer un mec quand on est un homme est une maladie ? Qu’est-ce qu’ils trouvent de malsain là-dedans ?
Tant qu’il y a de l’amour, il n’y a rien de mal. L’amour, ce n’est pas mal. Tant que deux êtres s’aiment d’un amour inconditionnel, passionnel, foudroyant à s’en torde les tripes, renversant tellement les sentiments sont forts et possessifs, qu’une minute passée sans l’autre est une déchirure, tant on a l’impression de perdre un bout de soi.
On s’en fout de savoir s’ils portent tous deux des slips ou des caleçons ! Qu’est-ce qu’il y a de mal ? Où serait le mal ?
Est-ce ma main dans la sienne quand nous étions l’un à côté de l’autre ? Ses lèvres sur les miennes pour m’exprimer ce qu’il n’arrivait pas à me faire comprendre avec des mots ? Son corps contre mon corps pour n’en former plus qu’un et connaître la joie d’une communion saine et sincère ? C’est ça le mal ? S’aimer, se toucher et montrer à l’autre qu’il nous bouleverse. C’est ça ? C’est tellement dérangeant de voir le bonheur chez les autres quand nous ne le sommes pas, nous ?
C’est tellement dégoûtant pour vous deux hommes heureux ?
Qu’à vos yeux, on ne peut connaître l’amour uniquement si un homme aime une femme, et seulement une femme.
Le problème étant que la différence dérange, et alors que nous entendons qu’il faut s’aimer les uns et les autres, on n’aimerait pas son prochain parce qu’il aime un homme et pas une femme ?
Elle est où la tolérance, papa ? Il est où le problème, maman ?
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Je regarde à mon tour la maison, j’étais bien ici, heureux. Mon père était mon héros, je jouais au foot avec lui, je voyais à quel point il était fier de moi et ça me rendait heureux. Pourquoi les enfants ont-ils ce besoin incessant de reconnaissance de la part de leurs géniteurs ? Comme si c’était un devoir, du fait qu’ils nous ont mis au monde de les rendre heureux en retour alors qu’à la base, on n’a rien demandé. Ce besoin qu’ils nous aiment peut nous pousser à de grandes conneries comme Wade avec les siens. Finalement, il n’est même pas lui-même avec eux, juste le reflet des désirs de ses parents. Ça doit être génétique, inscrit dans notre ADN d’enfant « Tu dois faire en sorte que tes parents soient heureux et fiers de toi ».
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—  Tu comptes faire du mal à mon frère ? Lui briser le cœur ? Si oui, tu me le dis tout de suite, je te pète les couilles. Et ça, même si tu es sympa.
   —  Dans la mesure du possible, je ne veux pas lui faire de mal. Lui briser le cœur n’est pas mon intention.
Nikki se tourne vers moi, je comprends qu’il est sincère, son regard parle pour lui. Rapidement, je préfère m’occuper de mon café plutôt que de mon amant, sinon, ça va mal se finir, et on va vite se retrouver dans un coin tranquille.
   —  Et bien... C’est parfait tout ça.
Je vois ma sœur tendre sa main vers Nikki, mon amant hésite avant de la saisir.
   —  Je te donne mon frère. Prends-en soin.
   —  Ne t’en fais pas pour ça.
Les deux se serrent la main, et je souris comme un idiot face à la scène sous mes yeux. Ma sœur finit son café, et se détend complètement. 
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Mais si j’avais su que ce serait la seule fois au monde, où le roi des connards abattrait ses cartes l’espace de quelques heures pour devenir le valet de cœur, j’en aurais davantage profité.
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J’ignore mon frère. Il a décidé d’être un pénible aujourd’hui. D’habitude, il ne m’aurait rien dit, mais avec Dawn, il a toujours voulu faire le justicier.
J’entends déjà cette petite voix hurler : super, Ludwig ! Le costume rose collant, le poing en l’air avec son fouet et ses phrases de grand justicier ! 
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— T’as un problème ? je demande, excédé.
— Non, dit-il, je devrais même te remercier, je crois. Grâce à toi et Sonny, je n’ai même plus besoin d’aller au cinéma, vous êtes un vrai festival à vous seuls. Drame, action, comédie et même porno !

J’attrape ce crétin par le col de son tee-shirt avant de le soulever pour le plaquer violemment contre le mur.

— Je serais toi, je ferais attention qu’on en vienne pas au film d’horreur avec toi dans le rôle de la blonde qui court et hurle dans tous les sens avant de se faire tuer.
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Liv choisit ce moment pour nous rappeler sa présence, elle pleure et je la comprends, si moi aussi en me réveillant j’avais vu la tête d’Harold j’aurais hurlé.
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Tu es courageuse ma chasseuse, je sais que ça ne va pas être une partie de plaisir, que si je pouvais, je souffrirais à ta place, je t'admire et je t'aime pour ce que tu es en train de faire, jamais je n'aurais eu assez de courage pour porter notre fille neuf mois, pour la mettre au monde, pour endurer ce que tu es en train de vivre. Tu vas t'en sortir à merveille, je n'ai aucun doute là-dessus, tu es forte, malgré que tu sois fatiguée, tout se passera bien tu verras. Et moi, je ne bouge pas, je reste avec toi jusqu'au bout, je ne t'abandonne pas. 
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