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Citations de Amélie C. Astier (689)


Sven:

Je monte les marches et arrive dans le couloir désert, il n’y a pas sa secrétaire qui essaye en vain de faire barrage et j’entre dans son bureau en souriant. Ah cette odeur je ne m’en lasserai jamais, même si elle met mon corps en charpie,
elle est délicieuse.
– Tu n’es pas encore retourné dans ta caverne l’ours?
Toujours aussi agréable. Je m’avance, m’installe sur un siège en face de lui et le déshabille du regard un instant. Il est de dos face à la vitre qui donne sur la boite et bordel, super bandant dans son costume noir. Il se retourne et je ne vois que le vert de ses yeux qui me transperce.
– Content de te voir aussi Démétrios.
– Qu’est-ce que tu veux?
Question judicieuse, je ne sais pas ce que je veux, je sais juste que j’ai besoin de m’assurer qu’il va bien, mais je n’ai pas réfléchi à ce que j’allais lui dire.
Démétrios n’en finit pas de me fixer, je vois même sa respiration s’accélérer et son odeur se fait plus forte, il a envie de moi.
Je souris, peut être que Sergei a raison, on devrait peut-être arrêter de lutter, mais… non ce mec incarne tout ce que je déteste, sans oublier que, justement, c’est un mec.
– Je voulais m’assurer que tu étais toujours en vie.
– Je suis vivant, au revoir, Sven.
Je ris et me lève pour le rejoindre.
– Ça n’a plus l’air de t’inquiéter que quelqu’un en ait après toi.
– Je suis habitué, ce n’est pas la première fois qu’on me menace.
Je m’arrête en face de lui et pose mes fesses sur son bureau, il me regarde d’un oeil sévère, comme si je venais de piquer la caisse.
– Tu avais pourtant l’air secoué quand je te l’ai dit.
Démétrios détourne le regard et retourne à la contemplation de sa boite. J’admire ses épaules larges, son dos et putain son cul.
– Ça n’a rien à voir.
Je songe à sa réaction dans mon bureau, il avait l’air tout retourné qu’on cherche à le tuer voir même inquiet et…
– Tu t’inquiètes pour moi dis-je en soufflant.
Je suis touché, c’est bien la première fois que quelqu’un s’inquiète pour moi. J’ai un physique qui parait indestructible et jamais on a estimé qu’il pourrait m’arriver quelque
chose. Pourtant je suis mort une fois, enfin presque mort, mais c’était la guerre.
Je me redresse et me colle derrière lui, je le sens trembler quand il prend conscience de mon corps derrière le sien, si proche que ses cheveux viennent chatouiller mon visage.
– Je n’en ai rien à faire de ce qui peut t’arriver.
– Tu sais que je ressens la même chose, c’est bien pour ça que je suis là.
J’inspire son odeur à pleins poumons, ma queue fait des bonds de se savoir si près de lui, mais pas en lui. Je me rapproche encore jusqu’à ce que nos corps se touchent et je l’entends grogner. Bordel je joue avec le feu, mais il arrive un moment où même le plus fort des hommes ne peut plus lutter ; et là
je laisse libre cours à mes instincts qui me hurlent de le baiser, de le mordre, de le faire mien et de le protéger au péril de ma vie.
Mes mains viennent se poser sur son torse et c’est à mon tour de grogner, je sens à travers le tissu fin de sa chemise toutes les courbes de ses muscles et des images de moi en train de lécher ce corps, se mettent à danser dans ma tête. Démétrios s’appuie un peu plus sur moi, ses fesses se frottent à présent
contre ma queue dure comme du marbre.
– Qu’est-ce que tu fous? me demande-t-il, la voix pleine de désir.
Je crois qu’il ne le sait pas plus que moi et que peut être lui aussi a décidé d’arrêter de lutter contre moi. Je ne réponds pas et enfouis mon nez dans son cou, mes crocs sortent d’instinct, pensant pouvoir se planter dans sa chair tendre et enfin recevoir ce sang qu’ils attendent depuis trop longtemps. Je me contente de le humer, j’aime tellement cette odeur.
Mes hanches se frottent contre lui dans un mouvement lascif et Démétrios se détend dans mes bras que je resserre autour de lui, avant qu’il ne se tourne vers moi.
Il me regarde, haletant, ses yeux remplis de désir et se jette sur ma bouche. Nous grognons à l’unisson tellement c’est bon de sentir le goût de l’autre sur ses lèvres.
Sa bouche s’ouvre, nos langues se mêlent et je perds totalement le contrôle de mon corps. Je le plaque contre la vitre, mes mains parcourent son corps, avides de lui et les siennes s’accrochent à mon dos pour me rapprocher encore plus de lui.
J’ai envie de sa peau de la sentir et je tente de le déshabiller, quand il me repousse violemment pour atterrir contre le bureau.
– Arrête bordel!
Sa voix trahit sa lutte entre le désir de son corps et ce que lui veut. Je tente de me reprendre, mais je m’étais tellement laissé aller, qu’il est difficile de me contrôler.
– Casse-toi Sven et ne reviens pas!


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La seule chose qui me fait mal, c’est que maintenant, je vais m’attacher autant à toi, que je tiens à lui... et cela me fait peur.
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Je ne croyais pas au coup de foudre, à l'amour au premier regard et à toutes ces conneries.Je n'y croyais pas avant de le vivre, avant de connaître Cam.Et même si j'ai longtemps eu peur, que le doute m'a souvent habitée et qu'il m'habitera encore, je ne regrette pas une minute cette histoire.Chaque instant valait le coup.Cam vaut la peine d'y croire et chaque jour, chaque fois qu'il posera les yeux sur moi et que mon cœur s'emballera, je me dirai qu'effectivement je me suis trompée, parce qu'on peut aimer quelqu'un
dès les premiers instants.Après un coup de foudre, en un seul regard.
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La vie est faite de différents carrefours et nous sommes obligés de prendre une direction et d'en assumer les conséquences. J'ai pris beaucoup de directions pour en arriver là. Je me suis imposée en tant qu'artiste, en temps que femme auprès d'hommes qui m'aimaient.
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On fait toujours souffrir l'être aimé.
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Aimer quelqu'un comme les films le montrent est un ramassis de conneries. On ne peut pas aimer quelqu'un dès les premiers instants, on ne peut pas vouloir quelqu'un pour la vie. Aimer est un sentiment aussi cruel que la haine, du moins à mes yeux.
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Un homme, ça ne pleure pas, ça ne ressent rien, un homme c'est fort et c'est fait pour être un roc.
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L'art est subjectif, la beauté n'est pas toujours dans le visuel.
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