AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Amélie C. Astier (689)


C'est étrange comme les gens de la même.. espèce se repèrent. Comme si nos instincts retrouvaient chez l'autre les mêmes sentiments qui nous habitent.
Commenter  J’apprécie          50
Grâce à lui, je suis parvenu à dompter la partie la plus vile de moi, à ne pas laisser la bête s'échapper et tout ravager. C'est un effort de chaque instant, de maîtriser ma soif de sang.
Commenter  J’apprécie          10
Si Baron a déjà eu un aperçu de mon côté aventurier et intrépide, il le vit pleinement depuis que nous avons posé le pied sur le sol américain. C'est assez amusant de voir un homme avec tant de manière que Baron s'adonner à des activités à sensations fortes, lui qui est plutôt adepte de l'Opéra et de la peinture en guise de passe- temps.
Commenter  J’apprécie          10
Les opposés s’attirent, mais les âmes perdues aussi.
Commenter  J’apprécie          40
Je ferme les yeux en inhalant son odeur alors que ses mots me reviennent. «Est ce que tu veux être vivant avec moi ?» Je voudrais l’être tout court, mais avec lui, ce serait utopique et impossible.
Commenter  J’apprécie          50
Parce que la douleur est plus vive que le plaisir. Si on souffre, c’est qu’on respire. Si on respire, c’est qu’on vit. Et il sait. Il m’a vu.
Commenter  J’apprécie          40
Plus jamais je n’entendrai son rire.
Plus jamais je ne le verrai sourire.
Plus jamais il n’insufflera cette lumière dans mon obscurité.
Il était comme un miracle.
Commenter  J’apprécie          60
Un jour, on s’éteint comme une flamme n’ayant plus d’oxygène pour briller. Généralement, cela se produit après une longue existence, mais parfois, nous sommes fauchés par le destin du jour au lendemain.
Commenter  J’apprécie          50
C’est lorsqu’on perd quelque chose que l’on se rend compte de la valeur de ce dernier
Commenter  J’apprécie          00
- La vie n'est qu'une longue perte de tout ce qu'on aime. On laisse derrière soi une traînée de douleurs, chuchote-t-il.
Commenter  J’apprécie          100
"Toutes les fois qu'un homme meurt, c'est un monde qui disparaît, le monde qu'il portait dans sa tête."
Arthur Schopenhauer
Commenter  J’apprécie          50
Suis- je à ce point perturbé pour craquer pour un homme qui incarne le mystère comme si le mot avait été créé pour le définir ?
Commenter  J’apprécie          50
Derrière ce masque froid et cette apparence se cache un être aux nombreuses souffrances. Personne ne peut réellement comprendre ce qu'il se passe en lui ni ce qu'il doit affronter en quittant cette maison. Certains fantômes ne se voient pas, Docteur Byrne, pourtant, ils sont bien présents et se présentent sous différentes formes.
Commenter  J’apprécie          40
Sa voix est redevenue sérieuse et distante. Je me surprends à éprouver une sorte de regret. Son timbre déformé par le désir résonnait comme une douce mélodie.
Commenter  J’apprécie          10
— Tu t’es déjà envoyé en l’air dans un lieu abandonné, Docteur Byrne ?
Une lueur particulière envahit ses yeux, ravivant cette étincelle entre nous.
Terrain glissant.
— Je n’ai pas eu cette opportunité, mais avec toi, je m’attends à tout. Je connais tes goûts en matière de caves dans les sous-sols.
Ma petite taquinerie l’amuse. On ne discute pas souvent du club qu’il a quitté, mais lorsque le sujet vient sur le tapis, je préfère y mettre une note d’humour pour alléger la tension qui nous envahit à l’évocation de son passé sombre.
Baron s’apprête à franchir la porte, je le retiens en attrapant son blouson.
— Attends.
Je fouille ensuite dans mon sac à dos pour en sortir un contenant familier.
— Sérieux ? se moque Baron.
— Oui. C’est pour le mauvais sort.
— Oh bon sang.
Je jette du sel sur Baron pour le faire taire, il me dévisage comme si j’étais un illuminé.
— Tu veux faire une petite prière aussi ?
— Haha très drôle.
— Pour un médecin à l’esprit scientifique, c’est assez divertissant de voir que tu crains les fantômes.
Commenter  J’apprécie          00
— Vous en jouez ? Ou c’est juste pour décorer ?
La voix de Baron m’incite à me tourner vers lui, et j’avise sa main montrant le violon rangé dans son étui ouvert.
— Damian, oui. Il a même fait des concerts, à l’époque.
Et dire que c’est grâce à l’une de ses performances sur scène que je suis parvenu à mettre la main sur lui. Ce vieil article de presse affichant son visage parfait, d’une beauté ténébreuse, vierge de toute cicatrice. Si je me souviens parfaitement de cet instant où mon cœur s’est arrêté dans cette cave poussiéreuse, j’ai en revanche davantage de difficultés à me souvenir de toute cette haine que j’ai ressentie. Elle m’a brûlé la peau à l’époque, m’a bouffé le cœur, a creusé un trou dans mes entrailles.
Je voulais le tuer. J’ai fini par l’aimer.
Peut-être que la puissance de ma haine a été annihilée par la force de mon amour pour cet homme.
Les sentiments ne s’expliquent pas, et si j’ai éprouvé de la culpabilité à l’époque, j’ai réussi à la faire taire. J’ai appris à découvrir l’homme derrière le monstre. La haine m’a aveuglé, l’amour m’a rendu la vue.
Commenter  J’apprécie          00
C’est ce qui m’a plu chez lui inconsciemment la première fois que nous nous sommes rencontrés. Son arrogance et sa nonchalance qui soufflent le chaud et le froid. Cet homme aux multiples facettes hante l’esprit de ceux qui croisent sa route. Aujourd’hui encore, il demeure une énigme aussi fascinante que frustrante.
— En quelque sorte et je suis curieux d’avoir une réponse.
— Je peux te poser une question ? répond-il à la place.
— Non, je ne me suis jamais envoyé en l’air sur la banquette arrière d’un SUV et je ne compte pas le faire ce soir.
Commenter  J’apprécie          00
Baron ne relève pas et je suis persuadé qu’il voit où je veux en venir.
— Appelle-moi quand tu auras terminé de les lire.
Il reste appuyé contre le bureau en m’observant avec regret, mais il ne cherche pas à me retenir quand je récupère mon sac, ainsi que mon manteau. Je sens son regard sur moi lorsque je quitte la pièce, le souffle court. Mon cœur bat fort dans ma poitrine et malgré la fraîcheur de ce mois de décembre, en franchissant la porte du manoir, la chaleur irradiante ne s’estompe pas. Mon corps et mon cerveau ont encore en mémoire l’odeur et la sensation des mains de Baron.
Je ferme les yeux en jurant. Blair avait raison, je vais probablement y laisser ma peau si je ne trouve pas un moyen de dompter l’attirance qui me pousse vers le compte.
Voilà ce qu’on risque à jouer avec le feu, on finit par se brûler.
Commenter  J’apprécie          00
— ¬Pourquoi ?
— Parce qu’il n’y a rien de pire que de devenir accro au danger.
— Et c’est ce que je t’inspire.
— Oui.
Baron m’affronte un instant, un frisson me traverse la peau et mon instinct se met en alerte, pressentant la catastrophe à venir.
— Dommage pour toi, je n’ai pas l’habitude de fuir le danger.
Il réduit la distance qui nous sépare, agrippe mon pull d’une poigne ferme pour me rapprocher et, sans hésitation, ses lèvres se plaquent sur les miennes dans un baiser ardant. La surprise me fige puis le désir éclate. Ma bouche répond à la sienne, j’agis comme un automate satisfait de succomber à cette tension ensorcelante. Baron gémit contre moi en m’embrassant avec plus de force. Ma main se loge dans ses cheveux pour me retenir alors qu’il me pousse contre son bureau. La chaleur en moi grimpe en flèche tandis que l’excitation explose, oubliant le reste. Je me perds dans ce baiser en savourant les sensations qu’il provoque. Je cède à l’interdit, et j’en redemande. Nos lèvres s’affrontent, un grognement résonne, étouffé par un autre. Le combat est rude, nos souffles se mélangent et nos bouches se livrent une bataille sans merci. L’envie vibre entre nous, submergeant tout sur son passage. Mon corps se rappelle d’une autre étreinte et ma peau se languit déjà du retour des doigts de Baron sur elle. Mais lorsque ce dernier se presse contre mes hanches, je sens son érection et un éclat de lucidité me frappe. Nous ne devons pas aller sur ce terrain.
Commenter  J’apprécie          00
— Détends-toi, l’engueule Blair. Blaguer n’est pas irrespectueux, ça compense avec l’ambiance morose que tu entretiens.
— Exactement ! je valide.
Ça allégera la tension palpable qui inonde l’église. Tous les agents et la police scientifique sont à cran. Il vibre dans l’air une atmosphère étouffante trahissant l’inquiétude générale. OK, c’est surprenant, mais c’est un mort parmi tant d’autres. on a déjà vu pire. Ramasser des morceaux de corps sur une voie ferrée, c’est un degré au-dessus concernant le traumatisme. Et face aux angoisses de mes collègues, je ne peux m’empêcher de plaisanter.
L’humour est la meilleure âme face à la mort.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Amélie C. Astier Voir plus

Quiz Voir plus

quiz le seigneur sans visage

Où se trouve le château ou Michel se trouve ??

Niort
Poitier
La Roche Guyon
La rochelle

10 questions
310 lecteurs ont répondu
Thème : Le Seigneur sans visage de Viviane MooreCréer un quiz sur cet auteur

{* *}