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4.3/5 (sur 130 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Strasbourg , 1980
Biographie :

Amélie Divil (un pseudonyme) est autrice de romance fantasy se déroulant en Écosse.

Elle a grandi en Alsace avant de s’installer en région Parisienne, où elle réside actuellement. Elle est technicienne en Productions Animales de formation, mais travaille aujourd’hui dans la petite enfance. Elle aime lire, faire de la photo et dessiner.

Amoureuse de l’Écosse, c’est au retour de son dernier séjour là-bas en 2019 qu’elle va se lancer dans l’écriture de "Le gardien des lochs" (2020), le premier tome d’une saga intitulée "Three Sisters" (en co-écriture avec Laetitia Mariller).

son site : https://linktr.ee/ameliedivil
page Facebook : https://www.facebook.com/ameliedivil/

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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Je suffoquai presque, incapable de le lâcher des yeux. Je ne voyais plus que ses iris clairs, ses pupilles dilatées, sa bouche gourmande, son front habillé de quelques mèches indisciplinées, tout le reste était flou. Au bout de ce qu’il me parut une éternité, il reprit enfin la parole, mais pas pour m’apporter la réponse que j’attendais :
— Ça te gêne que je te regarde ainsi ? Je mis le temps d’un battement de cœur à interpréter le sens de sa question. Me raclant bruyamment la gorge, je lui donnai finalement ma pensée la plus sincère et spontanée qui me vint :
— Ce qui me gêne pour le moment Scott, c’est la table qu’il y a entre nous… J’ai… vraiment… dit… ça... Une lueur de surprise traversa ses yeux, aussitôt supplantée par un éclat de désir brûlant. Il me voulait, là, maintenant, c’était une certitude, en tout cas c’était la mienne.
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— Je ne vais pas y aller par quatre chemins… — En effet, ça n’a pas l’air d’être votre genre, le coupai-je, intriguée cette fois. Il me sourit de plus belle, creusant de petites fossettes dans ses joues. — Auriez-vous la gentillesse de vous occuper de l’intendance du manoir… après votre travail, cela va de soi ! Cette fois c’est moi qui éclatai d’un rire franc. — Vous êtes sérieux ?! m’exclamai-je mi-amusée mi-interloquée par sa demande. Ses yeux pétillants ne quittaient pas les miens, il était on ne peut plus sérieux, oui. Je toussotai et me levai précipitamment. Mince, c’était trop beau pour être vrai, il me fournissait une entrée libre dans la maison, sauf que sa proposition était sacrément gonflée. Je ne pouvais pas accepter aussi vite, ça aurait l’air louche. Il se leva également. — Naturellement, vous serez rémunérée ! ajouta-t-il, apercevant ma mine déconfite. Cela serait seulement pour quelques courses, un peu de ménage… La dame qui venait habituellement est hospitalisée pour un long moment, alors je me suis dit que je me paierais le culot de vous demander. — J’ai d’autres engagements, je suis ici pour travailler, pas pour m’occuper d’un… d’un… dépressif ! Sous le coup de l’agacement, le mot était sorti tout seul. Mon interlocuteur s’en amusa, car ses lèvres s’étirèrent davantage. — Vous voyez juste, il n’est pas au comble du bonheur pour l’instant, et à moi seul, je n’arrive pas à le sortir de cette torpeur. Vous me seriez d’une grande aide. Je soufflai par le nez en croisant les bras sous ma poitrine, l’air faussement irrité. Je lui répondis tout de même : — Je vais y réfléchir, Monsieur O’Brien. — À la bonne heure ! Je vous remercie ! — Je n’ai pas dit oui ! m’exclamai-je. Il se dirigeait déjà vers la porte dans l’intention de partir, mais se retourna pour me faire face. — Dans ce cas, je vous laisse ma carte de visite.
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Je poussai un cri, avant de me reculer pour pouvoir le regarder dans les yeux. — Monsieur Macallan, vous m’avez fait peur ! Je ne pensais pas vous trouver ici ! Calum eut moins de retenue que moi, il sauta carrément à ses pieds. — Qu’est-ce que je vous ai dit concernant ce chien ! commença-t-il sèchement. Faites ce que vous avez à faire, allez travailler ! Ok… Monsieur était de bonne humeur ce matin ! Cette fois, je ne me laissai pas démonter. J’entrai en forçant le passage, si proche de lui, que je pus sentir la chaleur qui émanait de son corps. Il pivota en même temps pour m’observer. Je profitai d’avoir son attention pour continuer mon manège. — J’allais me faire un thé, je vous en fais un ? demandai-je sur un ton jovial. Je m’affairai à ouvrir les placards pour ne pas l’effaroucher. Comme sa réponse tardait, je reposai la question : — Alors ? Un p’tit thé à la… Je m’étais retournée pour voir ce qu’il faisait, et constatai qu’il avait disparu. — Très bien…, marmonnai-je tout bas. Je ne m’avouais pas vaincue, c’est pourquoi je préparai deux tasses. — Cal, montre-moi où est allé le Maître butor.
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Toutes les informations qu’on avait réussi à réunir, soit pas grand-chose. On savait néanmoins que notre homme s’appelait Macallan et qu’il avait réinvesti la maison depuis deux ans maintenant. Juste après que les évènements bizarres avec les animaux se soient stoppés net. Chose troublante, cet homme vivait seul, n’avait pas de compte en banque ni de numéro de sécurité sociale. Il n’existait tout simplement pas ! Pourtant, il logeait là, sans être ennuyé par qui que ce soit. Ok, rien de tout ça ne laissait penser que cet individu était un dieu. Il pouvait tout aussi bien être une star se cachant un moment ici afin d’y faire une retraite. Ou bien un mafieux, qui blanchissait tranquillement son argent en toute discrétion. Oui, mais non ! Ce qui nous avait mis la puce à l’oreille.
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Je devais emménager à côté de la demeure où l’on supposait que la divinité habitait, celle qui aurait joué un rôle dans cette histoire. Étonnamment, elle n’aurait jamais dû rester aussi longtemps en dehors de son royaume. Il se passait donc encore quelque chose depuis ces évènements troubles. Si je parvenais à l’approcher et à l’identifier, alors je tenterais de créer un lien dans le but de l’étudier, et de prouver au monde que nous n’étions pas seuls ! Enfin, on n’en était pas encore là ! Pour le moment, je devais déjà dénicher ma satanée maison ! Sur le plan que m’avait fourni l’agence, elle devait se trouver sur ma droite, au bout d’un minuscule chemin, et à son carrefour, l’habitation du prétendu dieu.
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"Quand sa main froide saisira la tienne,
Pense à la lame que tiendra l'autre.
Mais surtout n'oublie pas,
Jamais ne sera plus acérée,
Que la vie qui coule dans tes veines".
(Alison à sa fille).
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Officiellement, j’avais passé une licence en sciences de la vie et de la terre, puis un master de paléontologie, avec une option en archéologie – huit ans d’études, cela ne laissait guère de place à une vie de famille, sans compter que j’étais rarement à la maison. Mais officieusement, j’étais un agent du CSMS, c’est-à-dire : Comité de Surveillance des Manifestations Surnaturelles, option « croyances et légendes celtiques ». Et l’on m’avait donné l’Écosse comme terrain de jeu.
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« Elle est mon âme sœur, et je serai son gardien à jamais. »
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« On ne peut rien contre sa destinée. »
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