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Citations de Andrea Cremer (117)


J'en avais la chair de poule. Nous en avions trop appris, nous avions retourné trop de pierres dissimulant des horreurs auxquelles, désormais, nous ne pouvions plus échapper. J'avais toujours eu conscience de la cruauté de mes maîtres, mais je savais désormais qu'ils ne se contentaient pas d'utiliser les forces des Enfers ; ils s'y étaient volontairement soumis.
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Je n'étais plus qu'à quelques mètres d'elle quand quelque chose me percuta violemment. Je fis des tonneaux dans la neige puis, réussissant difficilement à me lever, les pattes tremblantes, le souffle coupé, je me tournai face à mon assaillant. Je crus que mon cœur allait s'arrêter lorsque je plongeai le regard dans celui d’Émile Laroche. L'alpha Bane nous avait pourchassés.
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J'étais tellement en colère que mes muscles étaient douloureux. J'avais horreur qu'on me traite comme une inférieure. J'avais toujours dirigé ma meute et soudain, c'était comme si toutes ces années passées à être leur alpha ne signifiait plus rien. Je n'étais que la compagne de Ren.
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Je fermai les yeux et me laissai glisser du lavabo. Étonnamment, mes jambes réussirent à soutenir mon poids. J'avais craint de me liquéfier sur le sol. Au fond de moi, je sentais encore l'étreinte de Ren, mais ensuite l'image est devenue floue et, au lieu de l'alpha, j'ai vu Shay en train de me sourire. Je ne peux pas vivre comme ça. 
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Quelles que soient les inventions les plus folles de nos amis les rétameurs, ce sont les étoiles qui nous guident, et nous guideront toujours.
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L'esclavage était une horreur, issue des travers humains les plus abjects.
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- Au début, j'ai cru à une hallucination due au Pop-Tarts.
- Pitié !
Je n'ai pas encore le cœur à plaisanter.
- Je suis sérieux ! objète Laurie. Au-delà de quinze, ça peut te taper sur le système.
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𝙰 𝙽𝚎𝚠 𝚈𝚘𝚛𝚔, 𝚘𝚗 𝚟𝚘𝚞𝚜 𝚙𝚊𝚛𝚍𝚘𝚗𝚗𝚎 𝚍𝚎 𝚍𝚒𝚜𝚌𝚞𝚝𝚎𝚛 𝚊𝚟𝚎𝚌 𝚕𝚎 𝚟𝚎𝚗𝚝, 𝚖𝚊𝚒𝚜 𝚘𝚗 𝚜'𝚒𝚗𝚚𝚞𝚒𝚎̀𝚝𝚎 𝚚𝚞𝚊𝚗𝚍 𝚘𝚗 𝚟𝚘𝚞𝚜 𝚟𝚘𝚒𝚝 𝚕'𝚎𝚖𝚋𝚛𝚊𝚜𝚜𝚎𝚛.⁠
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- Il n'y a pas d'heure pour badiner. S'il fallait se soucier du contexte, nous passerions notre temps à nous morfondre. Tu parles d'une vie !
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Le problème avec les empires, c'est leur incapacité à s'adapter au changement.
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- C'est bien beau le courage, lança son amie. Mais parfois, il vaut bien mieux se montrer prudent.
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Charlotte n'aurait jamais pu imaginer que la journée du lendemain s'avère pire que la soirée qui l'avait précédée. Ce fut pourtant ce qui arriva.
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Mes pensées sont libres d’aller se poser sur elle, et sur elle seule. Mais si elles vont trop loin, mon corps, réduits à ses seuls mécanismes, devient incapable de toucher, de saisir, de se tenir debout. Je dois apprendre à être conscient d’elle et conscient de moi en même temps.
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- C'est bien beau, le courage, lança son amie. Mais parfois, il vaut bien mieux se montrer prudent.
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Les Français ont accepté de s’allier à nous pour mener une offensive contre l’Empire dans le but de contraindre ses troupes à se replier en mer…
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Son monde avait certes toujours été dangereux et imprévisible, mais depuis quelque temps, il lui semblait avoir basculé dans la confusion et le chaos le plus total. Aussi la présence de ces deux femmes à ses côtés, l’une d’un certain âge et l’autre encore si jeune, le préservait de la sensation de sombrer dans le néant. Si la formule ne manquait pas de théâtralité, le rétameur ne pouvait néanmoins s’empêcher de résumer sa vie en ces termes : ordre et désordre, création et destruction.
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Je ne prétends pas détenir une grande connaissance de l’Empire, de sa puissance, ni des forces qui la combattent. En revanche, le monde ténébreux de tous ceux qui louvoient entre ces géants n’a guère de secret pour moi. Ott a la confiance des pirates, escrocs, spéculateurs et autres bandits. Autant de corporations qui sont loin de voir les espions d’un bon œil, du moins pas ceux qui nous concernent. Ott est des nôtres.
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Il n’y a pas d’heure pour badiner. S’il fallait se soucier du contexte, nous passerions notre temps à nous morfondre. Tu parles d’une vie !
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Encore un peu de patience, la chance va finir par tourner. Néanmoins, il allait lui en falloir davantage pour se rassurer : après tout, c’était sa propre inconscience qui l’avait forcé à prolonger son séjour dans la cité coloniale française. Mais inutile d’épiloguer sur ce sujet. Il s’agissait à présent de tourner la page et de revoir sa stratégie à la lueur des derniers événements, tout regrettables qu’ils soient.
Coe se serait bien passé de
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Dans une émeute comme dans un roman, ce qu’il y a de plus difficile à inventer, c’est la fin.
Alexis de Tocqueville
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