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Citations de Andrea Ellison (67)


— Qu’est-ce que tu veux que je fasse ? Elle est tombée dans les pommes.

— Eh bien, réveille-la. C'est toi le docteur, fais ce qu’un docteur ferait en pareilles circonstances. Il faut qu’elle nous dise où se trouve Reese. Elle doit sûrement le savoir. C'est sa sœur, après tout.

— Je suis psychiatre, Taylor, pas secouriste.
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Taylor traversa le bois en compagnie de Marcus et de Lincoln. Elle avait des élancements dans la tête et elle n’y voyait plus très clair de l’œil droit. Elle se sentait merveilleusement bien.
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Julia Page était l’une des substituts du procureur chargés du comté de Davidson. Maligne comme un singe et pas plus haute que trois pommes, elle ressemblait plus à un loulou de Poméranie ébouriffé qu’à la magistrate impitoyable qu’elle était. Les boucles châtaines qui encadraient son minois lui donnaient un air d’innocence et de pureté — une apparence angélique qui avait bluffé plus d’un criminel endurci. Quand les malfrats entraient dans le box des accusés, et qu’ils voyaient ses grands yeux bleus et ses lèvres gracieuses, ils pensaient n’avoir rien à craindre d’une créature aussi délicieuse et juvénile. Comme ils se trompaient !
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Elle arracha la feuille et la lui tendit. Elle vit son visage passer par quatre teintes successives de rouge avant qu’il ne lâche un profond soupir. Puis il sourit et leva la tête vers elle. — Je ne peux pas te reprocher de vouloir te rapprocher de Memphis, dit-il. Je reconnais que je n’ai pas été d’un accès très facile, ces derniers temps. Il lui prit brusquement la main, renversant au passage le moulin à poivre. — Pardonne-moi, ma chérie, poursuivit-il. Je suis vraiment désolé, dans tous les sens du terme. Je ne sais pas trop ce que je dois faire pour me qu’on arrête de se faire la gueule. Mais je te supplie de me pardonner… Taylor sentit son cœur se décrisper un peu. C’était bien cela qu’elle désirait, non ? Qu’il s’excuse platement. Qu’il exprime son envie de réconciliation. Leur complicité leur était bénéfique, à tous les deux. Ensemble, rien ne leur était impossible. Séparément, ils étaient comme deux icebergs isolés, dérivant tristement, chacun de son côté, vers une inéluctable désagrégation. Elle chassa alors Memphis de son esprit...
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Maudissant sa sottise et sa lâcheté, elle s’accroupit face à l’âtre et raviva les braises du feu avant d’ajouter deux bûches. Puis elle se recoucha et éteignit la lumière. Elle était allongée sur le dos, les yeux rivés au plafond, observant les ombres mouvantes que projetait le feu sur les murs de la chambre. Les meubles paraissaient vaciller autour d’elle. Elle aurait voulu que Memphis vienne la rejoindre et s’allonge à côté d’elle. Elle aurait mieux dormi, s’il s’était trouvé à côté d’elle. Cela ne lui ressemblait pas, de s’inquiéter dans des endroits qui ne lui étaient pas familiers, mais elle dut admettre qu’une présence amie l’aurait rassurée. Elle commençait tout juste à se rendormir lorsqu’elle se sentit de nouveau frôlée par quelque chose de froid, au front cette fois. Sur sa tempe. Sur la cicatrice, encore sensible, laissée par sa blessure… Elle écarquilla les yeux et tenta de bouger, de sortir du lit, d’allumer… De réagir d’une manière ou d’une autre… Mais elle était coincée, les bras figés contre ses flancs comme si elle était ligotée. Elle ne pouvait ni lever la tête ni la tourner. Elle sentait comme un poids sur sa poitrine, celui d’une chose invisible qui l’empêchait de bouger. Elle se mit à hurler, s’efforça de remuer, mais la chose passa ses bras autour de son torse et l’étreignit. Taylor alors sentit des doigts lui palper les seins et s’enfoncer dans sa chair. Elle hurla de nouveau, et son cri se répercuta dans la chambre. Et la chose se mit à rire, d’un rire sourd et moqueur. Taylor se tut, et la chose relâcha son étreinte...
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Mail le pire, c'est qu'il n'y a personne, ici. Et plein de gens pourtant. Je sens leur présence tout autour de moi. Tout ceux qui ont disparu ou qui ont péri.... Je ne les vois pas sauf en pleine nuit, lorsque je devrais dormir.
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Mais, s'il en croyait ce que Trixie lui avait dit au téléphone, Taylor allait bien plus mal qu'il ne l'avait cru : elle avait des hallucinations et passait de longues heures à pleurer dans sa chambre. Cela ne ressemblait pas à l'intrépide Taylor Jackson qu'il connaissait.
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L’une des nouvelles directives qui horrifiaient Taylor était la redéfinition du viol. Une agression sexuelle n’était plus qualifiée de viol qu’en cas de pénétration pénienne effective. Or Taylor connaissait plusieurs femmes qui n’avaient survécu que de justesse à la violence dont elles avaient été victimes ; frappées, molestées, elles avaient été contraintes de pratiquer une fellation sous la menace. Et ce cauchemar ne comptait que pour une simple « atteinte sexuelle ».
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On commet tous des erreurs.
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Penser à sa jeunesse l’attrista. Ce qu’ils appelaient des « bêtises » à l’époque paraissait presque gentillet en comparaison avec ce qui se pratiquait aujourd’hui. Et voilà que, âgée de trente-six ans depuis peu, elle se sentait déjà en décalage face aux adolescents de maintenant.
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Elles avaient bravé quelques interdits à la manière des adolescentes de bonne famille de l’époque : fumer des Gauloises volées, siroter stoïquement quelques gorgées de whisky bas de gamme au goût infect, traîner avec des garçons qui rasaient leurs crânes à la manière des Indiens mohawks et tenaient des discours enflammés sur l’anarchie et les riffs de guitare électrique.
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Il faudrait qu’il lui trouve rapidement une nouvelle amie. Si seulement la fille de Muerte avait été noire ! La chair blanche n’avait jamais éveillé ses appétits.
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Il avait toujours eu du mal à communiquer avec ses semblables et la toile était sa coquille, son exutoire.
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Il avait tant de choses à faire. Tant de ficelles à tirer. Tant de personnes impliquées dans ce grand voyage… Plus question de faire demi-tour, maintenant que le coup d’envoi avait été donné. Au bout d’un moment, le jeu du chat et de la souris l’avait ennuyé. Le défi n’était plus suffisant. Il voulait du spectaculaire. Il voulait transmettre son savoir. Il avait fallu mettre la barre plus haut, encore une fois.
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Comment annoncer à la femme qu’il aimait, celle qui détenait tous les droits sur son cœur, qu’un lien aussi intime et intrinsèque l’unissait à une autre femme ?
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Si vous le rencontrez, ne baissez pas votre garde un seul instant. Je ne plaisante pas. Il est dépourvu de sentiments et impossible à raisonner. Il vous tuera sans hésitation ou regret. S’il est acculé, il fera n’importe quoi pour se libérer. On aura du mal à le capturer vivant. Il n’a rien à perdre. Il n’est pas de ceux qui cherchent la gloire, le passage aux informations du soir. C’est un pur sociopathe qui éprouve du plaisir à tuer, quelle que soit la méthode employée.
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Les dépenses domestiques représentaient des sommes importantes pour une famille monoparentale, et elle avait rapidement compris qu’en dépit de la prime versée par les assurances son salaire de journaliste ne suffirait pas à les maintenir à flot.
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Une rêveuse. Le genre de femmes qui ouvre sa porte à un parfait inconnu sans aucune méfiance, tant elle est persuadée qu’il ne lui arrivera jamais rien dans la vie.
Le genre de femmes qu’il aimait.
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Son haleine sentirait-elle l’oignon ? Ou bien avait-elle eu la délicatesse de mâcher un chewing-gum ou de sucer quelques bonbons mentholés ? C’était très probable. June se souciait beaucoup de son corps et de son image.
Elle partait déjeuner à pied, ce qui était tout à son honneur, mais elle ne s’arrêtait jamais chez le marchand de pitas ni au snack bio. Elle préférait les aliments riches et consistants. D’après lui, c’était un mécanisme de défense contre la solitude. Il savait qu’elle passait ses soirées à lire des magazines de fitness et de yoga, à rêver d’un corps souple et ferme.
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« Imiter, c’est se suicider. »
RALPH WALDO EMERSO
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