J’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce roman. Le mélange de style est déstabilisant, l’irruption des dialogues au milieu de récits ou descriptions est déroutante mais ce style bien différent de ce qu’on lit habituellement fait le charme de ce roman.
Ce roman baigne dans une atmosphère particulière, j’avais l’impression de me retrouver au milieu d’un film de Wes Anderson, avec un coté The Grand Budapest Hôtel. Des personnages atypiques, des lieux marquants et originaux. Alors on se laisse attraper par le style, les personnages, cette ville de Wandenbourg et on plonge pour un voyage de 600 pages et j’ai refermé ce livre en me disant : c’est déjà fini ? Une belle découverte !
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Je remercie Babelio pour l'envoi de cet ouvrage dans le cadre de la masse critique.
Le livre en lui-même est un très bel ouvrage.
Naître père de l'écrivain argentin Andrés Neuman est un recueil de textes courts très poétiques sur l'amour qu'il porte à son fils.
Il l'imagine d'abord pendant la grossesse puis décrit des petites scènes du quotidien avec tendresse, amour et pudeur. Il raconte ses émotions avec tout d'abord l'attente puis le choc de la naissance et toutes les petites choses de la vie. Ses souvenirs d'enfance se mêlent au présent.
C'est un récit qui se lit très vite mais qui est plein de douceur.
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Tout d'abord, un grand merci à masse critique et aux éditions Buchet Chastel pour l'envoi de cet ouvrage !
Le livre est beau,, c'est un bel objet, avec une qualité de papier très plaisante à sentir glisser sous la main (et les yeux). La lecture est fluide avec de très courts chapitres numérotés. Le style est d'une délicatesse superbe, parfois éblouie, ou simplement heureuse, émerveillée et même drôle par endroits. Mais la poésie jamais ne se perd, tout y est, dans la formule comme dans le regard. Cette naissance du père, cette métamorphose silencieuse qui n'est pas un aboutissement mais le début d'un long chemin, est admirablement contée : durant la grossesse, cette présence invisible du bébé à naître qui modifie toute chose et tout rapport au monde, et puis la naissance de l'enfant qui est aussi, donc, cette naissance du père, et les premiers mois de la vie... Ne nous y trompons pas, on n'est pas du tout dans la glorification de la paternité ni dans l'adulation, il y est aussi bien question des couches pleines, du manque de sommeil, des pleurs, bref !
J'ai vraiment beaucoup aimé cette écriture, cette simplicité authentique, cet éternel figé dans le temps présent. Bravo !
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