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Critiques de Andrew Michael Hurley (34)
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Le jour du diable

Je peux pas croire que ce livre existe. Pas été capable de le finir. J'en ai lu plus que la moitié et je trouve que c'est très long avant quelque chose embarque. On a une panoplie de description des lieux, une panoplie de personnages mais qui sont nommés et pas important dans l'histoire
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Le jour du diable

Il y a des périodes où on n'accroche pas avec les livres qu'on tente de lire.

Soit parce qu'on n'a pas la tête à ça, soit parce que le bouquin n'est pas terrible, soit parce qu'on vient de finir un roman extra et qu'ensuite, on a du mal à trouver quelque chose qui nous happe autant.

Bref, depuis une semaine, j'enchaîne les déceptions, avec des livres que je commence et qui m'ennuient très vite.

Celui-ci me tentait, avec son côté un peu gothique, mystérieux, avec une partie peut-être surnaturelle....

Mais au bout d'une centaine de pages, je renonce, je ne suis pas attachée aux personnages, le rythme est plat, l'intrigue ne démarre pas....
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The Haunting Season

Tout est dit dans la présentation, il s’agit bel et bien d’un recueil d’histoires qui font peur parce qu’elles mettent en scène des lieux hantés et des fantômes pas toujours très gentils.



Certaines nouvelles sont plus originales que d’autres, je pense notamment à « The Eel Singers » qui met en scène une drôle de famille, dont une gamine hyper précoce et un Japonais qui peut voir l’avenir, face à des gens de la campagne envoûtés par on ne sait quelles créatures. Les personnages sont hyper intéressants, et l’ambiance très particulière finit par nous prendre à la gorge – j’ai beaucoup aimé.



La plupart des nouvelles sont des espèces de contes gothiques anglais assez classiques, mais abordés sous un angle plutôt féministe, ce que j’ai apprécié. J’ai été frappée par la nouvelle qui décrit la lente descente aux enfers d’une jeune accouchée. Elle croit voir le fantôme d’une meurtrière qui cherche à s’en prendre à son bébé, mais il peut aussi s’agir d’hallucinations liées à un cas sévère de dépression du post-partum. C’est glaçant.



Dans l’ensemble, j’ai passé de bons moments de lecture avec ce recueil de nouvelles que j’ai lues au compte-gouttes entre deux romans. Toutes se déroulent en hiver, le plus souvent autour de la période des fêtes, donc c’était vraiment parfait pour la saison. Par contre, j’avoue que je ne me serai pas risquée à les lire quand j’étais toute seule le soir chez moi. Certaines font vraiment peur, âmes sensibles s’abstenir 😉
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Le jour du diable

Abandon au bout d'une centaine de pages pour ma part. Ce roman est plus un roman d'ambiance, un roman noir rurale qu'un roman policier et ce n'est pas ce que j'attendais de ce bouquin au vu de la quatrième de couverture. De plus, il y a beaucoup trop de personnages je m'y perdais un peu et les dialogues entre eux étaient fades.
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The Haunting Season

Huit histoires parfaites pour les soirées d'hiver.

Fantômes, maisons hantées, des cadavres dans le placard... Les nouvelles sont courtes, bien écrites et captivantes.

C'est intéressant de découvrir la plume des auteurs/auteures avec ces petites histoires, certaines sont plus captivantes que d'autres, mais toutes ont cette chute à la fin qui donne la chair de poule.

Attention aux frissons !
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Les Mortes-Eaux

Voilà un roman noir qui ne plaira pas à tout le monde, il est sombre, lent, je pourrais presque dire qu’il ne s’y passe rien. Quelle est la force de ce livre alors me direz vous? C’est l’atmosphère créée par l’auteur, les constats qu’il nous livre à travers chaque personnage, chaque critique qui peut en ressortir.



Critique de la religion ou plutôt d’une sorte de fanatisme religieux, ici, un groupe de catholique en plein pèlerinage de Pâques dans un lieu saint (je ne vous dis pas tout). Le personnage de momon est l’exemple type: une mère si pieuse qu’elle s’y accroche comme à une bouée pour ne pas sombrer, une mère qui espère guérir la simplicité de son fils grâce à la dévotion, qui est prête à tout écraser sur son passage: prêtre, mari, son autre fils.



Culte du mensonge: il est préférable de croire que de savoir. Telle pourrait être la morale finale de ce roman après la discussion du Père Bernard et de Tonto.



Critique des superstitions: elles sont une part importante du livre, jusqu’où peut on aller pour croire, que doit on croire? où est la vérité? Sorcières? miracle? Collier et Parkinson? J’aurais tellement aimé en savoir d’avantages mais faut-il vraiment connaitre la fin du mystère…



Vous l’avez compris, c’est un roman plein de non-dit, de désespoir ou d’espoir, de vérités de la terre, de dons et de pertes. il est dur, parfois tendre, il nous montre peut être par certains aspects, l’Amour sous différentes formes.
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Le jour du diable

Le diable n'existe pas, mais il est partout. Il est en nous ! Dans un coin perdu du nord d'Angleterre, il y a même un Jour du Diable, quand les fermiers lui tendent un piège. Mais se sont les humains qu'y tombent ! Avec ses vieilles rancœurs, ils ressuscitent les évènements et les légendes du passé pour expliquer le présent. On ne serait pas donc responsable de nos actes ? Un très beau conte philosophique !
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Le jour du diable

L’histoire se passe dans les Endlands, un coin perdu du nord de l’Angleterre. De génération en génération, les fermiers font une fête le jour de la transhumance pour tenir le Diable à distance.

Cette année, John, un enfant du pays, revient à la ferme familiale à l’occasion de l’enterrement de son grand-père. Il est accompagné de sa femme enceinte de leur premier enfant. Il retrouve parents, voisins, souvenirs d’enfance et superstitions qui semblent imprégner la région. Alors que les festivités pour le jour de la transhumance se préparent, l’ambiance est lourde de faits mystérieux et de comportements étranges, et les vieilles rancœurs refont surface. A se demander si le diable n’est pas de retour.

Le roman nous plonge dans une région rude, où l’Homme se bat contre les éléments de la nature pour se faire sa place. L’ambiance est sombre, la tension monte gentiment.

J'ai eu un peu de mal à "m'attacher" au personnage principal mais j'ai apprécié ce roman avec une "ambiance" rurale, transgénérationnelle, lourde de superstitions.
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Le jour du diable

J'avais envie de me plonger dans un thriller horreur avec une atmosphère bien sombre.



Quelle déception 😩 en bref,un rythme très lent, je ne me suis absolument pas attaché aux personnages (qui sont beaucoup trop nombreux) des descriptions inutiles ...



Une intrigue avec un secret qui doit faire tenir 350 pages or il y a de "l'action" qu'à partir de la 180 ème page . Le roman est découpé en "événements" et non en chapitres .



On parle du jour du diable, de lagnelage, de la transhumance. Mais c'est éléments sont trop survolés. En réalité nous suivons la vie du fils chasseur qui veux retourner dans sa ville et reprendre la ferme de son grand père.



À aucun moment je n'ai ressenti le frisson tant attendu. J'imagine que la traduction n'a pas améliorée l'ambiance de cette histoire.

J'ai refermé le livre avec un sentiment de non achevé et un dénouement très évident .

J'espère que ma prochaine lecture sera meilleure mais je vous invite tout de même à vous faire votre propre avis . Si vous aimez les romans d'ambiance il peut tout à fait vous plaire
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Le jour du diable

Ce livre m’a fait passé par des moments de sensations assez intenses, il a réveillé des peurs anciennes, des superstitions, des inquiétudes que je n’aurai pas pu imaginer en le débutant. La plume de l’auteur donne au texte une profondeur qui est intensifiée par l’ambiance qui devient de plus en plus pesante et parfois même angoissante. Le lecteur sent que quelque chose plane au dessus de ces landes, de cette ferme, de cette famille qu’il suit sur trois générations. Le diable, nommé également le malin, peut se manifester sous de nombreuses formes, est-il dans ces pages ou n’est-ce qu’une croyance que la famille Pentecost s’entête à mettre en avant afin de justifier les malheurs qui frappent et ont frappé les troupeaux et les hommes des Endlands.



Quelques moments bien inquiétants, je vous le disais plus haut, quelques lames glacées dans le dos, me concernant, quelques fois la suggestion, le doute qui plane, suffit à faire peur et à mettre en première ligne nos peurs les plus anciennes et les plus irrationnelles.
Lien : https://livresque78.com/2020..
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Le jour du diable

La vie, rude, dans un village perdu du Lancashire. Pourtant, on y revient, on est imprégné par la vie de ses ascendants, on transmet à ses enfants. Le contexte semble hors du temps, décalé par rapport à notre vie actuelle. Pourtant j'ai été captivée par ces légendes mêlées à la réalité, si bien qu'il est parfois difficile de faire la scission entre les deux. L'atmosphère et les personnages sont prenants. Le rythme, lent, est bien adapté à l'histoire.

J'ai beaucoup aimé ce livre, je n'ai pas été trop gênée par le fait que ce soit une traduction, un très agréable moment de lecture.
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Le jour du diable

Les romans noirs et moi c'est une histoire complexe, j'aime très peu de ceux-ci étant difficile et la dès le début au niveau du récit j'ai senti que cela n'allait pas me convenir.



Et pourtant la quatrième de couverture évoquant une ambiance complètement mystique m'avait accroché et les avis peu nombreux ont fait le reste.



Mais dès le début du récit je suis resté complètement hermétique au récit un jeune couple John et sa femme viennent dans les Endlands pour assister à l'enterrement du "Vieux" qui a vécu la-bas 86 ans, très rapidement John tente de reprendre ces marques dans cette vie plutôt rude à gérer le troupeau de mouton avec son père.



Le Diable laissant son empreinte dans cette vallée entre le Blizzard et les différentes pathologies qui sont présentes dans celle-ci et qui semblent se transmettre de l'homme à l'animal et vice versa.



Arrive le fameux jour du Diable ou il se passe certaines scènes étranges pour les gens qui ne sont pas de la région comme la femme de John, il y a pourtant un secret dans ce récit qui devrait dynamiser le récit mais cela n'est pas le cas.



J'ai subi cette lecture qui est vraiment un roman d'atmosphère ou l'on rentre dedans rapidement (malgré la langueur du récit) ou l'on reste hermétique à celui-ci ce qui fut mon cas.
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Le jour du diable

Le diable habite les Endlands une zone perdue du nord-ouest de l'Angleterre et ses habitants le fête une fois par an durant une cérémonie et c'est autour de cet évènement rituel que se construit ce roman noir à l'atmosphère pesante.

Un homme qui a quitté ses terres revient avec sa femme enceinte pour l'enterrement de son grand père, et coïncidence, fêter le jour du diable, c'est l'occasion pour lui de retrouver parents, souvenirs, superstitions et veilles rancoeurs.

Les retrouvailles baignent dans une ambiance lourde de sous-entendus, de faits mystérieux, de comportements étranges alimentée par la préparation superstitieuse de la fête du diable. Celui-ci rode surtout dans les têtes qui interprètent les signes qu'il semble envoyer.



Pas de grandes envolées dans cette histoire mais un questionnement sur le passé qui ne nous quitte jamais, sur l'attachement viscéral à la terre et les devoirs de la filiation. La tension monte jusqu'à un final assez crispant où l'on découvre la face sombre de chacun.

Le vrai diable de l'histoire c'est la Nature dans une contrée rude aux éléments changeants qui n'accepte que les hommes qui se battent avec elle. L'auteur nous la décrit avec toutes ses nuances et tous ses pièges dans une langue fluide et précise.

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Le jour du diable

Un très grand coup de cœur pour ce roman rural qui nous parle de la vie rude de paysans, de bergers et d’éleveurs dans le nord de l’Angleterre. Les Endlands, un territoire inhospitalier entre tourbières et marais désolés. Ici tout le monde se connaît et la tradition a toujours sa place surtout celle de la fête du Jour du Diable. On va ainsi suivre la vie de John, l’un des enfants du pays de son enfance avec des souvenirs forts et terribles qui refont surface. On le retrouve au moment où il va lui-même être père et rend visite dans la ferme familiale à son père et son grand père même si depuis qu’il est partit à la ville ce dernier ne lui adresse plus la parole. Les liens entre voisins sont aussi tangibles que leurs inimitiés. J’ai trouvé la traduction magnifique et le texte très beau avec une atmosphère bien spéciale qui se construit au fur et à mesure que l’on tourne les pages sur quelque chose de mystérieux, d’inquiétant cela m’a rappelé un peu l’ambiance des Hauts de Hurle-Vent. Ici on est resté très proche de la magie, les superstitions se vivent au quotidien et on n’aime pas les étrangers. Une communauté qui vie entre elle, repliée sur elle-même avec ses valeurs et ses coutumes. L’auteur nous parle de transmission, d’héritage et de culture. Le rythme est lent tout comme le déroulement des saisons, on a la sensation que jamais l’hiver ne finira. Il y a aussi l’attachement à la terre, l’enracinement qui est posé là comme une fondation à n’importe quelle construction. Les légendes y ont encore une grande place et la transhumance des bêtes vers de plus verts pâturages est synonyme de renouveau, d’agnelage et de futur. Une histoire contée comme une fable au coin de feu avec en fond le Diable qui est toujours présent pour tenter et pervertir les simples gens. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Le jour du diable

C’est un véritable coup de cœur pour ce roman noir que j’ai eu beaucoup de mal à lâcher.



C’est difficile d’exprimer ce que j’ai ressenti à la lecture de cet ouvrage car j’ai peur de ne pas lui rendre justice tant je l’ai apprécié, tant il m’a imprégnée. Parce que c’est de ça dont il est question, d’imprégnation. De savoir jusqu’au plus profond de son être. Savoir qu’on appartient aux Endlands, qu’on en fait parti et que, si on en part, les Endlands vous rappellent pour vous montrer que vous êtes lier à la lande, à la ferme et à des siècles de traditions. La vie dans les Endlands est dure mais elle se suffit à elle-même et même les générations futures doivent en faire parties ou plutôt, en font déjà parties car elles se doivent de protéger leurs terres du Diable, du malin qui rôde, prêt à s’insinuer en l’animal qui mange, en l’enfant qui joue. Voilà ce que c’est ce livre, ce roman noir, c’est la certitude de se savoir à sa place.



Comment s’y est pris l’auteur pour que je comprenne cet enracinement générationnel à un lieu, moi qui ai grandi en banlieue? Comment a-t’il fait pour me révéler à moi-même ce besoin de terre familiale pour que mes enfants y demeurent et y reviennent ? Tout simplement avec des mots justes, simples, sans fioritures mais puissants et vrais.



J’ai parcouru la lande, aidé à la transhumance, frémi à l’évocation du malin et je l’ai cherché en chacun? J’ai vécu avec 3 générations de Pentecost en ayant l’impression qu’il n’y en avait qu’une.



Ce roman est ancré dans la terre, dans les traditions et dans l’avenir, le tout en même temps.
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Les Mortes-Eaux

Les mortes-eaux. Un titre bien mystérieux, une couverture sombre, un bandeau/conseil de Stephen King, il n'en fallait pas plus pour titiller ma curiosité. Mais alors que je me jetais à corps perdu dans ce récit, je me suis quelque peu perdu entre ses pages. Pourtant, tout avait si bien commencé ! Angleterre, Tonto se remémore l'été dans les années 70 où sa vie a basculé. D'un pèlerinage avec ses parents, quelques membres de la paroisse et le nouveau prêtre, Tonto va vivre avec son frère Andrew une étrange expérience. Installés dans une lugubre bâtisse au milieu des landes, l'atmosphère vire peu à peu à la menace. Épiés par certains villageois, d'étranges bruits et rituels ainsi que la découverte d'objets incongrus viennent perturber le séjour des hôtes. Sous fond de religion et de croyances, ce roman révèle avant tout une ambiance. Noir, étouffant, pauvre en action, il reste très évasif sur le contenu afin de privilégier la forme. Assez mitigée, j'ai toutefois était séduite par ce décor sauvage à l'image des hommes qui le peuple, mais pas par le style. 



A Londres, dans les années 70, la famille Smith accompagnée des membres de la paroisse suivi du prêtre Bernard fraîchement arrivé, partent pour quelques jours à Moorings. Du pèlerinage des fêtes de Pâques, les Smith n'ont qu'une idée en tête, guérir leur fils Andrew atteint de déficience mentale. Dans l'attente d'un miracle, Andrew supervisé par son frère Tonto, s'amusent en bord de mer jusqu'à croiser la route d'un étrange couple et celle qu'ils supposent être leur fille. Alternant entre passé et présent, Tonto révèle la vie trouble du père Wilfred, leur ancien prêtre décédé trois mois plus tôt, la rencontre avec de sinistres villageois attachés à de curieux rituels païens et l'ambiance délétère qui s'empare peu à peu de leur séjour... Que s'est-il réellement passé lors de ce pèlerinage ? 



Affiché comme thriller, ce roman n'en est pas vraiment un. Certes, si le suspense est grandissant, l'action est elle, inexistante. Roman noir, l'ambiance teintée de religion, de croyances et de miracles flirte avec des personnages ambigus contribuant au malaise. L'emprise de la religion est tellement saisissante qu'elle devient le sujet principal de ce roman que l'on peut qualifier de gothique. Chaque élément, interrogations et explications ne sont le produit que de mysticisme et servent à illustrer le passage sur Terre. Tonto, celui par qui ce récit arrive, raconte avec lucidité cette domination religieuse relayée par sa mère.



Fort d'insinuations, ce récit éclaire sur la folie des croyances qui s'emparent progressivement des lieux et du groupe dans un unique but : "sauver" Andrew de sa déficience mentale. Soulignant ainsi toute son absurdité, l'auteur compare l'hostilité du paysage à celui du culte. Des situations glauques, se démarquent des personnages effrayants. Mais qui des villageois aux pèlerins le sont le plus ? 



Roman flou à l'image de la brume qui peuple ce paysage, j'ai était à la fois fascinée par cette atmosphère étouffante mais aussi déçue par l'enlisement de l'histoire. L'alternance des périodes parfois confuses a contribué à renforcer cette déception, et ce, jusqu'à la fin. Dommage !



Malgré mon manque d'enthousiasme, il faut bien se restaurer ! Aujourd'hui, sera placé sous le signe de la noirceur avec un loooooooong café noir et des scones à la confiture de myrtilles. Teatime !
Lien : http://bookncook.over-blog.c..
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Les Mortes-Eaux

Roman captivant de par son ambiance oppressante. Les différents personnages sont très bien décrits au niveau de leur profil psychologique. Certains passages sont très subtils, le lecteur « lit entre les lignes ». Il ne se passe pas grand-chose et le lecteur s'attend à un drame d'une page à l'autre. Malheureusement, en refermant le livre, j'ai été un peu déçue. J'ai trouvé qu'il ne s'était vraiment pas passé grand-chose ! On est bien loin du style de Stephen King bien que le bandeau laisse supposer le contraire ...
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Les Mortes-Eaux

Angleterre, 70’s. Un groupe part en pèlerinage dans une vieille bâtisse en bord de mer. Ils vont faire face à une météo exécrable & des villageois hostiles.

Une prose délicate pour un roman qui ne lasse aucune trace. Malgré une ambiance lugubre réussie, le charme des personnages ne prend pas. pas plus que cette tension toute en fausseté entre les personnages. Religion, famille, handicap, l’auteur brosse un portrait exacerbé des extrêmes que les gens se doivent de suivre pour réussir leur vie. Mais en vain.

Le mal est en chacun de nous. Des idées géniales mais l’auteur prend des directions sans réel intérêt.
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Les Mortes-Eaux

Lecture très agréable...Je vais rejoindre certaines critiques, il n'y a pas une énorme intrigue. Mais c'est vraiment très bien écrit, les descriptions des paysages sont très belles, enchanteresses...

Après je ne sais pas si les critiques de Stephen King et l'adaptation de Danny Boyle sont mérités, mais en tout cas c'est vraiment pour moi une très agréable découverte...
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Les Mortes-Eaux

J'ai choisi ce livre premièrement pour sa couverture, que je trouve sombre et angoissante, pour son titre et son résumé : Les Smith partent chaque année en pèlerinage avec une petite congrégation de fervents religieux avec le père Wilfred dans les années 70. Ils partent dans la même sombre bâtisse qu'habituellement. Les Smith espèrent religieusement guérir un de leur fils, Andrew déficient mental.

Le narrateur de l'histoire est Tonto le frère d'Andrew. Dans les premières pages, il parle au présent et commence à coucher sur le papier, son histoire qui nous revoie dans les années 70.

Jusqu'au chapitre 10 environ, j'ai eu du mal à identifier les personnages, car tour à tour ils sont évoqués par leur prénom, nom ou surnom. Andrew est appelé Hanny, les parents Smith sont Momon et Pabsent mais sont aussi appelés par leur prénom. De même il y a plusieurs périodes différentes qui sont évoquées et il faut donc jongler d'une période à une autre.

Pour moi, l'histoire démarre vraiment quand la congrégation arrive sur le lieu de villégiature, dans une bâtisse sombre à l'atmosphère lourde et glaçante, dans un lieu isolé et inquiétant. Les lieux sont vraiment très bien décrits, j'ai l'impression d'y être et je m'attends à tout moment à voir surgir un monstre. Tonto et Hanny vont d'ailleurs faire d'inquiétantes rencontres.

Plusieurs thèmes sont abordés : le handicap mental, la religion, les croyances, l'amour fraternel ( qui est d'ailleurs très fort entre les 2 frères ).

Je reconnais que j'ai été plutôt déçue par cette lecture qui semblait prometteuse car bien qu'il y ait de nombreux moments où la tension monte, elle retombe malheureusement à chaque fois comme un soufflet. Tous les ingrédients étaient réunis pour en faire un roman captivant et inoubliable, cependant même s'il y a de légers rebondissements, ceux -ci ne sont pas suffisamment détaillés et exploités. En fermant ce livre j'étais plutôt dubitative, un peu surprise, je suis restée sur ma fin. Dommage!
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