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Citations de Andrew Sean Greer (79)


On croit connaître ceux qu'on aime, et s'apercevoir du contraire, même si on ne devrait pas s'en étonner, c'est une grande douleur. C'est la plus dure des découvertes, pas seulement sur autrui mais sur soi-même. Percevoir sa vie comme un roman qu'on a écrit et auquel on a cru. Silence et mensonges.
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Pourquoi mon mari, au dernier moment, choisit-il de rester plutôt que de partir? Nous hésitons jusqu'à ce qu'un jour nous voyions clair : les chances sont rares, et la mort approche vite. Saisis le ravissement s'il est à ta portée; saisis l'amour si tu peux l'atteindre.
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Qu'y-a-t-il de plus douloureux que de savoir ce qui pourrait être sans être capable de le faire advenir ?
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Andrew Sean Greer
He kisses- how do I explain it? Like someone in love.
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Comment se peut-il que tant de choses deviennent si ennuyeuses quand on arrive à l’âge mûr (la philosophie, les positions radicales, et autres modes intellectuelles « fast-food »), alors qu’un simple chagrin d’amour blesse toujours autant ?
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Il embrasse - comment pourrais-je dire ? - comme quelqu'un qui est vraiment amoureux. Comme s'il n'avait rien à perdre. Comme quelqu'un qui vient d'apprendre une langue étrangère, et ne sait utiliser que le présent et la deuxième personne. Seulement l'instant présent; seulement toi. Il y a des hommes qui n'ont jamais été embrassés de cette façon. Et il y a des hommes qui découvrent, après Arthur Mineur, qu'ils ne le seront jamais plus ainsi.
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Mineur en effet. La fable aurait pu etre sympatique avec ce personnage ethérique et pas complètement incarné. De plus, c'est encore rare de trouver des livres dont le héros est homosexuel. Malheuresement, pour moi, la sauce ne prend pas. Je l'ai fini, mais j'ai sauté des paragraphes entiers, en me demandant vraiment comment ce livre avait pu obtenir le Pullitzer...
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Rien à foutre de tout ça! Clark dit toujours qu'on peut être mince ou bien être heureux; et je vais te dire une chose Arthur,la minceur , j'ai deja donné.
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Quel ennui ! J’ai tenu en même disant qu’une destination permettrait peut être au roman de prendre son envol , et bien non . J’ai trouvé ce livre répétitif , sans véritable fil narratif , sans humour , sans empathie pour les personnages , au style haché sans harmonie . un livre qui fait aimer beaucoup d’autres romans , c’est déjà cela .
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Mais leurs rapports sexuels n’était pas idéaux : Howard était trop directif. » Pince-moi là ; oui c’est ça ! Maintenant, touche-moi là ; non, plus haut ; mais non, plus haut ! Non, plus haut, je te dis. » Mineur avait presque l’impression de passer une audition pour une comédie musicale.
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Mineur se met à imaginer (tandis que le maire marmonne toujours son discours en italien) qu’on a mal traduit, où – comment dire ?- qu’on a comme « super-traduit » son roman, confié à un poète de génie méconnue (elle s’appelle Giulliana Monti), qui a réussi à faire de son pauvres anglais un italien stupéfiant. Son livre a été ignoré en Amérique, on en a à peine rendu compte, sans qu’un seul journaliste ait demandé à l’interviewer (son attaché de presse lui a dit : « L’automne est une mauvaise période »). Mais ici, en Italie, il se rend compte qu’on le prend au sérieux. Et en automne, de surcroît. Pas plus tard que ce matin, on lui a montré des articles de la « Républica », du « Corriere della Serra », de journaux locaux et de revues catholiques, avec des photos de lui dans son costume bleu, fixant l’appareil du même regard bleu saphir, naturel et inquiet, qu’il avait lancé à Robert sur cette plage. Mais la photo devrait être celle de Giuliana Monti, c’est elle, en fait, qui a écrit ce livre .
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Mineur n’est pas vraiment connu en tant que professeur, de même que Melville ne l’était pas vraiment en tant qu’un inspecteur des douanes. Et pourtant, les deux hommes occupent respectivement ces fonctions.
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À quarante ans, son attitude bienveillante et légèrement mélancolique amenait les gens à s'exclamer : « Tu es tellement jeune! » Ils voulaient dire qu'il n'était pas aigri.
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Pourquoi se sont-ils adressés à lui, Arthur Mineur ? Un auteur de second ordre, dont le plus grand titre de gloire est d’avoir appartenu dans sa jeunesse à un collectif d’artistes et d’écrivains, la Russian River School, à San Francisco ; un auteur trop âgé pour être découvert, et encore trop jeune pour qu’on relance sa carrière ; un auteur qui, en avion, ne s’est jamais retrouvé assis à côté de quelqu’un ayant entendu parler de ses livres. Eh bien, Mineur sait pourquoi. Il n’y a pas de mystère. On a fait un simple calcul financier : quel écrivain accepterait de se documenter pour une interview sans être rémunéré ? Il fallait que ce soit quelqu’un de complètement désespéré.
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Il ressent toujours ces mêmes peurs mais, le temps passant, des solutions se sont offertes à lui. Les textos et les e-mails l’ont pour toujours sauvé du téléphone. Les cartes bancaires sont désormais acceptées dans les taxis. Une occasion manquée, et les choses peuvent toujours être rattrapées grâce à Internet. Mais un chagrin d’amour ? Comment l’éviter, sauf à renoncer complètement à aimer ? Eh bien, finalement, c’est la seule solution qu’Arthur Mineur ait trouvée.
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Vers la quarantaine, tout ce qu’il a réussi à acquérir, c’est une relative estime de soi, une peau semblable à celle d’un bernard-l’ermite : transparente et molle. Il n’est plus atteint par une critique médiocre, ou un affront vraiment blessant – mais un chagrin d’amour, un véritable chagrin, celui qui brise le cœur, voilà qui peut percer la fine couche de sa peau jusqu’au sang.
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Et c’était une poétesse qui avait dit ça ! Une femme qui gagnait sa vie en se livrant dans ses textes comme une écorchée vive et qui lui disait que lui, Arthur Mineur, le beau jeune homme si grand, et dont on espérait tant, n’avait pas de carapace pour se protéger ! Et pourtant c’était vrai. « Il faut que tu aies toujours un avantage sur les autres », lui répétait à l’époque son vieux rival Carlos.
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En voyant cette femme âgée vêtue de bleu, la fille du premier lit s'était sans doute rendu compte que ce qui avait remué son père autrefois n'était pas seulement la passion physique. L'attirance de la beauté. Cela, elle l'aurait accepté comme l'éternel masculin, ne nuisant pas à la mémoire filiale. Mais là, elle se trouvait confrontée à un phénomène outrageux, incompréhensible. Du moins, aux yeux d'une personne étrangère à l'amour.
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