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Citations de Andria Williams (32)


" Ça ne te met pas mal à l'aise ? (...). Tous ces missiles pointés en direction des Russes alors qu'ils ne nous ont jamais rien fait ? ."
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«  Il n’avait jamais rien vu de tel que la Calotte Polaire.
Un monde étincelant, inanimé .
Le sol et le ciel , deux étendues, blanche, et bleue , comme s’ils étaient dans un décor de porcelaine Wedgwood.
On leur avait dit de faire attention aux crevasses profondes sous la neige . Au début , cette menace les avait effrayés mais , le temps passant , elle avait engourdi les esprits . »
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Il avait déjà rencontré des sergents-chefs comme Richards ; ils étaient facile à cerner : des hommes mûrs aux tempes grisonnantes, qui aimaient séduire les femmes et commander les hommes, qui gardaient une allure athlétique malgré la petite bedaine qui tirait sur les boutons du bas de leur chemise, et qui pouvaient encore vous battre à plate couture au lance fer à cheval ou au black-jack au cours d'un barbecue organisé par leur division en riant de bon cœur. Des hommes qu'en général, Paul n'appréciait pas beaucoup.
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C'était incroyable d'être séparé des gens que vous aimiez, tandis que la dernière foutue personne que vous aviez envie de voir surgissait juste en face de vous telle une silhouette en carton d'un stand de tir.
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«  Au dessus de la cascade se dressait le temple mormon, tout en haut, construit en couches successives, en étages rectangulaires , une sorte d’interprétation masculine d’un gâteau de mariage .
Au sommet , le temple s’ornait d’un archange doré portant un petit instruments à ses lèvres , comme un souffleur de verre.
Les chutes et le temple : il était difficile d’imaginer l’un sans l’autre .

Ils étaient si parfaits , si ostentatoires , et si exubérants comparés à cette petite ville endormie, avec pour seul horizon le désert , qu’ils en étaient presque déconcertants » ,….
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«  À un moment donné, il fut comme persuadé qu’aucune femme n’avait jamais vraiment aimé un homme; et , d’ailleurs, comment pouvait- on espérer que ce fut possible ? .
Puis ses pensées s’organisèrent, il retrouva ses esprits , et mit de côté ses idées névrotiques en se disant : «  Ressaisis- toi.; tu fais vivre ta famille , tu leur assures un toit au- dessus de la tête , ta femme a l’air contente de toi 99% du temps….
Reprends - toi.
Tout va bien ! »….
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Paul répondit par un bras d'honneur assorti à un sourire désarmant. Ce geste ne lui était pas naturel ; il avait cependant compris que c'était la réaction adéquate quand quelqu'un se moquait de vous et que vous n'aviez pas envie de répondre. Les gens, en retour, riaient et semblaient contents, si étrange que cela puisse paraître.
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C'était une de ces femmes, pensa Nat, dont l'esprit calculateur ne cessait de jauger les autres femmes, les reniflant presque, repérant leurs faiblesses, tel un berger allemand dressé pour détecter les mines.
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Elle ne voulait pas être médisante, mais ces bonnes femmes étaient de véritables commères, elles surveillaient le voisinage de leurs regards perçants, repérant le moindre changement, le moindre événement. La poubelle d'un voisin qui n'était pas correctement fermée, le couvercle posé à côté : c'était un événement. Un coup de klaxon dans le silence de la nuit, à deux heures du matin : c'était un événement.
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Il n'avait jamais rien vu de tel que la calotte glaciaire. Un monde étincelant, inanimé. Le sol et le ciel, deux étendues, blanche, et bleue, comme s'ils étaient dans un décor de porcelaine Wedgwood.
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– Oh, comme j’aimerais avoir ton boulot, ajouta Jeannie en ricanant. Je serais tellement meilleure que toi. Je ne resterais pas les bras croisés pendant que les autres me passent devant pour avoir une promotion, et je ne resterais pas sur la touche comme une vieille machine au rebut. Ou, si c’était le cas, j’essayerai au moins de faire des efforts au lieu d’aggraver les choses !
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Andria Williams
"Je ne peux pas, dit-il en hoquetant et en moulinant des bras et des jambes. Je ne sais pas bien nager". Il avait l'impression d'être percé à jour, dans ses travers les plus humiliants, lui qui avait grandi dans un milieu si pauvre qu'il n'avait jamais appris à nager, il ne connaissait rien de ce qu'était la jeunesse oisive. Il échouait lamentablement devant elle. Il reprit son souffle. Mais il sut, à son grand désespoir, que, pour lui, la soirée était finie. Il retournerait sur la plage tout seul et prendrait une cuite mémorable en espérant, le lendemain matin, avoir oublié qu'il avait gâché ses chances auprès de cette belle et douce fille.
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Pauvre Nat. Elle était en chemise de nuit, penchée au-dessus des toilettes. Elle avait relevé la lunette et tenait ses cheveux d'une main, ses yeux vitreux fixés sur l'eau au fond de la cuvette où atterrit le filet de salive qui pendait au coin de sa bouche.
Paul s'agenouilla et posa une main tout en haut du dos de Nat. "Ca va aller", lui murmura-t-il. Ce qui était facile à dire quand vous étiez celui qui regarde et non celle qui est en train de vomir.
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Vous ne trouvez pas ça bizarre ? Que tout le monde, un jour, ait été l'enfant de quelqu'un ? demanda Sharon. Toutes les vieilles dames que l'on croise, tous ces hommes grands et maladroits ont été le précieux bébé de quelqu'un.
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se devait être possible que l'amour d'un époux se tarisse, et qu'il passe à autre chose
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«  Rien de plus admirable , pour un mari qui rentre de mission ,
que de se rendre compte, comme il l’avait espéré , que son épouse a parfaitement accompli ses devoirs en son absence . »


«  LE GUIDE DES OFFICIERS DE L’ARMÉE »

20 ° édition ( 1954 )
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Paul avait l’habitude d’essuyer des rebuffades. Il venait d’une famille pauvre et avait vite compris que pour cette raison, il était facile de le mépriser.
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Bientôt cette mission prendrait fin et Paul pourrait se tirer de là. Il commençait déjà à fantasmer, il imaginait le soulagement de s'éloigner de la frontière de l'Idaho quelle que soit la direction choisie, en sachant qu'il n'aurait plus jamais à passer des heures éprouvantes en compagnie du CR-1, à répondre aux questions insistantes de Nat en disant que tout allait bien et qu'elle n'avait pas à s'inquiéter. Il se rendait compte qu'il lui mentait tous les jours. C'était pour son bien, mais il ne se sentait pas moins coupable. Il pouvait voir les mensonges s'empiler devant lui comme un mur de pierres posées les unes après les autres, ce qui le rendait nerveux.
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Un sentiment de malaise, qui lui venait des tripes, s'empara de lui et confirma cette vision du monde qu'il avait depuis longtemps: que la vie n'était rien d'autre que cette part d'ombre. Tout ce que vous faisiez pour vous en sortir n'était qu'une illusion et ne durait jamais.
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chaque fois qu'ils quittaient un endroit, il regardait droit devant lui, mais Nat serait celle qui regarderait en arrièr
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