Le secteur du livre affiche une bonne santé mais, comme pour bon nombre d'industries, la pandémie occasionne de nombreux défis de production pouvant avoir des répercussions sur la disponibilité des titres à disposition des lecteurs. Pénurie de papier, retards d'impression et de livraison, problèmes d'approvisionnements, quels sont les impacts de cette réalité sur les différents maillons de la chaîne du livre? Comment s'organisent-ils pour y répondre? S'agit-il de difficultés temporaires? Ou une invitation à repenser les façons de faire? Cette table ronde sera animée par Catherine Lalonde.
Avec:
Catherine Lalonde, Animatrice
Kevin Cordeau, Éditeur·rice
Stéphane Abraham, Panéliste
Angèle Delaunois, Panéliste
Éric Simard, Panéliste
Serge Loubier, Panéliste
Le Site Web du #SalonDuLivreDeMontreal : https://www.salondulivredemontreal.com/
Retrouve-nous sur tous nos réseaux sociaux
INSTAGRAM: https://www.instagram.com/salonlivremtl/
TIKTOK: https://www.tiktok.com/@salonlivremtl
TWITCH: https://www.twitch.tv/lismoimontreal
DISCORD: https://discord.gg/7MP3veRP
FACEBOOK: https://www.facebook.com/salondulivre...
#slm2021
+ Lire la suite
La guerre s'est retirée,
Comme elle était venue.
Sans trop savoir pourquoi,
Nous étions les vaincus.
Lorsque ton estomac a fini de transformer les aliments en bouillie, celle-ci descend dans ton intestin grêle. Ensuite, tout ce qui n’a pas été utilisé pour nourrir ton corps se retrouve dans ton gros intestin. C’est là que se forment les pets.
Les gens distingués disent qu’ils ont des flatulences… mais c’est la même chose que les pets ! C’est normal de péter. Tout le monde le fait. Savais-tu que les gens pètent en moyenne quatorze fois par jour ?
La porte de la chambre était entrouverte. Sur le seuil, monsieur Longré me regardait avec un air bizarre que je ne peux définir autrement que comme....émerveillé...
- Consolante! Tu es une Consolante! Tu n'imagines pas à quel point tu es rare et précieuse. Tu as le don, le pouvoir... le privilège d'aider ceux qui sont en détresse, de les comprendre et de les consoler...
Lorsque je revins dans la chambre, Max était planté devant le tableau de Bellote. Il était blême, complètementabsent à tout le reste. Ses yeux étaient vrillés sur ceux de la jeune fille et il souriait à moitié, comme si elle lui parlait à l'oreille. Un instant plus tard, il frissonna, fit quelques pas et se laissa tomber sur le lit à baldaquin quasi inconscient. Quelque chose venait de se produire, de m'échapper. Bellote était encore dans la chambre. Je sentais autour de moi la folle vibration qui accompagnait ses apparitions, sans toutefois la voir. Elle était très proche de Max. Spontanément, je m'adressai à elle à mi-voix.
- Va-t-en! Laisse-le tranquille. Il ne peut rien pour toi.
J'entendis l'écho d'un rire très lointain et le froissement de tissuqui m'avait tant chamboulée la nuit précédente.
Avant que j'aie pu faire un pas vers la route, le vieil homme posa sa main sur mon bras et me dit très vite, à mi-voix:
— Mademoiselle ! Faites attention à cette maison. Il s'y passe des choses étranges. Emmenez votre frère loin d'ici!
Je me dégageai avec une certaine brusquerie. En trois bonds, je me retrouvai sur la route. J'aurais voulu croire que je n'avais rien entendu mais, au fond, j'avais fort bien compris ce message qui collait si parfaitement à mes intuitions
- Grand-papi, elle ne te manque pas, ta maison ?
- Parfois, mais je m'habitue à vivre sans elle. C'est une nouvelle vie pour moi !
-Mais tu as gardé si peu de choses...
-J'ai l'essentiel. Uniquement ce qui est précieux à mes yeux. Tu sais, Perrette, les choses que l'on possède finissent toujours par nous posséder.
-Qu'est-ce que tu veux dire, grand-papi ?
-Qu'il faut faire beaucoup d'efforts pour acheter ou entretenir des objets dont on a pas vraiment besoin. On gaspille ainsi bien du temps. Ce n'est pas le plus important.
-C'est quoi, le plus important ?
-Les souvenirs, les bons moments que l'on passe ensemble... Ta visite d'aujourd'hui, ton sourire de petite souris... Quand on est vieux, c'est ça qui nous reste.
Il avait l'air paisible, ses longs cheveux couvrant en partie son visage. Sans bruit, je me suis approchée de lui et c'est là que, pour la première fois, j'ai senti " sa " présence.
C'était très bizarre comme sensation. Je SAVAIS avec certitude qu'il y avait quelqu'un d'autre que nous dans cette pièce. Je ressentais une vibration étrange tout autour de moi et j'entendais une sorte de respiration ou de chuchotis, mais JE NE VOYAIS PERSONNE. La présence était au pied du lit de Max et elle le regardait, j'en était sûr.
Entraîné par l'eau, monsieur Caca s'enfonce dans un tuyau... qui rejoint un autre tuyau... puis rejoint un tuyau plus gros... qui débouche sur un autre encore plus gros...
Ce recueil de nouvelles s'adresse aux adolescents et il explore, pour eux, neuf dimensions de l'amour. On y rencontre des personnages attachants et qui demeurent présents au creux de notre cœur. Mathieu et Mégane, qui tombent amoureux d'un tableau représentant leur quartier; Catherine, qui nous montre son grand amour pour sa grand-mère; Sarah et Olivier, qui doivent affronter la maladie; tous sont des personnages qui ne peuvent nous laisser indifférents.

Depuis qu’on est revenus de Bretagne, je ne suis plus la même. J’essaie de vivre ma vie comme d’habitude, mais il s’est passé tant de choses étranges que je me traîne comme une âme en peine. J’ai du mal à encaisser tout ce qui nous est arrivé en quelques jours, tout ce que j’ai appris sur moi-même et sur les autres, tout ce que j’ai dû faire sans y être préparée. Max, mon frère jumeau, me regarde souvent comme une « bibitte » étrange. Pour la première fois de notre vie, je ne peux plus tout lui dire. Je crois que, sans s’en rendre compte, il ne me pardonne pas cette brisure dans notre complicité.
Ce n’était pas la première fois qu’on partait tous les deux, mais c’était sûrement la première fois qu’on allait aussi loin, Max et moi. On n’est pas des vrais jumeaux puisqu’on est fille et garçon, mais on a toujours été très proches et on s’est toujours compris au moindre clin d’œil. Maintenant, je crois qu’on s’est un peu perdus quelque part, sur une petite route de Bretagne.
Pourtant, tout avait super bien commencé. Le voyage au long cours idéal pour deux jeunes Montréalais de dix-sept ans comme nous.