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3.5/5 (sur 128 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Stanford, Californie , 1959
Biographie :

Lauréate de nombreux prix et distinctions littéraires, publiée dans le New Yorker, Ann Packer est l'auteur d'un recueil de nouvelles (Mendocino and Other Stories) très remarqué. Après le passage d'Ann Packer à la fameuse émission américaine " Good Morning America ", Un amour de jeunesse, son premier roman, a connu un énorme succès aux USA.

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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
La solitude est une drôle de chose. C'est presque une autre personne. Au bout d'un moment, si tu la laisses faire, elle te tient compagnie.
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Je donnerais n'importe quoi pour que ça ne soit pas arrivé.
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Son père, elle le voyait à peine ces temps-ci. En fait non, elle le voyait beaucoup, et cette pensée fit qu’elle se sentit encore plus mal. Ses épaules se mirent à trembler. Maintenant elle pleurait pour de bon. Elle grimpa sur son bureau et regarda par la fenêtre. Du premier étage, il était si facile de tomber ! De sauter, plutôt, et de prétendre être tombée. Elle détestait cette pensée. Ça ne lui était jamais passé par la tête, avant, mais là, elle imaginait des tas de trucs horribles. Et elle pleurait, elle pleurait. Elle se rendit compte que ses poings frappaient ses cuisses. Si au moins elle avait quelque part où aller, ça lui aurait fait du bien. Elle se laissa glisser du bureau, tomba sur les genoux et posa son front sur le tapis. Elle pleura, pleura, le plus silencieusement possible, mais à s’en rendre malade. Ses parents étaient en bas, Joe, dans la salle de bains. Elle n’avait nulle part où aller.

Alors, une image s’imposa à elle, une image d’elle-même sous une couverture raide et rêche, un peu comme celles de l’armée. Elle la recouvrait, tendue comme un film de cellophane sur une assiette, au frigo. Son corps était un bout de viande en dessous. Aussitôt, elle s’assit et des points lumineux voletèrent autour d’elle. Elle se traîna jusqu’à son placard, se faufila à l’intérieur, ferma doucement la porte, s’accroupit contre le mur, là où elle avait fait de la place pour ses chaussures. Sa stupide robe bleue de l’année dernière lui frôlait l’épaule. La vie était interminable, interminable.
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En fin de matinée , elle passa une demi-heure à contempler l'horreur de sa salle de bains : pas seulement le rebord de la douche pourri par l'eau , mais aussi le radiateur dégoûtant , l'applique remplie de cadavres d'insectes , l'indescriptible laideur du carrelage ébréché à plusieurs endroits. Bien qu'elle fît clairement la différence entre le radiateur et l'applique ( qu'en théorie elle aurait pu nettoyer ) et le rebord de douche et les carreaux ( qui nécessitaient des travaux incommodants et coûteux ) , elle se sentait impuissante à prendre en main l'un ou l'autre des problèmes.
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Elle aurait tant aimé être du genre à louer un tas de films , ou à se bourrer de sucreries , ou à prendre des bains apaisants aux huiles essentielles quand elle était malheureuse , mais apparemment elle ne pouvait rien faire d'autre qu'être malheureuse , minute après minute.
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Souhaitait-elle que ses enfants n'aient à surmonter aucune épreuve , ne subissant aucune déception? Ridicule ! Comme de souhaiter que jamais n'arrivent l'hiver , la maladie , la mort .Pourtant elle le souhaitait , en un sens , car elle détestait souffrir.
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En regardant le petit visage blanc de Sarabeth , ses cheveux indisciplinés , la courbe de ses étroites épaules , elle eut une conscience ravivée de ce que Billy avait signifié pour elle et de sa souffrance toujours présente. Elle aurait voulu pouvoir alléger sa détresse , comme on enlève des chips débordant d'un bol trop rempli , sans toucher aux autres.
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Comme la terre qu'une première petite averse humidifie à peine , qui se gorge et s'imbibe de la deuxième , puis se remet à sécher , de même avec l'âge , il arrive que l'esprit fasse le vide , se dépossède de ses souvenirs ( et de ses savoirs ).
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