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Citations de Anna Fredriksson (57)


Comme il n’avait qu’un seul rendez-vous, Calle a déjà fini sa journée. […] Cette nuit a marqué le point culminant d’un sentiment de vide qu’il éprouve depuis un certain temps, depuis qu’il a repris le cabinet. Il ressentait un manque, sans pouvoir l’identifier. Il était arrivé au bout de son parcours, avait atteint le but qu’il s’était fixé depuis le début: avoir son propre cabinet dentaire. Être arrivé, c’était comme être mort. Il fallait qu’il se passe quelque chose.
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Avec son zèle habituel, elle voulait encourager Johanna à élargir son horizon. Peut-être se lancer dans des études quelconques, car les connaissances sont un bien que personne ne peut vous prendre. Cela a toujours été un cheval de bataille de Fanny, une vérité qu’elle a bien sûr héritée de ses parents: le savoir est une richesse qu’on porte toujours en soi. Il vous permet de comprendre le monde. Il a le pouvoir d’octroyer force et liberté.
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Pouvoir et conflit sont des mots-clés chez Strindberg. Une lutte éternelle sévit, un duel entre homme et femme, classe supérieure et classe inférieure, civilisation et nature, citadins et paysans.[...] Strindberg excelle à représenter ses contemporains tant dans ses ouvrages en prose que dans ses pièces. Ce talent tient principalement à sa capacité unique à naviguer entre deux points de vue diamétralement opposés. Le combat entre deux adversaires est sa forme: c’est ce cadre qu’il pose le plus souvent pour travailler son matériau. Il crée de puissant conflits, aussi profonds que vraisemblables, et fait avant tout preuve d’empathie et de compassion avec chacun des adversaires. Strindberg jongle avec brio entre ces différents points de vue. […] Strindberg a passé sa vie à s’insurger contre le Système, quelle que soit sa forme. Il pouvait s’agir du système éducatif, des politiciens, de l’Église, de la science, des coteries littéraires, de la monarchie, bref de la plupart des instances de la société et de l’existence. Ses constants changements d’opinion ne doivent pas être considérés comme un signe d’irrésolution ou de perplexité, mais indiquent au contraire un intellect en marche et une flexibilité de ses pensées et sentiments, nécessaires pour évoluer en tant qu’écrivain et homme.
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För lika svårt som det är att beskriva vad som gö att man blir kär i någon, lika omöjligt är det att sätta fingret på vad som får en att sluta vara kär.

Traduction (par mes soins) :
Il est aussi difficile de décrire ce qui fait que l'on tombe amoureux de quelqu'un, tout comme il est aussi impossible de mettre le doigt sur ce qui fait que l'on cesse d'être amoureux.
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Så tittar han på Erica. Så vacker där hon sitter, med sina rosiga kinder. Och så den där specialla utstrålningen hon har. Det jordnära och trygga, och samtidigt lekfulla, som han aldrig kunnat beskriva men som han varit kär i sedan första gången han såg henne. En känsla av att han i hennes sällskap kan vara sig själv, helt och hållet.
Erikas ögon är blanka och hon är uppfylld av stämningen i rummet. Hon ser mycker yngre ut än trettiofyra år, mer som en ung flicka.

Traduction (par mes soins) :
Puis il regarde Erica. Assise, si belle, avec ses joues roses. Et ce rayonnement spécial qu'elle possède. A la fois pragmatique, mais aussi espiègle, qu’il ne peut décrire mais dont il est amoureux depuis sa première rencontre. Un sentiment qu'en sa compagnie, il peut être complètement lui-même.
Les yeux d’Erika sont brillants et remplis de l'atmosphère de la pièce. Elle semble beaucoup plus jeune que ses trente-quatre ans, comme une jeune fille.
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Isabella var en både trevlig och vettig tjej. Hon verkade ha betydligt bättre omdöme än Harrys förra flickvän, som half en bild av sig själv i bikini på sin Facebookprofil. Lena hade varit lättad när relationen tagit slut. Isabella hade i alla fall mer klass och stil. Och hennes småländska dialekt var gullig.

Traduction (par mes soins) :
Isabella était à la fois une fille gentille et sensible. Elle semblait avoir bien meilleure réputation que la précédente petite amie d'Harry, qui affichait une photo d'elle en bikini sur son profil Facebook. Lena avait été soulagée à la fin de leur relation. En tout cas, Isabella avait plus de classe et de style. Et son dialecte de småland était mignon.
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«  Pour sa mère et son père, cela n’a aucune importance que Calle appartienne à leur monde ou pas.
Ils l’acceptent tel qu’il est et le considèrent comme un membre du clan à part entière.
Ses amies , elles, n’ont pas compris .
Elles se demandent ce que Fanny lui trouve.
Ce Provincial obsédé par l’ascension sociale .... »
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- Qu’est-ce que c’est ?
- Un journal de gratitude.
Devant l’air perplexe de Johan, Jenny expliqua qu’elle suivait simplement les conseils qu’un coach en développement personnel avait prodigués lors d’une conférence devant la direction, la semaine précédente. Il avait recommandé à tous de noter chaque jour trois choses qui leur inspiraient de la gratitude.
- J’ai déjà écrit dedans, reconnut-elle.
- Je peux voir ?
Il ouvrit le carnet. La première page présentait un grand cœur rouge dans lequel elle avait inscrit le nom de son mari en lettres stylisées et romantiques. À côté figurait le chiffre 1.
Il sourit jusqu’aux oreilles et tourna la page. Numéro 2 et 3 : « J’ai décroché mon job de rêve » et « J’ai tenu une réunion devant tout le monde ».
- Ce n’est pas un peu la même chose ?
- Pas du tout, gros nigaud. Ce sont deux choses bien différentes. L’une est générale et l’autre spécifique.
- Si j’avais un journal de gratitude, j’écrirais ton nom à toutes les pages, déclara-t-il. Il n’y aurait de la place pour rien d’autre.
Elle ricana, lui prit le journal des mains et le posa sur sa table de nuit. Chaque soir, elle noterait quelque chose dedans, avait-elle décidé.
Puis elle posa une main sur la nuque de Johan, sentant la chaleur de sa peau et l’essence de son être qui se mêlait à la sienne.
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La porte du train se referme avec fracas. De l’autre côté de la fenêtre, Jenny observe une femme en uniforme longer le quai, fermer toutes les portes et vérifier que tout est en ordre pour le départ. Avec son air peu commode, elle lui fait penser à une gardienne de prison. Jenny essaie de la suivre du regard, mais finit par à perdre au bout de la vitre.
Plus question de rebrousser chemin. Impossible de descendre en marche.
Apres tout, pourquoi voudrait-elle faire cela ? Quelle stupide idée. Elle est heureuse d’être enfin assise à cette place. Que le voyage démarre véritablement.
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Elle regarde à nouveau par la fenêtre du train. Le paysage s’est rapidement fait plus rural et moins vallonné. De part et d’autre des rails, des champs se déroulent telles de gigantesques moquettes brunes, jaunes ou vertes. Çà et là, on discerne un corps de ferme, un bouquet d’arbres isolé, des voitures sur des routes de campagne, qui se dirigent vers des destins connus d’elles seules.
Dehors, la pluie tombe sans discontinuer. Les gouttes s’écrasent encore sur la vitre, avant de disparaître sans laisser de traces. Ainsi vont les choses. L’ancien laisse toujours place au nouveau.
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Parfois, on n'a pas la force d'entendre à quel point les autres sont heureux déclare t-elle. Et comme ils ont réussi.
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Pour citer Soren Kierkegaard : " Si quelqu'un me porte atteinte, ce n'est pas une affaire entre lui et moi, mais entre moi et moi-même. Est-ce que je me laisse offenser, ou non ?"
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Elle n'a pas droit à l'erreur. Elle ne doit pas décevoir les autres.
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Ce n'est pas facile. Le couple.
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- Vous voulez continuer à travailler malgré [ le gain du loto ] ?
Johanna réfléchit.
- J'aime avoir un endroit où aller, répond-elle. Tous les jours.
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Aller de l'avant ; les autres directions n'existent pas.
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Il suffit de songer à l'insurmontable défi que représente le simple fait de rencontrer une personne avec laquelle on puisse vivre, et qui ressente la même chose pour vous, qui n'ait pas de casier judiciaire et ne soit pas interdit bancaire. Qui ne mente pas, ne trompe pas et ne possède pas de tare psychique majeure. Et qui, en plus vit à une distance géographique raisonnable, si possible dans la même province. Qui soit gentil et un peu rigolo.
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Derrière la porte de la salle de bain fermée, elle s'assied au bord de la baignoire, prend une serviette et la presse contre son visage et sa bouche pour ne pas réveiller les filles avec ses sanglots. Ils n'appartiennent qu'à elle et elle tient à les accueillir seule.
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Martina affiche une expression candide. Petra fronce tout son visage.
Et puis voilà que Martina se met à glousser, et qu’Anja éclate de rire, si fort qu’elle roule en zigzag au beau milieu de la route. Heureusement qu’il n’y a aucune voiture en vue.
Jenny rejoint l’hilarité générale de bon cœur. C’est si bête, mais si drôle. Maintenant qu’elle se détend, elle prend conscience qu’il y a bien longtemps qu’elle ne s’était plus amusée de la sorte, à rire de blagues potaches. Ses amies n’ont pas changé. C’est elle qui n’est plus la même. Mais elle le redeviendra.
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Faire du vélo est un véritable plaisir, dans un cadre aussi idyllique. On en oublie tout le reste.
Jenny hume l’odeur de fumier et scrute l’horizon. Prés et pâturages se succèdent, parsemés de hameaux isolés. D’un côté comme de l’autre, les champs s’allongent à perte de vue. Elle n’a jamais contemplé un paysage aussi plat. Derrière ses lunettes de soleil sportives, elle absorbe le panorama. Les effluves de terre chaude et les parfums végétaux viennent lui chatouiller les narines. L’air tiède de la fin de l’été caresse ses bras et son visage.
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