Anna Tommasi

La couverture m'a tout de suite attirée, il faut dire que les éditions Préludes soignent leurs couvertures !

Le résumé a achevé de me séduire avec les mots : Bretagne, retrouvailles, disparition, amour de jeunesse, enquête, entre passé et présent...



Anna Tommasi, dans son premier roman, nous embarque pas très loin de chez moi, à Perros Guirrec à la rencontre d'Alice. Fraichement divorcée et maman de Lucas, un garçon autiste, le jeune femme revient sur les terres bretonnes de son enfance pour reprendre un bol d'air frais et réconfortant. Elle qui a peu vu ses parents au cours des dernières années est ravie de les voir se prendre d'affection pour leur petit-fils. Sous le soleil de Bretagne, elle recroise même son amour de jeunesse qui va parvenir à réchauffer son cœur. Bref, tout va mieux pour Alice et cette escapade au bord de la mer s'annonce enivrante .

Jusqu'à ce qu'une fillette disparaisse. De quoi lui renvoyer ses souvenirs en pleine face : la disparition de sa meilleure amie, Victoire, quand elle était enfant. La petite sœur de Théodore, celui qui deviendra vite son amoureux, se consolant dans les bras l'un de l'autre. Mais ces deux disparitions, à des décennies d'intervalle sont-elles liées ? Ceux qu'on aime ne sont pas toujours ce que l'ont croit...

Faute de pause au grand air, voilà Alice happée par un thriller psychologique infernal !



Et je dois vous dire que moi j'ai été happée par ce roman. Bien sûr, je n'ai pas été indifférente à la carte postale bretonne, aux embruns, au beurre salé, ... J'ai aimé l'ambiance du roman, douce au début, puis l'auteur change de cap et nous emmène où elle veut et sème peu à peu une angoisse de plus en plus palpable. La nuit des anges est un thriller bien ficelé, presque machiavélique où les apparences sont parfois trompeuses. Mais ce n'est pas qu'un thriller, c'est aussi un roman sensible qui aborde avec finesse le thème de l'autisme et avec tendresse le thème des retrouvailles amoureuses et de la reconstruction après un divorce. Combo gagnant pour Anna Tommasi ! Et le printemps continue ses promesses de coups de cœur ! Merci !
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Pour un premier roman, quelle maîtrise !

Un thriller superbement construit, dense, efficace, avec des personnages effrayants et attachants, une narratrice qui présente bien des points communs avec l'autrice, des paysages idylliques où personne n'irait soupçonner qu'il s'y perpètre d'affreux forfaits depuis quelques années : la disparition inexpliquée de petites filles.



Il aura fallu presque dix ans avant qu'Alice, à l'occasion des obsèques d'un de ses amis d'enfance tué dans un accident de moto, revienne chez ses parents à Perros Guirrec en cet été torride de 2019 avec son fils Lucas, atteint – comme on dit pudiquement aujourd'hui – de troubles autistiques.



A 35 ans, médecin et fille de médecin, elle est en instance de divorce. Et là, elle retrouve son premier amour, Teddy, et tout va s'enflammer comme au premier jour. Cependant, Teddy ne se remet pas de la disparition de sa petite soeur, vingt cinq ans plus tôt, et continue toujours à la rechercher de manière obsessionnelle, alors que justement une autre fillette vient de disparaître dans ce décor de rêve.



L'angoisse monte à mesure que les jours passent. Tout le monde sait qu'au-delà de 72 heures, on a peu de chance de retrouver un enfant disparu. Et cependant, on n'a jamais découvert le corps de Victoire, la soeur de Teddy … Alice ne quitte pas des yeux son petit Lucas, 9 ans, si fragile, qui voit et enregistre tout, même s'il a du mal à communiquer - sauf à le confier à ses grands-parents lorsqu'elle retrouve son amoureux … pour mener l'enquête à leur façon.



L'intrigue va crescendo, la chute sera aussi inattendue que possible, l'étude psychologique nous apprend progressivement bien des choses sur le mode de fonctionnement des psychopathes – car naturellement, il y a d'autres petites victimes plongées dans « La nuit des anges » - mais il ne faut surtout pas en dévoiler plus.



On dit que ce n'est que le premier roman d'Anna Tommasi mais qu'elle en aurait d'autres sous le coude : on en redemande ! Une découverte pour moi grâce à l'opération Masse Critique.
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Après avoir vu Manon de la chaine vibrationlittéraire dévorer ce livre, et entendu son avis plutôt positif à son sujet, je n'ai pas pu m'empêcher de me le procurer et de me plonger dedans au plus vite.

Les chapitres sur l'histoire principale sont entrecoupés de séances de thérapie avec un enfant pour le moins inquiétant.

On ne sait pas si ces séances ont lieu dans le passé, dans le présent ou dans le futur.

On ne sait rien sur l'identité de cet enfant en dehors de ses déclarations de plus en plus dérangeantes.

Au niveau de l'histoire principale, Alice fait de son mieux pour offrir à son petit garçon, Lucas, porteur de troubles du spectre autistique, une vie aussi normale et épanouie que possible. Elle qui n'avait pas remis les pieds dans son village depuis des années, traumatisé à la fois par la disparition de son ami d'enfance Victoire et par l'échec de sa relation avec le frère de celle-ci, la voilà contrainte de revenir pour les funérailles d'un ami.

À peine arrivé, le cauchemar recommence : une fillette disparaît dans les mêmes circonstances que Victoire.

À partir de là, l'auteur nous mène joyeusement en bateau.

À chaque fois que l'on croit tenir un suspect, des informations, quelques chapitres plus loin, ont vite fait de semer le doute, voire de disculper totalement notre coupable présumé.

Jusqu'à ce que le comportement d'un personnage commence à m'intriguer, puis à m'inquiéter, avant de carrément devenir suspect.

Hélas, cette « illumination » n'est arrivée qu'une vingtaine de pages avant la révélation officielle.

J'ai vraiment adoré ce livre qui a rapidement su m'embarquer dans l'histoire, m'a fait tournicoter le cerveau et, finalement, m'a entraînée sur un chemin auquel je n'aurais jamais pensé.

Ce roman avait apparemment déjà été publié sous deux autres titres : « ici et maintenant » en 2016 et « à l'origine » en 2021, mais semble enfin avoir trouvé son public cette année.

Je vais garder un œil sur cet auteur, en espérant un prochain roman en 2023.

Une lecture addictive avec un coup de coeur pour le personnage de Lucas, autiste, et dont le trouble n'est pas caricaturé mais respecté.



Des soupçons d'adultères aux recherches de disparues, la vie d'Alice réserve de grandes révélations...ainsi que des retrouvailles.



Les retranscriptions d'entretien avec un pédopsychiatre, entre deux chapitres ajoutent un plus machiavélique à l'histoire.



N'ayant pas lu la quatrième de couv avant d'entamer ma lecture, je n'avais aucunes attentes et je pense que le suspense, l'addiction à tourner les pages et l'envie de savoir ont été d'autant meilleurs.

Pour une fois c’est complètement par hasard que je suis tombée sur ce livre (à la bibliothèque). Une enquête se déroulant en Bretagne entre passé et présent, un secret de famille, un enfant autiste : les trois thèmes m’ont semblé alléchants.



Le récit se lit facilement et l’on s’attache rapidement à l’héroïne, trentenaire récemment divorcée qui se consacre à son fils autiste. Le comportement particulier de celui-ci, et la façon de l’aborder, sont décrits avec justesse, et l’on ressent bien le mélange d’amour et de fatigue d’Alice que le TSA de son fils a isolée au fil des années. C’est le décès d’un ami qui la ramène au village de sa jeunesse, auprès de ses parents. Mais c’est surtout avec Teddy, son amour d’adolescence, qu’Alice renoue. Teddy toujours obnubilé par la brutale et mystérieuse disparition de sa petite sœur Victoire, la meilleure amie d’Alice, vingt-cinq ans auparavant… Et justement, une autre fillette disparaît à Perros Guirec.



Au départ, l’incident n’a pas plus d’intérêt que ça dans l’histoire. On suit plutôt Alice dans ses balades bretonnes avec Lucas (ça donne envie!) et on la regarde renouer avec son passé (certaines connaissances ont bien changé!). Entre deux, la retranscription d’entretiens psychiatriques entre un certain Dr Schreiber et un enfant rappelle que l’on est bien dans un thriller. Comme de fait, la disparition de Paloma prend de l’ampleur et surtout ravive celle, non résolue, de Victoire. Alice s’embarque alors dans une enquête informelle aux côtés de Teddy.



Le souci c’est que j’ai compris le fin mot de l’histoire dès la moitié du roman (je suis toujours attentive aux détails apparemment insignifiants). Cela gâche un peu la lecture, même si j’ai trouvé la scène dans la vieille école en ruines très réussie. J’ai également bien aimé les annexes avec les pièces à conviction (une lettre, une dernière séance de thérapie, un interrogatoire) qui viennent compléter la résolution des crimes. Mais je referme tout de même ce livre avec le sentiment que l’imprévisibilité, vraiment, ce n’est pas fait pour moi.

LA NUIT DES ANGES de Anna Tommasi



Alice, médecin et mère de Lucas, enfant différent, vient rendre visite à ses parents en Bretagne dans son village natal, où elle n'a pas mis les pieds depuis dix ans.

Les souvenirs du lieu sont empreints d'angoisse et de tristesse car sa meilleure amie a disparu un été et n'a jamais été retrouvée malgré les multiples recherches des autorités mais aussi de son frère, Teddy, qui était son petit ami de l'époque. Ils se croisent lorsque une fillette disparait à son tour les plongeant dans leur passé douloureux. Ensemble, ils vont se lancer dans une enquête informelle pour découvrir enfin la vérité sur ces disparitions inexpliquées...



L'atmosphère du récit met rapidement le lecteur mal à l'aise.

Le style fluide engage le lecteur à tourner les pages à toute vitesse.

La structure du roman alternant des compte rendus de psychiatre et la vie d'Alice et son fils interpelle le lecteur, qui se pose la question de savoir qui est cet enfant en séance...

Un thriller bien mené dressant le portrait d'un personnage sociopathe insoupçonnable et machiavélique.

D'autre part de multiples sujets sont abordés dont celui de : Jusqu'où peut on aller par amour ?...

Un premier roman efficace et très réussi à découvrir !

C'est un thriller qui commence doucement, qui prend son temps. J'en suis même venue à me demander s'il s'agissait réellement d'un thriller. Nous découvrons les personnages, nous apprenons à les connaître. Il ne se passe pas grand chose, à part des retrouvailles, des promenades dans de très beaux paysages, que je ne connais pas, mais qui donnent envie de les découvrir.



Et puis, un détail vient nous intriguer, puis un autre et un autre encore. Et petit à petit, insidieusement, on en vient à se retrouver dans une histoire prenante et passionnante. Le style de l'autrice est fluide. On se laisse porter sans effort. Elle nous décrit avec la même facilité des scènes tranquilles comme des scènes intenses. Parce qu'il y en a des scènes intenses, de plus en plus, au fil des pages.



Les protagonistes principaux sont bien travaillés, ils sont réalistes et vivants. J'aurais pourtant bien aimé avoir plus d'informations sur certains personnages secondaires qui sont trop peu exploités à mon goût. L'enfant autiste est adorable. Il voit tout, il comprend tout. Mais l'autisme est une maladie si difficile à gérer. Il ne peut pas nous dire ce qu'il sait.



Et puis, on se pause énormément de questions, ce qui nous fait penser encore et encore à cette histoire. On se repasse une scène puis une autre en espérant y trouver un indice. Certaines choses nous sautent aux yeux, d'autres restent cachées. Toutes ces petites choses mises bout à bout font de ce roman une excellente lecture.
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Alice revient sur les lieux de sa jeunesse, à Perros Guirec, avec son fils autiste pour l'enterrement d'un vieil ami. Elle retourne ainsi chez ses parents qui se sont éloignés d'elle depuis son départ de la maison familiale.



Elle y revient en espérant se rapprocher d'eux et profiter de ces quelques jours de repos avec son fils. Perros Guirec est aussi le lieu où vit toujours Teddy, son amour de jeunesse, cet homme hanté par la disparition inexpliquée de sa sœur 25 ans plus tôt, cette sœur qui était aussi l'amie d'Alice .



Peu de temps après son arrivée, une fillette disparaît. La voilà plongée aux côtés de Teddy dans la même angoisse que 25 ans plus tôt.



Entre présent et passé, un climat lourd et inquiétant s'installe et la voilà malgré elle mêlée aux côtés de Teddy dans la traque du coupable. En parallèle de l'intrigue, il y a des rapports de thérapie où un psychiatre interroge un enfant. Mais de qui s'agit-il ?



Sur fond de secrets bien cachés, l'auteure nous balade dans une enquête aux multiples rebondissements et nous réserve une surprise de taille.



J'ai beaucoup aimé ce thriller psychologique où le suspens ne faiblit pas, où la plume est fluide et efficace, et où les deux personnages principaux sont réalistes et sympathiques.

Les premiers romans sont des lectures dont je ne me lasse pas. Aussi quand Babelio m'a proposé de découvrir La nuit des Anges dans le cadre d'une Masse critique privilégiée, je m'en suis réjouie d'avance ! Et le peu que l'on puisse dire c'est que je n'ai pas été déçue.



Une fois de plus, la magie a opéré. En quelques pages, je suis à Perros Guirec aux côtés d'Alice et de son fils autiste Lucas. Je redécouvre la Bretagne de son enfance, je fais la connaissance de ses parents, de son amour de jeunesse, de ses anciens camarades … des retrouvailles qui augurent une ambiance joviale. Mais détrompez-vous, très vite l'atmosphère devient pesante, à l'image de cette canicule qui assomme la région. Et puis, le rythme s'accélère, initié par la disparition de Paloma, fillette du village, triste fait divers qui ne tarde pas à raviver de douloureux souvenirs à peine cicatrisés. Quelques 200 pages plus tard, c'est en apnée que je referme ce livre.



Je ne sais pas si je peux le qualifier de thriller car il n'en a pas vraiment tous les codes. Mais je peux vous certifier que le dénouement n'a rien à envier aux maîtres du genre.

J'ai trouvé l'histoire particulièrement maline. Les retranscriptions des séances de psy qui jalonnent le récit intensifient le malaise et questionnent le lecteur déjà malmené par l'enquête. A l'inverse, le soupçon de romance qui agrémente le tout apporte un peu de légèreté rafraîchissante bienvenue.



Anna Tommasi mérite amplement sa victoire au concours des Talents de demain et je suis certaine qu'elle continuera à faire parler d'elle.

Le résumé est tentateur mais je ne savais pas à quoi m'attendre dans ce livre. Malgré un début assez long à se mettre en place, j'ai été agréablement surprise. L'auteure arrive très bien à nous immerger au coeur de cette Bretagne et de cette petite ville. Elle décrit les alentours, les balades ... On a envie de s'y rendre. Le début nous fait penser à un roman de littérature générale mais plus on avance et plus ça s'accélère. Le dernier tiers nous tient en haleine. Elle arrive à créer une ambiance assez sombre et immergente. J'ai beaucoup aimé le suspens de la fin, ce qu'on ressent en découvrant le fin mot de l'histoire.

Via les liens entre les personnages, elle nous fait douter de plusieurs personnes tellement c'est habilement mené. Même si j'ai eu quelques doutes à un moment, j'ai beaucoup aimé cette lecture. Je me suis attachée à Alice et à son fils. Ils forment un duo hors du commun et voir la relation qu'ils ont créée en fonction de l'autisme du fils a été une belle découverte. On nous explique les réactions de l'enfant, sa façon de découvrir des endroits, sa manie de ramasser pleins de petites choses .... Ce n'est pas un thème que je vois souvent abordé dans les livres que j'ai lus. Alice essaye d'être forte et surtout fait tout pour rendre son fils heureux. Mais elle doute aussi beaucoup et sur pas mal de choses. Elle n'est pas une héroïne badass mais au contraire une personne à laquelle on peut s'identifier. J'ai trouvé que tous les autres personnages gravitaient autour d'eux mais qu'ils n'étaient pas des personnages principaux. Ça ne m'a pas dérangée de n'avoir que le point de vue d'Alice. J'ai aussi beaucoup apprécié les retranscriptions des séances de thérapie concernant un enfant ... mais on ne sait pas qui. Jusqu'au bout l'auteure maintient le suspens sur ce qui arrive.

La plume est agréable à lire et j'ai dévoré ce roman. Pour un premier livre je salue le travail d'Anna Tommasi.

Alice est de retour, après pas mal d'années d'absence, à Perros-Guirec ! Elle va y retouver amis d'enfance, famille et souvenirs, pas toujours heureux, car quand elle était enfant, son amie à disparue ! Alors quand une autre enfant disparaît, la panique commence à s'installer et le passé commence à ressurgir !

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Dans ce thriller psychologique du terroir viennent s'ajouter à l'histoire des retranscriptions de séances de psychothérapie entre un psy et un enfant ! Qui est cet enfant ? On ne le saura que bien plus tard ! J'ai beaucoup aimé ces passages qui apparaissent toujours au bons moments ! Ils sont vraiment bien écrit et ajoute une touche de mystère à cette lecture !

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Concernant les personnages, on sent que certains ont une attitude étrange, on se pose des questions, on émet des hypothèses à leur sujet ! J'aurais voulu les concernant un peu plus de profondeur !

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L'autrice maîtrise la narration même si j'ai parfois trouvé quelques incohérences, un peu long à se mettre en route, et des "ouais comme par hasard, je le savais" si vous voyez ce que je veux dire...pour un primo roman, je le trouve dans l'ensemble réussi même si j'ai deviné petit à petit le dénouement ! Des secrets, des révélations, des non-dits ! Un bon moment de lecture sans prise de tête avec cependant quelques bémols...

La nuit des anges

Anna Tomasini

premier roman

Préludes, 2022





C'est vrai que c'est un thriller, et qu'on ne peut pas le lâcher. Qui est le tueur ? Les retranscriptions des séances de thérapie d'un enfant dont on ne sait rien, qui est appelé l'enfant, et dont le comportement met mal à l'aise. et un certain Charlie qui pourrait être un pervers, ouvrent des pistes, comme un photographe sexagénaire au regard déviant. L'enfant de la narratrice à la première personne, autiste, pourrait aussi suivre des séances de thérapie.

Quelle est l'histoire ? Une jeune femme est en instance de divorce causé précisément par la maladie de l'enfant. Elle retourne à Perros-Guirrec assister à l'enterrement d'un ami et elle en profite pour passer quelques jours chez ses parents qu'elle a peu visités ces dernières années . Elle y retrouve des copains d'enfance avec qui elle n'a plus rien de commun, et son premier amour, toujours à la recherche de ce qui a pu arriver à sa sœur disparue depuis 25 ans. Cependant son père est irritable, se cache, et sa mère est abrutie par des médicaments que lui administre son mari, médecin.

L'irritabilité du père survient quand une autre fillette a disparu.

La narratrice reprend le dossier de la disparition ancienne et se rend compte que des choses clochent.

L'auteure joue sur le contraste entre des lieux paradisiaques et des événements sordides qui s'y produisent. Personnellement, je n'ai pas eu d'empathie pour les personnages, qui cèdent la priorité aux actions et aux rebondissements. Mais l'histoire, originale et dérangeante, est très bien ficelée, malgré quelques invraisemblances, et absolument prenante. Sûr qu'une adaptation cinématographique suivra.

Je remercie les éditions Préludes et Babelio de m'avoir offert ce livre.

[SERVICE PRESSE]

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La nuit des anges de Anna Tomasi

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Je remercie Babelio et les éditions Préludes pour ce service presse.

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Mon résumé :

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A l’occasion de l’enterrement d’un ami d’enfance, Alice revient à Perros-Guirec. Médecin généraliste à Paris, celle qui se rêvait psychologue n’avait pas remis les pieds chez elle depuis des années. Accompagnée de son fils autiste, Lucas, elle retrouve son amour de jeunesse, Teddy. Celui-ci cherche toujours ce qui a pu arriver à sa petite sœur, disparue depuis vingt-cinq ans. Lorsqu’une nouvelle petite fille est enlevée, Alice se retrouve aspirée dans un tourbillon de souvenirs et de découvertes angoissantes.

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Alice est une jeune femme fatiguée. Quittée par son mari, qui veut se détacher de leur fils autiste et de la lourdeur du handicap, elle mène de front son travail de médecin généraliste et sa vie de maman solo. De retour en Bretagne, logée chez ses parents, elle remarque rapidement que quelque chose ne tourne pas rond.

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Théodore est un homme brisé. A onze ans, sa petite sœur disparaît. Vingt-cinq ans plus tard, il cherche encore ce qui a bien pu lui arriver. Ses retrouvailles avec Alice font l’immerger dans une enquête hors du commun.

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Mon ressenti final :

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Un bon polar bien ficelé.

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J’aime bien les polars, les petites histoires policières qui se déroulent dans des lieux chers à mon cœur. Étant Bretonne, c’est toujours un plaisir de me plonger dans un roman avec ma région natale pour toile de fond.

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Déjà, j’ai aimé le démarrage de ce roman. Le prologue annonce la couleur rapidement et je sens déjà que je vais aimer ce qui m’attend. Un psychologue interroge un enfant qui ne connaît ni remord, ni sentiments. J’aime ce genre d’accroche, qui présage une suite mouvementée. De temps à autre, un chapitre est consacré aux entretiens angoissants de ce psy et de l’enfant interrogé.

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Alice arrive chez ses parents. Accompagnée de son fils Lucas, un gamin autiste, elle vient assister à l’enterrement de Marc, un ami d’enfance. Forcément, cela ravive ses souvenirs, et des non dits. Sa meilleure amie ayant disparue vingt-cinq ans plus tôt, Alice a toujours beaucoup de mal à revenir en Bretagne. En fait, c’est ce que l’auteure essaye de nous faire croire mais finalement, il s’agit d’autre chose. Les relations avec ses parents nous apparaissent sereines mais rapidement, le vernis craque pour laisser place à une sorte d’hostilité que le lecteur ne comprend pas tout de suite. Loin de me rebuter, j’ai tourné les pages de ce roman pour comprendre ce qui cloche avec cette famille qui tente de paraître parfaite.

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Lucas m’a beaucoup touchée. J’ai aimé que l’auteure traite du sujet de l’autisme mais qu’elle évoque aussi le besoin de souffler de sa maman. Cette pointe de culpabilité que ressent Alice lorsqu’elle découche pour retrouver Teddy m’a paru normale et cohérente. J’ai apprécié que l’enfant évolue au fur et à mesure de l’avancée du roman.

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L’écriture de l’auteure est simple et agréable à lire. Les faits sont cohérents et j’ai grandement apprécié ma lecture. J’avais découvert une partie du mystère de cette enquête et c’est toujours un plaisir de réussir à capter quelques indices et à les assembler pour trouver des réponses. L’enquête est prenante et bien menée, j’ai lu ce roman rapidement et avec grand plaisir. Pas de sentiment d’oppression que laisse transparaître le résumé, mais une enquête haletante. Quelques passages sont pesants mais rien de repoussant.

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Si vous voulez mener l’enquête en Bretagne, c’est ici : https://amzn.to/3LY0qm7

J'attendais peut-être trop de ce roman en lisant la 4ème de couverture :

rythme effréné, thriller maitrisé , impossible à lâcher ?

Et bien ce n'est pas ce que j'ai ressenti.

La lecture est aisée et fluide. Mais l'intrigue n'est pas vraiment captivante et surtout ce n'est pas un thriller.

Le personnage d'Alice m'a laissée de marbre tout comme les passages de romance avec Teddy, son ancien flirt, totalement téléphonés et d'une grande mièvrerie.

Et je n'ai pas été convaincue par les dialogues et les agissements d'Alice avec son fils autiste, assez improbables quand on se penche sur l'autisme.

Seules les retranscriptions des séances de thérapies du Dr Schreiber, m'ont vraiment intéressée et j'ai poursuivi le récit uniquement pour savoir qui était ce patient aussi malade que tordu.

La fin du récit nous le dira.

L'épilogue est assez inattendu (même si j'ai eu des suspicions qui se sont révélées exactes sur ce personnage) et l'enquête enfin résolue.

En conclusion, un petit moment de détente sans prise de tête.

Divorcée et Maman d’un jeune garçon autiste, Alice se décide à revenir à Perros-Guirec, sa ville natale qu’elle a quitté depuis plus de 10 ans. Un retour soudain, suite au décès d’un ami de longue date, après une absence de plus d’une décennie qui l’a éloignée de siens, et surtout de ses parents.

Mais ce retour va réveiller les tourments et les fantômes du passé, dont celui de Victoire, sa meilleure amie et petite sœur de son amour de jeunesse, enlevée et assassinée il y a 25 ans sans que son corps n’ait été retrouvé.

Un évènement traumatisant pour les habitants que va raviver la disparition d’une fillette, réveillant ainsi des secrets enfouis, que certains se sont tant attelés à dissimuler depuis tant d’ années.



Devenue étrangère parmi les siens, confrontées à ses traumatismes qu’elle a tenté de fuir depuis tant d’année, Alice va se retrouver mêlée à l’enquête et confrontée à une réalité violente qu’elle était bien loin de s’imaginer.



Les chapitres s’enchainent, tissant progressivement la toile d’une intrigue à l’atmosphère de plus en plus pesante, accentuée par les comptes-rendus de séances de thérapie d’une fillette, qui s’intercalent entre les chapitres, sans en connaitre le contexte et l’époque de leur survenu, jusqu’à ce que cette fin saisissant, qui nous en révèle tout le sens.



Amatrice du genre, ce thriller psychologique est une belle surprise :

Tous les ingrédients sont en effet réunis pour capter l’attention du lecteur tout au long de l’intrigue, sans oublier le dénouement final qui vient le cueillir, même si la personnalité de certains personnages aurait gagné à être plus approfondie pour enrichir l’intrigue.



Un premier roman dans l’ensemble réussi et une plume qui s’annonce prometteuse, à découvrir et à suivre de près !

Ce premier roman d'Anna Tommasi a su indéniablement me séduire. Dès les premières pages, j'ai été happée par l'histoire d'Alice. Cette dernière revient chez ses parents à Perros- Guirec pour l'enterrement de l'un de ses ami d'enfance. Sur place, les souvenirs remontent et Alice se voit embarquer dans une enquête.

Le suspens de ce roman est ténu. La lecture monte en puissance au fil des pages. Tranquillement, l'auteure nous installe le décor, puis l'intrigue. Le personnage nous entraîne dans son sillage et c'est un vrai plaisir. Ce roman renferme beaucoup de suspens et le rythme s'accélère dans les derniers chapitres. Je me suis également laissée surprendre par le dénouement.

L'écriture est vraiment agréable. Anna Tommasi a su instaurer une véritable ambiance. Le décor de la Bretagne est bien décrit et contribue à glacer l'atmosphère.

Bref, La nuit des anges est un vrai bon thriller qui a su me surprendre.
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Tout d’abord merci à Babelio et Masse critique, sans eux je serais passé à côté d’un excellent moment de lecture. Quand j’ai vu la couverture j’avoue ne pas avoir été emballé car pour moi elle n’est pas à la hauteur du récit et de sa localisation. Heureusement le résumé m’a lui titillé les méninges car l’action se passe dans une région où j’ai passé une belle partie de mon enfance, la Bretagne et la côte du granit rose. C’est parti pour 320 pages de lecture intense ne laissant que très peu de répits au lecteur. Nous sommes là en présence d’un thriller psychologique guidé de main de maître par la très belle écriture de l’auteure. Pas d’écart de route, elle va droit devant et on n’a pas le temps de lever la tête. Les personnages sont très attachants mais j’ai particulièrement apprécié celui de Lucas, le fils d’Alice. Il a neuf ans et est atteint de trouble du spectre autistique.

Ils débarquent à la gare de Lannion pour l’enterrement d’un ami d’enfance et pour passer une semaine chez les parents d’Alice qui possèdent une maison en bord de mer près du chemin des douaniers entre Perros-Guirec et Ploumanac’h. Les relations entre Alice et ses parents sont un peu compliquées et c’est la première fois que Lucas va voir ses grands-parents. Les souvenirs d’enfance d’Alice font alors surface, les bons comme les terribles comme la disparition de sa meilleur amie Victoire, probablement séquestrée et violée, dont on a jamais retrouvé le corps. Son meurtrier présumé s’est donné la mort. Son frère, Teddy, ex petit ami d’Alice, est persuadé que l’affaire a été bâclée par la police et qu’il y avait un complice. Suite à la disparition d’une nouvelle enfant, Alice et Teddy vont mener leur propre enquête car ils sont persuadés que c’est le même modus operandi que pour Victoire. Mais remuer le passé n’est jamais sans conséquences…Je tenais mon assassin depuis quelques pages et puis arrive le final… Et quel final ! Je suis resté scotché devant ce dénouement. Quel imagination démoniaque chère Anna et bravo. L’atmosphère est machiavélique et l’auteure a réussit l’exploit de me troubler, me tourmenter, me surprendre. J’ai beaucoup apprécié ce thriller et on n’est pas loin du coup de cœur. Merci pour ce petit retour sur les terres de mes ancêtres ça m’a fait beaucoup de bien. Ce premier roman est très prometteur, je suivrai cette auteure avec grand intérêt.


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un roman policier assez classique qui m'a posé quelques soucis en ce qui concerne le fils de l'héroïne, Lucas, atteint de troubles du spectre de l'autisme. Si certaines données me semblent cohérentes à ce sujet, d'autres me posent plus question d'un strict point de vue personnel et j'aurais aimé connaître les références de l'auteur à ce sujet.

Une jeune femme médecin, Alice, en instance de divorce de son époux, Greg, revient dans la région où réside ses parents en Bretagne : la Bretagne, ses crêpes, la côte de granit rose, les menhirs, le cidre, les sentiers douaniers et des disparitions d'enfants, de petites filles pour être exact, dont la meilleure amie d'Alice, Victoire, disparue vers 10 ans. Entre son père, ancien médecin légiste à la retraite, Carl,qui joue au golf, son ex-amour de jeunesse, Teddy, frère de Victoire, toujours en quête de sa soeur malgré les années et sa mère, Marta, italienne, une femme délicate, toujours entre deux médicaments, en retrait du monde, Alice essaie de trouver une sérénité qu'elle n'a plus depuis longtemps.

Sauf que le retour d'Alice pour les obsèques d'un pote, coïncide avec la disparition d'une nouvelle enfant, Paloma et que le coupable mort pendu, désigné pour la disparition de Victoire, n'est peut être pas le bon.

Un roman plaisant, agréable à lire, qui alterne le temps présent et les compte rendus d'un médecin à propos d'une enfant dont le profil de psychopathe fait froid dans le dos. Merci aux Editions Préludes et à Babelio de m'avoir permis de rencontrer ce nouvel auteur.

Alice Leroux, fraîchement séparée de son conjoint, arrive en Bretagne chez ses parents, Carl et Marta, pour y passer quelques jours avec son fils Lucas âgé de neuf ans et souffrant d’autisme. La relation d’Alice et ses parents est assez distante. Hormis des appels via Skype et Whattsapp, ils se sont peu rendus visite ces dernières années.

Alice débarque donc à Perros-Guirec, la ville de son enfance, et lieu de tout un tas de souvenirs. Parmi eux, il y a la disparition de Victoire, sa meilleure amie, survenue vingt-cinq ans plus tôt et jamais élucidée.

Alors qu’elle se rend au cimetière pour se recueillir devant la plaque commémorative de la petite fille, Alice rencontre Théodore, dit Teddy, le frère de Victoria, avec lequel elle a eu une relation de dix ans. Le courant passe toujours entre eux malgré les évènements et ils ne tardent pas à retomber dans les bras l’un de l’autre.

Mais voilà, une nouvelle disparition d’une petite fille survient. Paloma est recherchée et le cauchemar recommence. Alice qui pensait venir profiter de quelques jours de quiétude dans le nord de la Bretagne se retrouve malgré elle embarquée dans cette nouvelle affaire qui, inévitablement, lui rappelle son traumatisme. D’autant que Teddy lui apprend que Paloma est la cinquième enfant à disparaître ainsi sans que l’on ne retrouve jamais les corps. C’est avec effroi qu’Alice en vient à se demander si un kidnappeur d’enfants vit près de chez ses parents et qu’elle pourrait le connaître. Cette nouvelle disparition pourrait-elle enfin permettre de résoudre celle de Victoire ? Et, même si ce sont des petites filles qui sont enlevées, elle ne peut s’empêcher d’avoir peur pour son fils.

La nuit des anges est le premier roman d’Anna Tommasi. Le récit nous embarque dans nue ville touchée de plein fouet par des disparitions inexpliquées de petites filles. L’ambiance est pesante et étouffante, tout le monde se suspecte et s’épie. Alice et Teddy contribuent à l’enquête à leur manière. Parallèlement, Alice doit protéger Lucas et veiller à ce que le changement d’environnement ne le perturbe pas. Elle cherche à tout prix à éviter les crises et, heureusement, Carl et Marta sont aux petits soins pour lui, voire trop.

Ce récit est bien construit. C’est un roman policier de bonne facture avec une enquête menée tambours battants, des personnages étudiés et calibrés avec soin. L’autisme de Lucas est à la fois ce qui a éloigné cette famille et ce qui, là, la rapproche. La maladie est une sorte de lien : l’enfant ne communique pas mais il est instinctif, tandis que les adultes n’abordent pas les sujets qui fâchent et préfèrent se concentrer sur lui et son bien-être. Car, clairement, il y a des non-dits dans cette famille Leroux, des incohérences, des faux-semblants, des comportements troublants.

Je ne dirais pas qu’il s’agit d’un thriller mais plutôt d’un polar car je n’y ai pas trouvé d’éléments terrifiants (ce que j’attends d’un thriller à titre personnel). Il n’en reste que c’est une bonne enquête avec des protagonistes parfois assez effrayants dans leur folie.

Alice, jeune mère divorcée, décide après dix ans d’absence de revenir à Perros Guirec, la ville de son enfance. Elle espère en profiter pour retrouver sa famille,  des paysages familiers, et laisser derrière elle un passé douloureux. Mais dans ce coin de Bretagne chargé de souvenirs, l’angoisse s’installe rapidement : ses parents sont devenus des étrangers, son amour de jeunesse  est obsédé par l’enlèvement de sa sœur, qui a eu lieu vingt-cinq ans plus tôt, et les visages jadis connus  ne sont plus que des fantômes. Bientôt, c’est toute la ville qui est secouée d’un vent  de panique avec la disparition d’une fillette. Le début  du cauchemar pour Alice, embarquée malgré elle dans une enquête à double vitesse, entre le passé et le présent...





En librairie depuis le 2 mars, Anna Tommasi offre aux lecteurs un premier roman haletant construit avec un rythme qui nous laisse peu de répit. La nuit des anges débute sur une prologue qui frappe fort. Un rapport de psychanalise d'un enfant. Ensuite, nous rencontrons Alice, jeune médecin qui rend visite à ses parents avec Lucas, son fils. La prologue vous fait presque parcourir un petit frisson. Et là, vous savez que vous ne parviendrez pas à lâcher ce livre tant qu'il ne sera pas à la dernière page. Lorsqu'une gamine disparaît, des souvenirs douloureux font remonter de sombres souvenir pour la ville Perros-Guirec (Bretagne).

L'autrice développe des personnages en ménageant le suspens jusqu'à la fin. J'ai beaucoup aimé Alice et Teddy.

Dissimulant des indices indirect tout au long du roman, dressant des portraits possiblement suspect, le dénouement est là où on ne l'attend pas et il est parfait !

La nuit des anges est un thriller psychologique remarquablement bien écrit évoquant certaines références de l'actualité sur l'infanticide. La lecture vous plonge dans une atmosphère pesante et provoque en vous un certain malaise. On sent les secrets d'une profonde noirceur et les fantômes du passé ressurgir. Bref...j'adore !