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Critiques de Anna Tommasi (126)
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La nuit des anges (À l'origine)

Ce roman me paraît s'adresser aux aficionados des séries télévisées dont on retrouve ici tous les ingrédients : retrouvailles avec l'amour de jeunesse qui resurgit dès le premier jour, divorce, différents familiaux, disparition, pédophilie, soupçons de tueur en séries, tableaux de liège avec articles de journaux.

Ne faisant pas partie de ce public, je tente l'aventure malgré tout, séduite à l'idée de découvrir le regard porté sur une région que je connais particulièrement bien. J'active donc ma suspension volontaire d'incrédulité en « mode plus plus » et en voiture Simone !



Alice, après dix ans d'échanges avec sa famille par écrans interposés, se décide à revenir en Bretagne, ayant reçu un message lui annonçant le décès d'un de ses amis d'enfance.

Ses parents se sont installés à Ploumanac'h, quittant Sète, alors qu'elle avait 6 ans. La Bretagne, elle l'a subie, désespérée d'avoir quitté Sète. Divorcée, elle se rend chez eux avec son fils Lucas, neuf ans, qui souffre d'autisme.

Dès la descente du train, à Lannion, nous comprenons que la promotion de la région n'est pas une priorité, du moins au début.

« En descendant du train à Lannion, je suis saisie par une chaleur étouffante inhabituelle pour la région, et surtout par une odeur âcre de plastique brulé, caractéristique quand le vent du nord souffle et apporte les effluves d'une des usines phares de la ville. » Depuis quand Lannion est-elle devenue une ville industrielle avec d'innombrables usines nauséabondes ? Et lorsque dans le Trégor le vent du Nord souffle il amène un air bien frais et en aucun cas une chaleur étouffante !

À la plage de Tourony « Les enfants pataugent dans l'eau, indifférents à sa couleur verte qui, personnellement, ne m'inspire pas beaucoup. » Plus loin dans le texte, l'eau sera devenue limpide… Quant au château de Costaérès qui n'en a soi-disant que le nom, je laisse les curieux se faire leur propre opinion pour conforter ou pas celle de l'auteure.

« Je décide d'emmener Lucas en ville manger une galette, histoire de cocher cette case dans notre liste des figures imposées des vacances en Bretagne. » Quel cliché, totalement surprenant venant de la part d'une personne ayant grandi dans la région ! C'est plutôt le genre de réflexions d'un touriste qui voyage comme on remplit un tableau de chasse.

Ensuite, la région devient magnifique mais sa description reste plate comme une carte postale.



Durant le trajet entre la gare et la maison familiale, des souvenirs d'enfance resurgissent dont la disparition de sa meilleure amie, Victoire, alors qu'elles avaient neuf ans.

Arrivant à destination, elle constate que sa mère est malade mais son père la rassure et elle s'en satisfait sans poser aucune question alors qu'elle est médecin, étonnant.

Au cimetière, elle rencontre Teddy, le frère de Victoire sur la tombe de laquelle elle était venue se recueillir. Les images de leur ancienne liaison affluent et, miraculeusement, il est célibataire et encore plus beau, musclé et bronzé que dans ses souvenirs, c'est à nouveau la passion qui les emporte instantanément.

Forte des préconisations émises par l'éducatrice spécialisée de Lucas, elle n'hésite pas à confier son fils à ses parents de longues soirées afin d'assouvir sa féminité exacerbée dans les bras de Teddy.



Alice partira tout de même en pèlerinage sur les lieux de son enfance. Son fils la suit docilement sur un trajet d'environ 12 km aller-retour sur le sentier des douaniers jusqu'au centre-ville de Perros-Guirec, espérons qu'ils n'étaient pas partis en tongs. La chaleur oppressante et la sueur semblent beaucoup préoccuper notre héroïne qui était venue, semble-t-il, chercher de la fraîcheur dans les Côtes d'Armor.

N'ayant aucune référence sur les troubles liés à l'autisme, je me limiterai à aborder la relation mère-enfant qui m'a particulièrement exaspérée lorsqu'elle s'adresse à lui en disant « Maman est fâchée ! » « Maman ne sera pas là ce soir » « Maman a mal à la tête » L'enfant a tout de même neuf ans !



L'intrigue démarre enfin, après un bon tiers du livre, lorsque Teddy apprend qu'une petite fille a disparu. Aussitôt il se démène pour s'informer et participer aux recherches, et l'on se rend compte que retrouver sa soeur est une obsession.

Afin de ne pas spoiler le dénouement de l'intrigue, je me limiterai à témoigner de ma sidération face aux facilités que Teddy rencontre pour être informé en premier lieu de tout ce qui touche à cette nouvelle enquête de disparition alors qu'il est juste responsable de la sécurité dans une entreprise privée. J'ai le sentiment que ce sont plutôt les invraisemblances qui s'enchaînent à un rythme effréné. Cependant, si je devais retenir une chose positive de cette lecture ce serait l'idée originale de la saupoudrer de retranscriptions de séances de thérapie sur des notions de mensonges, remords et respect des règles de vie en société.

La fin de l'épilogue est-elle une ouverture sur un second opus ? La question se pose...



Je suis désolée mais je ne peux museler mon incrédulité, elle a murmuré à mon oreille tout au long de cette lecture. Et si j'osais pinailler sur un dernier détail, il n'y a pas de coquillages sur la plage de Trestraou pour se remplir les poches !

Je remercie bien sûr Babelio et les éditions Préludes pour leur confiance.

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La nuit des anges (À l'origine)

Un gros Non pour moi.

L’impression que plus le livre avançait, plus je lui trouvais des défauts. Je pense que la cause première vient d’un manque de crédibilité des actions au début, notamment dans l’attitude de la mère vis-à-vis de son fils autiste (elle s’inquiète qu’il se sente mal chez les grands-parents et ne les laisse pas interagir avec lui, puis elle se barre trois (longues) fois sans le prévenir, puis elle explique qu’elle ne peut pas le laisser seul). En une cinquantaine de pages, j’ai eu l’impression que je ne pouvais pas faire confiance à l’auteure, qu’elle ne maîtrisait pas assez le sujet. J’ai alors eu le malheur de lire les remerciements, où elle reconnaît ne pas être experte dans certains sujets abordés. Soit. Dans ce contexte, chaque défaut détecté ressort amplifié et devient, à mes yeux, une tare inacceptable.

Les trois grandes tares, en l’occurrence :

- une histoire noyée dans les sentiments plutôt que guidée par les faits. Combien de « j’ai envie de toi/lui » (dans un contexte qui s’y prête particulièrement mal, ce qui n’empêche visiblement pas les protagonistes de s’envoyer dans d’interminables parties de jambes en l’air) et de « je pleure, ouin, ma vie est dure » (et tout le champ lexical associé) ? Trop à mon goût. J’aime quand ce sont les faits qui parlent, pas qu’on me rabâche les sentiments et états d’âme d’une héroïne à laquelle rien ne me permet de m’identifier (je suis pourtant moi aussi père d’une enfant à troubles psychologiques et émotionnels, mais la manière dont l’héroïne m’est imposée dans ce roman m’a empêché d’éprouver la moindre empathie envers elle).

- une intrigue archi prévisible. Les seuls éléments qui m’ont fait douter de mes hypothèses : le manque de crédibilité de la psychologie des personnages (des choix et attitudes qui, à mes yeux, ne semblaient pas toujours réalistes, ou bien étaient mal amenés ou desservis par des trous dans la narration) ; le fait que le/la/les (pour ne pas spoiler) coupables ne correspondent pas aux clichés habituels des romans de ce genre (ça aurait pu être un bon point, mais en l’absence d’autres pistes à creuser, ça tombait à plat). Du coup, ça va vite, en effet, comme le vend la quatrième de couverture. Comme sur une autoroute où on sait où on va : ni surprise, ni plaisir d’observer un paysage autour (les quelques éléments de descriptions de lieux donnant plutôt l’impression d’un décor de carton-pâte).

- des personnages trop superficiels dans la manière dont ils sont construits. Impossible pour moi de m’y représenter des « personnes » tant chacun reste dans un rôle vaguement caricatural, pas vraiment approfondi, expliqué. Comme évoqué dans le point précédent, le fait que leurs réactions manquent de réalisme (soit parce que les raisons sous-jacentes sont mal explicitées, soit parce que ça sonne vraiment faux) est rédhibitoire. J’aurais peut-être pu adhérer si, dès le début, le comportement de la mère vis-à-vis du fils m’avait convaincu.

J’allais ajouter une quatrième tare, mais elle est encore plus subjective que les trois précédentes : pour la première fois, j’ai trouvé le travail de correction « visible ». Peut-être par déformation personnelle, maintenant que je suis confronté à des correcteurs. Mais là, à plusieurs reprises, j’ai cru entendre le correcteur dire « là, ça va pas, il faudrait poncer ce passage-là » et la correction qui en découlait me paraissait maladroite, comme une reprise de peinture sur un mur (pour camoufler une tache) dont les contours resteraient visibles.

Bref, pendant ma lecture, ma femme s’étonnait souvent que je secoue la tête en répétant « mais non, mais n’importe quoi, mais ça tient pas » ou « rho, non, encore ? ». C’est, malheureusement, une preuve de trop que je n’ai pas apprécié cette lecture.

Je tiens néanmoins à remercier Préludes et Babelio de me l’avoir confiée dans le cadre d’une Masse Critique privilégiée : d’après le synopsis, j’étais convaincu qu’il me plairait. Au final, je dois être plus loin du lectorat cible que ce que j’imaginais.
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La nuit des anges (À l'origine)

Parce qu’elle doit se rendre à l’enterrement d’un ancien camarade de classe, Alice maman solo de 34 ans et son fils Lucas, autiste, vont passer quelques jours en Bretagne à Perros-Guirec. Ils logent chez ses parents qu’elle n’a pas vu depuis plusieurs années.

Difficile de revenir dans son village natal, ça réveille quelques traumatismes. Sa meilleure amie Victoire a disparu enfant, son corps n’a jamais été retrouvé… et Teddy son ex petit ami mais aussi frère de Victoire, n’a jamais abandonné les recherches…

Une nouvelle disparition inquiétante d’enfant pendant son séjour va faire monter la pression… un passé chargé de mauvais souvenirs et de non-dits remonte à la surface et vient frapper les côtes d’Armor…



J’ai lu ce roman grâce à la masse critique Babelio. J’ai direct été attirée par la couverture ! Et quand l’action se déroule en France c’est toujours un ptit bonus que j’apprécie beaucoup.



L’écriture de l’auteure, c’est tout ce que j’aime ! fluide, simple, qui va à l’essentiel ! Les personnages sont peu nombreux et intéressants.

J’ai lu ce livre en 2 jours… trop impatiente de connaitre la fin, difficile de le lâcher une fois commencé !



Les séances de thérapie retranscrites entre les chapitres entre un psy et un enfant sont intéressantes et très angoissantes… Tout du long j’ai essayé de démasquer le fameux patient interrogé…



Ce thriller est machiavélique, l’ambiance pesante ; sueurs froides et des palpitations ! L’enquête est prenante, l’intrigue est constante et les retournements de situation maitrisés. Tous les ingrédients sont réunis pour faire sombrer le lecteur dans une sorte d’addiction !

Il ferait un super film !



Que dire de + si ce n’est que je suis bluffée par le talent de narration d’Anna Tommasi ! Retenez son nom ! Gros coup de coeur.



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La nuit des anges (À l'origine)

Merci à Babelio de m'avoir proposé de recevoir ce titre pour une masse critique.

J'avoue que je lis rarement des thrillers mais j'ai accepté de lire celui-ci car il se déroule à côté de chez moi à Perros Guirec.



Alice revient chez ses parents à Perros pour l'enterrement d'un ami. Elle est accompagnée de son fils Lucas atteint de trouble autistique.

Malgré l'évènement tragique qui l'a fait revenir sur la côte, elle espère passer des vacances ressourçantes sur la belle côte de granit rose et faire découvrir plein d'endroits magnifiques à son fils.

Elle retrouve son ancien petit ami toujours hanté par la disparition de sa sœur des années plus tôt.



J'ai trouvé ce thriller vraiment excellent.

L'intrigue est très bien menée et les pages défilent à une vitesse folle.

Petit à petit on sent poindre un secret énorme mais honnêtement j'étais loin d'imaginer l'ampleur de celui-ci.

Le récit est entrecoupé d'une retranscription de séances entre un enfant et un docteur, ce qui ajoute du mystère car on ignore qui ils sont dans l'intrigue principale.

Je suis choquée par cette révélation finale, l'autrice a vraiment bien maîtrisée son suspense.

Aucune erreur également dans les lieux cités qu'il me sont familiers : Renote, Tourony, Ploumanac'h.



Bravo à Anna Tommasi pour son premier roman publié chez Préludes, très prometteur.
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La nuit des anges (À l'origine)

Pour un premier roman, quelle maîtrise !

Un thriller superbement construit, dense, efficace, avec des personnages effrayants et attachants, une narratrice qui présente bien des points communs avec l'autrice, des paysages idylliques où personne n'irait soupçonner qu'il s'y perpètre d'affreux forfaits depuis quelques années : la disparition inexpliquée de petites filles.



Il aura fallu presque dix ans avant qu'Alice, à l'occasion des obsèques d'un de ses amis d'enfance tué dans un accident de moto, revienne chez ses parents à Perros Guirrec en cet été torride de 2019 avec son fils Lucas, atteint – comme on dit pudiquement aujourd'hui – de troubles autistiques.



A 35 ans, médecin et fille de médecin, elle est en instance de divorce. Et là, elle retrouve son premier amour, Teddy, et tout va s'enflammer comme au premier jour. Cependant, Teddy ne se remet pas de la disparition de sa petite soeur, vingt cinq ans plus tôt, et continue toujours à la rechercher de manière obsessionnelle, alors que justement une autre fillette vient de disparaître dans ce décor de rêve.



L'angoisse monte à mesure que les jours passent. Tout le monde sait qu'au-delà de 72 heures, on a peu de chance de retrouver un enfant disparu. Et cependant, on n'a jamais découvert le corps de Victoire, la soeur de Teddy … Alice ne quitte pas des yeux son petit Lucas, 9 ans, si fragile, qui voit et enregistre tout, même s'il a du mal à communiquer - sauf à le confier à ses grands-parents lorsqu'elle retrouve son amoureux … pour mener l'enquête à leur façon.



L'intrigue va crescendo, la chute sera aussi inattendue que possible, l'étude psychologique nous apprend progressivement bien des choses sur le mode de fonctionnement des psychopathes – car naturellement, il y a d'autres petites victimes plongées dans « La nuit des anges » - mais il ne faut surtout pas en dévoiler plus.



On dit que ce n'est que le premier roman d'Anna Tommasi mais qu'elle en aurait d'autres sous le coude : on en redemande ! Une découverte pour moi grâce à l'opération Masse Critique.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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La nuit des anges (À l'origine)

La quatrième de couverture nous signale " roman au rythme effréné". A la lecture des premières pages je me suis interrogée sur le mot "effréné", c'était plutôt calme plat : présentation des personnages, du cadre de vie, des souvenirs. Alice, jeune femme fraichement divorcée et son fils Lucas, âgé de 9 ans, autiste, descendent du train à Lannion. Ils sont attendus par le père d'Alice, médecin légistes à la retraite. Alice n'a pas eu l'occasion de voir beaucoup ses parents ces dernières années compte tenu des problèmes de Lucas et de la santé fragile de sa mère. Elle reprend contact avec Teddy, son ancien petit copain, frère de Vic, disparue à la sortie de l'école il y a une vingtaine d'années. Son corps n'a jamais été retrouvé.



Placée entre certains chapitres la retranscription de séances de thérapie d'un enfant. Ce n'est pas là par hasard. Je pense que l'explication sera donnée plus tard.



Le ton du livre change, les rapports avec les parents se modifient. Alors que Teddy est toujours obsédé par la disparition de sa petite sœur, une nouvelle petite fille disparait. Tout s'accélère. L'expression "rythme effréné" prend tout son sens. Suspens, angoisse, peur, horreur, secrets, les ingrédients d'un bon thriller, se bousculent....Le roman est terminé. Je suis sidérée, la surprise est presque totale.



En plus de l'histoire, j'ai également apprécié le cadre dans lequel le roman se déroule : Perros-Guirrec, Tregastel, Ploumanach sont des lieux que j'ai eu le plaisir de connaître très jeunes (colonie de vacances) puis beaucoup plus tard en vacances chez une amie.

Merci à Babélio et aux éditions Préludes de m'avoir adressé ce roman.
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La nuit des anges (À l'origine)

Alice revient chez ses parents pour un temps de villégiature en Bretagne dans les Côtes d’Armor. Malgré l’attrait touristique de la côte de granit rose, elle appréhende un peu ce séjour. Pourquoi ? Et bien disons qu’elle a souvent eu des relations difficiles avec ses parents lorsqu’elle était jeune, que devenue maman de Lucas, enfant présentant des troubles du comportement, elle a toujours essayé de la maintenir dans son univers habituel et rassurant. Elle a fait le voyage également pour assister à l’enterrement d’un de ses amis d’adolescence. Elle est bien consciente qu’il ne sera pas facile de retrouver toute la bande… d’autant plus que les réminiscences d’un drame feront certainement surface, la disparition de Victoire, meilleure amie d’Alice, alors qu’elles avaient une dizaine d’années. Elle retrouve d’ailleurs le frère ce celle-ci qui a été son premier amour. Je ne vous en dirai pas plus si ce n’est que les vacances, comme vous vous en doutez, vont « tourner vinaigre » Ce thriller de @Anna Tommasi, @La nuit des anges, son premier roman édité, tient le lecteur en haleine de la première à la dernière page. Je l’ai lu très rapidement, intriguée par le dénouement. Je lui reprocherais quelques dialogues sans intérêt, parfois guimauve… Cependant, la construction de son récit, entrecoupé de transcriptions de séances psychanalytiques ou de procès-verbaux à la gendarmerie, donne toute son originalité au texte. Une bonne lecture d’été!
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La nuit des anges (À l'origine)

commencé en début d'après midi....et fini à l instant...

impossible pour moi de le lâché , histoire prenante thème abordé avec perfection , très bien expliquer ,les texte des personnes sont bien fait.

et cette fin... j avais quelle doute sur la personne , mais bon je me suis royalement planté...je ne l es pas vu venir celle là ...top top top !!!



un réel plaisir et bonheur a lire.

une autrice a suivre !!!!
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La nuit des anges (À l'origine)

ENFIN !!!

Ma première grosse claque littéraire pour cette année 2022 et je suis très étonné qu’elle arrive aussi vite. Après peut-être que ce livre sera le seul mais je sais que cette probabilité risque de se produire. Il faut dire aussi que depuis le 1er janvier, l’occasion de me pencher sur du thriller ne s’était pas produite. Dois-je encore dire que ce genre est l’un de mes favoris ?

Pour revenir à ce livre, j’ai toujours pris du plaisir à le reprendre en main pour mieux replonger dans son histoire. Cette dernière n’est pas tendre mais sait se montrer d’une complexité redoutable. D’ailleurs, si je prends du temps pour rédiger et construire cette chronique, c’est parce qu’il est toujours difficile de remplir un article lorsque nous n’avons rien à reprocher. Si d’autres y arrivent, je suis preneur de conseils car je sais que ces quelques lignes ne paraîtront pas avant une bonne heure. D’ailleurs, si je mettais un terme à cette accroche pour passer au vif du sujet : la rédaction de ma fameuse liste.



Points positifs :



• La taille aléatoire des chapitres et des paragraphes.

• Comme à chaque fois où j’ai l’occasion de me pencher sur un thriller ou un policier, direct, mon cerveau cogite à toute allure afin de trouver le meurtrier avant que son identité me soit dévoilée. J’étais parti dans une direction, pas dans celle du gars pointé du doigt depuis son enfance comme étant le perturbé mental du coin. Et il s’avère que mon hypothèse n’était pas du tout la bonne. Il faut avouer que les personnages souffrant d’une pathologie mentale ne manque pas dans ce petit village de Bretagne. J’étais à deux doigts de me demander si un asile psychiatrique n’avait pas vu le jour dans le coin parce que quand même…

• La romance. Ici, elle ne m’a pas posé de problème, ce qui prouve que je fais vraiment des progrès dès que cet élément perturbateur croise ma route. Par contre, je tiens à rassurer, pas la peine de se bousculer pour me proposer une tonne de service-presse dans ce genre car un refus catégorique sera la seule réponse que je me ferais un plaisir de vous fournir. Cette romance, on l’a sent à des kilomètres à la ronde et c’est normal car les deux tourtereaux se retrouvent après de longues années. En plus, vu comment est décrit Teddy, je comprends pourquoi la dame a cédé car je pense que si j’avais été à sa place, quelques difficultés de résistance se seraient très vite manifestées.

• J’ai fondu d’amour pour un personnage. Tout au long de mon roman, je n’ai cessé de le nommer mon bébé. Je parle bien sûr de mon petit Lucas. Cet enfant a une particularité : il est autiste et à ce sujet, j’ai la chance d’en avoir beaucoup dans mon entourage. Ce sont des êtres avec qui je me sens le plus en paix car même s’ils présentent des difficultés d’adaptation mais surtout, de comportement, leur raisonnement est beaucoup plus simple à comprendre. Et puis ce gamin est un pur amour. Incapable d’exprimer clairement ses sentiments mais il se trahit tout de même par une réaction physique que j’ai trouvé particulièrement touchante. Il va me manquer cruellement ce petit loup.

• Enfin, dernier point important à mes yeux. Ce livre, à ses débuts, aurait tendance à laisser une belle part de descriptions qui donne l’impression que nous abordons une littérature du terroir. C’est ma grosse drogue donc, forcément, j’ai cédé de suite. Ne pas oublier que ce sont généralement dans nos belles campagnes reculées que les plus grands drames savent se jouer, à mon grand regret.
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La nuit des anges (À l'origine)

C'est un thriller qui commence doucement, qui prend son temps. J'en suis même venue à me demander s'il s'agissait réellement d'un thriller. Nous découvrons les personnages, nous apprenons à les connaître. Il ne se passe pas grand chose, à part des retrouvailles, des promenades dans de très beaux paysages, que je ne connais pas, mais qui donnent envie de les découvrir.



Et puis, un détail vient nous intriguer, puis un autre et un autre encore. Et petit à petit, insidieusement, on en vient à se retrouver dans une histoire prenante et passionnante. Le style de l'autrice est fluide. On se laisse porter sans effort. Elle nous décrit avec la même facilité des scènes tranquilles comme des scènes intenses. Parce qu'il y en a des scènes intenses, de plus en plus, au fil des pages.



Les protagonistes principaux sont bien travaillés, ils sont réalistes et vivants. J'aurais pourtant bien aimé avoir plus d'informations sur certains personnages secondaires qui sont trop peu exploités à mon goût. L'enfant autiste est adorable. Il voit tout, il comprend tout. Mais l'autisme est une maladie si difficile à gérer. Il ne peut pas nous dire ce qu'il sait.



Et puis, on se pause énormément de questions, ce qui nous fait penser encore et encore à cette histoire. On se repasse une scène puis une autre en espérant y trouver un indice. Certaines choses nous sautent aux yeux, d'autres restent cachées. Toutes ces petites choses mises bout à bout font de ce roman une excellente lecture.
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La nuit des anges (À l'origine)

Cette histoire commence comme un roman de littérature générale. Alice revient dans sa région d’origine et y retrouve toutes les personnes de ses souvenirs. Elle constate que certaines choses ont changé et que les acteurs de son passé ne sont plus les mêmes que dans sa mémoire. Tant bien que mal, elle essaye d’ajuster sa nouvelle vie avec ce nouvel environnement. Seulement voilà, l’ombre d’une disparition non résolue hante toute cette communauté. Et lorsqu’un nouveau drame similaire surgit, l’aventure bascule.



Cette histoire qui racontait les difficultés des retrouvailles après l’absence prend alors une autre dimension, dans le dernier tiers du livre. Le rythme s’accélère et les évènements deviennent beaucoup plus sombres. Ce changement de genre donne un coup de fouet au texte. Jusque-là assez tranquilles, les péripéties s’emballent vers un dénouement renversant. A aucun moment, on ne se doute que le scénario va prendre cette pente et c’est vraiment jouissif !



Je n’avais jamais entendu parler d’Anna Tommasi. Et pour cause ! « La nuit des anges » est son premier roman. Mais après avoir fermé la dernière page, je peux vous assurer que ce ne sera pas son dernier. Elle connaît déjà toutes les ficelles qui font un bon roman noir. La plume est agréable. La narration est maîtrisée de bout en bout et ce, dans les deux parties distinctes. Elle sait créer des personnages assez complexes pour que le doute plane sur eux. Malgré quelques facilités, le mystère monte crescendo et j’ai été happé par ma lecture jusqu’à la fin.



Et pour ne rien gâcher, j’ai eu le plaisir de rencontrer l’autrice dans un salon ce week-end. Elle est adorable et sympathique, une raison supplémentaire de vous intéresser à elle. Vous n’avez donc plus d’excuses pour ne pas donner sa chance à Anna Tommasi et à son roman aux deux visages, plein de promesses !
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La nuit des anges (À l'origine)

Alice revient chez ses parents qu'elle n'a pas vus depuis plusieurs années. Elle vient passer quelques jours avec son fils autiste. Elle n'a pas que de bons souvenirs dans la ville où elle a passé son enfance: une de ses amies a été enlevée quand elles étaient petites et cet enlèvement n'a jamais été résolu.

Elle retrouve Teddy, le frère de son amie disparue, Victoire. Leurs retrouvailles sont tendues et compliquées et cela ne s'arrange pas quand une petite fille est enlevée peu de temps après...



Ce thriller psychologique est très efficace. De nombreuses fausses pistes toutes cohérentes sont explorées avant la révélation finale! Les personnages sont tous attachants et sont portés par une écriture qui les met tous en avant à un moment donné du récit.

Deux narrations se font en parallèle pour se rejoindre à la fin, ce qui contribue aussi à l'instauration d'un suspens grandissant.

Un thriller efficace mais pas oppressant.



J'ai tout aimé dans ce roman, les personnages mais surtout la construction du récit. Un vrai page-turner.
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La nuit des anges (À l'origine)

Pour un second roman, ce policier breton est plutôt bien réussi.

L'auteure nous emmène sur plusieurs pistes où le lecteur s'engage un petit peu avant de reculer et en exploiter une autre. L'autisme de l'enfant a sa place dans le roman sans prendre TOUTE la place , ce que j'ai apprécié.

La façon dont le personnage principal est au courant de ce qui relève du secret de l'instruction est assez difficile à croire mais cela ne m'a pas empêchée d'apprécier l'ensemble.
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La nuit des anges (À l'origine)

Très agréablement surpris par ce thriller "au féminin"



Une jeune femme revient dans sa région natale pour passer des vacances tranquilles et renouer avec son passé. Mais ce dernier est plutôt jonché de secrets, de mensonges, et de drames, et tout resurgit lorsqu'un enfant disparaît sans laisser de traces, générant une inquiétude croissante parmi la population.

Le roman commence doucement et met en place les personnages, l'intrigue, le décor qui j'ai trouvé jouait un rôle important dans l'histoire.

Au fil des heures qui passent, le rythme s'accélère et on ne peut plus s'arrêter de lire.

Je n'étais pas sur d'accrocher avec un roman un peu moins noir que ce que je lis habituellement, mais j'ai trouvé ce roman sans prétention (dans le bon sens du terme), il va droit au but, j'ai beaucoup apprécié le changement de rythme et les révélations que je n'avais pas devinées. L'écriture est précise et le tout se lit super vite, tout ce que je cherche quand je lis un thriller.

A voir si l'auteure confirme son talent dans un prochain livre, ce début est en tout cas très prometteur.

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La nuit des anges (À l'origine)

La nuit des anges

Anna Tomasini

premier roman

Préludes, 2022





C'est vrai que c'est un thriller, et qu'on ne peut pas le lâcher. Qui est le tueur ? Les retranscriptions des séances de thérapie d'un enfant dont on ne sait rien, qui est appelé l'enfant, et dont le comportement met mal à l'aise. et un certain Charlie qui pourrait être un pervers, ouvrent des pistes, comme un photographe sexagénaire au regard déviant. L'enfant de la narratrice à la première personne, autiste, pourrait aussi suivre des séances de thérapie.

Quelle est l'histoire ? Une jeune femme est en instance de divorce causé précisément par la maladie de l'enfant. Elle retourne à Perros-Guirrec assister à l'enterrement d'un ami et elle en profite pour passer quelques jours chez ses parents qu'elle a peu visités ces dernières années . Elle y retrouve des copains d'enfance avec qui elle n'a plus rien de commun, et son premier amour, toujours à la recherche de ce qui a pu arriver à sa sœur disparue depuis 25 ans. Cependant son père est irritable, se cache, et sa mère est abrutie par des médicaments que lui administre son mari, médecin.

L'irritabilité du père survient quand une autre fillette a disparu.

La narratrice reprend le dossier de la disparition ancienne et se rend compte que des choses clochent.

L'auteure joue sur le contraste entre des lieux paradisiaques et des événements sordides qui s'y produisent. Personnellement, je n'ai pas eu d'empathie pour les personnages, qui cèdent la priorité aux actions et aux rebondissements. Mais l'histoire, originale et dérangeante, est très bien ficelée, malgré quelques invraisemblances, et absolument prenante. Sûr qu'une adaptation cinématographique suivra.

Je remercie les éditions Préludes et Babelio de m'avoir offert ce livre.
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La nuit des anges (À l'origine)

Alice, médecin généraliste,parisienne revient une dizaine d'années après, à Perros-Guirrec, en vacances chez ses parents, avec son fils , de huit ans, autiste.

Elle y retrouvera son amour de jeunesse, le frère d'une fillette disparue depuis des années, quand tout recommence... Une autre enfant a disparu.

Aussitôt son petit- ami , ex gendarme renvoyé, s'implique, et Alice avec lui...



il m'a manqué de nombreuses choses pour que j'apprécie pleinement ce roman, à commencer par les descriptions de la région. Anna Tommasi aurait pu jouer la carte touristique, on est dans une sublime région, très tranquille, elle aurait pu l'opposer à la noirceur des événements, créer un contraste fort. Mais non, les superbes rochers de la Côte de granit rose, n'y sont même pas roses, selon la luminosité. Les hortensias bretons sont absents, les agapanthes aussi : pas assez de bleu pour moi, dans ce roman qui est sensé se passer en été !



Côté policier, je n'ai pas cru à l'identité de la personne qui enléve toutes ces gamines. Je n'ai pas cru à la complicité d'une personne de sa famille.

Il y a pas mal d'incohérences dans le récit ,qui font amateur...



Quand à Alice, on ne comprend pas pourquoi elle a tant tardé à venir voir ses parents au début. Quelques jours après son arrivée , elle leur refourgue son gamin à garder. Elle est médecin, mais n'a pas un comportement de médecin vis à vis de sa mère, elle ne s'en occupe pas, ne passe pas de temps avec elle, ne la fait pas sortir de sa chambre pour se promener... Je ne la trouve pas assez curieuse pour une médecin ( qui avait tenté de se spécialiser en psychiatrie, en plus)... Pas très intuitive.



Son histoire d'amour va trop vite, l'auteure partant du principe qu'ils en sont restés au même point, or Alice a changé, forcément... elle s'est mariée, a divorcé, a eu un enfant, un enfant autiste, elle vit à Paris, où le rythme n'est pas le même que dans les Côtes d'Armor... Mais non, c'est reparti comme en quarante !



Seuls les passages sur le gamin autiste m'ont touchée .

Et puis, il y a quand même un peu de Bretagne dans ces pages...
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La nuit des anges (À l'origine)

Un thriller qui commence doucement, puis sombre au fil de l’eau dans une atmosphère noire et oppressante. Le tout est rythmé par des mystérieuses discussions entre un psy et un enfant, dont on ne connaît pas l’identité, et le reveal final est juste stupéfiant. Je ne peux que vous conseiller de le lire, sans hésitation !
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La nuit des anges (À l'origine)

C’est un vrai thriller mené tambours battants et d’une main de maître ! Le premier tiers est un peu lent, le temps que tout se mette en place. Mais ensuite l’enquête sous fond de cold case se met en place.

Il m a été impossible de le lâcher avant de le terminer. Le suspens et les chapitres courts ont fait que j’ai dévoré ce livre en une seule journée 🙈

Je me suis laissée balader jusqu’au dernier moment, je me suis à peine doutée d’un fait.

▫️

J’ai vraiment passé un excellent moment avec ce livre qui est un premier roman très réussi !

▫️
Lien : https://petiteetoilelivresqu..
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La nuit des anges (À l'origine)



Découvert grâce à Nicolas Hecht de Babelio et les éditions Préludes que je remercie.



Un premier roman bien prometteur !

Alice, jeune maman divorcée d’un petit garçon autiste, revient à Perros-Guirrec pour les obsèques d’un ami d’enfance. Beaucoup de souvenirs, parmi lesquels la disparition non élucidée de sa copine Victoire, vingt-cinq ans auparavant. Et son histoire d’amour avec Teddy, le grand frère de Victoire.

Alice espère mettre ce séjour à profit pour se reposer et se ressourcer en famille, mais les cachotteries de son père, la fragilité de sa mère et les propos licencieux de certaines connaissances perdues de vue depuis des années, contribuent à nourrir un certain malaise.

Puis une autre fillette disparaît, ravivant l’inquiétude et les questions restées sans réponse.



Aux courts chapitres s’intercalent les transcriptions de séances de thérapie d’un enfant dont nous ignorons l’identité et les possibles liens avec l’intrigue, mais dont le contenu fait froid dans le dos. La narration dissémine les indices, oscille habilement entre passé et présent, nous embarque sur de fausses pistes avec une montée en puissance de la tension jusqu’à un dénouement inattendu : tous les ingrédients d’un excellent thriller psychologique.



Adeptes de page-turners… allez-y !



[je n’en dirai pas plus pour ne pas spoiler, mais cette jolie découverte a dans une certaine mesure fait écho au roman de la talentueuse américaine Gillian Flynn, Sur ma peau, également chroniqué sur ma page si vous êtes curieux ]
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La nuit des anges (À l'origine)

Mimi6231

Mimi6231 14 mars 2022





Le cadre de Perros-Guirec permet de dessiner un décor et de citer quelques lieux. Il n'est nullement question d'un quelconque document touristique ventant la saison, le rapport au lieu est tout à fait secondaire. Certes les personnes connaissant parfaitement la région ne s'y retrouveront probablement pas mais pour ma part, étant passé par deux fois dans cette région, cette évocation était parfaite pour me plonger dans le cadre de l'histoire. J'y ai même appris que Thierry Le Luron y est enterré !



J'ai trouvé les personnages bien esquissés, suffisamment pour s'en faire une idée, pas trop pour laisser la place à notre imaginaire. Plusieurs situations qui parfois laissent un peu interrogateur, trouvent leur explication au fil du récit.

Le fait de laisser son fils autiste seul avec ses grands-parents correspond aux recommandations de ceux qui le suivent demandant à lui laisser plus d'autonomie, à apprendre à se détacher de sa mère. La facilité avec laquelle l'ami du personnage principal tient au fait que ce dernier a gardé des liens avec la gendarmerie où il a travaillé quelques temps.



Alice rencontre plusieurs personnes qu'elle n'a pas vues depuis vingt-cinq ans (là aussi on comprendra à la fin le pourquoi de ce long temps sans retour). C'est un aspect intéressant, illustrant les effets que peuvent avoir certains comportements sur la vie de l'enfant voire sur sa vie adulte.



Plus qu'une enquête par la police, c'est une quête d'Alice pour comprendre la disparition de son amie dont elle ne s'est jamais réellement remise, c'est aller à la découverte de ses parents dont des attitudes, des faits l'interrogent.

La lien avec la gendarmerie se fait par un ex compagnon qui a travaillé un temps avec cette fonction et qui a donc gardé des contacts.

L'ensemble à une cohérence. On peut noter, si on veut pinailler, certaines erreurs de script comme on dirait dans un film, mais rien de rédhibitoire. Nous sommes dans un roman, pas dans un précis de médecine.

L'issue de présent dans les vingt dernières pages. Peut-être suis-je bon public mais, contrairement à certains, je n'ai l'aptitude à découvrir le meurtrier à la quatrième page et, comme je l'ai déjà dit et le répèterai, lorsque je lis un polar mon but n'est pas de trouver moi-même la solution mais de suivre le déroulement de l'enquête.



L'écriture est très agréable fluide, on l'oublie, ce qui, pour moi, est un énorme complément. L'écriture en tant qu'outil pour narrer et non pas un but en soi.



En conclusion, un roman qui tient très honnêtement sa place en tant que polar, qui a une certaine originalité dans le scénario criminel, qui propose des personnages que l'on pourrait aisément croiser dans la rue. La structure permis d'avoir son attention soutenu. Pour ma part, il a joué son rôle de page turner.

J'ai eu grand plaisir à le lire.

Sans aucune hésitation je lirai un prochain roman de cette autrice.
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