Anne Ferrier

Ysane, enfant abandonné, grandit avec un loup chez une guérisseuse. A la mort de celle-ci, elle doit fuir son village car les habitants l'accusent d'être une sorcière. Elle rencontre Gabriel, un jongleur, et ensemble, ils vont de villes en villes pour faire des spectacles, jusqu'au meurtre de Violette, dont ils sont accusées.

Les personnages sont attachant et l'intrique bien menée.

Lecture facile.

Public : 5e-4e

Sensible et surprenante, cette histoire au coeur du Moyen-Age plaira aux jeunes lecteurs. L'intrigue est passionnante et ne s'attend pas toujours à ce qui va arriver.

J'ai particulièrement apprécié le fait que la pseudo-romance entre Gabriel et Ysane soit étouffée par l'auteur à la fin, évitant ainsi les clichés.

Un mélange d'intrigue policière et historique qui apportera justement un complément romancé aux enfants sur leur programme d'histoire.

Un monde où suite à une étrange épidémie, la plupart des humains se sont transformés en des sortes de zombies appelés Errants. Un monde où il est interdit de se toucher si l’on veut survivre. C’est le monde où Shawn, Mouette et Julia (accompagné de son chien Jasper) doivent survivre maintenant. En fuite, à la recherche d’un endroit où ils pourraient vivre en paix, ils font équipe alors qu’avant tout les séparait.



On se retrouve dans la tête de ces trois adolescents face à l’horreur qu’ils doivent subir et vivre. On a peur pour eux et avec eux. Le livre est sous tension quasiment constante, à peine le temps de respirer qu’un truc arrive. Bourré d’actions, on enchaîne les pages rapidement parce que c’est difficile de s’arrêter.



J’ai donc dévoré ce livre, je me suis attachée à ces quatre personnages, je me suis attachée à leur relation, je me suis attachée à leur histoire. Mouette qui a un passé qui la rendu dur comme de la pierre, Julia, la plus positive du groupe et qui pourtant n’est pas au bout de ces peines et son chien Jasper qui est aussi son meilleur ami, Shawn, protecteur, qui fait des blagues pour essayer de détendre un atmosphère parfois étouffant. Les sentiments qui naissent entre Shawn et Julia. Mouette qui petite à petit enlève sa carapace. Les horreurs qu’ils vont vivre et pas seulement à cause des Errants, mais aussi à cause des humains qui peuvent être tellement pires.



J’ai ris, j’ai eu peur et j’ai pleuré au cours de ma lecture. Toujours j’étais derrière Shawn, Julia et Mouette, j’avais tellement envie qu’ils réussissent à sans sortir, sans savoir si ça allait être le cas au vue des épreuves qu’ils subissaient.



La fin est plutôt ouverte et ne m’a pas déçu. Il y avait des passages très beau dans ce roman, très dur aussi, et j’ai été touché par les trois adolescents. En bref, j’ai passé un super moment de lecture.
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Résumé : Suite à une éruption solaire dévastatrice, beaucoup de gens sont morts sur le coup, tandis que les autres peuvent se transformer en zombies, par simple contact avec d’autres êtres humains. Dans ce monde apocalyptique, Julia, Shawn et Mouette, trois adolescents, tentent de survivre ensemble. Y parviendront-ils ?



Mon avis : Dans la veine des romans de fin du monde teintés d’horreur, « Encore faut-il rester vivants» est plutôt bien placé.



Pour une fois, il s’agit d’un roman en un seul tome, ce qui est un avantage pour les CDI et leurs petits budgets.



On se retrouve en compagnie de Julia, Shawn et Mouette, trois adolescents qui vont raconter ce qui leur arrive, leurs voix et leurs points de vue alternant à chaque chapitre. Tous trois se connaissent depuis l’école, mais n’avaient pas forcément tissé de liens entre eux.



Le hasard va les faire se retrouver, et ils vont devoir apprendre à survivre ensemble, dans un monde où le moindre contact est interdit, sous peine de se transformer en zombie, et où les dangers peuvent venir de toutes parts, des hommes comme des zombies.



On retrouve dans ce roman un petit air de la série « U4 » avec une fin du monde, où subsistent peu de personnes, où le danger rôde, et où Julia, tout comme Yannis, vit avec son chien.



On y retrouve aussi un peu de « La 5° vague », avec une ambiance de fin de monde, et la crainte que des cellules extraterrestres se soient emparées des hommes.



On y retrouve également un peu de « La forêt des damnés », pour la quête à travers le pays d’un ailleurs peut-être meilleur.



Le cœur du lecteur va battre fortement à certains moments pour ces héros, que ce soit de frayeur, de soulagement, ou d’amour.



Nos trois héros ont en eux des fêlures, mais aussi des forces, qui vont leur permettre d’avancer. Dans un monde de cauchemar, ils vont devoir affronter la peur en face, et voir en l’homme aussi bien sa sagesse que ses pires côtés.



La fin ouverte laisse aux lecteur le plaisir d‘imaginer le futur.



Un bon roman qui ne se lâche pas, oscillant entre espoir et désespoir, vie et mort, qui pourra permettre aux lecteurs plus rétifs aux trilogies et tétralogies de se plonger dans une histoire qui fait peur à souhait.
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Une éruption solaire sans précédent a touché la France, apportant l'apocalypse. Tous les hommes restés en surface sont morts sur le coup. Les survivants sont ceux qui étaient en sous-sol au moment de l'éruption. Mais eux aussi ont été irradiés et sont porteurs d'un virus mortel qui s'attaque au cerveau, puis au système nerveux, provoquant une agressivité incontrôlable. Les symptômes se développent au moindre contact avec un autre humain. Impossible de se toucher, donc.

Shawn, Julia et Mouette sont trois lycéens qui, accompagnés du chien Jasper, vont tout faire pour s'en sortir et atteindre l'océan, dans l'espoir hypothétique d'être secourus pas un autre pays qui n'aurait pas été touché par l'éruption.

Mais les dangers sont nombreux et les autres survivants pas toujours solidaires...

Un roman post-apocalyptique qui tient les promesses du genre: des situations violentes et inhumaines, du sang et des combats, de la noirceur et du désespoir... face à ces horreurs, un trio de jeunes gens courageux, solidaires, aux valeurs positives et qui gardent l'espoir de voir ce cauchemar se terminer.

Rien de très original, beaucoup de points communs avec les films catastrophe du moment, mais un récit bien mené qui devrait plaire aux amateurs de sensations fortes dès 14 ans. Âmes sensibles, s'abstenir.

Enfin une version de la Légende de Merlin accessible aux tous petits !

Un dessin adorable, un texte simple qui demeure pourtant très proche des textes historiques, et un petit résumé en BD à la fin, pour quand on commence à aimer lire tout seul !

J’ai bien aimé ce livre car il est original. C’est mignon, Gabriel (et le loup ) sont toujours là pour Ysanne. Il y a de l’action ; quand j’ai lu ce livre j’avais toujours peur pour Ysanne ( quand on l’a accusée d’avoir tué quelqu’un …) . Mais je n’ai pas vraiment compris pourquoi il y a un loup à la base avec Ysanne dans la forêt. Mais après j’ai beaucoup aimé ce livre et puis j’ai fait le lien entre ce livre et les cours d’histoire (et de français) vu que Ysanne ne sait pas lire et que pas mal de personnes au moyen âge ne savaient pas lire. Je n’aime pas la fin car on ne sait pas vraiment ce qui va se passer même si on sait qu’Ysanne, le Loup et Gabriel vont chercher le père d’Ysanne mais on ne sait pas si ils vont le trouver …

En général ce livre n’était pas mal du tout et je lui mets un 12 (sur 20).

Il ne faut pas envisager de lire et apprécier ce tome sans les deux précédents [...]. Écrite plaisamment, ne s'écartant pas d'un certain classicisme, l'histoire a donc visiblement choisi de prendre son temps au fil des tomes.
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Un très bon roman d'aventure qui nous plonge au coeur du Moyen-Age. L'histoire est fictive mais est plausible : les meneurs de bêtes étaient , selon les croyances populaires, des sorciers qui commandaient des animaux (des loups) pour accomplir des terribles méfaits. On croise aussi au fil du roman les rois et comtes de cette époque, les traditions du Moyen-Age. L'enquête sur le meurtre est pleine de suspence. L'amitié entre le jeune jongleur Gabriel et Ysane est également un point clé de cette histoire.

De l'aventure donc, du policier, de l'amitié, de la haine, un coup de coeur !
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Un album-BD sur l'enfance de Merlin et sur ses pouvoirs. Une petite collection idéale pour s'initier à la légende arthurienne. Un merle raconte la naissance et l'enfance du magicien ce qui amène beaucoup d'humour au récit.

Je pourrais résumer ce roman en disant qu'il s'agit d'un roman de zombies à la française.

Anne Ferrier nous présente sa version d'un monde post-apocalyptique où une épidémie transforme tous les humains en zombies. Et cela se transmet par le contact.

Shaw, Julia et Mouette, les protagonistes adolescents survivent pourtant en restant ensemble dans ce monde où la prédation du plus faible règne, où les valeurs humaines ont disparu.



Là où d'autres mettraient (au hasard) trois tomes pour proposer un récit cohérent, là en 250 pages, le contrat est rempli. Tout y est : la recherche de nourriture dans les vestiges de la civilisation, l'attaque des zombies (les Errants), la rencontre de communautés hostiles, la recherche d'un havre protégé…

Les zombies d'Anne Ferrier sont d'autant plus dangereux qu'ils sont intelligents.

Le récit se narre du point de vue de chacun des trois protagonistes que je n'ai pu départager. Je les ai appréciés tous les trois.

Enfin, cerise sur le gâteau, cela se passe en France.



A partir de 13 ans

Une éruption solaire a eu lieu, elle était observée par des millions de personnes. Mais, personne n’a su prévoir ses conséquences. Celle-ci a laissé un monde de désolation, elle a tué instantanément une grande partie de la population, et a transmis un virus aux survivants.

Un virus étrange, qui ne se transmet que par le contact, chacun est porteur sain, jusqu’à ce que par inadvertance, il touche quelqu’un. Là, les deux personnes se trouvent infectées, leur cerveau perd toute sensibilité et l’agressivité est exacerbée. Ils deviennent des « errants » dont le seul but est de toucher d’autres personnes pour les infecter.

Au milieu de ce cataclysme, survivent Shawn le mauvais garçon du lycée, Julia la princesse, et Mouette la discrète intelligente. Ils sont tous les trois accompagnés par jasper le chien de Julia. On les suit dans leur périple, leurs bonnes et mauvaises rencontres.

Le concept de roman post-apocalyptique est tendance, on en voit fleurir régulièrement chez les éditeurs jeunesses. Il y en a de très bon, mais aussi des « qui ne mangent pas de pain », hélas, celui-ci en fait partie. J’ai eu beaucoup de mal à aller jusqu’au bout, je l’ai trouvé sans surprise. Les personnages sont plutôt caricaturaux, le Bad boy, la princesse (qui devient Warrior), et la petite fluette intelligente mais avec une enfance trouble. Le virus qui ne se transmet que par contact, qui condamne l’humanité, les gens se transforment en espèce de zombie… les adultes sont des personnages horribles, les héros séjournent un moment dans un centre commercial, tenu par une bande d’adulte qui font des expériences médicales sur eux, et font de Julia une bête d’arène….tout ça en deux mois après l’éruption solaire.

Mais bon, ça finit sur une note d’espoir bien sûr. Bref, ce roman ne m’a pas convaincue du tout, trop d’invraisemblance, pas de références scientifiques pour expliquer le phénomène et apporter un tant soit peu de crédibilité.

Morgane est l'un des personnages principaux de la légende arthurienne, qui lui préexiste même dans la mythologie celte. Trop souvent dépeinte sous les traits simples de la sorcière, la méchante, son enfance donne un nouveau regard sur ce qu'elle devient, et ouvre aux enfants des perspectives de lecture différentes.

Les débuts de la légende arthurienne racontés aux tous petits, simple, complet et accessible, portés par les traits doux de Christelle le Guen.



Le bonus sympa : un résumé en bande dessinée à la fin, pour les enfants qui apprennent à lire tous seuls !

Cerise est une petite fille dont le rêve est de devenir danseuse. Sa maman, elle, rêve que sa fille devienne un petit rat de l'opéra. Mais à la suite de la séparation de ses deux parents, Cerise se met à manger et à manger.



Il s'agit du seul album sur la boulimie que je connaisse.

Très beau conte africain. Demba est un petit garçon qui observe tout autour de lui. le jour où les anciens décident d'abattre le vieux baobab au centre du village, Demba leur signale que c'est la demeure du faiseur de rêves. De très belles illustrations pour ce conte

En me promenant dans les rayons à la recherche de nouveaux contes, j’ai eu envie de changer de décor et d’univers … De découvrir des contes que l’on ne m’avait pas raconté petite … J’ai pioché une illustratrice que j’aime beaucoup, Justine Brax, et je me suis donc plongée dans Demba et le faiseur de rêves.



C’est une histoire très poétique, très mignonne. On suit ce petit garçon, qui part à la recherche du Faiseur de rêves et à qui il va arriver des aventures. Bien sûr qu’on se doute de la fin mais c’est souvent le cas dans les contes, non ? On reste captivé à la fois par l’histoire mais aussi par les illustrations de Justine Brax. La mise en couleur est époustouflante et on se laisse entraîner dans cet autre monde, dans les aventures de Demba.



J’ai beaucoup aimé sa rencontre avec Marima, la brodeuse céleste qui est très très vieille. Leur rencontre, leurs échanges, j’ai trouvé ça très poétique, très émouvant. On est attendris par leur relation.



Le retour de Demba au village est aussi très émouvant, cette volonté de rendre fier son grand-père, d’aider son village … Les émotions nous sont très bien communiquées et on entre facilement en empathie avec l’album.



Un très joli album à découvrir. Je vais regarder si je trouve d’autres histoires d’Anne Ferrier désormais, et je retrouverai Justine Brax sous peu avec son album Mowgli.

La Meneuse de loup d’Anne Ferrier, Oskar Jeunesse, 2012



Cette histoire d’enfant abandonnée est bien menée, sans temps mort. De plus, l’on ne voit pas que c’est un premier tome, il se suffit à lui-même. A rapprocher de La Geste d’Alban, l’enfant monstre de Marcastel où l’on retrouve des jongleurs saltimbanques et la relation quasi fusionnelle homme/loup, femme/loup.



Deux livres à dévorer et à suivre….
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Un récit prenant (naissance obscure, un zeste de vraie-fausse "magie", une époque médiévale bien campée avec ses saltimbanques ambulants, ses banquets, son arrière-fond politique suggéré, ses préjugés), une héroïne attachante, et un objet livre très agréable à manipuler (bon papier et adorable couverture).



Une très chouette lecture !

Voici une nouvelle fois un coup de coeur personnel pour un album magnifique en tout point.



Demba est un album qui rend hommage à l'art africain, par son histoire et par ses illustrations. Cette belle histoire, douce et puissante à la fois, s'inspire des contes initiatiques. J'ai aimé cette part de rêve, de magie, les belles valeurs diffusées à travers la narration, l'enfance, le courage... J'ai aimé le personnage de Marima qui me rappelle la grand-mère de mon fils, à la fois émouvante et très poétique, ésotérique même.



Je suis comme toujours sous le charme des illustrations surréalistes de Justine Brax. Elle a su utiliser les codes de l'art de l'Afrique de l'Ouest, du Sénégal au Mali, dans ses couleurs vives et profondes, dans les motifs qui rappellent le wax, dans les matières de bois ou de tissu. Elle sublime cette histoire de faiseur de rêves par un onirisme très propre à son style, dans ses formes, dans ces motifs graphiques, de lettres ou de traits. Jusqu'à la page de garde, chaque page est magnifique!



Je reste un peu sur ma faim, j'attendais avec certitude un rebondissement qui ne sera en fait pas celui ci. Qu'importe, l'histoire est très belle, l'écriture très agréable, et la lecture plaisante, une belle invitation à rêver



Bonne lecture
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