AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Anne Holt (67)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Madame la Présidente

Lu et critique datant du mois de février 2011



Une enquête de Vik et Stubo

La présidente des Etats-Unis, en voyage officiel en Norvège, a disparu. En pleine fête nationale, la panique s'empare des autorités. En un éclair, la police est sur les dents, le FBI débarque à Oslo et, avec lui, Scifford, profiler chevronné.

Scifford est aussi l'homme de l'ombre du passé de Vik. Et c'est Stubo, son fidèle coéquipier et mari, qui est désigné par Scifford pour l'aider dans ses recherches. L'affaire sème le trouble au sein de notre couple d'enquêteurs. Mais elle a surtout semé le chaos dans le monde : la bourse s'écroule, les relations avec l'Iran et l'Arabie Saoudite se dégradent, le cours du pétrole s'envole, la nation américaine cède à la psychose.

Derrière le scénario catastrophe, Anne Holt tisse la toile d'une intrigue diabolique et inattendue, entre terroristes potentiels, secrets personnels, trahisons au cœur du pouvoir et manipulations obscures
Commenter  J’apprécie          351
Madame la Présidente

Déjà lu il y a quelques temps et en le reprenant je me suis aperçue que j'en avais un meilleur souvenir ! Non pas que la présidente des Etats-Unis soit enlevée lors d'un voyage officiel en Norvège puisse sembler improbable mais surtout qu'on ne comprend pas très bien pourquoi ni même la raison de celui qui l'a initié !



Tout se déroule comme si on aurait dû savoir avant de lire ce livre, mais les 3 volumes ont des histoires indépendantes. Il m'a manqué une trame pour expliquer le pourquoi ainsi que les comportements des protagonistes avec l'impression de raccourcis sur certains sujets !



J'aurais peut-être dû relire les 2 précédents, histoire de me remettre dans l'ambiance ! Pas vraiment une lecture plaisir !



CHALLENGE MULTI-DEFIS 2020

CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020

Commenter  J’apprécie          210
Madame la Présidente

En visite en Norvège, la présidente des États-Unis est disparue! Ainsi débute cet étonnant roman qui tient davantage du thriller politique que du polar.



Bien sûr, on sait que tout cela est impossible : les États-Unis n’ont pas élu de présidente, ils n’ont pas d’ennemis dans le monde et les services secrets américains n’interviennent jamais dans les autres pays…



Et bien sûr, les événements du passé peuvent revenir nous hanter, mais le hasard fait parfois bien les choses et le facteur X peut être bien utile.



Une histoire captivante où madame Holt met pleinement à profit son expérience personnelle des milieux judiciaires et politiques.

Commenter  J’apprécie          170
Bienheureux ceux qui ont soif...

J’ai commencé ce roman hier soir, et je l’ai lu quasiment d’une traite.

Excellent ? Oui, sans aucun doute. Effrayant ? Oui, aussi.

L’auteur, avocate spécialisée dans les droits de l’enfant, ex-ministre de la justice, dresse un portrait sans concession de son pays et de sa police, absolument débordée. Les policiers accordent toute leur attention aux meurtres (encore heureux), mais en sont réduits à classer les affaires de viols, faute de preuves. Les analyses prennent du temps, et si le coupable n’est pas déjà fiché, il ne court quasiment aucun risque d’être arrêté, à moins d’être un étranger. C’est bien connu, dans ce pays où tout va bien, ce pays pas raciste du tout, le coupable est forcément un étranger, en attente de régularisation. De là à dire qu’ils sont responsables de la montée de la criminalité dans le pays, il y a un pas que certains policiers ont déjà franchi allégrement – et je ne vous parle pas de ceux qui abusent de leur petit pouvoir.

Fait rare dans les romans policiers, cette oeuvre n’est pas centrée sur le coupable – pour ma part, j’en ai plus qu’assez de lire ce qui se passe dans le cerveau tordu du tueur – mais sur la victime. Contrairement à certains livres "bien de chez nous", la victime ne se remet pas immédiatement de ce qu’elle a vécu, elle n’est pas prête du tout à pardonner à celui qui a brisé sa vie. Essayer de se reconstruire ? Il faudrait d’abord qu’elle parvienne à vivre, à parler, à se confier à la personne qui lui est la plus proche. Seul problème : cette personne, c’est son père, et il souffre autant que sa fille de la voir ainsi. Ni l’un ni l’autre ne peuvent parler de ce qui est arrivé, encore moins se parler. Très vite, devant l’inertie et l’impuissance de la police, ils mènent leur enquête, chacun de leur côté, animé non par le sens de la justice (que fait-elle pour eux) mais par la vengeance.

Pas de vengeance dans ce beau pays scandinave, dit-on. Pas de violence, pas de brutalité. Les mots, crus, sont là pour prouver le contraire. Pas de racisme non plus – mais la joie de dénoncer un voisin que l’on juge suspect. La France des années quarante n’a pas le monopole de la dénonciation.

Bienheureux ceux qui ont soif est une œuvre âpre, qui donne une image sans concession de la Norvège.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
Commenter  J’apprécie          150
Une erreur judiciaire

Ce polar alterne avec plus ou moins de bonheur entre deux enquêtes et la vie privée des deux protagonistes principaux. Le coté policier prend du temps à démarrer comme si le tout manquait un peu de mise en forme et de rigueur. Pourtant le thème est intéressant et on se questionne sur l'identité et les motifs du tueurs d'enfants. Le coté privé est encore plus déroutant, on avance par bribes irrégulières, d'intérêt très inégal. Le dernier quart s'améliore grandement mais il est un peu tard... Et seul un hasard quasi invraisemblable permet de boucler la boucle et d'apporter un semblant de cohérence à ce qui est resté trop longtemps disparate. Pourtant les autres livres de cette auteure m'avait laissé de bons souvenirs...
Commenter  J’apprécie          80
Madame la Présidente

Les Américains votent aujourd’hui, premier mardi de novembre.

Il n’y a pas de femme candidate, mais on peut toujours espérer que Trump disparaisse, comme dans ce livre écrit par une ancienne Ministre de la Justice.



La première présidente des Etats-Unis, fraîchement élue, décide de faire son premier voyage officiel en Norvège, le pays de ses ancêtres. C’est aussi un pays calme et le FBI approuve le choix. Erreur, la présidente va disparaître, en plein fête nationale, dans un hôtel dont les plans ne sont pas exacts.



Voici donc un thriller politique ou une politique-fiction plutôt qu’une enquête de Vik et Stubø. Le FBI empiète sur ses prérogatives et la police norvégienne passe presque autant de temps à se protéger du FBI qu’à enquêter.



Seul bémol : le 11 septembre est encore frais dans les mémoires et les mauvais sont donc… arabes.

Sinon j’ai pleinement adhéré au scénario original proposé par l’auteure.

C’est même une relecture pour moi.

Commenter  J’apprécie          70
Madame la Présidente

Polar, certes mais aussi roman de politique fiction.

Qu'une présidente de l'état qui a longtemps été le plus puissant du monde,

(scénario de science fiction, car ce pays n'a pas élu pour la première fois une femme à sa tête mais une personne noire et un peu plus tard, Hillary n'a pas réussi à convaincre ses électeurs de la préférer au blond avec les cheveux fous ou le fou avec les cheveux blonds !),

disparaisse du jour au lendemain ....

Que la folie gagne le monde économique devant une telle situation où plus rien ne fonctionne, la panique gagne les marchés ....

Que les hypothèses des uns ou des autres choisissent des pistes faciles, (souvenons nous, le roman se situe peu de temps après le 11 septembre, il est facile de penser à des causes religieuses ) ...

Roman sophistiqué qui bouscule nos neurones, efficace, qui nous offre une ballade dans le monde d'aujourd'hui... que cela nous plaise ou pas !
Commenter  J’apprécie          60
Cela n'arrive jamais

Comme Nesbo, Anne Holt est Norvégienne et c'est en Norvège que se situe l'action. Madame Holt rompt cependant avec la tradition actuelle des polars nordiques, son détective vedette n'est pas un homme divorcé et désabusé, mais plutôt un couple qui comprend Inges Johanne qui vient d'accoucher de sa deuxième fille. Ce sont donc les angoisses et les fatigues de jeunes parents qui s'ajoutent aux inquiétudes causées par un tueur en série. L'anxiété est à son comble lorsque la profiler se rend compte que sa propre famille pourrait être la prochaine victime.



Une histoire trépidante, qui nous tient en haleine jusqu'à la fin!
Commenter  J’apprécie          60
Haine

Un homme est retrouvé mort la veille de Noël dans le port d'Oslo. Un artiste, Niclas Winter est retrouvé mort chez lui. Une femme semble ne jamais être arrivée à destination et est finalement retrouvée morte dans la cave l'hôtel Continental. Au premier abord, la plupart de ces décès ressemblent à des suicides. Mais lorsque l'évêque de Bergen, Eva Karin Lysgaard est retrouvée poignardée en pleine rue le matin de Noël, l'émotion est grande et le doute s'installe. Cette femme était très appréciée. Yngvar Stubo est chargé de l'enquête et il se rend immédiatement chez le mari de celle-ci. Sa femme, criminologue, juriste et thésarde en psychologie, retrouve une amie d'enfance, Karen, spécialisée dans les crimes haineux aux Etats-Unis. Elle apprend également par son biais que l'évêque était progressiste, sauf en ce qui concerne l'avortement, qu'elle ne tolérait sous aucun prétexte, ce qui était à l'encontre des idées sur ce sujet en Norvège. L'une des fille d'Inger Yohanne, Kristiane, 14 ans, souffrant d'une maladie assimilable à de l'autisme, est abordée par un inconnu qui connaît son prénom. Inger Yohanne voit rouge et pense que sa fille est en danger car, par certains de ses propos, elle semble avoir assisté au meurtre de la femme retrouvée dans la cave de l'hôtel Continental, le jour même où la soeur de Inger Yohanne s'y mariait et le jour même où elle a été sauvé par un inconnu qui a surgi tel Bateman et lui a évité un accident mortel avec un tramway. Le fils d'Eva Karin s'aperçoit qu'une photo d'une personne qu'il ne connaît pas mais qui ressemble a disparu de la maison de son père. Il se demande si cette personne n'est pas sa demi-soeur. Grâce à Karen, Inger Yohanne est informée des activités des différents groupes haineux qui sévissent en s'en prenant aux immigrés, aux juifs, aux homosexuels, avec comme seul mobile la haine. L'un d'entre eux, "The 25'ers" sévit en Norvège où les couples homosexuels ont la possibilité de se marier et d'avoir des enfants. Peu à peu, il s'avère que les différents meurtres ont touché cette communauté, hommes ou femmes. Mais cela n'explique pas le meurtre d'Eva Karine. Tout d'abord on pense que le mobile du crime aurait pu être son opposition farouche au droit à l'avortement. Jusqu'au jour où le mari de la défunte de décide à sortir de son mutisme et à livrer le journal intime...



Anne Holt livre un roman complexe en multipliant les intrigues et les détails, les pistes et les personnages à l'envi. Le fil conducteur entre les différentes histoires arrive tard dans le récit, après plus d'une centaine de pages. Trop tard pour que j'arrive à vraiment à m'y intéresser et à y trouver du suspense. Je me suis ennuyée et j'ai terminé le livre avec l'impression qu'il était "brouillon", mal agencé, malgré une étude documentée sur la société norvégienne contemporaine. En fin de compte, la thématique des groupes haineux et leurs activités semble noyée sous la masse et par conséquent simplement survolée. C'est le premier roman policier nordique qui me déçoit, alors que je les affectionne particulièrement !



Commenter  J’apprécie          60
Haine

Sous l'étiquette "Policier", ce roman est davantage une enquête sociologique. L'intrigue criminelle est compliquée, tricotant des personnages et des victimes dont on se demande quels liens les rapprochent. La résolution de ces crimes est menée par un couple peu ordinaire, très attachant, et cela est intéressant. La Norvège est montrée sous un regard inhabituel mais qui peut aussi nous rappeler son histoire : haine raciale, homophobie.

Un livre dense, touffu même, parfois insistant (un peu plus de concision m'aurait convenue), mais j'ai été bien prise au jeu de dénouer tous les fils tendus et croisés par l'auteur.
Commenter  J’apprécie          52
Cela n'arrive jamais

Je me croyais réconciliée avec la littérature norvégienne grâce à Anne Holt, je me rends compte après avoir reposé cet ouvrage qu'il n'en est rien. Autant j'ai apprécié les deux précédents romans que j'ai lu, autant celui-ci m'a déçue.

Il faut aimer les polars qui consacrent la moitié de leur ouvrage à la vie privée de leurs enquêteurs, et ce n'est pas mon cas. Je reconnais cependant qu'elle est attachante, la petite Kristiane, fille d'Inger Johanne Stubo. Chacun de ses parents (mère, beau-père, père) réagit différemment à son handicap, encore mal cerné (dans le dernier tome paru de la série à ce jour, il sera question d'une forme d'autisme), mais aucun ne la rejette, tous prennent soin d'elle selon leur ressenti, et, parfois, des accrochages ont lieu entre celle qui veut que Kristiane s'adapte, et ceux qui s'adaptent à elle. La naissance de Ragnild bouleverse également le couple. Inger se demande si sa seconde fille sera différente de l'aînée, Vik, le père, déjà âgé (il a un petit-fils de six ans) tourne ainsi la page de la mort accidentelle de sa première femme et de sa fille aînée, dont il a eu tant de mal à se remettre. Bref, la vie privée déborde largement - à moins que l'on considère que l'enquête ne s'invite dans la vie privée, puisque Stubo travaillera sur le dossier pendant son congé maternité, officieusement : c'est son mari qui est un des enquêteurs, pas elle. Disons que ses compétences (elle a été formée par le FBI) devraient faire merveille, même si elle reconnaît qu'établir un profil est difficile.

Sauf que... nous sommes déjà à la moitié du roman quand une piste apparaît. Si le sujet avait été traité par un auteur français (voir même par un scénariste de séries télévisées), elle aurait émergé bien plus tôt. Je me suis interrogée sur les raisons de cette découverte si tardive d'un indice aussi capitale et qui était écrit noir sur blanc sur le rapport du médecin légiste. Naïveté des personnages, peu confrontés à ce genre de situation, surtout à notre époque ? Culture norvégienne, qui n'a pas intégré cette "possibilité" (je ne veux pas en dire trop) alors qu'en France, ou aux Etats-Unis, c'est un ressort banal d'une intrigue policière.

Restent les meurtres suivants, et le fameux tueur en série qui ne s'attaque qu'aux personnalités en vue. J'aurai aimé vous dire que sa personnalité, très riche, vaut le déplacement, que ses mobiles sont hors du commun, et que sa confrontation avec les enquêteurs est palpitante. Et bien, non. Entendre son point de vue est ennuyeux, ses mobiles ne m'ont pas fait frémir et s'il s'en prend aux enquêteurs, j'ai plutôt vu des personnalités banales en train de se mesurer les uns aux autres qu'un choc des titans. Vik et Stubo ne sont ni Erlandur, ni Kurt Wallander, pour citer d'autres policiers nordiques. Et même si les thèmes se rapprochent, nous sommes très loin d'un Jack Taylor.
Commenter  J’apprécie          50
Bienheureux ceux qui ont soif...

Le plaisir de se promener dans Oslo, le plaisir de retrouver Hanne et Haakon, deux personnages fort attachants l'inspectrice et le procureur....ils sont très proches l'un de l'autre tout en ayant leur part d'ombre, l'homosexualité de l'une toujours cachée et la future paternité de l'autre révélée à la fin du livre, une intrigue très bien menée qui soulève le drame du viol...Un livre d'atmosphère avec des gens qui posent les bonnes questions et essayent de trouver des solutions a l'évolution de nos sociétés!

Tout ce que j'aime dans le polar norvégien, merci Anne!
Commenter  J’apprécie          50
Haine

HAINE / Anne Holt

J’avoue humblement, sans vouloir faire avilance à l’auteur, que j’ai eu du mal à parvenir au bout des 570 pages de ce roman peu passionnant et touffu. Je me devais toutefois d’aller jusqu’au dernier mot.

Une kyrielle de descriptions souvent inutiles pour l’intrigue et de situations et de digressions allant tous azimut finit par fatiguer le lecteur au bout de 30 pages et il lui faut alors se reposer un peu avant de poursuivre. On baigne dans une confusion générale avec une intrigue mal cousue.

De surcroît la multitude de personnages qui entrent en scène au fur et à mesure que l’intrigue se noue nécessite de rédiger une petite fiche pour se repérer.

Longueurs et ennui font de ce roman une œuvre que je ne qualifierai pas d’impérissable. Une manifeste absence d’unité empêche le lecteur de se sentir bien dans cette histoire et je reconnais que je n’ai jamais vraiment adhéré.

Les procrastinations de Stubö et les manœuvres dilatoires de l’auteur pour retarder le dénouement ont vite usé mon enthousiasme initial de découvrir un polar norvégien.

Le style est laborieux, le suspens absent ou presque, sans souffle épique et l’on en vient à trouver même que l’auteur n’est pas très à l’aise dans son histoire : en un mot, j’ai trouvé personnellement un manque de technique. La traduction est-elle à la hauteur ? Je ne saurais le dire.

La seule originalité : la reprise des mots de fin de chapitre dans la première phrase du chapitre suivant. C’est insuffisant pour classer ce roman dans les bons livres.

Commenter  J’apprécie          40
Haine

Ce policier, aux intentions presque pédagogiques, s'intéresse à l'homophobie sous ses formes les plus extrêmes. Ce sujet est d'actualité et plutôt bien traité quoique qu'il aurait pu être plus développé tant qu'à y être. Par contre l'auteur a additionné les crimes à un point tel qu'il devient ardu de démêler qui a fait quoi à qui. La multiplication des personnages nuit également à l'approfondissement de ceux-ci dont les motivations demeurent parfois trop floues à mon goût. Dommage car la trame est solide, les fils se dénouent lentement et les histoires disparates finissent par se rejoindre correctement même si la fin est décevante. Bref j'ai de beaucoup plus apprécié la série Hanne Wilhemsen de la même auteure.
Commenter  J’apprécie          40
Une erreur judiciaire

Les auteurs nordiques ont le don de nous plonger dans un univers sombre, oppressant ; leurs personnages sont importants, et l'écriture est très agréable.

J'ai passé un bon moment, et continuerai à découvrir les œuvres de cet auteur avec plaisir.

Commenter  J’apprécie          40
Une erreur judiciaire

Premier volume d'une série mettant en scène les enquêteurs Vik et Stubø.

Nous nous retrouvons dans les rues d'Oslo, à découvrir deux personnages.

Imaginez vous vous retrouver en visite, chez l'un ou chez l'autre.

Vous êtes dans l'entrée et vous ne savez pas encore si vous devez serrer la main ou faire la bise ?

Peut on entrer dans le séjour ou pas, s'assoir ou pas, boire un café ou pas ?

Il faut prendre un peu de temps pour rentrer dans l'intimité de ces deux là.

La postface de l'auteur nous renseigne un peu plus sur la genèse du roman.

Œuvre de pure fiction qui comme souvent s'inspire de faits divers.

Il est vrai que l'intrigue est un peu secondaire.

La découverte des deux enquêteurs, leurs psychologies, leurs motivations, les liens qui se tissent lentement entre eux et avec leurs histoires douloureuses est bien plus le sujet du livre avec tout de même, l'idée qu'il est important de ne pas se contenter d'une résolution trop simple d'une enquête car l'erreur judiciaire est toujours à redouter.
Commenter  J’apprécie          40
La déesse aveugle

Les romans d'Anne Holt font partie des "police procedural" (romans de procédure policière) chers à McBain et Connelly. Des affaires délicates atterrissent au Commissariat central d'Oslo, et nous suivons pas à pas l'enquête de Hanna, inspecteur, et de Häkon, procureur (non, ils ne tombent pas amoureux l'un de l'autre car Hanna est homosexuelle…)



Argent, drogue, politique : un cocktail classique mais toujours efficace pour ce polar riche en suspense et en analyse psychologique.
Commenter  J’apprécie          42
Cela n'arrive jamais

Toujours dans le cadre du challenge initié par Emmanuelle1984 sur les polars et thrillers scandinaves, c'est sur cette auteure que mon choix s'est porté.



Son parcours avant d'être écrivain m'a fasciné:inspecteur de police, reporter à la télévision norvégienne, avocate puis ministre de la Justice.

Quel parcours !

Peut être que mes appétences m'ont influencées mais qui n'aurait pas eu un a priori positif pour polar écrit par une écrivaine avec un tel curriculum vitae ?



Cette femme, Anne Holt, est peut être stupéfiante par sa carrière, mais son livre me laisse un goût de déception.



Différents crimes à connotation symbolique sont commis en Norvège, impliquant des célébrités.

L'inspecteur StubØ, dont la compagne vient d'accoucher, est appelé à se charger de cette affaire.

De fil en aiguille, il implique sa compagne, Vik (je vous passe les prénoms qui n'aident pas à s'attacher aux personnages mais ce doit être le charme de l'exotisme norvégien), qui a des qualités de "profiler" bien qu'elle s'en défende.

Je vous passe aussi les différentes anecdotes Kristianne, fillette de 10 ans, née du premier lit de Vik, car ne je comprends toujours pas pourquoi on insiste tant sur ce personnage et sa différence.

Une suite m'en donnerait peut être les raisons.



L'enquête se déroule sous nos yeux : un seul tueur (en série), plusieurs tueurs qui surfent sur le copycat, de nouveau un seul tueur mais qui utilisent des tiers pour faire le travail etc.

Toutes les pistes sont explorées et on découvre que Vik cache un passé, qu'on suppose lourd, puisqu'elle ne veut absolument pas en parler.



On croise aussi le collègue dévoué de StubØ, Sigmund (là c'est son prénom) caricature du flic qui aime bien la bouteille...



Oui le roman se lit, même si le style n'est pas à mon goût (sérieusement en Norvège, les gens qui s'aiment s'appellent vraiment "Mon amie", "Ma chère", où l'amabilité est liée à ce seul roman dans les rapports amoureux ? ).

L'histoire se tient, et elle serait même plutôt sympa si ça n'avait pas tant trainé pour en arriver là !

Pour cette fin, intéressante certes, mais quand même, pour cette fin, on aurait pu réduire le roman d'un tiers.

Quitte à le conserver (ce tiers) pourquoi ne pas s'être appliquer à rendre les personnages principaux attachants, à permettre aux lecteurs de ressentir ce que nos principaux personnages peuvent ressentir, pourquoi ne pas avoir fait en sorte qu'en bouclant ce roman, on n'ait qu'une envie : découvrir la suite de leurs aventures. Le secret de Vik ?

Les tourments de Kristianne ?



Vous l'aurez compris, je suis déçue : je m'attendais à beaucoup mais vraiment beaucoup mieux d'une auteure avec une telle connaissance de la criminalité (petit clin d'oeil au présent livre). Je suis totalement restée sur ma faim et ne suis pas certaine de lire un autre roman d'Anne HOLT.



L'avenir me dira si j'ai l'envie de retenter l'expérience.
Commenter  J’apprécie          41
Haine

Je me suis vite lassée de cette lecture. Je ne sais trop pourquoi d’ailleurs.

Le style est plutôt bon quoiqu’un peu chargé, mais trop d’histoires se déroulent en parallèle, on s’y perd… On comprend bien qu’en fin de compte, tout va se (...)



la suite sur mon blog
Lien : http://lespassionsdelaura.ov..
Commenter  J’apprécie          40
Haine



Pour les lecteurs non familiers de l'auteur, le quatrième de couverture leur apprend qu'Anne Holt a été inspectrice de police, avocate et ministre de la justice en Norvège. C'est un point important à garder en mémoire durant la lecture du livre et qui explique à la fois la précision des actes policiers et les thèmes abordés.





L'INSPECTRICE DE POLICE nous livre là un roman policier dont on ne peut contester ni le réalisme, ni le sérieux. Oui, le travail de la police n'est pas toujours fait de courses poursuites, de fusillades et d'exploits en tout genre, comme dans tant d'autres romans policiers modernes. On assiste ici dans Haine à de nombreux crimes, apparemment non liés entre eux, puis ensuite au travail méthodique de la police fait d'investigations, de compilation d'informations diverses et de rapprochements, travail un peu déprimant car il n'avance pas très vite. Et la vérité sortira soudain d'une idée d'Inger Johanne Vik, la compagne de l'inspecteur Yngvar Stubo, quand elle se décidera à demander de l'aide à l'inspectrice en retraite Hanne Wilhelmsen. Rappelons qu'on a déjà rencontré Hanne Wilhelmsen, alors inspectrice en poste à Oslo, dans les très bons romans : 'Bienheureux ceux qui ont soif' et 'La déesse aveugle".





L'AVOCATE & MINISTRE DE LA JUSTICE, quant à elle, nous fait un long plaidoyer pour la tolérance, le vivre ensemble et l'acceptation de la différence, en dénonçant tous les groupes de personnes qui se forment autour de l'exclusion d'une catégorie d'individus, quelque soit l'objet qui pourrait justifier cette exclusion. Car on passe vite du rejet des autres à la haine des autres, puis aux meurtres. À ce propos le titre du livre est particulièrement bien choisi, car on parle bien ici de haine et des ravages qu'elle peut causer. Au final on a là un excellent roman qui, en plus de l'intrigue policière, aborde un sujet de société de première importance : l'homophobie.
Commenter  J’apprécie          30




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Anne Holt (281)Voir plus

Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2503 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur cet auteur

{* *}