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Citations de Anne-Marie Jobin (251)


Le fil conducteur est une question fondamentale, pas une affaire de désirs ou de rêves compensatoires issus de blessures diverses, par exemple de vouloir être une vedette pour assouvir un désir désespéré d'avoir de l'attention. Il s'agit de vos rêves fondamentaux, de vos désirs les plus profonds et les plus vrais, ceux dont la matérialisation donnerait un véritable sens à votre vie.
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La perte de vision est endémique dans notre société. Foncer et lutter pour réussir sont plus populaires que de prendre le temps de sentir émerger de ses profondeurs une vision porteuse d'âme.
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... lorsque nous ne sentons plus ce qui nous guide, c'est-à-dire l'amour que nous avons pour certaines activités plus que d'autres, nous avançons dans notre vie à tâtons, faisant souvent n'importe quoi, jusqu'à nous confronter à des culs-de-sac prenant la forme de crises de vie, d'épuisement professionnel, de maladie, etc.
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Certaines blessures deviennent des compagnes que l'on connaît bien, et on finit par savoir exactement ce qu'il convient de faire quand elles sont activées. D'autres n'avaient besoin que d'être écoutées et guérissent aussitôt.
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... quand une blessure est niée ou reste dans l'inconscient, elle devient une force souterraine qui peut mener notre vie à notre insu. J'ai connu une femme dont le père passait le plus clair de son temps affalé devant le téléviseur. Elle ne s'était jamais sentie vue par lui. Jeune adulte, elle vint comédienne et réussit à décrocher quelques rôles pour la télévision. Ce n'est que plusieurs années plus tard qu'elle dira en riant, racontant cette anecdote : "Allô, papa, je suis à la télé ! Me vois-tu, maintenant ?" Sa blessure - ne pas s'être sentie reconnue par son père - était devenue une force inconsciente qui l'avait menée dans un grand détour, c'est-à-dire dans une carrière qui ne l'intéressait pas vraiment.
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... il est normal et humain de porter des charges non résolues et il n'est pas nécessaire de nous guérir de tout cela avant de nous engager dans la création. On sait d'ailleurs que la souffrance peut servir de carburant à la création [...].


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... ce que nous portons de vieilles blessures, de problèmes non résolus, de regrets et de souffrances devient comme une force souterraine susceptible de contaminer notre vitalité et d'entraver notre flot naturel de la créativité.
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... avec le temps, [l'Ego] peut devenir rigide et étouffer l'énergie de vie en nous. Elle devient une cuirasse à laquelle nous nous identifions et c'est alors que nous perdons le chemin de notre nature profonde. En d'autres mots, nous finissons par confondre qui nous sommes avec les rôles que nous jouons et les identités que nous nous donnons, et cela est source de beaucoup de problèmes et de souffrance.
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Quand on prend le temps de descendre dans les hivers de sa vie créatrice, on récupère profondément et on devient sensibe et réceptif au moindre signe du printemps.
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Pourquoi croyez-vous qu'il y a tant de fatigue chronique et d'épuisement professionnel ? A trop se pousser, à carburer au sucre, au café, à l'agitation ou à l'ambition, on épuise le sol, son corps. Il faudrait pourtant utiliser les moments creux de sa vie créatrice pour se ressourcer et se reposer . Quand, après l'hiver, on sortirait de notre tanière, régénéré et reposé, il serait encore temps de refaire le point et de faire de l'espace pour recevoir de nouvelles inspirations.
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COMPOSTAGE
Vous avez terminé votre projet ou une étape de votre projet, vous en avez fait l'évaluation et le suivi, et tout à coup, c'est le vide. La réflexion n'a pas mené à des nouvelles inspirations, vous vous sentez à plat, et cela dure plus que quelques heures ou quelques jours. C'est ce qu'on appelle une période creuse, ou un passage à vide. Ce sont les hivers de la vie créatrice, les périodes d'attente et de compostage. Bien que l'on puisse s'en servir pour faire à nouveau le point et repartir, le plus souvent, ces périodes signalent que c'est le temps de se reposer.
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Combien de créateurs ont sacrifié leur santé physique et/ou mentale, leurs relations et même leur vie pour la création ? C'est un idéal romantique périmé que de croire qu'il faut se sacrifier ou être en déséquilibre pour créer. L'équilibre entre les mintées et les descentes profite à l'énergie créatrice, assurant sa régénération et permettant la durée.
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Le problème de l'alcool est le même que celui du café : on tente avec des substances, qui de surcroît créent des dépendances, de modifier le rythme naturel de l'énergie créatrice. Se forcer à redescendre crée autant de problèmes que de tenter de rester dans les sommets. On crée des remous au lieu de suivre les vagues.
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Un des meilleurs trucs pour arriver à redescendre après une longue période de création est de revenir à son corps. Le corps a des besoins très simples qu'il vous indiquera d!s que vous prêterez attention aux signaux qu'il vous envoie. [...] Le corps est toujours dans le présent ; si l'on est à l'écoute, on arrivera à savoir quoi faire pour redescendre.
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Quelque fois, il faut même se dire : "Saute, et le filet va apparaître. En effet, avancer requiert parfois un acte de foi. Comme s'il fallait s'abstenir de réfléchir pour un court moment, prendre une profonde inspiration, ignorer son vertige, et sauter. On a bien réfléchi en planifiant, maintenant il faut s'engager dans l'action, sans préambule.
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"Commence, et le travail sera complété", disait Goethe. Cette courte phrase indique clairement ce qu'il faut faire quand on espère réaliser quelque chose. Il suffit de commencer, donc de s'engager dans l'action. Et le simple fait de se mettre en branle insufflera l'énergie nécessaire pour poursuivre le travail.
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ORGANISATION
[…]
En résumé, rappelez-vous qu’un plan d’action souple est un excellent allié à la créativité. Assurez-vous donc qu’il ne vous enchaîne pas, mais laissez-le vous guider, vous stimuler à l’action et vous soutenir. Faites-en un partenaire inspirant et vous naviguerez bien accompagné.
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Bien entendu, il n’est pas nécessaire d’aller loin pour tester vos appels [d’idées, de projets, de buts à réaliser] ; il suffit de trouver une expérience qui vous fasse ressentir ce que serait votre réalité concrète si vous vous engagiez dans tel ou tel sentier.
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Etrangement, le « gâchis » est la porte d'entrée. En regardant honnêtement ce qui est, en ressentant ce qui se passe dans votre corps et votre esprit – que ce soit du désarroi, une boule dans l'estomac, de la confusion ou de l'agitation -, vous arriverez graduellement à sentir ce que votre vie est en train de vous dire.
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Rêver d'être ailleurs que là où vous êtes entrave la fluidité de votre énergie et vous éloigne des solutions.
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