Anne-Marie Pol

Félicité, 16 ans, vit avec sa mère à Moscou. Elle est secrètement éprise du fils de la famille d'aristocrates qui leur permet de vivre correctement.



Mais l'armée de Napoléon approche et leur origine française les désigne rapidement comme des traîtres et des ennemis.



Sa mère, une ancienne comédienne qui a connu la Révolution française sent le vent tourner et décide de toute faire pour sauver leur vie. Son atout ? Le père de Félicité, un militaire mort pour Napoléon...



L'héroïne tient un journal. Il scande le récit et lui apporte une dimension de témoignage qui est renforcée par les dates données au début de chacune des parties.



Le fil du théâtre renforce la scénarisation avec les trois actes, les scènes et les rôles qui sont répartis. Il y a une mise en abyme des personnages avec la nécessité de jouer pour s'en sortir.



Un roman d'aventure aussi avec la nécessité de s'adapter pour survivre. Un livre riche porté par une écriture fluide et assurée qui permet au lecteur de vivre vraiment l'exaltation et la peur de l'héroïne face à une situation extrême.



Anne-Marie Pol réussit à nous faire partager une page de l'Histoire avec l'entrée de l'ogre dans la capitale Russe et aussi l'horreur de la guerre.



A lire !
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Yzé, 17 ans, a conservé le rêve de beaucoup de petites filles devenues grande : elle veut devenir danseuse, s'entraîne intensément et est prête à se battre pour être une ballerine. Mais ce projet est d'autant plus compliqué qu'elle habite à la Martinique, dans une famille modeste, son père ayant quitté sa mère il y a des années. Alors quand un concours lui offre l'opportunité d'aller étudier quelques mois dans une école parisienne réputée, elle est prête à foncer et à se battre pour se faire accepter et prouver qu'elle a du talent.



En lisant la 4e de couverture, je me suis dit que ce n'était sans doute pas un hasard si Anne Marie Pol nous racontait à nouveau une histoire de danseuse après sa série Danse et les plus de 30 volumes consacrés à raconter l'histoire de Nina. Hélas je n'ai pas retrouvé dans Yzé le charme et le peps qui m'avait fait dévorer Danse malgré le romanesque affiché de la série. L'héroïne tout d'abord : on a du mal à s'attacher à cette jeune fille, certes pleine de volonté et vivant des moments difficiles loin de sa famille, mais restant curieusement désincarnée, sans véritable personnalité ni caractère. L'auteur nous laisse finalement peut voir sa personnalité, en dehors de son amour pour la danse, et pour une adolescente j'ai trouvé ce personnage bien fade. Même son amour pour Cyril le mauvais garçon et beau gosse (riche) local paraît étrangement plat, sans passion, d'ailleurs l'auteur le rend tellement tête à claque qu'on a du mal à comprendre comment Yzé peut le supporter et pourquoi elle ne le quitte pas définitivement.



Bon... sur le plan des personnages ce n'est pas ça, alors il reste la danse. L'auteure fait une peinture assez juste du stress des concours, de la difficulté à percer et à être repérée, de la dureté de l'apprentissage et de certains professeurs. Mais malheureusement là aussi l'intrigue est assez platounette et parfois peu crédible : Yzé vient d'être acceptée dans une école de danse et au lieu de se battre pour s'y faire sa place et être remarquée, elle décide d'aller tenter sa chance à une audition dont elle ne sait rien, un peu bizarre non ? J'ai eu l'impression que l'auteure voulait placer dans son roman de grands thèmes forts et n'avait construit l'intrigue qu'autour de ces rebondissements obligés. Le racisme et la difficulté pour une ballerine noire à être acceptée étaient pourtant des sujets brûlants et très intéressants via le prisme de la danse et ils sont finalement juste effleurés, les préjugés des uns étant combattus par la gentillesse des autres. L'histoire du jeune danseur malade que Yzé rencontre grâce à sa tante ne sonne pas très juste non plus et n'apporte pas grand chose si ce n'est quelques bons sentiments assez convenus.



Peut être que ce roman plaira à des lecteurs plus jeunes mais pour moi il a été une grande déception. Certes cela se lit sans déplaisir et je suis allé au bout mais un tel manque de passion, de dynamisme et de vie quand on parle d'un sujet fort comme la danse, c'est vraiment dommage. Pour le coup j'aurais presque envie de relire Danse depuis le début pour vibrer un peu avec la jeune Nina !

Cette BD est tirée de la série de romans jeunesse « danse ! » du même auteur qui raconte les aventures d'une jeune danseuse.

Nina vit maintenant au Caire, mais elle a du mal à se faire à cette nouvelle vie, elle est souvent en conflit avec son père. Des rencontres la feront changer d'avis...

Ce genre d'historiette passait mieux en roman jeunesse, j'ai trouvé les dessins assez plats et bâclés, surtout pour les personnages, ce qui est un comble pour une BD sur la danse.

Très convenu, le thème conviendra aux jeunes passionnées de danse et aux lectrices de la série, tout comme la couverture rose à paillettes...



Livre reçu dans le cadre de Masse Critique. Merci aux éditeurs et aux organisateurs.

L'autrice de livre pour la jeunesse plaide pour la reconnaissance des séries dans la littérature jeunesse.

Elle a interrogé de nombreux protagonistes : libraires, éditrices et éditeurs, auteurs et autrices, parents,...

Les séries telles le club des cinq, Oui-oui, Fantomette, etc.. amènent en douceur le jeune lecteur et la jeune lectrice (les genres sont un peu trop séparés en l'occurrence) à la littérature de qualité, quoique cela en soit déjà.

Un peu répétitif et plaide "pour sa chapelle".

Histoire de copines et aussi de rivalités. Chloé et Cléo...Elle se sont rencontrées dans le roman précédent.. On est bien parti pour une série. Dans ce numéro 2 il y a un peu de jalousie dans l'air pour Cléo qui envie trop son amie...

Texte sympathique et bien mené avec un vocabulaire assez riche, c'est la vie des fillettes de 8/9 ans avec leurs petits drames " t'es plus ma copine..."

Cela se termine par une petite morale assénée en douceur.

Mention spéciale au dessin, vif, dynamique et drôle qui accompagne parfaitement ce petit roman.

Pour les filles assurément....

Je ressors de ma lecture plus que mitigée car malheureusement je n'ai pas été émue par ce texte.



Seul point fort de ce livre pour moi : le lieu et l'époque. J'ai, en effet, apprécié partir dans le Vietnam des années 30. C'est un pays que j'affectionne particulièrement ayant plusieurs proches autour de moi originaires de ce pays.



En revanche, au niveau de l'histoire, je suis restée presque insensible. Personnellement, j'aurai mis 2 étoiles, mais j'en ai rajouté une pour l'univers dans lequel évolue l'histoire.



Malgré les nombreux malheurs qui accompagne la pauvre petite Paule (j'ai bien dit nombreux...), je ne me suis ni attachée à elle ni à sa famille ou à son entourage (hormis Ti Ba, personnage secondaire). Je suis restée de marbre face à tous ces événements. L'histoire est contée sans émotions, et étant donné le contexte dans lequel elle se situe et les thèmes abordés (deuil, maladie, racisme,...) je m'attendais à être vraiment touchée. C'est une histoire très triste dans laquelle je n'ai malheureusement pas été embarquée.



En lisant ce livre je n'ai pas trouvé de "but précis" à l'histoire, une "vraie finalité". J'ai plus eu la sensation d'une anecdote racontée en aparté. Et pourtant il y a matière à développer davantage. Par contre, c'est un thème très particulier pour la tranche d'âge visée. C'est un des problèmes de ce livre je trouve. D'un côté il sort de l'ordinaire et des sentiers battus en se démarquant par son univers peu commun. Mais d'un autre côté il ne me paraît pas du tout attirant ou attrayant pour les 9/12ans. Ce n'est pas moderne, c'est triste et ça manque de développement à mon goût. Je n'ai rien contre les textes tristes et il faut faire découvrir des choses différentes à nos enfants, leur apprendre l'histoire et sa dureté. Mais quand c'est triste ça doit être poignant, et là ce n'est pas le cas. Les évènements sont tragiques mais j'ai vécu l'histoire de l'extérieur. À mon avis j'ai simplement eu du mal avec la façon dont l'auteure a traité le sujet. Je pense ne pas avoir compris sa démarche et je suis restée septique lors des moments d'émotions au lieu d'être prise aux tripes.

Une oeuvre qu'il me semble très difficile à conseiller du coup...



Pour celles et ceux qui veulent voyager dans le Vietnam de 1931 l'immersion est vraiment sympa mais pour les autres... comme je l'ai dit je suis plutôt septique...

J'ai lu la Reine de l'Ile quand j'étais au collège. C'était un livre que j'avais trouvé au CDI, après avoir lu la 4ème de couverture, et je me suis dit "Bah c'est les vacances, j'ai rien à lire, je vais prendre ça, le livre a l'air sympa'"!

Hé bien, je ne regrette pas d'avoir choisi celui-là en particulier. La Reine de l'Ile m'a bouleversé.

L'écriture est simple et fluide, mais les sentiments passent très facilement des personnages - cette jeune fille simple et attentionnée avec son grand-père combatif et protecteur - au lecteur. On s'attache forcément à ce duo aussi attachant qu'intéressant. Avec une merveilleuse fin à la clé.

Malheureusement trop peu connu.

J'ai lu ce roman pour ados qui se déroule dans les années 60. L'héroïne, Stella, était amoureuse du bel Hugo qui vient de se suicider. Elle ne peut s'empêcher de penser à lui et d'écrire des poèmes mélancoliques alors qu'il était le petit ami de Clara et ne lui avait jamais jeté un regard...

Pendant les vacances d'été, au bord de la mer, avec ses parents, elle rencontre Julien qui la trouve différente des autres filles et cherche à s'en approcher.

La question du deuil est intéressante et la recherche amoureuse sympathique mais sans plus.

Me voilà repartie pour une épopée dans la glaçante Russie. A la différence de Cœur de Loup, nous avons ici un récit historique réaliste inspirés de faits divers réels. En effet, l’auteure a trouvé un journal intime aux puces et l’utilise. Son roman est alors un mélange entre la retranscription du journal et l’invention de l’auteure pour combler les trous.





Félicité est une jeune française dont la mère, marquée par les évènements de la Révolution française, a choisi de se mettre au service d’une comtesse russe. Félicité se sent donc aussi bien russe que française et prévoit déjà de se marier à Fédor. C’est sans compter sur les ravages que cause la campagne russe de Napoléon. Mettant Moscou à feu et à sang, les exilés sont doublement pourchassés : les russes veulent se venger sur les français et les français se moquent de leurs patriotes qu’ils considèrent comme des traitres à la patrie. Félicité doit alors faire face à des enjeux bien plus importants que l’amour de Fédor…





Le premier point que l’on apprécie est le cadre historique : très travaillé et donc très réaliste, on se plonge véritablement dans la Russie (glamour) du XIXe siècle. La bibliographie à la fin du livre témoigne que rien n’est inventé par l’auteure ; et ce travail de recherche se ressent véritablement. Aussi, on accroche immédiatement avec l’atmosphère du début qui rappelle Guerre et Paix. Bien que le livre soit assez court avec ses 300 pages, il reste dense et vif : les évènements s’enchainent avec fluidité et ne sont pas romancés. Le froid de la Bérézina nous gagne peu à peu, comme il arrive à s’emparer de notre héroïne. De plus, les fragments du journal de Félicité offrent une voix convaincante pour s’élever du récit. Je ne vais pas vous cacher que Félicité tape vite sur le système avec son idolâtrie pour Fédor… Mais, l’élégance de la plume de POL nous fait oublier cela. Car, au-delà de l’histoire de Félicité, POL nous pose une problématique intemporelle : quel est le sort réservé aux exilés ? Et quelle identité ont-ils ? Nous le voyons bien avec les pérégrinations de Félicité même si le récit n’a aucune propagande politique. Il se contente de nous montrer le destin d’une réfugiée qui lutte pour sa survie au milieu de deux nations déchirées ; à nous de nous faire notre propre opinion. L’identification en est renforcée et on ne peut s’empêcher de se demander ce que nous nous aurions fait. La fin reste aussi juste dans sa tonalité : ni pathétique, ni joyeuse. Elle est simplement saisissante de réalité et nous laisse refermer le journal de Félicité avec un léger sourire aux lèvres, la tête pleine de questions.



EXTRAITS : http://lecturesdunenuit.blogspot.fr/2017/04/de-feu-et-de-neige.html
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Née en 1821 dans une famille juive très pauvre, Élisabeth-Rachel Félix mendie, durant son enfance, pour gagner un peu d'argent et aider ses parents ; avec sa sœur, elle chante et récite des fables de La Fontaine sur les places, dans les rues et dans les cafés. C'est ainsi qu'elle est remarquée par le directeur d'une école de musique, qui la fait venir à Paris, et prend en charge son éducation. Élisabeth trouve bientôt sa vocation : elle veut être comédienne. Elle fait ses débuts au théâtre, où elle interprète les héroïnes des grandes tragédies classiques de Corneille et de Racine, et le triomphe est immédiat : Rachel (son nom de scène) devient très vite la plus illustre comédienne de son temps.



L'avis de Pauline, 16 ans : L'histoire atypique de Rachel, grande tragédienne du XIXe siècle, est intéressante, et racontée sur la durée, ce qui permet de suivre l'évolution du personnage. L'auteur a privilégié les passages romantiques, parfois au détriment du parcours théâtral de l'actrice.



L'avis de la rédaction : Dans cette biographie romancée, Anne-Marie Pol accorde une place importante à l'enfance et aux débuts sur scène de la grande Mademoiselle Rachel, l’une des plus célèbres comédiennes du XIXe siècle. Un pur régal !

Dans la collection "Danse", on suit Nina au fil des tomes. Nina qui a comme rêve de devenir danseuse étoile, car elle a l'impression que sa mère est avec elle, quand elle danse (sa mère étant morte).

Durant ses aventures, elle va rencontrer plusieurs obstacles,qu'elle va surmonter.



J'ai aimé cette série car malgré les obstacles qu'elle va rencontrer, elle va progresser dans son rêve. Amitié, jalousie, trahison et romance sont au rendez-vous.



Lau

1905 à Pondichéry. Amrita est indienne, elle est servante. Si son statut de soeur de lait de sa jeune maîtresse lui a longtemps permis une vie relativement protégée, c'est maintenant le temps de l'adolescence et les liens entre les deux jeunes filles s'effilochent en raison des fortes pressions sociales qui pèsent sur chacune d'elle.



Mais voilà que le coeur d'Amrita et d'Adèle battent tous les deux pour le même homme, un colon désargenté. Quel sera leur destin?



Le récit nous amène à partager la vie de femmes en outre-mer au début du XXème siècle. Celle d''une jeune indienne condamnée par sa naissance et sa religion à servir. Celle d'une française dont la liberté ne peut passer que par un mariage de convenance... Les relations de l'époque sont régies par des codes très strictes qu'il est bien difficile d'enfreindre.. Des notes en bas de page et à la fin du roman nous éclairent sur le système de caste, les dieux de l'Inde ou encore la symbolique des couleurs. L'auteur réussit à nous intéresser, à travers le récit du sari rouge de l'héroïne, à la vie de ce comptoir français.


Lien : http://0z.fr/iKvdn

Je n'ai qu'un conseil à vous donner, fuyez ce roman!

En plein hiver 1870, froid à souhait, et alors que Paris est assiégé par les Prussiens - ce siège étant resté dans la mémoire collective comme un des événements les plus dures et tragiques de la guerre de 1870- au cours de cet hiver-là donc, Lou, une jeune fille se rend, pour y glaner un bol de bouillon, au Théâtre Odéon transformé pour l'occasion en hôpital de fortune par la très célèbre Sarah Bernhardt pour qu'on y soigne des blessés tant français que allemands. Elle fait alors une rencontre unique, bouleversante et surtout presque interdite qui pourrait bien changer sa vie...

Soyons honnête... J'ai aimé lire ce roman historique et sentimental court même si je dois bien admettre que ce n'est pas le genre de chef-d'oeuvre que je relirais inlassablement avec la conviction d'y faire à chaque fois de nouvelles découvertes. Ce qui n'enlève pas à l'auteure le mérite d'avoir écrit un roman "jeunesse" avec -fait relativement rare- en arrière-plan historique la guerre de 1870. J'ouvre une parenthèse : en effet, une pléthore de romans abordent le Grand Siècle, le Moyen Age, les deux grandes guerres mondiales, mais très peu cette guerre-là. Défaite oblige ? Je referme la parenthèse.

Ainsi le jeune lecteur peut aisément -ce livre se lit vraiment vite et bien- suivre notre héroïne dans le Paris du 19 ème siècle, et surtout il peut la voir se débattre avec des sentiments contradictoires, tant il est vrai que la vie peut nous réserver à tous des surprises.

Une jeune fille doit, pour un devoir, dresser le portrait de sa meilleure amie. Afin de ne pas laisser percevoir son désespoir, elle invente une amie imaginaire, princesse de surcroît !



Le mensonge risque très vite de la rattraper...



Un livre court sur l'amitié qui brode autour de la nécessité du mensonge. La morale de l'histoire ne m'a pas convaincu. De plus, si les illustrations sont jolies, elles sont un peu trop vives ce qui nuit au texte.

Dommage !

Comment dire ?

Tout simplement : WAOUH !!!

C'était magnifique, ce livre m'a fait... pleurer de larmes et de joie. Nina tient à la danse classique et ne veut pas aller en Égypte avec son père et le cygne noir. Le cygne noir c'est Odile sa belle-mère que Nina n'assume pas, Nina pense à sa mère morte qu'elle porte toujours dans son coeur et pense à elle à chaque cours de danse à l'école Camargo.



Moi aussi je fais de la danse mais à cause du covid je ne peut plus danser alors, dans ces temps difficiles lire Nina me réjouis.

Ce livre nous raconte l’histoire de Victor, un jeune qui vit malheureusement dans un hospice depuis que son père est parti pour la guerre. Ce père est d’ailleurs « porté disparu » et, si tout le monde est persuadé qu’il est mort, Victor, lui, est convaincu du contraire. Il va profiter de la première occasion qui se présentera à lui pour aller chercher ce père qui lui manque tant. Néanmoins, que peut faire un adolescent de quatorze ans dans un pays bombardé, en proie à une guerre sauvage, sans parents ni amis pour l’aider dans sa quête ? Cela ne va pas arrêter notre protagoniste qui est prêt à tout pour recréer ce semblant de famille dans le chaos de l’époque. C’est la détermination de Victor qui est particulièrement touchante. Dans une France abattue où l’espoir n’est presque pas permis, lui est persuadé que son père est toujours vivant et c’est pour cette raison qu’il se lance dans une aventure aussi désespérée que compliquée. J’ai ainsi apprécié ma lecture, puisque j’ai suivi Victor avec enthousiasme, un peu d’effroi aussi, quand je m’imaginais cet adolescent au milieu des décombres et des soldats rejoignant leur poste.



J’ai effectivement beaucoup aimé accompagner Victor dans sa quête et j’essayais de rester assez objective, me disant que même s’il s’agissait d’un livre jeunesse, une triste fin était possible. Toutefois, c’était en quelque sorte un faux suspens. J’étais persuadée que Victor et son père allaient être réunis d’une façon ou d’une autre avant même de commencer ce roman. Certes, il s’agit d’une œuvre jeunesse sur la guerre, il y a plusieurs passages très émouvants, des événements tristes, mais je ne pensais pas qu’avec le public auquel il était destiné, on aurait pu avoir un final où Victor se retrouve seul et abandonné, son père étant effectivement décédé. Cependant, cela n’a pas totalement dérangé ma lecture puisque le style d’écriture m’a plu et que j’étais plongée dans l’histoire. La plume est fluide, le vocabulaire n’est pas trop simpliste pour un livre jeunesse et les chapitres, bien définis. Certes, les péripéties sont un peu banales, attendues et n’apportent pas beaucoup de dynamisme à l’histoire, mais ajouter plus d’actions auraient peut-être rendu le tout irréaliste.
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PETIT CONTE DE NOEL SANS GRANDE PRETENTION

Yzé est un livre que je n'aurais probablement jamais acheté si je ne participais pas au challenge XYZ qui consiste à lire 26 livres où le titre doit commençait pas une lettre de l'alphabet. Et galérant à trouver un livre commençant par Y, j'ai fini par tomber sur celui-ci.



Ce livre destiné à la jeunesse, je ne sais pas vraiment quoi en penser. Il y a des messages positifs, comme croire en ses rêves, se donner les moyens d'atteindre ses objectifs.



Mais il y a aussi des volets assez négatifs. Je n'ai pas compris le comportement de la tante d'Yzé qui l'accueille chez elle pour son stage de danse. Elle est tout simplement antipathique, méchante et n'apporte rien à l'histoire au final. On dirait qu'il fallait mettre des méchants quelque part dans l'histoire...



Ne parlons même pas de son petit-ami Cyril qui est une tête à claque. On se demande pourquoi Yzé est avec lui car ils n'ont rien en commun. En plus, elle ne fait que le critiquer et ne tolère pas ses comportements. Mais elle ne lui dit rien. Ce qui du coup rend son propre personnage très insipide car on a envie de la secouer pour la réveiller.



La fin est très rapide, et au final je ne sais pas où voulait nous emmener l'auteur de ce roman.



Elise__♥



Instagram : etliselesmots

Yzé, 17 ans, Martinicaise, ne vit que pour la danse. Un concours de danse classique à destination des Etoiles des îles lui fait miroiter un stage à Paris ! Avec les soutiens de sa mère et de sa professeur, elle brille de toute son âme et remporte ce précieux ticket. Malheureusement, son amoureux, Cyril, s'y oppose.

Hébergée par sa tante à Puteaux, notre ballerine découvre la capitale et ses transports, et l'école. Et là, rien n'est facile ... Yzé n'est pas assez classique, sa couleur de peau gêne dans ce monde très formaté. Avec beaucoup de détermination, décidée à aller au bout de son rêve, elle fait face aux mesquineries et aux jalousies. Rentrer chez elle? Pas question !

Avec un style simple et efficace, Anne-Marie Pol nous entraîne jour après jour dans cette aventure au sein d'une école de danse, pardon, une Académie ! aux côtés d'une jeune danseuse douée et surtout au caractère bien fort pour résister aux pressions et tentations. A recommander à nos jeunes ballerines ...