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Critiques de Anne Philipe (49)
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Le Temps d'un soupir

Tout est dit avec tendresse et lucidité, Anne Philipe remémore des instants de bonheur fugitifs jusqu'à la mort prématurée de son époux atteint d'un cancer. Gérard Philipe fût un immense acteur du théâtre TNP à Avignon. Il connaîtra une renommée internationale grâce au cinéma français des années 1950, le révélant complètement au grand public avec Fanfan la Tulipe. La mort d'un proche est souvent vécue dans la plus grande des solitudes. Aider un mourant au passage de vie à trépas est la plus douloureuse expérience pour laquelle personne n'a été préparé. On compose avec des moyens dérisoires pour lesquels nous n'y pouvons plus rien. Et chaque décès est différent d'un sujet à un autre, cela demande une grande humilité, un dévouement sans borne, une concentration énorme sur la qualité des soins palliatifs de la fin de vie. J'ai compris depuis des années qu'il fallait être là à cet instant ultime de la dernière heure. Ce livre est toujours présent sur mes tables de chevet, pour y puiser des forces nouvelles au moment venu. Merci à Anne Philipe pour qui son œuvre d'écrivain ne s'est pas arrêter à sa douloureuse expérience personnelle.
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Le Temps d'un soupir

Il y a une dizaine de jours, j’ai entendu sur France Inter Pierrette Fleutiaux dont je n’ai rien lu, parler d’Anne Philipe, que je n’avais jamais lue non plus. Et puis en flânant chez les bouquinistes, j’ai acheté puis lu dans la foulée Le temps d’un soupir, le livre qu’elle a écrit sur les derniers jours de son mari Gérard Philipe, mort à 38 ans, d’un cancer foudroyant. Le sujet est casse-gueule d’autant plus qu’elle avait fait le choix de ne pas lui dire la gravité de son mal parce qu’ils s’étaient dits : « Nous essaierons d’être élégants si un jour nous sommes malheureux. » Elégante, Anne Philipe l’est et de quelle manière ! Dans ce livre, il ne s’agit pas de l’hagiographie d’une vedette, mais de la mort d’un homme qu’elle aime, il est acteur adulé, rien ne nous l’indique et il pourrait exercer aussi bien n’importe quel métier. Cette agonie accompagnée est l’occasion pour elle de chanter un magnifique hymne à la vie.
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Le Temps d'un soupir

J'avais lu ce livre, j'étais encore adolescente.

Depuis la vie s'écoule avec le souvenir très fort de ce livre qui était pour moi un hymne à l'amour.

Je l'ai donc relu avec un peu d'appréhension. Je le trouve toujours aussi fort. Savoir traduire avec des mots la douleur d'un amour perdu à cause de la mort n'est pas donné à tout le monde.
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Un été près de la mer

Vacances familiales en Provence, près de la mer .... Beaux jours de fin d'été ....on entend les cigales ... on profite de la chaleur du soleil ....on respire les parfums de la lavande et des raisins gonflés de sucre et de soleil qui attendent les vendanges ....

C'est le bonheur dans toute sa simplicité, dans toute sa plénitude mais dans toute sa fragilité aussi ....

Magnifique roman, magnifique écriture, chaque mot est à sa place, chaque mot est utile et le plaisir de la lecture est grandement au rendez-vous.
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Le Temps d'un soupir

Le temps d'un soupir écrit par Anne Philipe son épouse, est d'une intimité et d'une délicatesse rare.

Je vais le relire... et je conseille vivement cette lecture à ceux qui ne le connaissent pas.



Gérard Philipe est un homme qui a marqué sa génération.

C'était un excellent acteur, un homme engagé qui auprès de Jean Vilar a essayé de rendre le théâtre populaire et accessible à tous...

Dommage, Jean Vilar ne voulait pas faire de captage, aujourd'hui il ne reste que sa filmographie.



Le prince d'Avignon, comme on le surnommait, nous a quitté bien trop tôt.
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Les rendez-vous de la colline

Très belle voix que celle d'Anne Philippe pour exprimer dans ce petit roman l'amour partagé entre une mère et sa fille. Et au milieu de cet amour, il ya la colline, au sens provençal du terme, c'est-à-dire la campagne, la nature. Ces rendez-vous sont donc complètement imprégnés des senteurs provençales, au milieu des cystes et des lentisques, un bel hymne à la Provence.
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Un été près de la mer

Anne Philippe raconte les vacances d'été dans la maison familiale au milieu des vignes et des cigales. Chacun y a ses habitudes. La vie est douce. L'enfant joue avec les insectes, les femmes lézardent au soleil ou font des confitures. L'ado joue du piano dans le vieux cabanon. Jeanne attend son premier enfant. François va repartir en reportage, Charlotte et Bernard sont de passage. On s'y croirait. C'est merveilleux et pourtant comme l'été, cette quiétude va finir.

A lire l'été, où que l'on soit, pourvu que l'on soit bien et qu'on profite pleinement du temps qui passe.
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Le Temps d'un soupir

Relecture. Le récit vibrant de tendresse d'Anne Philipe, traduit dans ce livre toute la souffrance de la séparation, de la difficulté de vivre sans l’autre, de la fidélité au delà de la mort. Elle écrit tout cela avec pudeur et noblesse. Dans l'afflux de souvenirs où les heures cruelles ont précédé la mort de Gérard Philipe, se mêlent les temps heureux d'avant la maladie. Elle sait expliquer à leurs enfants, si jeunes, ce passage de la vie à la mort, où l’amour de l’absent survivra dans les souvenirs. Sublime chant d’amour.
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Le Temps d'un soupir

Le bel hommage d'une femme pour son mari décédé d'un cancer dans la fleur de l'âge, et partage avec nous ses souvenirs de ses moments passés avec lui, leur bonheur si simple. Elle affronte son deuil avec courage mais en même temps comme tout le monde, elle n'a pas le choix, la vie et son quotidien reprend toujours le dessus.
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Spirale

Un petit bijou de littérature introspective d'Anne Philippe animé par les formes grattées, colorées d'Anne Colomès.

L'absence, le deuil, la mélancolie émaillent les souvenirs d'été au bord de l'eau. La nostalgie se respire entre les observations d'éclats de soleil, les fragments de paysages saisis et goûtés, les observations d'enfants jouant et les douces langueurs décrites. Le récit est totalement météorologique et suit la temporalité des saisons et des journées : brume, nuage, brouillard, soleil, ombre, crépuscule, étoile apparaissent et conditionnent le regard de la narratrice qui se réjouit d'être en vie et d'assister quotidiennement au miracle de la nature quand l'absence de l'autre l'étreint.

C'est beau et fragile à la fois.
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Un été près de la mer

Je pense qu'un Eté près de la mer est un beau livre, bien écrit, mais il ne m'a pas touchée hélas. Je ne suis pas entrée dans ce livre dont les descriptions sont trop vagues et l'histoire peu construite. Je n'ai pas compris les liens et rapports entre les personnages, ai eu du mal à m'attacher à eux faute de vraie description. Il y a de beaux passages c'est certain (la mort du chien, la maternité), mais l'ensemble ne m'a pas convaincue.
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Le Temps d'un soupir

Je pense que l'on visite l'oeuvre d'Anne Philippe principalement parce qu'elle était l'épouse du fameux Gérard. Ce livre relate les dernières semaines de la vie de celui-ci et la tristesse de son épouse. C'est un peu fleur bleue, se lit facilement. Et l'émotion vous prend au détour d'une page. Au-delà de cela, ne laisse pas un souvenir percutant.
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Le regard de Vincent

Que dire de ce roman ?

C’est un roman d’amour, honorable, mais qui ne me laissera certainement pas un souvenir impérissable.

A Paris, dans un immeuble sur cour, un couple et leur fils s’installent dans l’ancien appartement de la mère de la narratrice. Elle se lie d’amitié avec eux et est le témoin de la dérive de leur couple.

C’est pas mal écrit, ça se laisse lire, mais sans plus.

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Le Temps d'un soupir

Ce livre relate les dernières semaines de vie partagées avec son mari Gérard Philipe.



Une ode à l'amour. Très émouvant.
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Le Temps d'un soupir

Page Facebook: Pascale Bookine

Blog: pascalebookine.eklablog.com



"Le printemps fait mal. Je voudrais lui demander grâce. < …> La douceur de l'air me fait rêver, à ce qui fut et à ce qui serait si tu étais là. Je sais que cette rêverie n'est qu'une inaptitude à vivre le présent. Je me laisse entraîner par ce courant sans regarder trop loin ou trop profondément. J'attends le moment où je retrouverai la force. Il viendra. Je sais que la vie me passionne encore. Je veux me sauver, non me délivrer de toi. " *****



Les livres qui ont le pouvoir de bouleverser un même lecteur à trente ans d’intervalle ne sont sans doute pas légion et je n’étais pas sûre de ce qui m’attendait en reprenant «Le temps d’un soupir», lu pour la première fois à l’âge de dix-sept ans dans le cadre du cours de français. Il ne m’a fallu que quelques lignes pour comprendre que l’impact de ce magnifique message d’amour conservait toute sa puissance à travers les décennies… et que je devais garder un paquet de Kleenex à portée de main.



«Notre vie entière, qu’était-elle dans le cours du monde ? A peine le temps d’un soupir.» Le comédien Gérard Philipe n’a que trente-sept ans lorsqu’il est emporté par un cancer, laissant sa veuve, Anne, seule avec le souvenir du bonheur et le vide absolu de l’absence. Au fil de ces pages empreintes d’amour et de douleur, Anne Philipe tisse une œuvre aussi courte qu’intense, décrivant toutes les nuances du chagrin avec beaucoup de finesse : le courage de cacher à l’être aimé qu’il va mourir, dans un ultime geste d’amour, l’accompagnement des derniers jours, la solitude brutale quand la mort surgit quelques semaines seulement après le verdict, la nécessité de continuer à vivre.



«Le temps d’un soupir» est un récit bouleversant dans lequel chacun ne peut manquer de se reconnaître pour peu qu’il ait été confronté à un deuil douloureux. Anne Philipe écrit merveilleusement bien, les images et phrases utilisées traduisant les sentiments avec beaucoup de justesse et de subtilité : «Je vivais mon exécution, mais celui qui allait mourir dormait à quelques mètres» ou encore «L’ouragan est là, il sommeillait, prêt à m’assaillir au premier ciel tendre, aux premières pousses vertes qui dessinent un halo fragile autour des arbres».



Si le récit est empreint de poésie, l’auteure porte cependant sur la mort un regard sans concession, refusant de l’enjoliver ou de se voiler la face puisqu’elle ne croit pas à l’au-delà : «J’ai cru longtemps à la paix des cimetières Mais ce jour-là, en face de toi, le ciel bleu, les cyprès presque noirs, la brise délicate n’étaient qu’un décor. Mon regard allait aux choses cachées, à la vie souterraine, inhumaine où chacun pourrissait seul, toi comme les autres, à un mètre de moi.»



Un roman à lire absolument, à méditer aussi, qui rappelle par la gravité du sujet évoqué que le bonheur est d’autant plus fragile lorsqu’il semble aller de soi.


Lien : http://pascalebookine.eklabl..
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Spirale

Anne Philipe est une femme multiple, Licenciée en philosophie, ethnologue, cinéaste, écrivain, Anne Marie Nicole Ghislaine Navaux, natif de Bruxelles, le 20 juin 1917 elle y naitra. Épouse du comédien Gérard Philipe, c’est une femme discrète et exigeante, de Spinoza, son philosophe de chevet, elle vivait cet adage.

« La tristesse est le passage de l’homme d’une plus grande à une moindre perfection»,

Elle aura de sa vie, une philosophie de naturelle, d’être elle-même, en osmose avec le paysage l’environnant, en proie à une vie simple, de souvenir, de recherche de liberté dans sa maison de Ramatuelle en Provence, lieu centrale de son livre Spirale, une caresse intemporelle, une prose poétique, une philosophie existentialiste de vie où le souvenir s’estompe lentement, la Spirale.

Ce livre Spirale est un tourbillon inextricable de mots, où la prose oscille dans ce va et vient de cette trinité, la poésie, la réflexion philosophique et la découverte de souvenir de vie. La nature comme peinture poétique aux teintes musicales perle sa magnificence sous la plume légère et douce d’Anne Philipe, la poésie du temps se pose lentement sur un paysage figeant le passé, une espérance de la nature si belle, berçant l’instant présent. Cette continuité harassante, l’érosion permanente du temps s’écoulant, s’évaporant, se diffusant, lentement sous le regard attentionné et de lucidité d’Anne Philipe. Un matin, un platane sous la lumière diffuse d’un levé de soleil, Anne Philipe éveille de sa tendresse, une lenteur tranquille de l’aurore réchauffant l’âme heureuse, la mer et sa plage en toile de fond, les feuilles dorées par le soleil, les oiseaux en migration, la mouette s’invite dans ce tableau, petit clin d’œil à la pièce d’Anton Tchekhov, une dualité oxymorique plonge notre auteure dans le chaos d’une catastrophe apocalyptique et au contraire à l’espoir humaine d’une plénitude de vie.

Le regard se fixe en un point, un chien, le mistral, une mouette, la poésie coule sa litanie heureuse. Puis le souvenir ou je n’oublie pas, se confondent, dans un trouble brouillard, le passé s’effrite, le souvenir disparait, la mémoire en berne, la vie passée, moribonde se pavane dans un oubli de plus en plus lourd, lorsque la route mène à son ancienne habitation et les rues se perdent, tous s’entremêle.

Pouvoir être tout à la fois, oiseau, arbre, devenir un grain de sable, une goutte d’eau pour rejoindre et nourrir la terre, cette philosophie de vie d’un tout, de vivre et survivre, sur l’existence, Anne Philipe laisse le monde qui l’entoure prendre ses émotions, la mort enfantine brésilienne laisse une allégorie de chiffre, de calcul redondant comme pour nous rendre plus coupable de cette tragédie, se pose la question de la souffrance d’autrui troublant ou pas notre existence selon sa proximité.

La nuit où l’homme posa les pieds sur la lune devient un moment unique pour Anne Philipe, pour en faire une prose sur la misère actuelle indifférente au spectacle spatial, le progrès n’améliore pas l’homme face à l’inégalité, comme « Les arbres cachent la forêt » dit le prince de Hombourg à son ami Hohenzollern. Anne Philipe des événements comme Che Guevara blessé, va vers ses pensées intérieures, pour jauger son esprit, voulant à tout prix avoir la réflexion réchauffant son âme, toujours être en alerte, vouloir fusionner avec le temps, l’espace, la dimension, l’architecture, la perspective environnante dans une volupté de vie.

Puis au fil des pages Anne Philipe se pose des questions et défile son regard au fil des paysages, ses humeurs vagabondes vers une vie féconde comme l’énergie biologique pour une morale humaine. Au fil des pages nous une forme de parabole poétique de la nature vivante gravitant autour de notre auteure, sa vie, son passé, ce paysage présent colore l’existence des pages, la mort aussi accompagne le chemin de notre auteure. Cette maison est le lieu intime de cette auteure, le chat-huant réveille au plus loin de ses souvenirs sa famille, comme cette madeleine de Proust, le passé s’installe auprès de soi, tel un vêtement au près du corps, caressant votre chair, Anne chante de sa poésie ses souvenirs lointains et proche de ses enfants, son mari, sa vie comme une source coule le long de son désir, de ses mots creusent son lit pour devenir une rivière calme et tendre, le flot de sa prose ruisselle le bruit incertain des enfants s’amusant, de l’eau translucide pure comme la vie de cette procréation du hasard, d’un nénuphars , tableau de la nature, celle de la vie.

Anne aime cette imaginaire créative, pour l'avenir de demain, un rêve qui devient réalité c'est comme s'approcher de Dieu, comme l’espoir est l’union entre le réel et l’imaginaire.

La liberté d’un cerf-volant, dans les mains d’un enfant laisse Anne dans une méditation sur l’imaginaire humain, celui qui l’oppose à « l’homme-robot » crée par la société de consommation, imaginant un monde plus sensible à la nature, laissant le regard libre…

La misère au brésil de la mort enfantine de la famine attriste Anne Philipe, usant d'une énumération lourde de chiffre de calcule, pour user le lecteur, l'abrutir de cette litanie du nombre de morts par jours, heures, minutes….

Puis la souffrance s'installe, d'une fleur coupée à l'agonie, l'acceptation des autres ou l’ignorance, mais la vie étincelle de ses étoiles dans le ciel, être en osmose avec la nature la terre puis vivre.

Souvenir du mercure, le va et viens dans la main comme un entracte à ses réflexions, de ces moments de vie Anne laisse son passé faire revivre sa philosophie de vie féconde, vivre à pouvoir aimer encore.

Ce livre est une petite étincelle de vie tendre, une nostalgie heureuse.

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Spirale

Pour ce dernier jour de l'année... j'ai fait une très belle découverte!

Spirale dormait tranquillement au fond d'une de mes bibliothèques et je suis certaine a attendu de se dévoiler au moment où il me correspondrait le plus... Anne Philippe est décidément mon double... ses mots étaient les miens, ses peurs également, ses joies aussi... Je n'avais jamais entendu parlé de cette auteure. C'est un livre qui a était écrit dans les années 70 et qui reste pourtant d'actualité. Il n'y a pas d'histoire à proprement parler, au final on n'apprends rien sur l'écrivaine, elle ne cherche pas à se dévoiler juste à partager ses sentiments sur des choses simples de la vie. Tout comme le titre l'indique le roman est construit tel une spirale, il y a le passage des saisons qui reviennent sans cesse et si ressemblantes et pourtant qui rappellent le temps qui passe et notre vie éphémère. Spirale est un gros coup de coeur qui m'accompagnera désormais jusqu'à la fin et rejoint mon étagère des livres incontournables.



"Arriverai-je un jour sans effort à accepter que la plénitude d'aujourd'hui, le raisin mûrissant, les figues éclatées, l'arbre superbe, les enfants, moi même, ne soyons qu'un moment? "
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Le Temps d'un soupir

La vie mais surtout la mort du comédien Gérard Philippe racontées par sa femme. Pas de morbidité dans ce récit, seulement de l'émotion distillée par une belle plume.
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Le Temps d'un soupir

Avant de lire ce livre j'imaginais Anne Philippe comme "la femme de", uniquement. En le débutant j'ai découvert une personne à part entière, vaillante, exploratrice, et dotée d'un beau brin de plume. Pourtant la magie n'a pas fait son office. Écrit quatre ans après la mort de son époux (j'ai calculé) cet ouvrage est la statue de marbré posée sur la tombe de leur couple, et c'est tout. Assez vite, pardon mais je me suis lassée de la redite de cet amour unique, extraordinaire, que la mort a ravi au temps. Qu'en aurait-il été s'ils avaient vieilli de compagnie, si l'âge avait peu à peu estompé la beauté du petit Prince du théâtre ? Pour moi ce livre est une catharsis qui a permis à son épouse de survivre, et rien de plus. Je l'ai trouvé aussi terriblement daté. Elle a fait le choix de lui taire la réalité de sa maladie et son issue fatale. Le destin a voulu qu'elle n'ait à dissimuler "que" vingt jours. Qu'en aurait il été s'il avait fallu se taire plus longtemps ? Pour avoir accompagné mon père il y a bien longtemps je m'interroge. Je lirai à l'occasion l'ouvrage de Jérôme Garcin. Histoire de ne pas rester sur ce rejet catégorique.
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Ici là-bas ailleurs

J'ai adoré cette écriture, elle coule et nous emporte puis j'ai perdu le fil. Je cherchais des liens, je ne les ai pas trouvés directement. Et puis j'ai compris, enfin je crois.



Je repasserai ici après une seconde lecture dans quelques temps.





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