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Critiques de Anneli Furmark (60)
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Walk me to the corner

« Walk me to the corner » relate l'histoire d’Élise, une quinquagénaire. Elle est mariée à Henrik et ils ont deux grands garçons. Élise est heureuse dans sa vie de couple. Un jour, elle se rend à une soirée avec son mari et rencontre une personne de son âge, Dagmar. Elle se sent attirée par elle et cherche son attention. Les deux femmes vont dialoguer et s'échanger leurs coordonnées. Comme elles habitent loin l'une de l'autre, elles entament une relation à distance en échangeant de nombreux SMS et se voient dès qu'elles en ont l'occasion. Élise se sent amoureuse de Dagmar mais ne souhaite pas quitter son mari à qui elle tient toujours autant. Naïvement, elle voudrait pouvoir être avec l'un et l'autre. Pourtant, les complications vont arriver car Henrik va, lui aussi, rencontrer quelqu'un avec qui il veut vivre. Mais Dagmar ne souhaite pas quitter sa propre femme et leurs filles. Le divorce semble alors inévitable et Élise se retrouve bien seule.



Dans ce roman graphique, l'auteure raconte l'histoire d'une rencontre, d'un moment inattendu qui va ébranler la vie de deux femmes quinquagénaires pourtant bien installées dans leur vie de couple.

Le scénario d'une histoire d'adultère ne semble pas très original. Pour autant, j'ai trouvé que dans la simplicité de ce texte d'Anneli Furmark, se dégageaient beaucoup de douceur, de pudeur et d'émotions. L’auteure y aborde la passion amoureuse, la rencontre imprévue qui bouleverse et l’émoi qu'elle procure mais questionne avec beaucoup de justesse sur la solitude, l'attachement et la peur de quitter la sécurité d'une vie routinière.



J'ai apprécié ce récit intime d'une femme qui va passer par une montagne russe d'émotions après avoir fait le choix du cœur et non de la raison. Elle qui était persuadée que ce n'était qu'une question de maîtrise de soi ! Les illustrations à l'aquarelle, douces, chaleureuses et bienveillantes renforcent à merveille le scénario et les émotions qu'il dégage.

Ce roman graphique m'a touchée et me donne envie d'explorer davantage l'univers de cette auteure suédoise.

« Walk me to the corner » est en sélection officielle 2022 au Festival d’Angoulême.
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Walk me to the corner

Walk me to the corner est un roman graphique de Anneli Furmark sur la passion amoureuse à partir de la rencontre de deux femmes, comme on dit pudiquement, d’âge mur.



Élise vit une vie qu’elle ne voudrait pour rien au monde quitter : Les bras puissants de Henrik suffisent à la sécuriser depuis de longues années. Pourtant, lorsque Dagmar, médecin, téléphone pour la remercier d’avoir publié un article sur le sommeil qui l’a bien divertit, d’un coup, c’est un autre monde qui s’ouvre devant elle.



Elise se surprend à ne penser qu’à Dagmar. Puis, elle attend avec impatience un signe, leur première rencontre, leurs premiers échanges puis leurs premiers émois.



Mais, elle n’imagine pas vivre dans le mensonge; Alors, elle se confie à Henrik qui en apparence accepte cette passion qui de plus en plus dévore le quotidien de leur couple.



Seulement, lorsque Élise découvre qu’Henrik a lui aussi une aventure avec une de ses étudiantes, déjà doctorante, le couple explose. Néanmoins, Dragmar n’envisage pas la vie à deux avec Élise, elle souhaite continuer sa relation avec son amie et ses enfants.



Walk me to the corner décrit l’univers du coup de foudre, la vague qui emporte la stabilité construite au fil des années mais aussi, les limites et le désespoir de ne pouvoir vivre comme on le souhaiterait. En décrivant la dépression puis la lente reconstruction de son personnage, Anneli Furmark touche par la justesse de son propos, sa sensibilité et sa pudeur à traiter ce sujet de l’intime.



En mélangeant sa peinture à l’aquarelle avec son trait affirmé, Anneli Furmark crée un roman d’une grande puissance sur un sujet qui n’hésite pas à renverser les représentations habituelles du couple installé. En suivant son Élise au plus fort de sa passion mais aussi au plus profond de son désespoir, Anneli Furmark signe un portrait féminin très fort, réaliste et profondément attachant. A découvrir sans aucun doute !
Lien : https://vagabondageautourdes..
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Walk me to the corner

Elise est une femme active, mariée depuis longtemps, mère deux deux grands enfants. Mais une vie heureuse et bien rangée ne met pas à l’abri de la passion.

Celle-ci va être fulgurante, dès le premier regard posé sur Dagmar lors d’une soirée chez des amis.

Le roman graphique d’Anneli Furmark alterne le point de vue du narrateur et les pensées d’Elise pour mieux nous amener à comprendre ce qui se joue dans et autour de cette histoire d’amour sans concessions.

A l’instar de la relation entres les deux quinquagénaires, c’est une histoire touchante et bouleversante dans laquelle on se laisse emporter aux premières images, aux premières pensées.

Pour preuve de la qualité narrative, au bout de trois planches j’avais oublié l’âge des protagonistes.
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Walk me to the corner

Peinture tendre et réaliste sur la passion de deux femmes, Walk me to the corner confirme le talent d’Anneli Furmark pour la représentation de l’intime et l’expression des sentiments profonds.
Lien : https://www.avoir-alire.com/..
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Walk me to the corner

Voilà un roman graphique original dans la forme, alternant les pages aux petites cases et texte adjacent ou en-dessous, d'autres avec six petites cases muettes et d'autres avec des cases plus grandes voire uniques, enfin rien n'est figé, la forme change sans cesse. Ainsi que les couleurs : du noir et blanc, des fonds verts ou bleus ou jaunes, comme à l'aquarelle et des contours de personnages noirs. On ne sait pas en tournant la page quel format ou quelle teinte on va trouver. Quasiment que des personnages, très peu de paysages, l'histoire étant centrée sur Elise et Dagmar.



Cette histoire qui n'est pas banale non plus : une femme qui découvre une passion homosexuelle a plus de cinquante ans et qui décide de ne pas résister, d'oser vivre au risque de tout casser. C'est très sobrement raconté, pas d'effet racoleur, pas de dessins trash. Comme quoi, on peut aller en profondeur dans des personnages et des situations avec pudeur. Car si elle raconte ses doutes, ses peurs, ses angoisses, ses sentiments, Elise reste pudique.



Un roman graphique à découvrir, il y a un travail sur le dessin, les couleurs et la mise en page original et très intéressant.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Hiver rouge

J'ai eu du mal à rentrer dans cette histoire qui pourtant regroupe des thèmes que j'apprécie d'ordinaire : une romance entre deux êtres que tout sépare (pour mon petit coeur de midinette) et un contexte politique solide...mais c'est sans doute le dessin trop épais, frustre qui m'a un peu rebuté.

L'histoire est intéressante car nous parle de la Suede d'aujourd'hui sur un contexte hors polar pour une fois. Mais cela ne suffit pas pour moi.

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Hiver rouge

Bon, je ne vais pas faire semblant car en effet, je n'ai pas aimé. Je me suis littéralement ennuyé à la lecture de ce récit mettant en scène une mère de famille sociale-démocrate qui fait la connaissance d'un activiste politique dans la Suède des années 70. C'est un peu comme l'eau qui coule au plafond dans une pièce vide et qui se remplit progressivement.



Sans doute, cette bd n'était pas pour moi. J'aime pourtant la politique et les histoires à la Roméo et Juliette ou autres couples improbables séparés par leur idéologie respective. Je n'ai pas non plus trouvé un attrait pour le dessin. La dialectique socialiste m'a laissé de marbre. Non, Erik ne voit pas rouge !
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Peindre sur le rivage

Les planches en aquarelle m'ont un peu rebuté au début. Puis, petit à petit, je suis rentré dans le récit auto-biographique d'une artiste finlandaise qui a grandi en Suède. Elle est à la fois peintre et auteure de bande dessinée. La plupart de ces albums ont d'ailleurs une dimension autobiographique. Son travail a été primé à deux reprises au festival de Kemi en Finlande. C'est toujours intéressant de voir le travail d'auteurs de pays scandinaves. Il y a toujours une autre approche, différente donc originale.



Hélène n'a pas un physique très séduisant car elle a un peu de poids. Cependant, cela attire toujours certains hommes. Pour autant, elle sera hésitante sur ses orientations sexuelles. Elle connaîtra également de nombreux doutes quant à sa vocation artistique, tiraillée entre les voies contradictoires de la peinture de paysage et de l'art contemporain. Bref, elle aura des difficultés à trouver son identité. Cela sera pour elle une année assez riche en enseignements.



Cette tranche de vie sera assez prenante à lire malgré l'austérité du graphisme. Cela fait penser au Journal de Fabrice Néaud dans la démarche. L'auteure dévide avec acuité le fil des interrogations d'une jeune femme moderne en quête d'elle-même.
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Hiver rouge

L'histoire impossible de deux amants en Suède, victimes de la pression d'un syndicat. Je n'ai pas trop apprécié car tout est couru d'avance. L'héroïne ne va certainement pas quitter ses enfants, on le sent dès le départ, pour elle ce n'est qu'une parenthèse enchantée. Mais le syndicaliste veut plus et il va tout perdre.
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Au plus près

Dans cet album, j'ai apprécié les graphismes de l'auteur découvert avec le centre de la Terre. L'histoire de Jens et Edor est pleine d'émotions. Ces jeunes adultes se cherchent, se posent de nombreuses questions et ont tant d'hésitations, gênés par le regard des autres. J'ai trouvé les personnages justes et touchants. De l'incompréhension mais surtout de la bienveillance, c'est le sentiment que nous transmet cette bande dessinée.
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Le centre de la terre

Un adolescent suédois part en voyage touristique en Islande accompagné de sa mère et son beau-père. Les graphismes des personnages ne sont pas terribles mais j'ai apprécié les paysages. On pense à une banale histoire de crise d'adolescence mais la fin m'a surprise.

Une lecture distrayante.
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Au plus près

Une adaptation d'un roman norvégien en bande dessinée qui aborde le sujet de l'homosexualité, et de la découverte de cette orientation sexuelle. La thématique est très bien traitée, sous forme de récit choral où chacun des protagonistes va faire évoluer l'histoire en fonction de son point de vue. L'histoire est donc très immersive et nous permet de ressentir les émotions de chacun des personnages, très différents. Rien de bien original, mais une lecture prenante et agréable. Le seul bémol à été pour moi le dessin auquel je n'ai pas adhéré du début à la fin... Meme si j'ai réussi à passer outre car le contenu était intéressant. Un peu trop grossier à mon goût...
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Au plus près

très jolie BD, j'ai beaucoup aimé le style, du trait aux couleurs.

Dommage néanmoins que le viol d'une jeune fille soit , encore une fois, banalisée sous couvert de tourments des adolescents.

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Au plus près

Cette nouvelle bande dessinée d’Anneli Furmark [...] nous plonge dans un récit qui traite d’adolescence, de mal-être et d’acceptation de soi avec bienveillance et pudeur [...] Au plus près constitue une lecture tout à fait plaisante et assurément touchante.
Lien : http://www.bodoi.info/au-plu..
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Au plus près

Comme l-ourse-bibliophile, j’ai d’abord tiqué sur les dessins, et même hésité à choisir cette bande-dessinée pour la dernière opération Masse Critique Graphique. Mais les mots-clés « autrice suédoise », « paysages norvégiens » et le thème de l’homosexualité dans l’adolescence ont eu raison de moi. Et j’ai bien fait ! J’ai eu un coup de cœur pour cette BD, du dessin jusqu’à l’histoire en passant bien sûr par son traitement et les émotions qu’elle dégage.



Justement souligné par les autres Babelionautes, l’intrigue n’est pourtant pas bien originale, je veux bien le leur accorder. Un adolescent mal dans sa peau (gros, roux, homosexuel : autant dire qu’il cumule les caractéristiques jugées différentes voire discriminantes par le reste de la société…), Jens, est amoureux de son meilleur ami, lui-même en couple avec la seule autre amie de notre protagoniste. Pour fuir cette situation désarmante et son mal-être profond, il part pour l’été chez son oncle, qui vit heureux avec un homme dans la campagne norvégienne et est plutôt du genre homosexuel extraverti que gay refoulé ! C’est dans cette atmosphère tout aussi étouffante que libératrice que Jens va rencontrer Edor.



Si le dessin vous rebute également, je vous conseille vivement de passer outre et de vous procurer cette belle bande-dessinée ! Très immersive, on s’habitue extrêmement vite à ce dessin assez déstabilisant pour tout lecteur habitué à la bande-dessinée franco-belge. Au bout de quelques pages, la sensibilité des autrices l’emporte sur la forme ; et même, le dessin se marie parfaitement bien avec l’intrigue et la raconte avec émotions. J’ai trouvé ce dessin sincère et vivant.



Il s’agit en outre d’une sorte de récit choral et les chapitres – de longueur inégale – alternent les points de vue de Jens et Edor. Cela nous permet d’avoir une histoire riche et complexe, où l’on est amenés à vivre tour à tour dans la peau de chacun des deux protagonistes principaux, déclenchant ainsi en nous nombre d’émotions contradictoires ou complémentaires. Je crois d’ailleurs que je pourrais résumer ainsi mon avis sur ce roman graphique : il s’agit d’un bouquet d’émotions proposé par Jens et Edor, dessinés avec sensibilité et lumière par Anneli Furmark. Les couleurs sont tout à la fois intenses et fragiles et parlent ainsi avec force du sentiment amoureux.



Qu’importe, finalement, le fait que ce soit deux garçons, puisque les deux autrices dressent ici le portrait d’une adolescence parmi d’autres, et, plus précisément, ce moment si particulier de l’adolescence où tout est possible et notamment une chose : être soi, de la façon la plus honnête et la plus bienveillante possible.



J’aurais adoré pouvoir lire le roman dont la BD est adapté, celui de l’autrice norvégienne Monika Steinholm. Un album surprenant, beau et touchant jusqu’aux dernières cases.
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L'histoire se passe en Norvège. Jens, 17 ans, ressent pour son meilleur ami des sentiments qui vont au delà de l'amitié. Ce n'est hélas pas réciproque. Pour tenter de mettre de la distance avec cet amour à sens unique, Jens décide de d'aller passer l'été à Finnsnes, où vivent son oncle et son compagnon. Tous deux  accueillent à bras ouverts ce neveu qu'ils comprennent mieux que quiconque.



A Finnsnes, Jens fait la connaissance de jeunes gens de son âge et notamment d'Edor, qui ne lui est pas indifférent. Cette fois, c'est réciproque. Pour autant, leur relation n'est pas aisée car Edor a du mal à assumer son attirance pour un autre sexe. Il n'est pas aidé par sa famille qui ne voit pas d'un bon œil son penchant homosexuel. Pendant qu'Eldor se débat avec des sentiments contradictoires (et ne parvient pas à couper le cordon avec sa petite amie), Jens travaille la confiance en soi qui lui manque pour être un adolescent épanoui.



Cette BD traite avec beaucoup de finesse le sentiment amoureux chez les adolescents et en particulier chez ceux du même sexe. L'histoire n'est pas d'une grande originalité mais le sujet est bien traité, avec beaucoup de pudeur, notamment dans les scènes d'amour.



Le dessin est assez simple et dégage beaucoup de douceur avec ses couleurs pastel. Le choix de la  simplicité dans les croquis est tout à fait en phase avec l'histoire. Le personnage de Gens avec ses cheveux roux et ses rondeurs m'a bien plu. Il porte sur son visage la gentillesse qui le caractérise. En revanche, j'ai été un peu déçue par la représentation de la nature. On ne peut pas vraiment se faire une idée des beaux paysages norvégiens car les décors sont assez minimalistes. Ce sera mon petit bémol.



Une BD que je recommande sans hésiter !




Lien : http://www.sylire.com/2019/0..
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Au plus près

Commençons par le point qui fâche. Je n'ai pas du tout adhéré au dessin. Pas du tout. Pourtant, j'ai plutôt tendance à m'habituer facilement à des styles très divers, y compris ceux qui, à première vue, ne sont pas dans mes goûts car je finis souvent par trouver qu'ils se marient bien à l'histoire qu'ils illustrent. Mais là, non. Je n'ai pas arrêté de tiquer sur telle ou telle page, ce trait, comment le qualifier, naïf ? simpliste ? enfantin ? n'a pas su me séduire. Ce coloriage un peu grossier – feutre et crayon de couleur mêlé de collages – n'a pas davantage réussi à me transporter dans « les somptueux paysages du nord de la Norvège » vantés par le communiqué de presse.



En revanche, l'histoire est jolie et tendre. On s'attache aux garçons, surtout Jens pour ma part. Ce garçon à la chevelure flamboyante, un peu gros, un peu trop timide qui finalement se découvrira bien plus de courage et d'honnêteté – envers lui-même et envers les autres – que cette tête brûlée d'Edor. Les événements et la façon dont ils sont narrés ne sont pas d'une grande originalité – j'avoue que l'on peut sans trop de difficultés annoncer ce qui se passera dans les pages suivantes – mais le but n'est sans doute pas là et il se dégage de ses pages une grande douceur et beaucoup de pudeur. On s'immisce dans les pensées des personnages sans voyeurisme et les autrices ne poussent jamais trop loin dans le pathos.



Une histoire d'amour tout à fait réaliste et crédible, dont les émois et les drames parleront à tout le monde. Il est simplement regrettable que j'ai été si rebutée par le dessin de la Suédoise Anneli Furmark.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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Au plus près

Adapté par la dessinatrice suédoise Anneli Furmak d’un roman de la romancière norvégienne, Monica Steinholm, "Au plus près" évoque les émois de l'adolescence et l'éveil à la sensualité, ici du côté de l’homosexualité, avec une grande sensibilité, dans une narration classique et un graphisme très doux.
Lien : https://culturebox.francetvi..
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Un soleil entre des planètes mortes

Bro se paie un petit break à Tromso. A cinquante balais quelque chose la pousse là-bas.

Le voyage en train ou en bus, c'est l'idéal, les paysages défilent lentement. Si nous étions enfants nous aurions plein de temps pour dessiner et colorier la neige et les montagnes, sans se soucier peut-être des traits du coloriage, un peu comme le fait l'auteure de cette Bd.

Nous y sommes presque. C'est un personnage d'enfance que Bro est venue voir ou imaginer : un personnage de fiction qui vivait ici à Tromso dans les pages d'un célèbre roman. Bro l'adore et s'identifie. Alberte, c'est son nom, vivait dans les années 20 dans des conditions bourgeoises mais assez rudes.

Le ton de cette Bd est introspectif. Bro ne veut pas parler uniquement du froid, mais d'elle-même et de la condition féminine très étriquée pour une jeune fille comme Alberte.

Des moments éphémères de liberté prennent alors une dimension magique – parfaitement rendus par le graphisme.
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Peindre sur le rivage

Yoyo de l'inspiration à l'école d'art, clapotis de la vie intime d'une artiste, le manque, puis un amant, une amante, le manque encore.

Peindre sur le rivage est l'expression très sensible de cette jeune femme, sur fond de paysages très beaux du nord de la Suède,

au moment où elle peut prendre racine ou prendre le large.
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