Citations de Annie Degroote (118)
Les images du paradis m’apportent de la joie, mais celles de l’enfer, avec ces damnés ébouillantés, me remplissent d’effroi.
L’inconscient ignore le temps, mais il n’est pas étranger au cycle.
Les relations entre macrocosme et microcosme sont proches de celles qui unissent le zodiaque et le corps humain. Parmi les métaux capables de se fixer sur l’ADN et d’y opérer des transformations, on retrouve les sept métaux dits « alchimiques », que la tradition a attribués aux sept planètes. Les taches solaires qui perturbent, les ondes corpusculaires… Je t’en passe… Nous découvrons des choses stupéfiantes. On sait, de nos jours, que les particules vont du passé au futur, que le temps est une construction de l’esprit, alors, existe-t-il un véritable obstacle aux divinations ? Nos avancées nous emmènent sur les traces des hommes éclairés des siècles passés…
On a découvert, il y a dix ans, au sein de notre cerveau, une structure qui bat la mesure : l’horloge biologique, sans laquelle nous serions incapables de nous adapter à l’alternance des saisons, des jours et des nuits. Ses dérèglements expliqueraient la fatigue, l’insomnie et la dépression.
Aujourd’hui j’ai besoin de me dépolluer de cette vie trépidante… Être toujours sur la brèche, c’est tuant.
On se croit libre et en réalité, on est prisonnier de notre agenda, du téléphone, des mails.
On n’arrête pas plus les rumeurs que le vent.
Chaque lieu a son histoire, ses joies, ses douleurs, sa personnalité. Il en existe avec lesquels on se sent particulièrement en harmonie.
On ne gagnait jamais contre les puissants. Peine perdue. Un roturier ne devait en aucun cas porter la main sur les nobles, fût-il coupable de cet acte odieux qui ôtait une vierge à la société et déshonorait une famille en s’attaquant au pucelage de sa fille. Elle n’était qu’une vilaine, que l’on ne croirait jamais. Qui se soucie d’une vieille fille sans famille déflorée à vingt-cinq ans ? À treize ans, peut-être, mais pas à vingt-cinq. L’homme avait ses exigences avant de prendre épouse. Il avait le droit d’éprouver sa virilité. La fille, elle, devait arriver sans tache.
Elle se sentit inutile, petite et impuissante, comme un pantin entre les mains des éléments déchaînés, eut l’impression de voir des monstres prendre corps autour d’elle. Le tonnerre semblait ébranler la terre sous ses pieds.
La mort noire ne faisait pas de distinction entre les jeunes et les vieux, les faibles et les bien portants. Elle frappait au hasard. Brutale.
Recréer des personnages historiques, les faire parler, imaginer les motivations de leurs actes relevaient du roman, même si elle puisait ses sources au sein de la grande Histoire. En qualité de journaliste, Nina revendiquait son ancrage dans la réalité.
Séduire et culbuter un humble tendron porte moins à conséquence qu’une damoiselle de leur rang.
Pourquoi la boisson provoquait-elle injures, gestes déplacés, bagarres ? Les beuveries encanaillaient. Pourtant c’était bon le vin. Différent de la bière. Et très bon.
Oui comme elle aurait voulu revenir à la sphère de son enfance , et pouvoir l'embrasser , la toucher , sentir sa peau contre la sienne.
Pour le première fois de sa vie , elle s'investissait totalement .Elle ne fuirait pas .Cet amour était arrivé de façon brutale , inattendu il était l'amour de sa vie.
En me proposant ce rôle , tu as effectué un véritable sauvetage !
Elle voit le regard de sa mère . Vide .Indifférent. A-t-elle désiré sa mort ce matin-là .Elle ne le saura jamais. Mais elle voit la mort dans ses yeux .
L'ivresse du monde est mortelle
Et nous sommes pris vous et moi
Chers amis ,dans son tourbillon.
Pouchkine ,Eugène Onéguine
... Guillaume tenta de s'associer avec eux, mais ils s'engourdissaient dans leur métier ; ils courbaient l'échine. Aux premières difficultés de la draperie traditionnelle, Morin s'était installé à son compte dans la seyetterie, fabrique d'étoffes en pure laine sèche. Défense était d'y mélanger des fils de chanvre, ou autres. Mathias, lui, avait rejoint la bourgeterie, qui utilisait pour ses tissus des fils de laine, mêlés de lin, de soie, de fils d'argent et d'or. Ces deux corps de métier, les plus vivants du tissage de Flandre, se faisaient une âpre concurrence et se chamaillaient fréquemment sur leurs insaisissables limites.