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Citations de Antoine Balzeau (24)


Même le plus obtus des racistes, persuadé que tous ses aïeuls viennent de son quartier, a des ancêtres appartenant aux populations qu'il hait, sans même savoir pourquoi !
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Contrairement à l'image très simplifiée souvent diffusée, l'évolution n'est pas la survie du plus fort, le culte de l'adaptation à tout-va. L'évolution n'implique pas une amélioration. Elle n'a pas non plus de direction. L'homme d'aujourd'hui n'est pas un aboutissement, une finalité. Il est plutôt le fruit du hasard.
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Ne croyez pas tout ce que disent les chercheurs, certains ont plus d'imagination que d'autres !
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Homo sapiens
deux mots qui désignent des êtres vivants dont nous pensons tout savoir.
Que nous imaginons aussi parfaitement connaître… ou presque.
Alors, qu'est-ce qu'un Homo sapiens?
Faute de pouvoir prévoir notre avenir, savons-nous d'où nous venons et quel âge a notre espèce?
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Exemple de thématique totalement affabulée : la représentation des activités des femmes et des hommes de la préhistoire.
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Ce qui est utile se transmet heureusement ! Mais ce qui ne sert à rien aussi. Et c'est même plus fréquent.
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Antoine Balzeau
De récentes études ont comparé l'ADN d'Homo sapiens européens contemporains avec celui d'Homo sapiens européens vieux de plusieurs milliers d'années. Il en ressort que la majorité des Européens d'aujourd'hui sont le produit d'un métissage entre au moins trois groupes d'Hommes arrivés en Europe à différentes époques. Le premier, un groupe de chasseurs-cueilleurs arrivés durant le Paléolithique et qui était déjà présent il y a 15.000 ans, puis des agriculteurs du Proche-Orient arrivés il y a 8.000 ans, et un groupe de bergers nomades de Russie appelé les Yamnas, en Europe depuis 4.500 ans environ. Et ces mouvements n'ont eu de cesse de déplacer, de mélanger, de métisser les Hommes et les gènes jusqu'à aujourd'hui.

Sur un plan anthropologique, et même génétique, la notion d' « Homme Français » n'a pas de sens.

La couleur de peau blanche ne serait d'ailleurs pas apparue en France ou en Europe, mais proviendrait de gènes portés par un groupe d'Hommes venus du Proche-Orient il y a environ 8.000 ans. Le continent européen, et donc la France, ont donc été habités plus longtemps par des Hommes à la peau sombre (l'Homme dit de Cro-Magnon par exemple) que par des Hommes à la peau claire, apparue très récemment sur un plan évolutif. Les hommes qui peuplent la France viennent donc d'un peu partout. ("Qui sommes-nous", site du Musée de l'Homme)
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La préhistoire ou l'anthropologie ne sont pas des sciences aussi volatiles que certains le croient. Il est ainsi rare qu'une nouvelle découverte révolutionne la discipline comme cela est souvent clamé.
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Souvent, les définitions des espèces d'Hommes préhistoriques comportent la notion d'absence de menton. Cela n'a en fait pas grand sens puisqu'aucune n'en a. Seule notre espèce Homo Sapiens se pare de cet accessoire, de cette excroissance proéminente, qui fait donc partie de la liste des caractères vraiment utiles pour la définir. Forcément de nombreux anthropologues se sont demandé pourquoi ce menton était là. Un trait unique devant bien avoir une raison d'être dans une vision toute fonctionnelle ou utilitaire de l'anatomie. Après de nombreuses études pour déterminer si cette caractéristique est en lien avec une rétraction de la partie osseuse de la mandibule qui supporte les dents, une projection vers l'avant de l'extrémité inférieure et antérieur pour maintenir la puissance de nos mâchoires devenues plus petites que celles de nos prédécesseurs, un renflement osseux pour renforcer la solidité de notre mandibule, ou même un caractère dédié à assurer l'attractivité du mâle à travers le regard des jeunes femmes. La conclusion est sans appel : nous n'en savons rien.
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Pour apprécier qui est Homo Sapiens, découvrir d'où nous venons, qui nous sommes, et où nous allons, il nous faudra nous intéresser à différents aspects, à plusieurs histoires afin de bien conter la grande histoire de notre humanité.
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De toute notre histoire commune, deux personnes nées à des milliers de km l’une de l’autre peuvent être génétiquement plus proches que des voisins dont les arbres généalogiques s’enracinent dans le même sol depuis de nombreuses générations !
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Pourtant, les variations entre populations en un même endroit aujourd'hui sont grandes, et il y a évidemment des exceptions. Autre point très important déduit des résultats récents et concordants obtenus par la paléogénétique, la peau claire serait apparue, non pas par adaptation à un soleil devenu plus discret, mais comme une des conséquences d'un changement alimentaire.
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Vous verrez par exemple quel la préhistoire n'était pas l'époque des âges farouches, que Lucy n'est pas notre ancêtre, que les Hommes préhistoriques n'étaient pas crétins, poilus, brutaux et individualistes, que les mammouths - et Néandertal ! - ne vivaient pas dans le décor de l'âge de glace, ou que l'Homme d'aujourd'hui n'est pas le sommet de l'évolution.
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De toute notre histoire commune, deux personnes nées à des milliers de kilomètres l'une de l'autre peuvent être génétiquement plus proches que des voisins dont les arbres généalogiques s'enracinent dans le même sol depuis de nombreuses générations.
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La diversité des Hommes d'aujourd'hui résulte d'une histoire complexe, métissée.
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Rapaces
Quelques particularités
- Chez les rapaces, la femelle est plus grande que le mâle.
- L'autour se nourrit à 90% d'oiseaux.
- Le faucon pèlerin est l'oiseau le plus rapide, atteignant 350 km/h en piqué vers une proie.
- Le plus grand oiseau visible en France est le vautour moine, son envergure pouvant atteindre 2.90m.
- Un aigle ne pouvant pas soulever une proie de plus de 3 à 5 kg, vous ne risquez pas d'être emporté dans les airs comme Ganymède!
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Homo sapiens n'est pas le responsable de la disparition des Néandertaliens.
Conclusion provisoire …
En fait, entre compétition avec d'autres espèces humaines – car n'oublions pas qu'il n'y a pas eu qu'Homo sapiens ! –, fluctuations climatiques et impacts démographiques, de nombreux facteurs ont certainement contribué, conjointement, à la disparition de Néandertal. C’est d'ailleurs le lot de toutes les espèces vivantes. Apparaître, connaître une période d'expansion, un maximum, puis peu à peu décliner. Les conditions climatiques et environnementales changent constamment, l'équilibre d'un écosystème est fragile, et le propre de toute espèce est de s'éteindre un jour. Ainsi va le vivant, et ceci concerne évidemment l'Homme, puisque des dizaines d'espèces humaines ont déjà disparu. Ce triste épilogue est peut-être plus marquant pour Néandertal, lui qui a vécu il y a si peu de temps et savait faire tant de choses, mais tel fut aussi le destin des Homo erectus, des Dénisoviens, des Hommes de Florès et peut-être d'autres encore à la même époque…
… et une nouvelle question.
Une dernière question illustre combien la disparition des Néandertaliens est délicate à élucider et montre que nous avons décidément encore beaucoup à apprendre et à comprendre. Comment expliquer que les Néandertaliens, qui ont vécu pendant 300.000 ans en Eurasie, souvent dans des conditions climatiques froides, aient été remplacés en quelques milliers d'années par des Hommes fraîchement sortis d'Afrique et adaptés à un climat tropical à subtropical ? La dispersion d'Homo sapiens à partir des mouvements vers le Proche-Orient il y a 100.000 ans semble suivre une voie vers l'est et leur arrivée est nettement plus tardive en Europe… comme si les Néandertaliens avaient agi comme une barrière au peuplement d'Homo sapiens. Et si nous n'avions pris la place des Néandertaliens qu'au moment où ceux-ci, justement, alors qu'ils étaient sur le point de disparaître, la laissaient vacante ? L'Homme fort, c'était peut-être Néandertal, finalement…
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Homo sapiens, née au milieu d’un foisonnement de diversité humaine, est la seule espèce qui perdure. Homo sapiens n’est pas plus évoluée que les autres taxons de notre famille proche. Elle est simplement celle qui occupe la surface de la terre aujourd’hui.
Depuis peu, tout le monde s’est fait à ce foisonnement : vingt sept espèces sont recensées. L’aspect primordial est que cette diversité montre que les différents groupes ne se sont pas seulement succédés mais bien qu’ils ont largement coexisté.
Ce sont au moins cinq espèces humaines qui cohabitent il y a environ 50 000 ans. Elles n’interagissaient peut être pas toutes ensemble, n’étaient pas dans les mêmes régions, mais certaines se sont croisées, la paléo génétique ou le patrimoine génétique actuel le montrent.
Une espèce vivante est comme un organisme. Elle naît, croît, connaît son apogée, puis vieillit et meurt.
Homo sapiens a aussi bien failli disparaître. Nos représentants en Europe et en Asie jusqu’à il y a 50 000 ans ont tous succombé sans descendance sur le long terme. Nous avons été sauvés par ceux qui étaient restés en Afrique , qui petit à petit se sont à nouveau distribués sur le reste de l’ancien monde à une époque à laquelle les autres espèces humaines avaient peut-être disparu, ou presque.
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Le coup de grâce à cette idée reçue a été donné suite à plusieurs études scientifiques récentes...
Elles ont montré que chez les peuples « chasseurs/cueilleurs » qui vivent encore aujourd’hui, les activités sont réparties équitablement entre hommes et femmes.
Et que cela contribue à améliorer l’efficacité !
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La couleur de la peau blanche ne serait d'ailleurs pas apparue en Europe, mais provient de gènes hérités d'un groupe venu du Proche-Orient, puis d'un autre d'Asie, il y a quelques 8 000 à 4 000 ans.
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