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Critiques de Antoine Buéno (32)
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L'effondrement (du monde) n'aura (probablem..

L'effondrement civilisationnel fonde le sujet de nombreuses recherches pluridisciplinaires et a donné naissance à la collapsologie. Cet essai développe une vision positive qui sans remettre en cause la possibilité et la plausibilité du scénario dresse l'inventaire des raisons et des scénarios qui feraient que la planète et l’humanité s'en sortent à la fin. L'espoir à moyen terme de dépasser la crise environnementale, l'épuisement des ressources et tous les dommages collatéraux de l'activité humaine reposent certes sur des décisions politiques courageuses qui se font attendre, des comportements érigeant la sobriété en vertu, mais surtout sur l'innovation scientifique. Tout n'est pas perdu, mais la survie est loin d'être assuré pour tous...
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Le petit livre bleu - Analyse critique et p..

Les fans des Schtroumpfs ont conspué cet ouvrage à sa sortie en 2011 : qu'on touche de cette façon à un mythe, à leur 'madeleine de Proust' les a fortement énervés. La polémique fut vive (totalement démesurée, hors de propos ?) sur internet. Antoine Buéno, l'auteur politologue, s'est fait huer, a été accusé de détruire l'image de cette série BD (sacrilège !), a été abreuvé de messages insultants, et a même reçu des menaces de mort. Ce débat m'avait totalement échappé, en pleine affaire DSK.



Si vous n'êtes ni spécialiste, ni inconditionnel des lutins bleus, en revanche, vous pouvez vous régaler à la lecture de ce petit ouvrage génial et totalement jubilatoire. Ce fut mon cas.



La problématique annoncée : quid de l'univers des Schtroumpfs, du système socio-politique de leur communauté ? Peyo, leur auteur, s'est en effet vu taxer de bien des maux au fil de ses albums : racisme, antisémitisme, homophobie, misogynie, propagande nazie, communiste, réactionnaire...



Après avoir précisé en préface que Peyo n'a jamais eu l'intention de transmettre de telles idées, Antoine Buéno décortique les raisons de ces accusations, replace l'oeuvre dans son contexte historique. Jusque là, tout va bien pour les fans. Cela devient épineux et inadmissible pour eux lorsque Buéno démontre que ces théories politiques peuvent en effet s'appliquer au monde des Schtroumpfs. Mais il le fait avec beaucoup d'humour.



Avant cela, il pose les bases de la schtroumpfologie en répondant (preuves scientifiques à l'appui) à des questions pertinentes et très drôles sur les petites créatures elles-mêmes. Leur anatomie, leur sexualité, leur régime alimentaire, etc.



Un excellent moment de lecture : à la fois passionnante, instructive et distrayante. A condition de se convaincre que l'auteur s'est amusé, qu'il respecte Peyo et son successeur - le propre fils du créateur - et qu'il dénature moins l'esprit Schtroumpf que bien des adaptations américaines...



Cet essai est à donc à prendre avec recul, humour. Il m'a donné envie de découvrir l'intégralité de cette série BD avec un oeil neuf. Je trouvais jusqu'alors les quelques albums lus bien gentillets, limite ennuyeux...
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Le maître bonsaï

La structure d'un bonsaï n'est que conception de beauté. Équilibre meurtri.

Connaissez vous votre arbre ?

Connaître un arbre ce n'est pas retenir son nom, ni y graver un prénom, ni recevoir ses fruits. Connaître son arbre est affaire de mémoire.

Savez vous quel est votre arbre ?

L'éternité quelque soit sa nature est affaire de mémoire.

Êtes vous sûr de reconnaître votre arbre?

Il faut connaître son tronc, son écorce, sa chair, sa floraison, son bourgeon, sa sève, il faut connaître sa main qui plonge dans la terre.

Le pays de ses racines porte l'envergure de son esprit.

Arbre tordu, rompu, arbre soumis, arbre silence, arbre sabre, arbre larmes, arbre rabattu sur la mémoire du monde.

Ce livre est un Bonsaï.

Le Règne dit que c'est un livre mais j'écoute ce que le maître dit.

Ce livre est un arbre qui se déplie.

Rendre la mémoire d'une histoire c'est rendre la liberté aux arbres.

Sur la bascule de l'écrit, Maître Bonsaï entend la nature de son arbre.

L'espace est petit, les mots sont à leurs places, et leur douleur infinie.

La structure d'un homme n'est que la conception de sa propre vie.

Poussez la porte de la boutique du Maître Bonsaï.

Portez lui votre mémoire ou venez retrouver celle que vous avez perdue.

L'homme est habile à contenir la vie, mais l'homme est beau lorsque qu'il sait ce que contiennent les mots.



Astrid Shriqui Garain
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No vote ! Manifeste pour l'abstention

Je viens juste de terminer ce livre et je livre donc mon commentaire à chaud. Dans la lignée de "La grève des électeurs" d'Octave Mirbeau, Antoine Buéno nous exlique en environ 150 pages pourquoi l'abstention s'avère nécessaire, mais aussi de quelle manière elle peut être utile à un refondement total de notre démocratie déclinante, ne profitant qu'aux plus aisés, et fabricant de plus en plus d'injustices.

On peut bien sûr contester ce point de vue mais ce livre a le mérite de traiter ce sujet tabou en s'appuyant sur des faits précis et d'offrir une porte de sortie en proposant des solutions concrètes et une alternative au système politique actuel.

On pourra regretter le style parfois vulgaire et grossier de l'auteur mais ce livre me semble nécessaire si l'on considère l'orientation politique actuelle. Ecrit et paru avant la dernière élection présidentielle, dont le résultat, malheureusement renforce la nécessité de cette lecture.

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L'effondrement (du monde) n'aura (probablem..

Après avoir envisagé et analysé toutes les raisons et les nombreuses formes que pourrait revêtir cet effondrement, l’auteur tente de trouver des solutions optimistes de redressement de la situation, malheureusement peu convaincantes !

Les constats et les scénarios possibles d’un effondrement sont très bien documentés et référencés à de nombreux ouvrages sérieux sur le sujet, mais la solution privilégiée par Antoine Buéno qui s’appuie toujours sur une croissance économique inexpugnable ne paraît guère crédible, surtout quand il propose, pour la perpétuer, les ressources terrestres étant épuisées d’aller capturer des astéroïdes pourvoyeurs de matières premières !
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Le soupir de l'immortel

Le meilleur des mondes revu, revisité, approfondi.

Un Paris aux façades-jardins sous un ciel de publicités.

Une société ou le mot "maman" est une grossièreté qui fait rougir les adolescents.

Une ville ou les dealers de crack d'héroïne et de gaufres au nutella ont pignon sur rue.

Un monde aux enfants si rares qu'ils sont vendus, clonés, cultivés comme des fleurs en serre.

Serres ou les petits poussent autour de leur implant cérébral avec wifi intégré.

Un monde ou la composition de la famille "traditionnelle" ferait péter un plomb à Christine Boutin !

Un régal ...qui m'a fait rire, m'a fait peur, m'a inquiété et m'a même scandalisé !

Un régal vous dis-je :)

Une gaufre au nutella ? ça fait décoller c'est le pied !
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Le maître bonsaï

A la croisée des mondes scientifique, littéraire et politique, l’auteur réfléchit au devenir de l’humanité.
Lien : http://www.lesoir.be/654237/..
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Futur

Evitez surtout ce ‘’livre’’ vous gagnerez du temps pour faire autre chose... et même sortir les poubelles sans même trier sera plus utile.

Un fatras d’élucubrations, de copiés / collés mal compris et non digérés, aucun sérieux, ni base scientifique ou économique.

L’auteur (si l’on peut dire, par respects pour les autres) enchaine les platitudes, les certitudes fausses et assène sa pédanterie tout le long des pages. Je me suis forcé de le finir, espérant un point ou un détail qui aurait pu apporter un rayon de véracité... hélas non ! Un vide qui n’a d'égal que la prétention de l’auteur « moi, je suis plus intelligent que tous le monde, je sais mieux que les autres... ».

Heureusement qu’on me l’avait prêté, j’ai au moins économisé ça.
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No vote ! Manifeste pour l'abstention

Voilà un livre assez court, facile à lire et utile malgré tout.

Il ne m'a pas vraiment convaincu sur l'abstention et le fait que cela n'a aucune conséquence sur les chances de victoire du FN, par contre il m'a totalement convaincu que les conseillers municipaux, conseillers généraux et régionaux, députés nationaux et européens, ne servaient strictement à rien.



Donc, Bleus, roses, rouges qu'importe.. Ils ne servent à rien et encore moins à Bruxelles où c'est la commission qui décide tout.

Donc, après avoir voté consciencieusement toute ma vie, j'ai décidé de m'arrêter. Je ne voterai plus tant que ce système ne prendra en compte les votes blancs et abstentions. Et je continuerai à ouvrir ma G.. malgré tout quand cela ne me plaira pas.
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Le maître bonsaï

Il est Maître Bonsaï, il crée des bonsaïs, les soigne et les traites dans l'art des Maître Bonsaï, vit avec eux, écoute leurs murmures et les vends. Il ne connaît rien d'autres, il ne sait pas qui il est, d'où il vient. Pour lui, les êtres qui peuplent la planète sont des personnes qui appartiennent à l'Ordre du règne animal, lorsqu'un d'eux franchit la porte de la boutique il ne s'en occupe pas restant concentrer sur son travail .... Jusqu'au jour où une femme fait tout pour rentrer en contact avec lui, ce qui va lui faire révéler des bribes du passé.



UN roman hors du commun, dont il est difficile à décrire son genre exacte. Mais c'est très bien écrit et se lit facilement.
Lien : http://atasi.over-blog.com/2..
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No vote ! Manifeste pour l'abstention

Un livre paru juste avant les élections présidentielles de 2017. A lire absolument avant celles de 2022, et celles qui vont suivre d'ailleurs.

On comprend, avec ce livre, pourquoi on met tellement en avant la propagande pour lutter contre l'abstention et pourquoi on donne si peu la parole à ceux qui choisisse, après mures réfléxions, de ne pas exercer leur droit de vote. Car c'est un droit et non un devoir, comme on nous le dit trop souvent, droit qu'on est libre d'exercer ou non, comme le droit de grève, ou de manifester
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L'effondrement (du monde) n'aura (probablem..

Content d'avoir entrepris et achevé cet ouvrage ! Moi qui ne suis pas expert mais très intéressé par ces questions envirementales, l'auteur nous développe une multitude de constats et de démonstrations sourcées très intéressantes, mais parfois un peu techniques. Ça demande de temps à autre de revenir en arrière, et d'être un lecteur concentré ! J'ai déjà lu d'autres essais de ce type, mais avec bcp plus d'illustrations,ici l'auteur en a été avare...

Pour ce qui est du fond, cela fait du bien de lire une version hypothétique (un peu) optimiste de notre avenir, cela permet de développer un sens critique face aux discours moins nuancés des spécialistes plus renommés.

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No vote ! Manifeste pour l'abstention

150 pages qui remettent les idées en place sur le fonctionnement de notre chère constitution et permettent de comprendre d’avantage et simplement les rouages de nos assemblées et du régime hyper présidentiel, sortes d’ horloges qui font « tic tac » mais qui indiquent toujours la même heure !

L’argumentation abstentionniste développée, tient largement la route pour peu que l’on soit déjà convaincu du pouvoir politique qu’elle peut représenter.

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Le maître bonsaï

Ce livre est complètement dingue ! J’avoue que j’ai du mal à rentrer dedans, trouvant le début un peu long, mais passé quelques dizaines de pages, j’ai trouvé que ce livre commençait à avoir de l’intérêt tout en devenant inquiétant. En effet que ça soit Bonzi ou la jeune fille, faut dire que niveau personnage ça vogue dans l’étrange. Entre questionnements, convictions, incompréhensions et découvertes (et quelles découvertes !) je vous assure que je suis tombée dans du jamais vu.



Bien sûr si on lit le résumé on ne voit rien d’extraordinaire en dehors de l’extrait d’une légende, et il est vrai de par ses bonzaïs que l’auteur à jouer la carte du naturelle et de l’équilibre, et de par ses personnages les cartes de la folie et de l’incompréhension, ce qui à première vue ne ressemble pas à un bouleversement. Pourtant dans ces pages l’histoire prend une dimension tellement hallucinante, que j’avoue rester encore étonnée par la finalité du roman, au point que je ne sais d’ailleurs toujours pas si c’est l’histoire du gars ou de la fille qui me marque le plus. Car celle du premier m’a donnée à la fin envie de vomir tellement elle est horrible, et celle de la seconde m’a littéralement époustouflée vu qu’elle se trouve hors du commun des mortels.



Non franchement là, alors que ça fait bien plus d’une semaine que j’ai fini ce livre, j’ai réellement un sentiment d’incompréhension qui me saisit à l’égard de ce livre que je n’arrive toujours pas à déchiffrer



Mais au-delà de l’histoire qui parle de mort et de renaissance, les personnages sont sans doute ce qui a de plus marquant dans ce roman. En effet, on a du mal à croire qu’un certain rapprochement va se faire entre ces deux-là, puisqu’à première vue tous les opposes. Et si on voit que quelque chose ne va pas et qu’on peut ressentir un certain agacement contre l’inertie de l’un et la détresse de l’autre, ils n’en restent pas moins des personnages agréables à découvrir et à suivre. J’ai d’ailleurs un faible pour la jeune fille, sa préoccupation sur la sauvegarde de la planète, m’a énormément plu, et je vous avouerai que parfois j’avais l’impression de m’entendre penser, comme dans cet extrait : « Avant faire des enfants c’est synonyme de vie ! Maintenant c’est synonyme de mort ! C’est ça que les gens ne comprennent pas ! Parce qu’ils sont pas informés ! Alors ils gardent leurs réflexes d’avant. Qui vont tous nous tuer. Parce qu’on grouille comme des cafards et que la terre n’en peut plus. Parce qu’une espèce ne peut pas proliférer comme ça. Un écosystème est un équilibre. Et si on n’arrête pas de se reproduire le rééquilibrage va être violent ! Quand je vois une femme enceinte, j’ai la haine ! Parce que c’est un monstre d’égoïsme, de conformisme et d’ignorance ! Pour son petit bien-être personnel, pour faire comme tout le monde elle participe à la fuite en avant ! Sans se poser de question, après moi le déluge, connasses ! Et même vos enfants, vous y pensez, connasse ?! Au monde dans lequel vous allez les jeter ?! Non pas du tout !... » Bref. C’est un personnage qui m’a énormément plu, mais « Bonzi » a aussi un côté agréable, le fait qu’il soit lointain de tout et ne semble pas en être très gêné n’est pas mal non plus.



Enfin pour résumer, c’est un roman que j’ai beaucoup apprécié malgré le début un peu difficile. A lire pour la découverte et les personnages.
Lien : http://voyagelivresque.canal..
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Le petit livre bleu - Analyse critique et p..

C'est Canel qui m'a rappelé que j'avais ce petit livre dans ma PAL. Et comme je venais de terminer une lecture très prenante, je cherchais quelque chose de totalement différent pour faire la transition. Alors je l'ai sorti de mes étagères.

Comme le laisse voir l'auteur dans les dernières pages de son livre, celui-ci a provoqué des réactions assez extrêmes. Quoi, les schtroumpfs seraient des figures du nazisme ou du stalinisme ? Loin de porter ce propos volontaire à l'oeuvre de Peyo, Antoine Buéno montre qu'ici il est possible d'y lire des traits caractéristiques de ces idéologies. Un exemple qui est le plus marquant pour moi, car même étant petite j'avais tiqué : la schtroumpfette est diabolisée lorsqu'elle est brune et acceptée dans la communauté lorsqu'elle est blonde. Oui, je suis brune, c'est peut être pour ça ! Apologie des traits aryens ? Cela sera discuté dans cet essai.

Du reste, on pourra argumenter le parti pris de l'auteur. Mais l'exercice se tient. Il ne tient qu'au lecteur de savoir le prendre au second degré car après tout on peut faire dire tout et son contraire, l'auteur n'étant plus là pour exprimer lui-même les choix de représentation qu'il a fait : pourquoi sont-ils bleus ? pourquoi sont-ils petits ? pourquoi sont-ils cent et pas un de plus ? pourquoi n'y a-t-il qu'une seule femelle ? Tout le long de la lecture, il ne faudra pas oublier qu'il s'agit avant tout d'une œuvre destinée à des enfants et qu'à l'époque, l'imagerie et les codes de lecture qui leur sont proposés sont forcément simplistes.

L'auteur s'amuse à définir la nature même du schtroumpf dans une première partie. De sa taille à sa nature biologique, en passant par sa sexualité et son habitat, tout y passe. Nous croiserons bien sûr Gargamel et son affreux chat, la salsepareille, et parfois Johan et Pirlouit. Puis, dans une deuxième partie, il va nous démontrer comment cette communauté de petits êtres bleus s'inscrit dans une conception dictatoriale.

L'auteur n'exposera ici que les arguments qui iront bien dans le sens de sa thèse. Certaines fois, cela semble évident (comme je l'ai déjà fait remarqué pour l'esthétique de la schtroumpfette), d'autres sont pourquoi pas acceptables, d'autres enfin sont vraiment tirés par les cheveux, comme l'histoire du schtroumpf qui serait une version européenne de la souris Mickey, qui pourrait s'entendre comme une caricature visant à décrédibiliser le capitalisme américain. Là, j'avoue, je n'ai pas du tout été convaincue. Le Grand Schtroumpf serait Staline, le Schtroumpf à lunettes serait lui rapproché de Trotsky. Ça c'est pour le côté communiste. Côté nazi, on retrouve la caractéristique raciste avec le tout premier tome et les schtroumpfs noirs, forcément mauvais. Et puis, forcément, le parallèle entre le language schtroumpf et le novlang du monde d'Orwell, la comparaison est facile.

Si certaines fois on peut se demander ce qu'a fumé l'auteur, il n'en reste pas moins un exercice intéressant et qui nous ouvre les yeux sur la façon d'interpréter des univers. A prendre avec humour, que l'auteur n'hésite pas à annoncer clairement d'ailleurs. Et puis il n'est jamais mauvais de se voir rappeler que l'esprit critique peut s'exercer sur n'importe quel sujet.


Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Le petit livre bleu - Analyse critique et p..

Comme tout un chacun, mon enfance a été bercée par les bandes dessinées, notamment les Schtroumpfs. Alors quand il y a quelques années, je suis tombé sur le petit livre bleu, sous titré "Analyse critique et politique de la société des Schtroumpfs", je n'ai pas pu m'empêcher de me plonger dedans.



Dans cet essai sociologique, Antoine Buéno procède à une analyse détaillée de la société schtroumpfesque, son organisation, le rôle et la place de chacun, leurs interactions, pour nous montrer en quoi elle a l'aspect d'une société totalitaire. Ça paraît totalement loufoque de prime abord mais petit à petit, au fur et à mesure des éléments avancés par l'auteur, on commence à voir les choses différemment. Il suffit de penser à la figure paternaliste toute puissante du Grand Schtroumpfs, à la Schtroumpfette blonde et cantonnée aux tâches ménagères ou encore à l'importance donnée aux grands travaux collectifs sur le barrage, pour ne prendre que quelques éléments troublants.



En bref, un petit livre érudit mais très facile à lire qui vous fera voir les Schtroumpfs différemment et vous poussera à rouvrir, au moins par curiosité, une bande dessinée pour en vérifier le contenu.
Lien : https://instagram.com/Mangeu..
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Le soupir de l'immortel

Une très chouette couverture, un résumé intriguant, et une phrase « catch » (Quand le meilleur des mondes rencontre Alice au pays des merveilles) ont achevé de me convaincre de découvrir ce roman méconnu d’Antoine Buéno. Malheureusement je vais avoir bien du mal à vous en vanter les mérites étant donné que j’ai définitivement abandonné cette lecture (après plusieurs essais infructueux) à la centième page (à quelque chose près)...



...la suite sur mon blog !
Lien : http://avideslectures.wordpr..
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Le petit livre bleu - Analyse critique et p..

La seconde partie est, certes, plus intéressante, mais elle n'est pas subliminale... on peut trouver ça tout seul, sans Bueno.

On reste souvent sur notre faim et on aurait envie que l'étude soit un peu plus approfondie...



Néanmoins, le Petit Livre bleu sera pour moi un excellent outil de travail que je vais prochainement exploiter avec mes Bac pro : le programme de première, ça tombe bien, vise à étudier des exemples de sociétés utopiques !

Je vais innover et tenter de vérifier la thèse de Bueno avec eux, histoire de sonder la jeune génération et de voir si elle peut prendre un peu de recul... affaire à suivre.



Pour encore plus d'échanges, rejoignez-moi sur Instagram :
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Le petit livre bleu - Analyse critique et p..

Un petit livre fascinant sur l’analyse de la société des Schtroumpfs. C’est une analyse assez remarquable qui permet de découvrir les Schtroumpfs sous un nouveau jour emprunt de machisme, de totalitarisme, de communisme et même de nazisme et de racisme.

Comme l’indique l’auteur en préambule, loin de l’idée de créer la polémique et de fustiger Peyo, cette analyse est plus divertissante et une façon de montrer que même dans les œuvres les plus simples se cache un sens caché.

Ce livre ravira les fans car l’auteur s’appuie énormément sur les différents albums pour établir son analyse.

Il est vrai que Peyo, avec ses Schtroumpfs, a fait preuve de coïncidences troublantes : des schtroumpfs noirs abrutis et cannibales, un Gargamel profil type du juif avide d’or... Comme l’explique l’auteur tout peut s’expliquer dans l’époque où il vit (une scène assez édifiante est la description de Peyo de la Schtroumpfette aux américains... qui fait écho à sa description de cette dernière dans le grimoire de Gargamel).

La description du régime politique est tout aussi édifiant de logique ; Peyo, inconsciemment, à créer avec son petit village des lutins bleus, une parfaite société totalitaire et utopique.

Bref, je ne vous gâche pas la surprise mais j’ai adoré de bout en bout ce petit livre qui vous fera (re)découvrir les Schtroumpfs sans toutefois, et heureusement, vous en dégoûter. Au contraire, j’ai encore plus envie de (re)lire les Schtroumpfs !
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Le maître bonsaï

Quel étrange roman que celui-ci ! Ce qui frappe en premier lieu, c'est son style saccadé, fait de phrases courtes, d'expressions simples. En second lieu, la surprise vient du personnage central qui s'autoproclame maître bonsaï mais dont on apprend finalement peu de choses sinon qu'il est vieux, seul et qu'il vit dans le silence au milieu de ses bonsaïs. Alors certes il les taille, il les façonne, leur donne la direction à prendre, mais il semble être complètement perdu dans un monde imaginaire, "le règne de l'Ordre", où tout doit filer droit.





Un jour où une jeune femme vient bousculer son quotidien, l'homme est complètement désarçonné par l'intrusion dans son magasin et encore plus dans sa vie. Elle est dynamique, bavarde, impulsive et d'une curiosité forcément déplacée. Vous vous doutez bien qu'une rencontre pareille ne peut qu'amorcer une relation explosive. Le vieil homme est rebaptisé "Bonzi" par sa visiteuse quotidienne. Elle vient apprendre l'art de tailler des bonsaïs et ainsi s'approcher du savoir-faire ancestral du maître bonsaï.



C'est assez déstabilisant car lorsqu'on pense qu'un certain équilibre est atteint, que les deux ont fait un premier pas vers l'autre, tout s'effondre. Bonzi reste complètement désincarné, coincé entre deux mondes et la jeune femme est elle beaucoup trop intéressée (par la vie, l'extérieur) pour se focaliser sur un quelconque apprentissage.





L'histoire plonge donc dans une certaine hébétude : à quoi bon partager un loisir alors que la solitude semble de plus en plus prégnante ?



C'est un conte, une histoire sans lieu (juste la boutique de bonsaïs) ni temps (sommes-nous dans un présent teinté d'individualisme ou dans un autre espace temps ?) qui vous laissera quelque part à la marge mais vous troublera dès les premières pages. Parole d'une apprentie lectrice en bonsaï qui pourrait bien se convertir en maîtresse bonsaï, avec un peu d'abnégation !
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Un extrait de poème (avec un indice) pour trouver l'auteur.

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