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Citations de Antoni Ferdynand Ossendowski (51)


La terre, d'un jaune rougeätre, et la végétation desséchée fatiguaient la vue, provoquant de graves inflammations des yeux. Des fourmis noires et rouges mordaient furieusement les nouveaux venus jour et nuit. Des moustiques les piquaient dans les huttes malpropres où ils essayaient de reposer. Dans les montagnes, à des journées torrides succédaient des nuits glaciales pendant lesquelles les voyageurs grelottaient sous leurs minces couvertures, tandis qu'en plaine les nuits étaient encore plus étouffantes que les jours. Quand ils traversaient les rivières, les taons et les mouches les piquaient jusqu'au sang.
Pourquoi les Blancs viennent-ils dans un pays qui leur est si hostile? se demandaient les malheureux.
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Le cèdre est un arbre puissant et splendide. Ses branches majestueusement déployées offrent protection à tous les êtres vivants.
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Deux méthodes s'offrent aux nègres : l'une qui consiste à s'élever au-dessus du niveau de leurs groupements primitifs, l'autre, à se conformer au modèle donné par les races civilisatrices. Cette dernière impose une lourde responsabilité aux nations blanches qui s'efforcent de travailler à l'élévation intellectuelle et orale des tribus noires.
En attendant, malheureusement, les Blancs ne montrent pas toujours qu'ils ont conscience de cette responsabilité. J'ai entendu plus d'une fois les représentants des races de couleur dans différents continents déclarer que la doctrine chrétienne ne cachait trop souvent qu'une politique de force brutale.Et un nègre rencontré à New-York me dit, avec de la haine et du mépris dans la voix, que, dans les colonies, la race blanche apportait d'abord la syphilisation. (P260)
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M. Lapalud se prépare à encercler ces régions dans un réseau de fer, à en détruire le charme poétique, et à en chasser en même temps ce que les blancs ont apporté ici : leur héroïsme magnifique. (P255)
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Bientôt aussi disparaitront les hommes des forêts, ces types étranges qui vivent de racines, de miel et de fruits sauvages, luttant à coups d'ongles et à coups de dents contre les chimpanzés et les léopards, attaquant même parfois, hirsutes, couverts de boue, effrayants à voir, les chasseurs qui s'aventurent sur leur domaine. (P256)
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Les autorités ont pour devoir de faire l'éducation des femmes, car celles-ci, en transmettant ces vieilles traditions, nuisent au progrès de la race noire qui pourtant est non seulement capable de s'assimiler la civilisation matérielle, mais aussi de cultiver une intelligence jusqu'ici endormie dans des cerveaux primitifs. (P241)
A propos du cannibalisme...
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Tandis que le Noir est un enfant intimidé par la nature, esclave des traditions et des préjugés, mais montre cependant des qualités humaines, on ne saurait tout à fait en dire autant des femmes noires sans y ajouter quelques réserves. Leur développement moral et intellectuel est cent fois plus arriéré. (P239)
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Nous traversâmes un village où, peu de temps après l'occupation française, les nègres avaient tué un officier. Quel changement depuis lors ! La population, paisible et soumise, travaille avec ardeur dans les champs. Un enfant blanc pourrait voyager dans toute cette région sans avoir besoin d'être protégé. (P221)
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Un de nos chauffeurs nègres ayant attrapé une petite grenouille la tua sans pitié. Comme je lui demandais pour quelle raison il avait montré tant de cruauté envers cette innocente créature, il m'expliqua que les bestiaux qui mangent de l'herbe soûlée par les excréments de grenouilles attrapent une maladie d'estomac qui leur est fatale. J'avais déjà entendu parler de cette croyance en Guinée. (P159)
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Aussi les Musulmans détestent-ils les disciples du Christ qui, grâce à leur puissance, retardent l'heure de la vengeance et la victoire finale des vrais croyants. (P139)
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Les singes parlent, mais il est difficile de comprendre leur langage. Ils savent très peu de mots. D’ailleurs, ce n’est peut être que l’effet de l’imagination des hommes. Les mots se ressemblent beaucoup. Ils ne diffèrent entre eux que par la façon dont on les prononce, tantôt très bas, tantôt à haute voix, lentement ou très vite. Il est difficile de saisir toutes ces nuances. (p.8)
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