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Critiques de Armitage Trail (11)
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Scarface

c'est la première fois que je lis un livre de cet auteur. Ce livre a été traduit par Frank Reichert pseudonyme de Maurice Coons, auteur américain de théâtre. quand Howard Hugues envisagea de produire un film tiré du roman. Al Capone le vit bien car ce livre ne reflétait pas sa vie. Les nervis se trituraient la mémoire pour obtenir satisfaction. Je m'en bas l'œil. Dit-il. 10 fois sa valeur réelle , il parlait de billet. Tony et

Al Spingola sont les deux héros du livre. Ils aimaient tous les deux Vyvyan. La note va être foutrement salée. Les cochons de payant doivent honorer leurs dettes.
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Scarface

Le roman culte qui aura inspiré Brian De Palma pour la d'autant plus culte adaptation avec Al Pacino dans le rôle de Tony Montana. Dans le roman, c'est Tony Guarino, alias Tony "Scarface" Camonte faisant son ascension au top de la pègre à l'époque de la prohibition. J'ai été surpris par un style d'écriture très moderne pour un récit écrit en 1929. À lire absolument si vous êtes épris du genre
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Scarface

Scarface, c’est un peu comme Sherlock Holmes : un personnage littéraire bien que de nombreuses personnes soient persuadées qu’ils ont réellement existé.



Autre point commun des deux personnages, ils furent tout les deux basés sur des personnes existantes.



Le professeur Joseph Bell pour Holmes, Al Capone pour Scarface. Et il fallait avoir des couilles pour publier un roman tel que Scarface alors que Capone était toujours de ce monde.



Pour l’écrire, l’auteur avait de la matière puisqu’il vivait à Chicago et fréquentait les gangs siciliens locaux. C’est dire si ce roman est quasi un témoignage.



Nous sommes en 1917. Tony Guarino est un jeune homme beau, ambitieux et charismatique. Ses parents, d’origine italienne, possèdent une épicerie et son frère aîné fait partie de la maison poulaga.



Mais Tony sera gangster, lui. Attention, pas le gangster qui braque le petit commerçant, non, Tony voit plus loin, lui !



D’ailleurs, il commencera gros en descendant Al Spingola, le caïd du quartier, pour lui chiper sa meuf, Vyvyan Lovejoy. Ce meurtre lui permettra de faire ses premières armes dans la bande de l’irlandais O’Hara (pas un O’Hara de Lucky Luke).



Une énorme bévue due à sa jalousie lui vaudra de prendre la fuite pour l’Europe – qui se débattait dans un conflit sanglant – pour se faire oublier dans l’armée.



Une armistice et une balafre plus tard, le voilà de retour avec une nouvelle identité et des idées mauvaises plein la tête. Et deux cadavres de plus.



Ce roman fait partie de ce que l’on nomme le "hardboiled" (dur-à-cuire).



Une véritable immersion dans le milieu des gangsters qui rackettent les commerçants et vendent de l’alcool, au temps béni de la prohibition. Le tout sous l’œil bienveillant de la police, copieusement arrosée par les dirigeants des gangs, afin de fermer les yeux. Les District Attorney et les juges aussi.



C’est aussi le bon temps où on emmène de temps un membre d’un autre gang "en ballade"… cela se termine raide mort dans un talus, après torture. On verra aussi l’arrivée des mitraillettes qui ont le mérite de dézinguer plusieurs gangsters à la fois.



Tony est un sale gamin. Niveau marketing et business, il est champion. Sous son ère, sa petite entreprise ne connait pas la crise. Son rêve étant d’ailleurs le seul calife de la ville. Mais niveau caractère, il fait froid dans le dos.



Monsieur a des grandes idées, des grands moyens, n’hésite pas à abattre froidement la concurrence ou celui qui veut le trahir et en plus, il est d’une jalousie crasse. Alors qu’il était encore avec Vyvyan, il ne se privait pas de lorgner sur une autre belle nana, faisant ses commentaires flatteurs à voix haute, mais lorsqu’un homme, éméché, demanda une danse à Vyvyan, il lui cassa la gueule !



Malgré le fait qu’il est avec sa nouvelle copine – qu’il a absolument voulu au temps où il était avec Vyvyan – il zieute encore parfois les autres.



Et ce qui fait tomber les hommes, ce sont les femmes. Les femmes qui s’estiment bafouées ou trompées (à tort ou à raison, le doute étant un poison sournois qui tue autant que les certitudes) sont celles qui sont capables du pire afin de se venger.



Haaa, Tony, on te l’aurait bien dit qu’une femme qui s’estime trompée est plus dangereuse qu’un gang armé jusqu’au dents et que le poignard sera planté dans le dos…



L’argent, le pouvoir, la cupidité, la jalousie, l’envie de pouvoir, l’envie d’argent… cocktail détonnant dans ce milieu.



Un grand roman noir de gangsters au bon vieux temps de la prohibition et qui vous démontrera comment les bandits avaient gangréné tout le système judiciaire, des policiers jusqu’au plus haut poste de la justice.



PS : Le Scarface de Brian de Palma est un remake du film éponyme de 1932, qui relate l’histoire d’un immigré bâtissant à Chicago un empire sur le trafic d’alcool pendant la Prohibition. L’histoire est réactualisée en changeant l’origine du héros et les trafics auxquels il est lié.


Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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Scarface

Adaptée du roman éponyme Scarface de l' Américain Maurice Coons connu sous le pseudo Scarface, cette Bande Dessinée adulte "noire" fort réussie de Christian De Metter ( prix du meilleur album au festival d'Angoulème 2004 pour Le sang des Valentines et prix des Libraires BD 2009 pour Shutter Island, entre autres..) raconte Chicago et les années 1920-1930 de la Prohibition.

Tony Guarino (dont la trajectoire fulgurante et explosive a été inspiréé par Al Capone) est un rital, qui adolescent "jouait les durs". Alors que son frère rentre dans la police, Tony ("Bienvenue mon gars!"), qui "en a dans le bide" et grâce à sa "psychologie", passe tour à tour du "flingue" ("Paw! paw!") à la mitraillette ("Ratatatatarata!") puis à du plus "Baoum!".

Sans foi ni loi, il n'hésite pas à éliminer une maîtresse "poule" traîtresse ou un chef de gang irrascible ou, ou, ou....

La guerre, un temps lui sert de planque.Il en revient médaillé mais défiguré par une cicatrice, on le surnomme alors "Scarface". Il replonge aussitôt dans une autre guerre celle des gangs.

De bras droit, il passera caïd, en costume cravate, le caïd Camonte.

Dessous de table,main mise sur les alcools,les maisons de jeux, drogue... De règlements de compte en "sacrés pt'its lots par ci par là",il part à l'assaut d'Hollywood, rien ne lui résiste, sauf ....son sens de la famille ! Et...

Ce n'est pas tant le sujet qui m'a intéressée que l'ambiance créée de film d'avant guerre, décors costumes, univers glauque et obscur en bleu nuit ou vert sombre éclairé ça et là par une lampe pour intensifier un regard acéré ou un profil d'aigle (et bien sûr l'argot utilisé par Armitage Trail pour faire plus vrai).

On se croirait vraiment à Chicago et Christian De Metter est un dessinateur de talent!
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Scarface

Scarface est une bonne bd qui nous raconte l’ascension et la fin tragique d’un gangster qui allait devenir célèbre à Chicago pendant la période de la prohibition. Tony Camonte, un petit malfrat d’origine italienne, fait tout ce qu'il peut pour accéder au pouvoir. Il devient le garde du corps d'un chef de clan à savoir Lovo. Avec son complice Guido Rinaldo, il va petit à petit éliminer les concurrents de Lovo. Il va ainsi accéder au pouvoir au sein du gang.



Christian de Metter s’est basé sur le roman policier écrit par Armitage Trail. Ce dernier est décédé à l’âge de 28 ans d’une crise cardiaque. C’est quand même dommage de mourir aussi jeune car il était déjà un écrivain très prometteur. Son roman qui a été adapté deux fois au cinéma a marqué de son empreinte le genre du polar.



J’aime assez bien le dessin de cette bd qui est toujours aussi beau. Par ailleurs, je trouve que l’histoire est réellement bien adaptée. Il y a la lisibilité et une narration assez efficace bien que consensuelle. L’intrigue demeure passionnante car on suit véritablement l’évolution de ce personnage crapuleux. On ne perd pas le fil. Généralement, ce type d’histoire s’enfonce dans des effets de style assez ennuyeux. Bref, l’auteur évite tous les écueils du polar noir.



Le début nous dévoile la fin de cette histoire. Il n’y aura plus réellement de surprise. On sait comment tout cela va finir. Il aurait été bon de connaître une espèce de graduation dans l’émotion que devrait procurer cette dernière scène. Il y a un loupé dans les relations entre Scarface et son frère. Cela méritait certainement des développements qui n’ont pas eu lieu. Cependant, le travail reste honnête et le plaisir de la lecture est au rendez-vous. Ce n'est pas mal !
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Scarface

Un roman culte, précurseur du "hardboiled", ultra-violent et plein d'action, porté par un personnage flamboyant, impitoyable et pourtant pas sans coeur : Tony le balafré. Un homme ambitieux qui se lance dans la carrière de gangster avec la volonté d'y réussir coûte que coûte, un tueur, mais pas un homme sans morale, même si la sienne est particulière. Solitaire et fataliste par la force des choses.
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Scarface

Ici l'on a un polar à l'ancienne , trés plaisant à lire . Certes le livre à un peu vielli , mais rien de grave car le niveau est haut dans cette histoire qui voit naitre un personnage devenu légendaire . Si l'on veut découvrir le vrai Scarface et non pas la vision baroque de De Palma , il faut découvrir ce trés bon opus d'un genre hélas révolu : le roman de gangsters. Une curiosité à découvrir.
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Scarface

Ce roman a un peu vieilli, mais reste d'une lecture agréable pour un trajet en train par exemple... L'auteur, de son vrai nom Robert Coons, est mort en 1931, et son livre fut adapté au cinéma dès 1932 par Howard Hawks (avec Paul Muni et George Raft). La seconde adaptation, en 1983, par Brian de Palma, avec Al Pacino et Michelle Pfeiffer, la seule que j'ai vue il y a longtemps, est en fait très loin du livre...
Lien : http://vdujardin.over-blog.c..
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Scarface

Les deux frères de la famille Guarino font régulièrement parler les armes, l’aîné en tant que policier et le jeune Tony, en tant petit malfrat bien décidé à prendre un jour le contrôle de la ville de Chicago. Le meurtre d’un caïd local pour le compte de l’irlandais Ohara, l’oblige cependant à mettre un frein à ses ambitions et à aller se faire oublier pendant quelques temps en Europe. Après deux ans de combats en pleine Première Guerre mondiale, le fils d'émigrés italiens revient au pays sous un nouveau nom et marqué d’une grande cicatrice au visage. N’ayant rien perdu de son sens des affaires, il compte bien profiter de la prohibition pour gravir les échelons de la pègre locale.



Après l’excellent "Shutter Island", Christian de Metter renoue avec cette collection née de l’association des éditions Rivages et Casterman, entièrement dédiée à l’adaptation de polars noirs par des auteurs de bandes dessinées. Il s’attaque cette fois au roman d'Armitage Trail, alias Maurice Coons (1908-1930), un classique du genre datant de la fin des années vingt. Rapidement adapté au cinéma par Howard Hawks en 1932, c’est surtout le remake de Brian de Palma en 1983 et la brillante interprétation d’Al Pacino qui contribueront à faire de Scarface un personnage mythique.



Usant d’un graphisme somptueux dont il a le secret, Christian de Metter restitue parfaitement les décors et l’atmosphère oppressante de l’époque. Une ambiance de corruption et de prohibition, rythmée par les échanges de tirs fréquents entre bandes rivales réglant leurs comptes et tentant d’accroître leur territoire. Cet âge d’or du grand banditisme vit éclore de nombreux gangsters de renom, dont un certain Al Capone, qui servit d’ailleurs d’inspiration au personnage d'Armitage Trail. Si, dès la première planche, la destinée de Tony Guarino, alias Tony Camonte, est connue de tous, le long flash-back utilisé par l’auteur pour revenir sur les événements qui ont précédé cette fin inéluctable, détaille parfaitement la montée en puissance de cette petite frappe qui accroît sa mainmise sur la ville au fil des pages et dont l’ascension criminelle permet au lecteur de pénétrer dans le monde de la pègre de Chicago avec une certaine authenticité.



Une adaptation sans surprises et graphiquement très réussie, qui ravira certainement les amateurs de récits de gangsters.
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Scarface

Bien loin de l'univers de Brian de Palmas et d'Al Pacino, Christian de Metter revient aux origines de l'œuvre.

Il replace son histoire dans le Chicago des années 20-30, là ou la Mafia est toute puissante.



Ben et Tony sont deux frères que tout opposent. Si l'un décide de s'engager dans la police, le cadet choisi lui le coté obscur et devient le bras droit d'un mafieux local. Sa fulgurante ascension lui vaut de nombreux ennuis et pour se faire oublier, il part faire la guerre en Europe. Revenant défiguré, d'où son surnom de Scarface, il prendra une autre identité pour mieux devenir le parrain de Chicago seulement voilà son frère n'est jamais bien loin.



L'histoire bien que connue est ici sublimée par les dessins de Christian de Metter. Les couleurs sont magnifiques et justes, elles renforcent l'atmosphère et donne une certaine ampleur à l'histoire. On retrouve ici l'ambiance des vieux films de gangsters.

Après avoir admirablement adapté Shutter Island, Christian de Metter récidive avec cette fantastique bande dessinée.
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Scarface

L’ambiance des jeux « Mafias »



Si vous avez adoré l’ambiance des jeux Mafias, vous adorerez cette bande-dessinée. On y retrouve tous les codes, un homme débrouillard et intelligent, quelque peu paranoïaque qui a fait la guerre et qui décide de reprendre sa vie en main sous une fausse identité. Une vie au sein d’une ville gérée par les gangster, par les mafias qui se partagent le territoire et tuent l’ennui en faisant exploser quelques quartiers, en assassinant un ou deux gars pendant que la police est aux abois. J’ai vraiment retrouvé cette ambiance, au sein même du personnage de Tony Guarino qui fait fortement penser à l’individu que l’on incarne dans le deuxième opus du jeu-vidéo. Sincèrement je ne pensais pas qu’elle m’entraînerait autant, à la base je ne suis pas trop de cet univers là mais Scarface m’a donné l’envie de m’y intéresser plus amplement.



Tony Guarino ou l’homme à ne pas emmerder



Clairement, outre le caractère organisateur et chétif du personnage, ce sont ses côtés paranoïaques et misogynes qui ressortent le plus à travers Tony Guarino, tout à l’opposé de son frère Ben, un vrai petit ange qui porte aussi l’arme, mais du côté de l’uniforme. L’irrespect de Tony donne un ton humoristique car inattendu : je n’ai jamais vu une femme se faire aussi mal-respectée dans une histoire que celle-ci. À l’inverse, on y trouve des femmes fortes, respectées, au haut rang telle que la « porte-flingue » qui apporte un vrai plus à l’intrigue. Dans Scarface, ça n’hésite pas à tirer et à tuer, à user de stratégies et à faire tomber les chefs. Dans cette guerre permanente s’inscrit de manière enchevêtrée et excellente une morale : le monde de la pègre respecte quand même quelques honneurs. Ce sont ces dernières qui vont donner à Tony Guarino ce côté imprévisible.



Un style sombre, une écriture étincelante



Le noir et le bleu lumière nuit règnent dans Scarface, mais pas de panique, le dessin est sobre, plutôt simple et sans détail indigent : un graphisme particulier, difficile à décrire mais qui correspond étrangement bien pour l’époque. Quant à l’écriture, tant au niveau de l’histoire, des dialogues mais aussi à l’intérieur des planches. Déjà dit, cet enchevêtrement de la morale dans l’histoire. Le scénario qui ne s’arrête pas, on rebondit sans cesse sur de nouveaux questionnements et dans de nouvelles actions. Du début à la fin, on ne s’ennuie pas et on reste surpris jusqu’à la fin qui nous laisse la possibilité de l’imaginer.
Lien : https://leschroniquesdejerem..
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