Audrey Alwett

Madmoizelle sahib m'a demandé de venir vous voir.
Elle ne voulait pas que vous soyez triste en allant vous coucher ce soir.
Le sahib vous demande de venir demain. Vous deviendrez la dame de compagnie de madmoizelle sahib, si vous êtes d'accord...

Seigneur, faites que mes affaires et ma santé s'arrangent pour que j'aille la voir en Angleterre.

- Il compte organiser une partie de chasse mémorable.
- Une partie de chasse ?
- Bien entendu. Si vous êtes ce qu'il prétend, vous serez le gibier le plus galvanisant qu'il ait croisé.

Il était une fois un ballet maudit,
Rayé des répertoire à jamais.

Les marionnettes et automates sont comme une part de nos rêves. Comment peut-on ne pas les aimer ?

En effet, ma maîtresse a dû se retirer et m'a demandé de la remplacer voici une demi-heure.
Veuillez nous excuser pour ce désagrément. Nous espérons que vous avez passé malgré tout une heureuse soirée.

Je ne connais absolument personne qui ait pu faire une chose pareille. Pourtant, on dirait que quelque part, j'ai quand même un ami.

Hop! Viens ici, chenapan.
Je te tiens.
Bénie soyez-vous, mademoiselle sahib, et veuillez pardonner à ce petit coquin! Il n'est pas si méchant qu'il en a l'air.
Ses tours amusent parfois mon maître qui est malade. Croyer bien qu'il aurait été désolé de perdre son animal favori.
Mille merci pour votre indulgence, mademoiselle sahib. Sans vous ennuyez davantage, je ne puis que vous témoigner ma profonde gratitude. Namaste.

Allons, sers-toi, je t'en prie! Nous allons peut-être devenir amie, de toute façon. A la bastille, les prisonniers apprivoisaient bien les rats.

Je ne peux pas dire que cette maison me plaise. Mais j'imagine que les soldats n'aiment pas non plus aller à la guerre.

Ne trouves-tu pas que nous avons la douceur d’une journée de pluie ?
La langueur de la mélancolie ? La magie d’une lente insomnie ?

Le secret devait garder les méchants coeurs à l'abri.
Le temps des revanches arrive toujours à qui sait attendre.
Les jalouses se turent en attendant la vengeance.

Alice avait une mère, qui se prénommait Alice également et possédait un lapin blanc. Cette Alice était elle-même la descendante d'une Alice qui avait pour mère et grand-mère deux autres Alice qui avaient chacune, elles aussi, élevé un lapin blanc. Au fil des années, la tradition s'était bien installée. Chaque lapin avait élevé une famille de son côté, et aujourd'hui, Alice la douzième du nom possédait 99 lapins blancs

Son univers joliment enrubanné de fantaisie, Sumire s'aventura donc dans le labyrinthe administratif pour y quémander du soutien.

C'était un labyrinthe poisseux de mollesse et de frustration ennuyeux comme une vie gâchée. La petite princesse y fut bien vite perdue. Il y avait bien des flèches qui désignaient les impasses : "partez", "ouvert de 15h30 à 15h40 uniquement", "inutile d'insister". Mais aucune pancarte n'indiquait "rêve", "joie de vivre" ou "imagination"