Aurore Drécourt

J'ai lu ce tome après la lecture du tome 2 mais il peut être lu après la lecture du tome 1.



Il lève le voile sur plusieurs mystères du premier tome et change complètement mon regard sur certains personnages ou institutions présentées dans le premier tome.

Vous aimez les jeux-vidéos ? La réalité augmentée ? Cette superbe duologie est faite pour vous ! (Pour éviter les spoils, je vous invite à lire mon article sur le premier tome de Revival)



Dans ce tome, on retrouve Julie, coincée dans le jeu-vidéo à la recherche de sa sœur, mais aussi Samuel et Chloé, ses amis qui sont faits prisonniers dans la vraie vie.



J’ai aimé retrouver les différents personnages : l’équipe de Julie dans le jeu, Shadow… on en apprend plus sur eux au fur et à mesure de l’histoire, je me suis plu à essayer de deviner leur identité dans la vraie vie, mais aussi à essayer de découvrir derrière quel personnage se cache la petit sœur de Julie.



J’ai aussi adoré toute la partie qui se déroule dans la vraie vie, aux côtés de Samuel et Chloé. De nouveaux personnages intéressants font leur apparition et ajoutent un vrai plus à l’histoire. J’aime définitivement beaucoup trop le caractère fort de Chloé, mais aussi la gentillesse de Samuel.



Une nouvelle fois, vous l’aurez compris, A.D. Martel a réussi à me faire chavirer avec ses personnages attachants !



Côté histoire, j’apprécie toujours énormément que l’autrice ne soit pas dans les clichés liés aux jeux-vidéos et même que son héroïne, qui déteste les jeux à la base, se prenne au jeu.



De nombreux rebondissements ponctuent ce deuxième et dernier tome, nous amenant à craindre le dénouement. Je dirai seulement que tout se précipite d’un coup, de manière assez surprenante. J’ai beaucoup aimé la conclusion, même si elle m’a serrée le cœur.



J’ai aimé découvrir la réalité des différents personnages, leurs rêves et espoirs, mais aussi leur désespoir bien souvent… pas merci pour Shadow !



De manière toujours aussi surprenante, l’autrice nous propose deux fins. De mon côté, j’ai adoré la deuxième fin et pas vraiment la première… d’ailleurs, si vous avez lu Revival, j’adorerai en parler avec vous !



Vous l’aurez compris, j’ai adoré cette duologie et me sens frustrée qu’elle soit déjà terminée !
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Pas besoin d’être un geek pour plonger dans Revival, je n’en suis pas une loin de là, même si j’avoue j’ai joué il y a bien longtemps à Warcraft. Mais suivre les traces de Julie, alias Jill, dans les méandres de ce jeu est, comme tout jeu vidéo, super addictif !

Jill n’est qu’une nood, mais elle est prête à tout pour retrouver Arya, coincée quelque part dans cette réalité virtuelle… pas si

virtuelle que ça.



L’auteure a su utiliser les termes, les noms de joueurs, les acronymes utilisés par les gamers tout en laissant la compréhension facile pour les non initiés. C’est un pur régal ! Avec tout ça, tu pourrais demander ce qu’il en est de l’histoire en elle même et des persos. Franchement, la question est superflue. Le scénar est super bien ficelé et rondement mené ! Les persos décrits avec une exactitude et réalisme, me semblent tellement réels, dans le jeu et dans la vraie vie que tu t’attaches à eux a vitesse grand V.

Je ne suis pas trop romance à 100 %, même si j’aime les histoires d’amour lorsqu’elles s’entremêlent avec une autre intrigue. Malgré cela, j’en lis de temps en temps, notamment pour la psychologie des personnages. J’ai été servie avec « Je vais décoincer mon boss » !



Sung-Jae et Luna sont modelés comme vous et moi, avec leurs défauts et leurs côtés attachants, leur passé qui influe inévitablement sur leur présent… J’aurais aimé en savoir davantage sur la famille de Sung-Jae, peut-être un peu survolée à mon goût, mais c’est un détail. Cet ensemble forme des protagonistes plus vrais que nature et offre une profondeur certaine au roman. L’histoire d’amour s’en ressent : elle est saine, prend son temps et est réaliste. Bref, on s’y plonge, on y croit, et comme ce n’est pas « tout beau tout rose », on vit avec les personnages !



D’ailleurs, le suspens quant à leurs conditions personnelles est bien mené et fait son boulot « d’accroche ». Car s’il n’y a pas réellement de retournements de situation, des rebondissements et des révélations qui tombent à point nommé permettent de garder un rythme dynamique.



La plume fluide d’AD Martel jour évidemment un grand rôle dans cette impression de tourner les pages sans s’en apercevoir. Les descriptions, tant des émotions que des décors, sont justes. Le vocabulaire et les tournures de phrases sont travaillés pour proposer une lecture très agréable et sans prise de tête.



Moment de détente garanti !


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Humour, suspens, complot et action avec un héros distant, froid et taciturne, et une héroïne solaire, débrouillarde et attachante.

Luna doit veiller sur SUN-Jae (SJ) et ce ne sera pas une sinécure ! Loin de là !

SJ ne sourit pas. SJ n'aime pas qu'on le touche. SJ ne compte que sur lui, son "frère" et sa belle-sœur. Dans ce contexte, comment garder son sourire, sa joie quand vous êtes Luna.

L'autrice offre une superbe histoire addictive! La romance se déroule doucement. Luna gagne en confiance pas à pas à la stupéfaction de tous, SJ le premier.

Les évènements s'enchaînent et surprennent dès la première scène (cf le résumé !). Le rythme est soutenu avec des instants plus calmes quand le duo peut se poser. Tous les éléments donnent envie de ne pas fermer le livre, permettent d'en apprendre plus sur Luna et SJ.

Un roman que je recommande comme celui sur Andrew et Christine ( le frère et la belle-sœur).

Deux temps de lecture croustillants bien que différents du fait des caractères des personnages.
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Merci encore et toujours à A.D. Martel pour sa confiance renouvelée et pour l'envoi de son roman. Quand elle m'a proposé ce nouveau projet de sa part je n'ai pas pu refuser tant j'ai adoré ses précédentes publications. Les autres œuvres se passent dans le même univers avec des personnages communs mais chacun peuvent se lire de façon indépendante. Si vous voulez vous lancer dans l'aventure, lisez-les néanmoins dans l'ordre pour éviter de vous faire spoiler inutilement.

J'avais tellement apprécié le personnage de Sung-Jae que j'avais vraiment hâte d'en savoir plus, surtout que le monsieur à l'apparence froide et mystérieuse révèle beaucoup d'humour et le dernier épilogue m'avait forcément mis l'eau à la bouche !



On sait depuis le début des romans que la réputation des dirigeants d'Electronic Dreams est importante et à ne pas prendre à la légère. Sung-Jae a toujours vécu avec ce poids sur les épaules et essaye de montrer au monde l'image de quelqu'un de stable, de froid, d'imposant pour éviter tout problème et pouvoir se sentir légitime. Mais forcément il y a des éléments extérieurs qui cherche à le nuire et c'est dans les couloirs d'un hôtel de luxe que Marie-Lou, intérimaire qui ne cesse de travailler pour arriver à joindre les deux bouts, tombe sur le patron en mauvaise posture et le sauve difficilement mais surtout anonymement. Ce qui va déclencher tout ce qui se passe ensuite...



J'avais hâte de découvrir notre nouvelle héroïne, Marie-Lou alias Luna. Je vous avoue que j'avais un peu peur vu le type de profil qu'on nous partage au début. Elle est très bosseuse, elle a du talent mais elle s'efface volontairement face au monde, elle s'exprime peu, se laisse écraser et je ne voyais pas comment cela pouvait évoluer.

But wait, hold my pen, A.D. Martel gère son dossier y'a aucun problème. Elle a un mentor d'exception avec Christine qui va l'aider à prendre confiance mais surtout à assumer sa vraie personnalité qu'elle n'ose pas vraiment montrer ni assumer. Elle l'engage dans un drôle de contrat qui va la lier avec Sung-Jae. J'aime cette femme-enfant, ce regard différent et plus pur, cet optimisme et ce côté très protecteur, câlin, doux. Je pense que ce côté décalé parlera à beaucoup de monde, personnellement ca l'a fait dans l'idée de ne pas correspondre à la "normalité" et de se sentir en décalage avec le reste du monde. C'est quelque chose que j'ai eu du mal à assumer parfois mais qui fait maintenant partie entière de ma personnalité.



Je trouve que justement le duo Sung-Jae et Luna marche très bien car il s'équilibre parfaitement. Ils se font sortir de leurs zones de confort respectives et ils arrivent à mieux exprimer ce qu'ils ressentent. On les voit tous les deux évoluer à leurs contacts et j'ai trouvé ca très touchant. On finit par fissurer la carapace du grand patron jusqu'à découvrir des qualités et des défauts que je n'avais pas suspecté ! On sent que cette relation leur fait du bien, les entoure d'une super tendresse qui les aident à se dévoiler et les fait sentir bien mais surtout fidèles à eux mêmes. On retrouve aussi les anciens personnages des autres romans et je dois avouer que j'adore toujours autant les dialogues et autres échanges entre eux. Je suis passée par plein d'émotions différentes durant ma lecture et j'ai adoré ca.



J'attendais aussi avec impatience de voir quelle thématique allait aborder l'auteure dans ce roman. Sans trop vous spoiler, il y a toujours de la diversité dans ses romans. C'est très bien intégré mais surtout très bien documenté. L'auteure fait ses recherches et on voit que cela prend sens, ce n'est pas ajouté là juste pour faire joli. Je n'ai pas du tout été déçue pour cette histoire là. J'aime apprendre en lisant c'est sur mais alors là j'ai appris énormément ! Je ne l'ai jamais vu abordé dans une autre lecture. J'ai trouvé que ca changeait totalement la perspective sur leur couple et leurs liens et ca en a été que plus intéressant et unique.



Je dirais aussi également que mon dieu je ne pensais pas qu'on pourrait encore me surprendre ! A chaque fois, j'essaie d'anticiper les plot twists ou du moins d'essayer de savoir ce qu'il pourrait se passer et je me fais avoir. Cette histoire en mode slow burn nous fait chauffer à petit feu. Nous découvrons d'autres facettes de l'amour et des relations amoureuses, c'est très tendre. On nous apporte de l'action que je n'avais pas vu venir et des rebondissements de personnes que je m'attendais pas du tout ! C'est ce que j'aime à chaque fois. Cette capacité a toujours nous surprendre que ce soit au niveau du récit et des thématiques abordées. Et toujours avec cet humour que j'adore.

Je pense que c'est l'un de mes préférés ! Merci encore à A.D. Martel pour ce fabuleux moment de lecture dont j'ai refermé les pages avec le sourire !
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Un an après ma lecture du premier tome, c’est avec beaucoup de plaisir que je suis repartie dans l'univers de Revival, ce jeu vidéo virtuel qui a bloqué les joueurs à l’intérieur depuis des mois.



Ici, Julie, toujours à la recherche de sa petite sœur, a acquis une belle expérience de jeu et n’est pas considérée comme une noob.



Samuel et Chloé sont toujours dans le monde réel en soutien.



Ce second tome se complexifie en intégrant des enjeux politiques intéressants et on retrouve le côté addictif et hyper fluide de la plume de l’autrice.



L'action est toujours bien présente aussi bien du côté réel que virtuel.



Après le premier tome reste mon préféré car il y a la découverte pour Julie de l'univers des jeux RPG et cela apportait des situations cocasses que j'avais adoré suivre.



De plus, j'ai eu un souci avec le personnage de Chloé qui devient insupportable avec des réactions extrêmes voire invraisemblables surtout pour une ado de 17 ans.



Samuel, lui, petit génie du premier tome, ne fait plus que geindre et se plaindre. 🙈



Si je suis restée plus mitigée sur cette suite, j'ai beaucoup apprécié la fin que l'autrice propose que ce soit la morale de l'histoire qui est bien plus intéressante et profonde qu'un banal : les jeux vidéos c'est nul et dangereux pour les jeunes gnagnagna ! mais surtout dans la révélation des personnalités cachées derrière les avatars du jeu. Une belle émotion est née de situations à la fois tendres ou cruelles.



𝐄𝐧 𝐁𝐫𝐞𝐟 :



Une suite et fin qui va à cent à l'heure, et propose une réflexion intéressante sur l'univers du gaming au travers de personnages touchants.
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À Arkantras, la vie n'est guère aisée pour les plus pauvres, qui triment dans les quartiers industriels. Rowena est orpheline, passionnée par la mécanique. Elle survit de menus larcins, démontant automates et véhicules pour revendre des pièces détachées aux Halles. Mais la situation est de plus en plus tendue, des enfants disparaissent, enlevés selon la rumeur par une mystérieuse créature qui hante les bas-fonds d'Arkantras. Et un jour, ce n'est pas un enfant qui disparaît, mais un vieil ami... Rowena se lance à sa recherche. Sa route va croiser celle d'Eugène, un journaliste sans le sou, rejeté par sa famille. Tous deux vont découvrir un secret bien sombre dans les bas-fonds de la ville...



***



Un très bon roman steampunk, avec un univers sombre, dangereux, parfois glauque, où l'on peut voir le pire de l'être humain, comme le meilleur. (Attention, c'est un roman parfois violent et sanglant, âmes sensibles s'abstenir.)



Deux personnages auxquels on s'attache très vite, surtout la jeune Rowena, qui survit grâce à un grand sens de la débrouille. Elle fait preuve d'une belle maturité, et sa relation avec son chat Monsieur Gratouille est adorable. Eugène, assez autocentré au début, se plaignant de son sort, devient beaucoup plus sympathique quand il commence à ouvrir les yeux sur le monde dans lequel il vit.



Derrière ce roman, on entrevoit une critique de la société de consommation, d'un système dans lequel les riches pressent chaque jour un peu plus les pauvres, où quelques égoïstes gouvernent en ne pensant qu'à eux ; un monde pollué, corrompu, dans lequel heureusement certains sont encore doués d'empathie et savent faire preuve de solidarité.



L'enquête est bien menée, les indices bien distillés, j'ai été totalement happée par l'intrigue, incapable de lâcher ce livre pendant toute la deuxième partie. Les révélations s'enchaînent, la tension monte jusqu'au final explosif, qui donne bien évidemment envie de se jeter sur la suite de cette duologie !



En bref, une très bonne lecture !


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Mon dieu... AD Martel mais qu'est ce que tu m'as fait là? Mais quel roman incroyable. Quelle merveille. Plus sombre, plus mature, plus d'action,de péripéties, de retournements de situations, de l'évolution de personnage tant et plus, de traîtrise aussi... Une histoire qui tient en haleine du début à la fin. Littéralement emporté et envoûté. Quelle émotion... Des personnages percutants, poignants. Il y avait de tout dans ce roman qui clôture de la plus belle des façons cette trilogie. Et ce final... Quelle maîtrise parfaite des évènements avec un message fort laissé en guise de final aux lecteurs. Remarquable! Je ne sais pas si j'aurais assez de qualificatifs positifs pour ce roman. Une merveille. Il va rester dans mon esprit à jamais.

J'ai aimé l'écriture et toujours le rythme du roman. Cependant, ce tome ma nettement moins tenu en haleine que le premier. Je m'attendais à autre chose, à plus de découverte de la "cartographie" et du monde. Certes, on découvre de nouvelles cultures, de nouvelles façons de vivre, de nouveaux peuples. J'ai trouvé qu'on est resté un peu trop souvent au même endroit. Puis j'ai eu le sentiment que le clan d'Arcana avait un peu oublié ce pourquoi ils étaient partis. Le système de lecture a également un peu changé par rapport au 1er tome en changeant de personnage d'un chapitre à l'autre. Arcana n'était plus l'unique "centre" du roman. Malgré tout, l'histoire se tient, les rebondissements sont conséquents et le suspense est toujours bien au rendez vous. Toute la partie finale est clairement mon passage préféré. L'évolution des personnages est toujours parfaitement logique. Les nouveaux personnages apportent un plus à l'histoire et à l'environnement.

Voilà un roman que j'ai dévoré à la vitesse de la lumière (comme ses suites d'ailleurs). J'ai adoré le rythme de ce premier tome. On avance de péripétie en péripétie avec un personnage central absolument imbuvable. Mais au fur et à mesure que l'histoire avance, le caractère bien trempé d'Arcana est de plus en plus affirmé. On sent une évolution et c'est aussi le cas des autres personnages. Avoir des personnages haut en couleur dans une dystopie, c'est tout à fait logique. Chaque personnage possède leur qualité et leur défaut propre à l'éducation qu'ils ont subi / vécu bien distinctivement et évidemment, complètement à l'opposé l'un de l'autre. Le final est surprenant mais captivant. Roman facile à lire, bien amené. A noter aussi la magnifique couverture. Le(s) message(s) laissé(s) à travers cette dystopie permet une réflexion intéressante.

Coup de cœur !

J’avais aimé le premier tome de « Revival », lu il y a un bon moment maintenant. Je me souvenais des personnages et de l’histoire (pas dans ses moindres détails), mais je me suis replongée rapidement dans le récit. Et si, dans le premier tome, j’avais trouvé les protagonistes un poil trop ado (tout à fait normal vu leur âge cela dit), j’ai eu l’excellente surprise de constater leur évolution. L’évènement majeur en fin de premier tome, qui ouvre le second, les fait mûrir. C’est subtil, très bien mené et du coup, j’ai vraiment, complètement accroché.

Pour mon plus grand plaisir, j’ai retrouvé le parallèle saisissant entre réalité/jeu vidéo. J’avais presque parfois une sensation de léger vertige lorsque j’enchaînais les chapitres, tant les atmosphères différentes sont bien rendues. Ce qui rend d’autant plus réelles les interrogations soulevées sur notre société et la place des jeux vidéo, la réalité virtuelle, les motivations qui peuvent nous pousser à nous y enfermer ou à en sortir… J’apprécie beaucoup la plume engagée d’AD Martel, notamment pour ses messages de tolérance et de respect, et, ce que j’aime plus encore, c’est le non-jugement qui les accompagne. J’ai (re)trouvé tout cela dans « Revival ».

Côté trame du récit, accrochez-vous avec des rebondissements nombreux et très bien pensés. Quand je vous dis que cette lecture est addictive… XD La romance principale est belle, mais ne prend pas trop de place, tout comme les histoires d’amour secondaires. L’amitié tient une place importante, pilier incontournable de cette fiction servie par une belle plume, travaillée, fluide et simple à lire.

Une duologie à dévorer… jusqu’au bout ! Car une petite surprise vous attend au dernier chapitre. Pour ma part, c’est l’option numéro 2 ! (Oui, ma phrase est sibylline, mais n’hésitez pas à revenir me dire la vôtre lorsque vous l’aurez compris ! 😉 )

Une dernière précision, mais non des moindres : vous n’avez pas besoin de vous y connaître en jeu vidéo pour vous plonger dans l’ambiance si particulière de ce roman.


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Je me suis laissé emporter par cette lecture avec plaisir. L'univers est captivant. C'est un récit beau et intense.



Curieuse de découvrir ces deux cultures. Tantôt effrayée, tantôt touchée, je me laisse porter par les découvertes sur les deux communautés et leur histoire qui m’intrigue. C'est passionnant. Les personnages récurent sont tous plus complexes qu'il n'y paraît et c'est plaisant de discerner leurs qualités et leurs travers. J'aime beaucoup ce clan qu'elle découvre et intègre. D'ordinaire, même si j'apprécie tous les protagonistes principaux, j'ai quasiment toujours un.e chouchou. Ici, c'est tout le clan mon chouchou : la grand-mère, les deux frères, l'orpheline et notre exilée. Même la vache Yalu attire ma tendresse. Ils ont gonflé mon cœur d'émotions et d'espoirs. Alors même qu'ils sont parfois insupportables, ils me sont très attachants.



Un roman que j’ai dévoré, tout simplement. J'aime les dystopies parce que j'y trouve toujours, entre les lignes, une mise en avant des travers de notre société. J'ai apprécié ce que j'ai trouvé dans celle-ci.

Cette interprétation m’est propre, mais je vous la partage. Je vois Ceylan, la ville comme la communauté, tel une parodie de notre société actuelle. Alors que Sael me paraît l'expression d'un avenir possible où les ressources seront rares et notre planète devenue aride. Cela m'inspire aussi une caricature “pays développé vs tiers monde”. Dans les deux cas, je partage le sentiment d'Arcana : une terrible injustice face à laquelle un grain de sable est le début de quelque chose.



La fin me laisse pleine d'espoirs et de rêves. J'ai besoin de savourer mon ressenti, de maturer les pensées que cette lecture a fait naître.

Un univers sombre et mystérieux, rempli de machines et de fumée, et séparés en classes très inégales... Au milieu de ce petit monde régi par un pouvoir au symbole de tête de tigre, deux personnages évoluent chacun de leur côté, n'arrêtant pas de se croiser sans s'arrêter. D'un côté, Eugène, tout jeune journaliste qui peine à aligner les deux bouts depuis la parution d'un article enflammé qui lui a mis à dos toute la haute société. De l'autre, Rowena, voleuse mécanicienne et orpheline qui n'a pour repère en ce monde qu'un chat à la patte mécanique et un vieux borgne bougon avare en signes d'attention. Leurs histoires se croisent sur un fond bien funeste : des disparitions de plus en plus inquiétantes ont lieu dans les quartiers pauvres d'Arkantras, la cité industrielle.



C'est bien simple, j'ai ADORÉ cet univers sombre et palpitant. Je m'attendais au début à faire face à une intrigue un peu simple dans un univers au final pas si sombre (les vieux aprioris de la littérature jeunesse, ce qui est absurde puisqu'au final je lis principalement cela.), eh bien non. Pas dans ce livre. Ici, l'autrice ne prend pas les enfants pour des petits êtres facilement effarouchés, il y a un vrai suspense qui tiendra n'importe qui en haleine, petit ou grand ! L'histoire est complètement addictive et haletante, et le fait qu'on suive les deux personnages n'y est pas innocent. C'est bien simple, quand on l'a ouvert, on peine à le refermer !



Petit plus non négligeable : ce livre m'a réconciliée avec le steampunk. Je m'étais un peu fâchée avec le genre, car même si je l'adorais profondément, je trouvais qu'il avait tendance à être traité toujours de la même manière : un univers cuivré qui sert plus à faire joli qu'à faire avancer l'histoire, des machines hyper classes mais qui ne servent au final pas à grand chose. Ici, ce que j'ai énormément aimé, c'est que l'univers steampunk est mis au service de l'histoire. Il n'est pas là simplement pour son aspect esthétique, mais est l'un des enjeux de l'histoire, si bien que l'intrigue ne pourrait pas se dérouler dans un autre contexte. Et ça, ça m'a fait profondément plaisir, et j'espère que plus de bouquins steampunk prendront le temps de réellement approvoiser leurs univers comme le fait si bien ici A.D. Martel !



Donc voilà, vous l'aurez compris, je conseille fortement ce livre qui mérite à mon humble avis toute votre attention !

Une dystopie post-apocalyptique fort agréable à lire : le monde décrit est souvent cruel, mais pas dénué d’espoir. L’écriture fluide et imagée plante un de décor original et pourtant crédible. Les personnages ont des caractères qui ne peuvent laisser indifférent. J’ai été embarquée avec plaisir dans ce récit d’aventures, ces situations extrêmes qui poussent les personnages (et pas seulement l’héroïne) à évoluer. Comme dans toute bonne dystopie, on trouve une leçon d’humanité qui est tout à fait juste, cela nous permet d’observer les travers de la société actuelle à travers le prisme de la fiction. Cet épisode contient sa propre conclusion, même s’il reste ouvert. Je lirai la suite, assurément.

Je découvre ce roman de la sélection du #PLIB2023 grâce à sa couverture, aux aspects steampunk.



J'ai mis un peu de temps à entrer dans l'histoire, mais dès que les choses se mettent en place et que les éléments s'emboitent, ce roman jeunesse se lit très bien et est totalement addictif.



Les personnages sont assez nombreux, mais ils sont attachants et surtout très courageux. On sent le côté aventurier de Rowena, cette jeune orpheline voleuse au tempérament bien trempée - à l'image de sa petite vie déjà bien remplie, dès les premières pages. Eugène, le journaliste - rejeté par sa famille et son milieu social, se dévoile quant à lui au fil des pages, en prenant de l'assurance.

J'ai aimé le côté steampunk bien présent dans le récit, notamment avec les aéronefs et le chat de Rowena, Mr Gratouille (mi félin, mi machine) et le côté science fiction.

La description de la ville est bien précise : j'ai apprécié la carte au début, les quartiers riches ou pauvres et même les bas fonds peu hospitaliers, les halles.

L'intrigue est intéressante et plutôt bien ficelée, avec de nombreux rebondissements, des fausses pistes et des révélations. Les disparitions cachent un secret plus lourd, on parle même d'un monstre dévoreur d'enfants. Plusieurs thèmes sont abordés : la politique et la corruption, l'écologie et la défense des animaux, la tolérance envers les autres et la lutte contre les inégalités.... Ces thèmes sont abordés avec justesse, ce qui les rend totalement accessible à un public jeunesse.



La plume de l'auteur est fluide, et l'univers est assez riche, avec certaines scènes assez glaçantes je l'admets, où le lecteur se rend compte que la vie humaine n'a pas de valeur pour certains. L'histoire se déroule avec rythme, sur fond de lutte des classes.



Je lirai bien entendu le tome 2, pour connaître la suite des aventures de Rowena et Eugène, surtout que la fin laisse planer un sacré rebondissement!
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Une lecture divertissante mais sur laquelle je reste très mitigée à cause de certains problèmes.



J'aime l'histoire en elle-même. Elle est prenante et addictive.



J'ADORE le concept de personnes bloquées à l'intérieur d'un jeu vidéo.



L'humour est incisif, mais par moments je l'ai trouvé lourd.



Ce tome aurait mérité plus de développement.



Le monde de Revival me plaît. J'aurais aimé voir plus de descriptions des paysages, des villes et villages (de ce qui les compose).



On ne voit pas vraiment les personnages monter de niveau, c'est dommage.

On ne voit pas les relations entre les personnages se développer petit à petit.



Il y a un peu trop d'ellipses à mon goût.

Par moments, l'histoire me paraît résumée.



Le personnage de Julie est très cliché. Que ce soit sa personnalité, sa vie ou ses proches, c'est du vu, revu et re-revu.

Julie a un côté Mary-Sue-esque (le côté ultra puissante en moins). Elle est trop parfaite, trop courageuse, trop héroïque. C'est lassant. Cette perfection fait que son personnage n'est pas réaliste et peu crédible.

Son personnage est aussi plutôt incohérent. Elle est décrite comme une fille soi-disant très timide, qui déteste se faire remarquer, qui n'a qu'une seule véritable amie et qui n'a pas confiance en elle et, quelques chapitres plus tard, elle s'exprime devant un public et se lie avec des gens en un claquement de doigt...

Elle m'a exaspéré à plusieurs reprises. Elle a un côté "je ne suis pas comme les autres filles" qui m'est insupportable.



J'ai apprécié ses interactions avec Shadow Hunter. Elle est plus humaine, plus normale, lors de ces moments.

De ce fait, j'ai trouvé le personnage de Shadow Hunter assez sympa même s'il est TRÈS cliché lui aussi. Par contre, la dernière scène où on le voit est assez mélodramatique, je l'ai trouvée ridicule (et, par extension, j'ai trouvé Shadow Hunter ridicule).



En revanche, leur relation à tous les deux se transforme BEAUCOUP trop rapidement. Ils ne se connaissent pas vraiment et n'ont pas tant que ça interagi ensemble et ils ont déjà des sentiments l'un pour l'autre et s'embrassent...



J'ai DÉTESTÉ la meilleure amie de Julie, Chloé. Elle me sort par les yeux. Je la trouve ridicule, gênante et inutile. Elle m'énervait dès qu'elle ouvrait la bouche.



Les autres personnages sont sympathiques.



Certains dialogues et interactions entre les personnages ne paraissent pas très naturels.



La plume est agréable à lire, simple et efficace.



Je passe au point qui m'a le plus agacée : certains commentaires de la part de l'autrice/Julie sur son "corps" dans le jeu.



Quelques exemples :

- «Elle se retrouvait affublée de seins hyper gonflés, au moins un bonnet F, si ce n'était plus.» (Page 69)

D'abord, l'utilisation du mot "affublée". Affubler : attribuer à quelqu'un quelque chose de ridicule.

Puis, il y a aussi "seins hyper gonflés"...



- «Par-dessus tout, elle ne pouvait détacher son regard de l'énorme poitrine, anormale, de son avatar.» (Page 76)

"anormale".



Il existe beaucoup de personnes qui ont un bonnet F ou plus, ça n'a rien d'anormal ou ridicule.



- «Julie possédait l'esprit d'une prude dans le corps d'une actrice porno.» (Page 87)

Qu'est-ce qu'un "corps d'actrice porno", en fait ? Il y a un type de corps réservé aux actrices de films pornographiques ? C'est une vraie question que je me pose, maintenant.

Étant donné que les gens ont tous types de goûts, les actrices porno n'ont-elles pas tous types de corps ? Comme n'importe quelle femme, quel que soit son métier, finalement...

(Ca me paraît logique que ce soit le cas, mais peut-être que je me trompe. Je ne suis pas familière de ce genre de films.)



- À la page 196, Julie arrive dans un endroit qui lui offre la possibilité de modifier son avatar.

«Elle sauta sur l'occasion pour rendre à son avatar une silhouette s'approchant le plus possible du corps d'une vraie femme...» (Page 197)

- La phrase suivante : «Fini la poupée Barbie qu'un seul bras pouvait entourer.»

- Quelques phrases plus tard : «Son avatar ne ressemblait plus à ce mélange de lolita et d'actrice porno, mais bien à une jeune fille normale.»



- «Fini cette odieuse poitrine qui me servait d'airbag !» (Page 198)



- Commentaire inutile de la meilleure amie : «Au moins, elle ne ressemble plus à un jambon sur pattes.» (Page 211)



- Commentaire d'une alliée de Julie : «Comment t'as dégonflé tes ballons de baudruche ?»



C'est tellement lourd... (Et même, par moments, j'ai trouvé ça irrespectueux.)



L'autrice revient plusieurs fois sur la grosse poitrine de l'avatar de Julie et elle relie à deux reprises "grosse poitrine" avec "être actrice de films pornographiques".

À croire que, lorsqu'on possède une poitrine imposante, il ne reste qu'une seule option de métier.



Ce serait bien de laisser les femmes à forte poitrine tranquilles, elles n'ont rien demandé. Ce serait bien d'arrêter de les sexualiser ainsi.



A. D. Martel fait passer pas mal de messages dans son roman, prônant l'acceptation de soi et des autres, dénonçant le sexisme subi par les femmes, le harcèlement et les propos/comportements inacceptables de certains hommes (de bons messages) mais pourtant elle se retrouve elle-même à écrire des commentaires rabaissants et dégradants envers les femmes (sans les dénoncer d'une façon ou d'une autre).



L'idée de base est bonne, la plume est agréable, c'est une lecture simple et divertissante. Cependant, les personnages sont très clichés, ce roman aurait gagné à être plus développé et j'ai trouvé certaines phrases de l'autrice déplacées et dégradantes.

Je ne pense pas lire la suite à cause des problèmes que j'ai cités.

On plonge au coeur d'une cité futuriste où la population a l'air de vivre confortablement et paisiblement, et on y découvre Arcana jeune fille revêche et clairement trop gâtée...

J'ai eu beaucoup de mal avec Arcana car son caractère est clairement insupportable et égocentré ...

Mais c'est exactement je pense ce que veux nous faire ressentir l'autrice, car Arcana ne va pas rester dans son petit confort et va se confronter à une dure réalité qui va la faire grandir, la bousculer et revoir totalement sa façon de penser ...

J'ai adoré ce changement et surtout la découverte avec Arcana de l'envers du décor de sa si jolie cité et la rencontre avec les Saëlien, peuple considérer comme barbares par les siens...

Mais qui sont réellement les monstres de cette histoire ?

J'ai hâte de lire la suite surtout que l'audiobook est vraiment super.

Un livre jeunesse ultra chouette.



Du style steampunk, bien mené, on s'attache très vite aux personnages. Petite pensée pour Monsieur Gratouille, mon personnage favoris, un chat débrouillard et tellement affectueux !



À lire sans modération, garantit 100% aventure

Une cloture magistrale ! Et un de mes seuls coups de coeur de 2022.



Je vous conseille très vivement cette saga, elle est incroyable. J'ai beaucoup ris, pleuré, eu peur... Une pépite, vraiment ! Et la plume est super fluide.



À lire de toute urgence !