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Les larmes de Saël tome 1 sur 4
EAN : 978B07Z6D4LVB
276 pages
(15/10/2019)
4.35/5   79 notes
Résumé :
Des cris, une explosion, le dôme d’énergie qui vacille… Ceylan, la cité la plus sure au monde, est attaquée. Au cœur du chaos, Arcana découvre le vrai visage des ennemis de son peuple. L’un d’eux, un Saëlien aux iris rouges, est capturé. Déterminée à échapper aux fiançailles orchestrées par son père, la jeune femme décide d’épouser l’ennemi. Un choix qui va bouleverser sa vie et le destin des deux peuples. Pour survivre à Saël, Arcana devra ouvrir son cœur et son es... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (51) Voir plus Ajouter une critique
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Auteure totalement inconnue et titre faisant partie des Audible gratuits jusqu'au 13/09, j'ai donc tenté l'expérience avec ce roman fantastique.

L'univers est très intéressant et original. Il s'agit d'une dystopie où une partie du peuple vit en harmonie et en autarcie sous un dôme de verre avec de l'eau à profusion. L‘autre partie est au milieu des steppes sans eau et avec une société matriarcale. Grâce à Arkana, on en apprend plus sur ce monde de Saël qui est devenu sa nouvelle famille. On est comme elle, on est surpris par les différences avec son monde d'origine et les apprentissages qu'elle y a reçu. Sinon niveau histoire, je n'ai pas été plus emballée que ça car Arkana passe son temps à se plaindre et à se regarder le nombril. Il m'a fallu dépasser la moitié de l'audio pour que l'histoire me captive enfin et qu'il me tarde d'en connaître la fin. Sans que je m'en aperçoive, je m'étais attachée aux différents personnages alors qu'au début, il n'y avait que le petit Zachary qui me touchait. Mina est une morpionne, Arkana ne voit pas au-delà de son nez et les 2 autres sont aigris et ronchons. Finalement, j'ai envie d'en savoir plus sur ce monde et sur les aventures d'Arkana avec sa nouvelle famille. Il aura fallu du temps pour que tout ce beau monde se comprenne et s'accorde ensemble. Arkana se montre également grandie à leur contact et à celui du monde sauvage de Saël. Elle finit aussi par apprendre de ses erreurs et à agir en conséquence.

Comme vous l'aurez compris, malgré un début longuet, ce 1er tome a été une excellente découverte. J'ai hâte d'en savoir plus et de voir quel final cette auteure a donné à sa série. Pour les amateurs de dystopie, je vous conseille donc découvrir le 1er tome de cette tétralogie et sa jeune auteure belge. Pour ma part, j'espère finir cette série avant la fin de l'année (malgré le nombre de séries commencées ces derniers temps). En tout cas, ça sera une nouvelle auteure à suivre.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Cela fait un moment que ce livre trône dans ma pile à lire sans que je me décide à l'y en sortir. Finalement, j'aurais dû le sortir plus tôt, parce que j'ai adoré !

L'univers est riche et l'idée de l'histoire ainsi que la trame m'a bien plus.
Au départ, le personnage principale m'a laissé sceptique. Elle apparaît comme immature, impulsive et trop gâtée. Finalement, ces traits de caractère voulus par l'autrice rythme la trame. J'ai fini par adorer ce tempérament assez décalé pour l'héroïne d'une histoire et j'ai beaucoup aimé la conséquence des actions irréfléchis d'Arcana. de plus, j'ai adoré l'évolution du personnage au court du tome.
Et ce n'est pas la seule. Chaque personnage du roman m'a laissé au premier abord indifférente, pour au final révéler ses vrais couleurs si bien que je me suis attachée à tous les personnages centraux du roman.

Les enjeux du roman m'ont aussi conquise. J'ai beaucoup aimé la trame et les travers des deux cités. Bien que fictif, certains faits de l'histoire ont laissé paraître un parallèle et une morale avec notre réalité que j'ai apprécié.
Le style d'écriture, quant à lui, est plaisant et le livre s'enchaîne sans problème. Un fois bien plongée dans l'univers, j'ai lu le roman d'une seule traite.
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Les Larmes de Saël est ma troisième lecture du partenariat avec Les plumes de l'imaginaire. Pour rappel, il s'agit d'un groupe sur Facebook rassemblant des autrices autoéditées ou hybrides qui s'allient pour promouvoir leurs romans et échanger avec les lecteur.rices. N'hésitez pas à nous rejoindre. Ce roman fait partie d'une saga en trois tomes. Toutefois, il peut se lire comme one-shot. En effet, l'écrivaine n'avait pas prévu d'en faire une série et malgré la fin, il se déguste très bien en solo.

Arcana réside dans la ville prospère de Ceylan protégée du monde extérieur par un bouclier. L'air, les températures, les énergies sont mesurés au millimètre près pour en faire un havre de paix où les habitants puissent vivre sans crainte. À l'approche de l'âge adulte, elle ne sait toujours pas ce qu'elle souhaite pour l'avenir. Ce choix lui est enlevé par trois faits : son père qui veut la marier, l'explosion qui endommage le coeur de Ceylan et le jugement des terroristes devant la population. Mues par ses envies de liberté, elle s'engage à épouser avec Ashkan selon les lois à l'étonnement de toute la citée. Leur union à peine célébrée, ils sont expulsés à Saël. Arcana va devoir apprendre à survivre dans ce Nouveau Monde aussi austère que galvanisant.

A.D. Martel propose un univers mêlant le post-apocalyptique et la fantasy orientale. On comprend qu'une catastrophe et des guerres ont propulsé la terre à l'époque où se déroule le récit. Mis à part Ceylan et Saël, on ne sait rien des contrées alentour. Et pour cause, les citoyens de la première ville demeurent à l'intérieur d'une bulle de protection contrôlée dans sa globalité et possédant une technologie avancée. Les connaissances d'Arcana découlent uniquement de ses professeurs et du gouvernement. C'est pourquoi, elle va débord découvrir Saël à travers ses préjugés qui vont tomber au fur et à mesure qu'elle appréhende le territoire et son fonctionnement empreint d'orientalisme rustique avec son soleil de plomb et le clanisme, mais aussi la signification à la fois terrible et belle des larmes de Saël.

Vous l'aurez compris, les deux nations sont l'opposée l'une de l'autre. La prospérité de Ceylan est contrebalancée par un système politique profondément patriarcal, qui régule le quotidien et la vie de ses citoyens par des mesures strictes telles la loi de l'enfant unique et la gestion des cultures raisonnées. Toutefois, la cité exploite la denrée la plus précieuse avec excès : l'eau. Leur technologie repose entièrement sur elle. Chacun possède un bracelet, une sorte de montre connectée, qui permet de contacter ses proches, prendre des notes ou activer les passerelles entre la basse et la haute ville. Il s'agit d'un outil de dépendance dont Arcana arrivera à se priver sans trop de mal.

Saël, quant à elle, a une politique presque matriarcale. Je dis presque, car les hommes ont un pouvoir décisionnaire conféré par leur statut spécial et involontaire. le peuple vit en tribus sous la tutelle d'une assemblée d'anciennes. La vie ou plutôt survie est archaïque, la technologie n'existe pas et l'eau est précieuse.

Arcana se retrouve donc confrontée à un changement radical suite à sa décision d'épouser Ashkan et sa naïveté ainsi que son égo démesuré. Cette prétentieuse fille de conseiller possède une haute estime d'elle-même et un caractère fort. Je crois n'avoir jamais rencontré un pareil personnage au cours de mes lectures. Durant le premier chapitre, je ne l'appréciais pas du tout. Dès le deuxième, je l'ai adoré, adoptée. Pourtant, elle revêt toujours son côté princesse aux penchants superficiels et capricieux, mais sa soif de liberté et son courage pour se dresser face à l'adversité (son père représentant l'autorité parental et gouvernemental pour son statut), puis les politiciens, m'ont tout de suite subjugués. Aucune incohérence ne se glisse dans son personnage. Son caractère fort se révèle nuancé et logique, bien qu'elle pèche aussi par orgueil. D'ailleurs, la confiance en ses capacités va en prendre un coup quand elle se rendra compte qu'on la manipule. Malgré cela, elle ne baissera jamais les bras. Elle évoluera au fil de ses contacts avec sa nouvelle famille dont les relations sont tendues au début et des habitants de Saël. Les erreurs parcourent son chemin d'apprentissage et d'intégration. Erreurs qu'elle n'avouera pas toujours à haute voix, mais qu'elle prendra à coeur de réparer. Un comportement bien plus efficace qu'une faute confessée, d'autant plus qu'il reste cohérent avec sa personnalité et lui confère une part d'ombre réaliste.

Les autres protagonistes sont tout aussi profonds et nuancés, surtout les féminins que j'adore. Commençons par les masculins : Ashkan est ténébreux est intriguant. Toutefois, son côté bougon et ses problèmes de communication m'ont un peu refroidie. Son petit frère, Zachary est l'exact opposé grâce à sa douceur, sa compréhension et cette timidité adorable. Donya est la matriarche du clan. Sa langue ferme et sévère convient aux vieilles femmes qui doivent porter l'honneur et le respect des leurs, en dépit des années et de la méchanceté qu'elles ont vécues. Enfin, nous avons le troisième membre de la famille, la mutique et espiègle, Mina, qui se révèle touchante derrière la solitude qu'elle subit en raison de sa différence.

L'autrice aborde de nombreux thèmes et les consolide grâce à son savoir d'historienne. Elle emploie la fameuse gloire des vainqueurs qui embellissent leur victoire en dissimulant leurs exactions et leurs horribles stratégies. Dans le roman, chaque détail a son importance, même ceux qui semblent les plus anodins comme les sculptures du ministère de Ceylan. L'endormissement de la population sous couvert de bien-être, l'assouvissement des femmes, mais aussi des hommes. Elle opère un inversement plus qu'intéressant, je vous laisse découvrir de quoi je parle, car je n'ai pas envie de spoiler.

En bref, A.D. Martel m'a conquise avec ce premier tome qui a grignoté mes heures de sommeil. Les larmes de Saël nous plonge dans un univers oscillant entre science-fiction et fantasy orientale teinté des couleurs de l'importance de l'intégration dans une nation étrangère, l'ouverture d'esprit, le féminisme et le respect.
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Voici un roman qui débute fort car Arcana l'héroïne ne laisse pas indifférent. Elle est capricieuse, têtue, une forte tête dans cette société patriarcale de Ceylan. La première impression est dérangeante quand sa priorité se focalise sur un fond de teint plutôt que le reste.
Arcana vit sous un dôme, dans une société aux règles strictes et aux tâches précises. Un seul enfant par famille. Chacun participe au projet de tous pour travailler et permettre une vie luxueuse, au confort de vie maximum.
Cela semble de prime abord une belle utopie. Un monde parfait? Serait-ce pour cela que des habitants de Saël, la contrée la plus proche hors du dôme aient tenté de saboter leur source d'énergie principale? Par jalousie? Par ambition de destruction?
Lorsque ces terroristes sont arrêtés et jugés en place publique personne ne s'attend à la suite des événements. Surtout pas Arcana. Et pourtant c'est par elle que vont arriver les prémices d'un changement. Et tout s'enchaîne à partir de son choix fatidique, pour sauver un ennemi, de s'unir à lui.
A.D. Martel va alors nous montrer que derrière cette gamine se cache une jeune femme de caractère oui, mais fière aussi et teigneuse. Malgré les embûches elle garde la tête haute aussi longtemps que possible et sa rage de vivre est vivifiante.
Face à elle est Ashkan. Son époux. Un Saëlien. Ennemi de toujours et exact opposé tant physiquement que moralement. Pour preuve il ne semble que peu goûter la « chance » qu'il a de ne pas être exécuté avec ses camarades. Je n'en dirai pas trop sur lui car cela vous gâcherait des rebondissements intéressants qui présagent des chapitres hauts en couleur.
Sachez juste que ces deux-là méritent d'être suivis dans leur histoire.
Que le Destin n'est jamais une ligne toute tracée et que la volonté peut parfois la faire dévier sa route.

Arcana et Ashkan vont nous emporter dans le leur. La découverte de Saël sous le regard d'Arcana va être pour le lecteur le moyen aussi de parcourir l'univers très bien construit de l'auteur. Tant au niveau du contexte politique que social, A.D. Martel a su créer là un monde vraiment intéressant. Les personnages sont complexes et évoluent au fil des événements. On apprend ainsi à les comprendre, à les aimer ou pour certains à les détester. Leurs motivations sont parfois différentes. Leurs objectifs aussi. Ou pas. Mais pour chacun leur éducation apporte une explication à leurs choix.
Deux mondes vont ainsi se heurter, se croiser, se comprendre ou se haïr.
Arcana et Ashkan vont vous emmener et probablement emporter une part de votre coeur avec eux. Je me suis régalée. J'ai frémi. J'ai eu peur parfois. Je m'attendais même à devoir détester l'auteure pour ses choix. Mais elle a su tellement bien y faire que j'ai été prise dans le flot de ses mots. Telle la cascade qui entoure Ceylan, sa plume m'a projetée dans ses remous et secouée. Merci à elle de sa confiance. Et si vous ne saviez pas quoi lire en cette fin d'année. Je vous propose de la terminer sur un coup de coeur en compagnie de nos héros.
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Je tenais tout d'abord à remercier chaleureusement l'autrice, A.D. Martel, ainsi que la plateforme Simplement Pro pour l'envoi de ce service presse numérique !
J'ai découvert ce titre un peu par hasard. Je regardais les différents SP proposés sur SimplementPro plus pour passer le temps que dans le but réel d'y trouver ma prochaine lecture quand je suis tombée sur « Les larmes de Saël »….J'avoue que mon attirance fut d'abord purement superficielle : mon regard a été happé par la magnifique couverture ! Ensuite, en lisant le résumé, je me suis dit que c'était tout à fait mon genre lecture et, surtout, j'ai pressenti que ce titre allait vraiment me plaire ! Et mon intuition s'est révélée plus qu'exacte ; j'ai été totalement conquise par ce récit !
Je pensais au départ me lancer dans un roman de fantasy orientalisante. Après seulement quelques pages, je me suis rendue compte que, si le côté oriental était bien présent, j'étais plutôt dans une sorte de récit post-apocalyptique/dystopique (ce qui m'a très bien convenu aussi) !
Les premières pages nous plongent dans une ville haute en couleur, du moins au niveau de sa technologie (puisque les coloris se limitent, en réalité, principalement au blanc et au bleu). Cette cité est, en effet, entourée d'un dôme qui maintient en permanence sur ses quartiers, une chaleur constante et agréable, protégeant ses habitants des intempéries et autres désagréments climatiques. Leur peau est, de ce fait, d'un beau blanc nacré. Personne ne manque de rien à Ceylan (le nom de cette fameuse cité) : l'eau y coule à flots tout comme la nourriture. Il y a bien différentes classes sociales mais du plus pauvre au plus riche, personne ne vit dans la précarité, tous ont de quoi subvenir à leurs besoins primaires ! Un véritable petit paradis sur terre. Surtout pour les hommes, en vérité, qui détiennent le pouvoir au détriment des femmes qui n'ont, finalement, pas grand-chose à dire. Toutefois, nul ne semble s'en plaindre, à priori…
C'est dans ce contexte qu'a grandi, Arcana, l'héroïne principale de ce récit ! Ceylan vivant en total autarcie, elle n'a jamais rien connu d'autres et ne s'est jamais vraiment souciée de ce qu'il pouvait bien y avoir hors de ces murs protecteurs. Les cours d'histoire de l'école lui ont bien appris que d'autres peuples existent à l'extérieur mais, bien au chaud et confortablement installée dans sa petite vie tranquille, elle ne s'en préoccupe pas ! Jusqu'au jour où des Saëliens vont attaquer la cité et ébranler le dôme de protection ! En partie pour échapper à un mariage arrangé, en partie par rébellion, Arcana va demander à devenir l'épouse de l'un des prisonniers, dénommé Ashkan. Et cette union va passablement bouleverser toute son existence (et pas que)…Je m'arrête ici au niveau du résumé. Je n'en savais pas plus, pour ma part, et j'ai adoré découvrir les péripéties que va engendrer ce postulat de départ !
Alors oui, ce n'est pas totalement nouveau ou original : le choc entre deux mondes que tout oppose, la prise de conscience de l'héroïne de l'existence d'une autre culture qui met en exergue les défauts de la sienne, etc. J'ai déjà lu pas mal d'ouvrages ayant des thématiques semblables. Toutefois, l'autrice a réussi à me happer dans son univers et à m'embarquer dans son histoire ! J'ai apprécié que ces deux mondes aient chacun leurs qualités et leurs défauts (finalement beaucoup plus de défauts que de qualités dans les deux cas, d'ailleurs !). Et même si le schéma de base peut sembler classique, il y a des petites touches originales, différentes (comme les Anciennes, l'Enéark, le dôme en lui-même et bien d'autres choses encore) qui font que je n'ai pas du tout eu l'impression de lire une énième répétition d'un autre roman ! de plus, l'intrigue, si elle n'est pas bourrée d'actions, n'est pas dépourvue de péripéties et de rebondissements ; la plupart que je n'avais pas vus venir. La toute fin est peut-être un peu vite bouclée mais elle m'a convenue telle quelle !
Comme le mentionne l'autrice dans sa présentation, si une romance est belle et bien présente dans ce titre, elle reste, la majorité du temps, en second plan, ce qui m'a plu ! Je l'ai, de plus, trouvée crédible et convaincante. Peut-être juste un peu rapide sur la fin mais rien qui n'ait entaché l'ensemble ! J'ai eu, à ce niveau-là, exactement ce que j'étais venue chercher ! le contrat est donc validé !
Le personnage d'Arcana ne m'a pas vraiment séduite au départ : c'est une jeune fille égoïste, arrogante et orgueilleuse, très imbue d'elle-même et superficielle. Pas un portrait très flatteur donc… Toutefois, assez rapidement, une autre facette de sa personnalité se dessine, plus profonde, plus réfléchie, celle d'une femme qui se pose des questions et qui ne se laisse pas faire. C'est ce qui m'a poussée à penser que ce personnage pouvait (et allait sûrement) évoluer vers un « mieux » et que je finirais certainement par l'apprécier ! Et, je vous le donne en mille, c'est effectivement ce qu'il s'est passé ! Cependant, son évolution est subtile ; petit à petit elle se tourne vers les autres, cesse de prendre des grands airs et de ne penser qu'à elle. À force d'être confrontée à des situations inédites, elle finit par changer, du moins certains de ses défauts s'atténuent progressivement. Ashkan, quant à lui, reste fort en retrait une bonne partie du récit. Celui-ci est, en effet, essentiellement décrit du point de vue d'Arcana (tout en étant à la troisième personne du singulier). le jeune homme nous apparait de ce fait longtemps comme un personnage taciturne, distant et mystérieux. Pour autant, je l'ai apprécié malgré cette froideur qui contrebalance, d'ailleurs, totalement avec le caractère doux et enjoué de Zachary, son petit frère. de façon générale, j'ai beaucoup aimé la façon dont l'autrice a traité et développé ses protagonistes ! L'évolution des relations entre ces derniers m'a paru parfois un peu prévisible. Malgré tout, j'ai adoré les suivre et découvrir comment le tout allait se dérouler.
En bref, je ne peux que vous conseiller ce roman qui m'a comblée : le schéma peut sembler classique de prime abord mais l'univers se démarque par une ambiance très orientalisante et des particularités qui lui sont propres ! Les personnages ont, quant à eux, un petit quelque chose de touchant et l'évolution de leur personnalité et de leurs relations, si elle n'est pas toujours surprenante, du moins est-elle crédible ! Et puis l'intrigue est captivante, bien équilibrée et rythmée. L'action pure n'est peut-être pas prédominante mais elle n'est pas nécessaire pour maintenir le lecteur en haleine. Un presque coup de coeur pour ma part ! 😊

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
S'il était le feu, elle était la glace, et la banquise de sa volonté était bien trop immense pour fondre sous ses assauts.
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— Est-ce que notre technologie, notre confort valent la vie d'autres êtres humains ?
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Comment voulez-vous déterminer votre futur à l'aube de vos dix-sept ans ? N'était-ce pas une exigence complètement folle ?
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Elle avait promis de dire la vérité et ce n'était pas un mensonge. Malgré la pertinence de ses propos, elle n'arrivait pas à se convaincre elle-même que l'objet de son enfance lui aurait été plus inutile qu'autre chose.
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