Baptiste Beaulieu

Un médecin dépeint d’une plume très poétique, avec humour et sensibilité le monde de l'hôpital, où patients, familles et soignants se rencontrent au travers de grands et petits drames. Un réel concentré de nature humaine !

L’hôpital et ses histoires aussi hilarantes que bouleversantes ..



L’auteur a certes su nous faire rire à plusieurs reprises mais la réalité finit par frapper, nul ne souhaite être l’hôpital quelles que soient les circonstances ..



Ce livre a été ma dernière lecture de l’année 2019, et ça tombe bien..

La santé est ce que l’on a de plus précieux au monde, tâchons d’en prendre soin car aussi grands que puissent être nos rêves, aucun ne peut rivaliser avec l’envie de vivre.



Que l’année 2020 soit pleine de santé, d’amour, de bonheur, de paix et de livres !

Baptiste Beaulieu est un jeune médecin généraliste qui tient un blog sur le monde médical qui remporte un immense succès. Je l'ai découvert lors de sa participation au recueil écrit avec Agnés Ledig et Martin Winckler : Je te donne sur le don de sang.



Dans ce roman, il nous raconte sa vie d'interne aux urgences d'un hôpital, son vécu mais aussi celui de ses divers collègues.



Alternant anecdotes dramatiques ou drôles c'est d'une plume délicieuse et vivante qu'il nous divulgue les coulisses de cet endroit où on ne souhaiterait jamais devoir aller.



Entre drames, quiproquos, tendresse, amitié, situations ubuesques ou poignantes on trouve cette solidarité qui se rencontre encore beaucoup dans le milieu médical.

Il n'oublie pas non plus d'évoquer les éventuels conflits, les "mandarins", le personnel débordé, fatigué mais toujours là pour le patient.



Certaines anecdotes m'ont mis le cœur à l'envers, d'autres m'ont fait sourire et même rire.



Ce roman devrait être lu par tout le monde, c'est un vibrant hommage au personnel de santé qui n'est pas toujours reconnu à sa grande et juste valeur.


Lien : http://delcyfaro.blogspot.fr..

Ce jeune médecin a décrit le coeur des urgences avec une réelle humanité. Point de descriptions médicales à outrance dans ce livre. Baptitse Beaulieu s'attache à raconter les urgences et son métier de jeune interne en médecine par l'humain avant tout. Il décrit les relations qu'il tisse ou pas avec les patients. Il décrit également ses émotions, sa vie aux urgences auprès de ses collègues et la manière d'être des uns et des autres. C'est donc avant toute chose un livre sur les relations humaines quand certains sont au plus bas côté santé et côté moral. Un livre très touchant au final.
Lien : https://www.jadorelalecture...

Saississant

Bravo à ses hommes et ses femmes pour ces longues journées et nuits passés à s’occuper des patients. Les heures travaillées sont épuisantes et aussi très diversifiées. Un ouvrage qui m’a mise KO.

C’est aussi l’histoire de plusieurs personnages dont certains vivent des drames, des banalités, et autres… L’interne use de son charme, de plusieurs stratagèmes pour ce plier aux volontés et s’occuper aux mieux des exigences. De belles émotions sont garanties.

Cependant il en faut pour tous les goûts. Voici un monde professionnel à découvrir qui me rassure sur mon choix, ce métier ne m'aurait pas convenu. Il serait préférable de le mettre à disposition d’élèves avant qu’ils ne s’engagent dans cette voie afin de maîtriser ce qui les attend, ainsi que la patiente à laquelle ils devront faire face, les horaires, les réflexions... C’est une vocation.

C’est bien écrit, il y a de belles phrases, aussi des références, mais Baptiste Beaulieu et ses collègues sont ils souvent aussi à l’écoute auprès de leurs patients qu’il ne le décrit, s'inquiètent t'ils toujours ainsi ?!? S’attachent-ils autant qu'il ne le dépeint ?

Alors voilà : les 1001 vies des urgences est une sorte de compte-rendu, de journal de bord d'une semaine aux Urgences. L'impression qui se dégage de la lecture de ce roman se condense en un mot : confidence. En effet, c'est comme si l'auteur se confiait à nous, à travers son expérience, ses gaffes, ses moments de joie, de tristesse, bref en toute humanité. Le ton est léger pourtant les sujets (maladie, vieillesse, mort) abordés sont souvent graves.



Je conclurai simplement avec une citation d'Umberto Eco qui retranscrit parfaitement l'objectif du roman de Baptiste Beaulieu, ou du moins tel que je l'ai ressenti :



"Nous savons que nous allons vers la mort et, face à cette occurrence inéluctible, nous n'avons qu'un instrument : le rire." _ Umberto Eco

Un coup de cœur !



Pas forcément fan des livres où l'ont rit au détriment des autres, j'ai hésité avant d'ouvrir ce récit, dont je n'avais jamais entendue parlé ! Ce qui m'a convaincue c'est paradoxalement l'avertissement en guise de prologue. Un avertissement qui donne le ton du livre : drôle mais pas moqueur. Humoristique mais pas blasé. Humain mais pas cynique.



J'ai découvert cette écriture fluide, ce parlé franc et ces tranches de vies humaines et belles. Je me suis attachés à ces patients, à ces soignants, à ces tracas d'un hôpital. J'ai reniflé fortement en retenant mes larmes, car c'est aussi ça un hôpital, des moments de grâces et d'autres de silences assourdissants.



Au final j'ai plongé tête baissé dans ce récit, laissant l'auteur me guider dans les couloirs aseptisés. De la chambre 7 aux urgences, j'ai pris le temps d'écouter ronronner la vie, et s'éteindre les lumières.



Ce récit est beau, parce qu'il est juste. Il ne travestit pas la nature humaine, ne donne pas de leçon, mais nous happe dans ce tourbillon qu'est la vie.



Je recommanderais surement ce livre, rien que pour prolonger mon enchantement par substitution.



Bonne lecture à tous.

Un livre qui se lit rapidement. J'ai beaucoup aimé toutes ces anecdotes médicales qui me rappelle mes journées de boulot aux urgences. C'est écrit avec sincérité et humour, c'est touchant et drôle, je me suis régalée. Ça amène également à réfléchir sur sa pratique tout en restant léger. Un petit pincement au cœur pour la fin, mais c'est très bien écrit. Un bon moment.

Des instants de vie drôles et moins drôles, d'autres moments tristes et moins tristes mais un livre optimiste que j'ai apprécié lire.

Ce livre relate des faits réels que ça soit les anecdotes que les consultations. Alternant anecdotes drôles et dramatiques c'est avec une jolie plume qu'on les découvre. On est entrainé très rapidement dans l'histoire. L'auteur arrive à nous faire passer du rire aux larmes.

J'ai adoré ce livre dans laquelle on retrouve de l'humour mais aussi de la tendresse.


Lien : https://leslecturesdelauryss..

Je vous épargne l'histoire de ce roman (lisez les autres critiques, cela évitera les redondances).

MAIS qu'elle gifle j'ai prise en lisant ce roman. Oui l'empathie existe encore dans les hôpitaux, oui les soignants peuvent être et doivent être des êtres humains avec des SENTIMENTS d'humains! le système dans lequel ils travaillent ne les a pas transformés en androïdes distributeurs de gestes techniques. Quel SOULAGEMENT.......

Dites Mr Beaulieu, j'pourrai avoir à faire à des toubibs comme ça? MERCI



Je recommande URGEMMENT ce livre à ceux qui font des études de médecines, d'infirmières et à tout ceux qui s'apprêtent à consacrer leur vie professionnelle aux soins. Qu'ils ne se trompent pas: le soin passe aussi par l'humanité. La gentillesse, la bienveillance ne sont pas des placébos mais d'excellentissimes médicaments!

Après la découverte de Baptiste Beaulieu via son deuxième roman Alors vous ne serez plus jamais triste j'ai voulu me lancer dans son tout premier livre dont le contenu est tiré de son blog du même nom. Inutile de résumer les faits, d'en faire un quelconque résumé puisque la quatrième de couverture suffit à expliquer le contenu de l'ouvrage et pour les plus curieux il suffit de se rendre sur le blog dont sont tirées toutes ces belles anecdotes sur la vie des urgences d'un hôpital.

C'est avec beaucoup de tendresse qu'il nous raconte les histoires des uns et des autres, le bonheur et le malheur, la maladie, le combat, l'amour et l'amitié ... il y a tant d'émotions contenues dans ces quelques pages, j'ai été surprise, émue et il faut le dire j'ai bien rigolé. C'est la vie des urgences (comme dans un film) mais avec une réalité dure et du personnel soignant bien plus sympathique que celui que l'on rencontre habituellement, alors j'ose ma question: quel est docn cet hôpital où tout le monde est si gentil?



Une belle découverte en somme et surtout une adaptation BD qui m'attend de pied ferme.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..

Alors voilà… comment Baptiste Beaulieu nous permet de suivre au cours de son internat, ses tribulations, ses aventures, ses victoires, ses défaites dans les entrailles du service des urgences du Centre Hospitalier d'Auch, à travers 1001 vies….



Ca grouille dans tous les sens avec les humeurs de chacun, avant tout prendre en charge, hiérarchiser les urgences, rassurer, soulager, trouver des solutions, pour que chaque personne se sente le patient le plus important de la journée ;



J'ai aimé ce livre qui l'air de rien ne peut pas laisser indifférent. L'auteur parvient à faire monter l'ascenseur émotionnel en peu de mots, aux détours d'une petite phrase, nous met le sparadrap sur la bouche. Il use et abuse d'humour, de délicatesse et cela passe bien, qualités essentielles pour dénouer des situations d'urgences où finalement tout le monde a un rôle de « patient »…



Ce que je déplore un peu c'est le style employé pour nommer certains patients « la femme, oiseau de feu, le chef viking ». Cela desserre un peu l'auteur à mon sens. On s'approche d'un langage plutôt utilisé dans les séries TV, Dr House, urgences….



J'ai passé un bon moment de lecture, même si je préfère, le style de Martin Winckler pour ce thème.

Baptiste Beaulieu a du talent. Celui de raconter. Celui surtout de laisser sa part d'humanité s'exprimer. Il a le don de la réconciliation également. A travers son livre, c'est soignants et soignés qui se rencontrent, chacun avec ses failles mais aussi avec sa sensibilité. Il y a ceux qui la cachent et ceux qui la livrent.

Dans un tourbillon d'émotions, Baptiste Beaulieu nous transporte au cœur du service des urgences. Il y raconte le rire, le larme et les drames et l'auto-dérision nécessaire pour ne pas sombrer. Il aime la vie par-dessus tout, lui qui côtoie la mort trop souvent.

Un très beau récit qui se lit très vite et qui laisse une jolie trace, celle de la vie peut-être...

Encore une semaine de folies, cette fois-ci au sein des urgences. On découvre ce milieu médical particulier qui n'est plus de la médecine générale mais n'est pas encore de la médecine spécialisée. On y retrouve de tout, comme en médecine générale, et on peut y traiter le pire, comme en médecine spécialisée.



"Avoir l'impression d'être soigné par un vrai médecin, c'est déjà cinquante pour cent de la guérison."



Beaucoup de réalités dites avec beaucoup d'humour peuplent ce livre. Cela montre combien l'humain, parfois plus que le médecin et sa science, est essentiel aux soins.



"L'homme se pousse du col, il se met sur un piédestal, mais il n'est qu'un tuyau qu'on remplit par le haut et qu'on vide par le bas."



Je ris aux éclats tant certains passages, durs, tristes ou heureux sont décrits avec légèreté et plein d'humour, sans que cela ne devienne lourd ou manquant de respect. Et je suis profondément émue, parfois jusqu'aux larmes, par d'autres passages.



"- Vous vous inquiétez tous pour rien : mon état ne signifie pas que je vais mourir, mais que je suis arrivée à la fin de ma vie."



Ce récit aborde tous les sujets, des soins de plaies à l'éducation sexuelle en passant par la religion, sans tabous, sans a priori, sans violence.



"On parle religion. Il ne pratique plus : "Je ne suis pas mécréant, mais j'aime trop Dieu pour l'enfermer dans le dogmatisme étriqué des Hommes.""



Cette lecture donne envie d'aller travailler aux urgences, pour voir. Voir les patients, les infirmières, les médecins et toutes ces lignes invisibles qui les relient les uns aux autres et sans lesquelles les soins ne seraient pas aussi efficaces.

Le narrateur est interne dans un service d’urgences. Pour maintenir une patiente en vie jusqu’à l’arrivée de son fils, il va lui raconter, jour après jour, une multitude d’anecdotes sur la vie de l’hôpital : les patients, les médecins, les infirmières.

Parfois drôles, jamais méchantes, ces histoires dessinent un monde où se côtoient chagrins et fous rires, vie et mort, tendresse et compassion.

Baptiste Beaulieu est un excellent conteur

Le talent de celui qui sait de quoi il parle ! De celui qui ne parle pas pour ne rien dire. Qui connaît la noirceur du monde mais qui sait en voir les étincelles. Si son empathie est aussi pure que dans les lignes de ces romans sans aucun doute Beaulieu est l'un des meilleurs médecins au monde

Alors voilà... je commençais tranquillement mon début d'année quand je suis tombée sur ce livre. J'ai hésité, un livre sur le quotidien de l'hôpital, ne doit pas être très gai. Pas idéal pour commencer l'année. Pourtant, j'ai lu les premières pages et j'ai continué. Je ne pensais pas que ça serait si léger ! Parfois drôle, avec les réponses et attitudes des patients, mais tout de même, parfois triste, quand ces derniers sont atteints des maladies les plus impressionnantes qu'il soit. J'ai aimé suivre les allées et venues sur plusieurs étages de ce jeune interne, avec en fil rouge cette patiente qui attend son fils... mais aussi la vie à côté, les fêtes, la famille. Très touchantes ces chroniques sur quelques jours de ces urgences, j'ai fatalement repensé à la vieille série Urgences (nostalgie...). J'ai été stochée par l'originalité de certains patients (non, il n'a pas fait ça ?! Si...) J'aurais aimé m'attarder avec certains d'entre eux pour savoir ce qu'ils devenaient.

A ne pas lire si on est hypocondriaque... sinon un très bon moment !

Ceci est un récit d'expériences qui tient du journal intime, où l'auteur nous fait part à la fois de ses expériences en tant qu'homme en internat de médecine, et en tant qu'urgentiste.

Il croise des parcours de vies, parfois drôles, étonnants ou tragiques, et a une façon de retranscrire les chemins des personnes dont il dépeint le quotidien de façon tellement touchante et pleine de tendresse. C'est très drôle mais jamais moqueur, toujours plein de pudeur. Un bel hommage à son métier et tous ceux qui l'exercent, à l'humanité présente en chacun de nous.

Un livre qui se lit très bien, rapidement, et à mettre entre toutes les mains.

"On s'attache aux malades, parfois à leur famille, il faudra que j'apprenne l'indifférence. Peut-être."



Mon avis :



Changement radical dans mes habitudes livresques, je n'aime pas tellement les témoignages de vie à connotation "dramatique", je préfère les anecdotes d'un tatoueur ou les perles d'un prof. Parce que la lecture doit me permettre d'échapper à la dure réalité. Mais Baptiste Beaulieu a ce quelque chose de poétique. Cette façon magique, tel un enfant émerveillé, de nous parler de la vie et de la mort. Il a sa propre vision, et elle nous fait du bien. Vraiment !



"Vous vous inquiétez tous pour rien : mon état ne signifie pas que je vais mourir, mais que je suis arrivée à la fin de ma vie."



Tel un Malzieu, il décrit la comédie humaine avec empathie et lyrisme. Même dans les moments les plus tristes, il sait nous "faire passer la pilule". Il semble solaire et nous permet de relativiser. Il apprend de la vie et aime à partager cette expérience. On sent un réel besoin d'échange et beaucoup d'amour pour son prochain. On se sent bien après avoir lu Baptiste Beaulieu. Alors on rêverait presque d'être soigné par lui quand, de ses mots, il nous applique déjà une médecine douce et agréable.



"Je n'aime pas le mot "mort". On ne meurt pas : on chevauche un étalon arc-en-ciel qui vous emmène faire du rodéo dans les nuages au son de Lucy In the Sky With Diamonds."



Je ne suis pas étonnée du coup de coeur de ma copilote de blog et amie Virginie pour "Alors Voilà", elle qui connaît bien le milieu et chez qui je retrouve les mêmes qualités que l'auteur. C'est pour elle que j'ai eu envie de lire ce livre. Pour la comprendre un peu plus. Voir son quotidien. Merci à elle, à lui et à tout le personnel soignant !



"Les femmes battues sont comme des vagues : elles se brisent chez nous et repartent avalées par le ressac des conventions et des obligations. Parfois, elles ne reviennent pas :



1 - elles ont, enfin, brisé leurs digues et pris le large. C'est bien ;



2 - ou elles se sont échouées sur les rochers et sont devenues écume de mer, comme la sirène du conte."
Lien : http://the-love-book.eklablo..