Citations de Barbara Taylor Bradford (283)
Vous avez trente-cinq ans, autrement dit douze de plus que moi. Mais les chiffres n’ont aucune importance à mes yeux.
Quelqu’un qu’elle connaissait très bien était allé un temps à Hollywood. A son retour, il avait expliqué qu’il fallait l’énergie d’un taureau, la carapace d’un rhinocéros, le cerveau de Machiavel et le corps d’un dieu grec pour réussir au Pays des Rêves, comme il l’avait surnommé.
Elle en savait suffisamment sur Hollywood pour comprendre que c’était un univers cruel, un monde où la douleur et la désillusion régnaient en maîtres.
Il n’était pas difficile de se réinventer ici.Personne ne se souciait de savoir quelle école elle avait fréquentée, quelle profession exerçaient ses parents, si elle avait ou non des origines nobles ou fortunées. C’était véritablement une société sans classes, et cela plaisait ...L’intelligence, le talent, la ténacité, l’énergie, l’ambition et le succès : voilà ce qui comptait à Manhattan, et c’était précisément pourquoi elle s’y sentait bien.
On est en sécurité dans une maison... C’est comme un refuge.
C’est une des pires choses qui puissent arriver entre un homme et une femme. Un amour non réciproque, c’est tellement triste.
Un coup de chance. Le hasard, en fait. Une de ces choses qui se produisent parfois dans une vie, à l’instant où l’on s’y attend le moins.
S’occuper avait toujours été son meilleur antidote contre l’angoisse.
Le monde était une poudrière, c’était la vérité. Tout pouvait arriver, partout, tout le temps.
Les médias seraient son sésame. Il fallait qu’elle montre son visage à sa grand-mère. C’était le seul moyen.
Les mauvaises nouvelles font vendre. Ne vous embêtez pas à m’en apporter de bonnes. Le monde actuel n’était qu’une mauvaise nouvelle sur une grande échelle.
Dans tes bras, un bonheur apaisé, silencieux comme une rue la nuit ; et les pensées de toi étaient des feuilles vertes dans une chambre plongée dans la pénombre, des nuages sombres dans un ciel sans lune.
Elle connaissait la possessivité et la jalousie de Marius, qui ne quittait pas Annette des yeux, l’air furibond dès qu’un autre homme lui témoignait de l’intérêt. Chaque fois qu’elle avait essayé d’aborder le sujet avec sa sœur, celle-ci l’avait éconduite avec véhémence. Le comportement de Marius n’en avait pas moins quelque chose de pathologique.
Je n’arrive pas à m’imaginer quelle sorte de personnage était l’oncle de Christopher. Un homme peu soigneux, apparemment, tout au moins en ce qui concerne sa collection de tableaux. Comment peut-on négliger un Rembrandt ou un Cézanne ? Sa collection n’était même pas référencée. Et Christopher n’a pas l’air d’en savoir plus que moi. Il n’était pas vraiment proche de son oncle, il le connaissait à peine. Il lui a laissé sa collection parce qu’il n’avait pas d’autre héritier.
Et tu es toujours une femme ravissante. Intelligente, charmante, et tu n'est un boulet ni pour moi ni pour Marius. D’ailleurs, tu as souvent participé à des soirées avec nous et nos amis…
La beauté de la famille, avec ses yeux verts et ses cheveux roux flamboyants. Laurie qui rêvait de devenir actrice dans son enfance.
Le nom d’Hilda Crump venait à nouveau de s’immiscer dans ses pensées : un nom associé à de sombres souvenirs de jeunesse. Elle frissonna en songeant qu’on n’échappait pas à son passé. Quoi qu’on fasse, il revenait tôt ou tard vous hanter.
A tous égards… c’est une artiste peintre de talent, une experte en œuvres d’art hors pair et une remarquable femme d’affaires, qui m’a épaulé pendant de nombreuses années quand j’étais à la tête de la galerie Remmington. Bref, en un mot comme en cent, c’est une femme unique.
Elle n’était pas assez douée pour pouvoir accéder à la célébrité. Elle était belle, mais sa beauté était gâchée par son manque d’assurance. Blonde aux yeux bleus, mince comme un fil, elle était plutôt ordinaire malgré une intelligence étonnante, à en croire le « gang ».
Marius Remmington n’avait pas que des amis dans la profession. Les mauvaises langues disaient qu’il était arrogant, capricieux, arriviste et quelque peu manipulateur. Mais Malcolm savait que c’était pure médisance.