Barbara Taylor Bradford

Les yeux de velours font toujours de l’effet et bien des femmes, même à notre époque, n’aspirent encore qu’à panser les blessures du héros auquel elles rêvent d’apporter le bonheur parfait.

Jack et Amelia Silver, qui en étaient propriétaires à l’époque, avaient été et resteraient à jamais sa seule vraie famille. Les seuls de toute sa vie à lui manifester de la bonté. Ils l’avaient aimée et choyée comme une jeune sœur, aidée à cultiver sa personnalité, à développer ses dons. C’est d’eux et d’eux seuls qu’elle avait appris ce que sont des vertus telles que l’honnêteté, la dignité, le courage.

“Tout le monde a un prix et il ne s’agit pas toujours d’argent”. C’était exact. Il y avait en chaque être humain une sorte de faille, quelque chose qu’il voulait absolument préserver, à n’importe quel prix. Souvent, l’argent n’entrait d’ailleurs pas en ligne de compte.

La compatibilité était ce qu’il y avait de plus important entre un homme et une femme.

Elle lui avait expliqué qu’elle avait une fille et ne cherchait pas à rencontrer des hommes, mais Mark Saunders obtenait toujours ce qu’il voulait. C’était encore le cas aujourd’hui, d’ailleurs.
Il l’avait séduite comme dans un conte de fées. Claire savait que c’était la gentillesse qu’il avait montrée envers sa fille qui l’avait conduite à lui ouvrir son cœur. Il était drôle, beau et viril : la combinaison parfaite. Elle avait appris à l’aimer. Bien sûr, ce n’était pas l’amour passionnel qu’elle avait connu avec Walker, mais c’était réel et fort, assez pour bâtir une vie.

Les jupes des femmes raccourcissaient à mesure que croissait leur indépendance. Elles fumaient, conduisaient, faisaient même carrière !

Quand on acquiert un titre, on est informée des règles dont il s’assortit.

Un bon chirurgien est un chirurgien reposé ! Songe seulement, si la fatigue venait à faire trembler sa main…

Le passé se fondait dans l’instant présent et la réconfortait, comme en une étreinte bienveillante. Celles et ceux qui l’avaient précédée continuaient de vivre à travers leurs descendants. Ils les avaient forgés, et tous étaient connectés par leurs liens d’amour ou de parenté, formant une grande famille, robuste et solidaire.

C’était une beauté racé, un peu froide, mais sous la glace couvait le feu.

La beauté se passe d’ornements.

Parfois, la dépression est le résultat d’une carence en vitamines ou en magnésium.

Certes, des hommes aussi diaboliques que Hitler et ses acolytes utilisaient toujours l’ignorance, la faiblesse, la peur des gens… leurs instincts les plus vils.

Le cœur humain est insondable.

Le verre brisé, c’est ce qu’il y a de pire. Ça vous déchiquète un bonhomme vite fait, jusqu’à l’os.

Les apparences trompent, parfois. Et peut-être n’es-tu nullement ce que tu prétends être. J’ai dit Heil Hitler tout à l’heure. Tu n’as pas répondu à ma salutation comme tu es supposé le faire… J’ose espérer que tu es un membre loyal du parti.

Les nazis me font peur. Je déteste me trouver dans la même pièce qu’eux. Respirer le même air me donne la nausée.

C’était l’homme le plus séduisant qu’elle eût jamais rencontré. Cela ne tenait pas seulement à son visage, son impétueux regard sombre, son élégance et sa distinction. Maximilien West était une énigme. Quelque chose d’irrémédiablement mystérieux l’entourait de son aura. Puis, il y avait, bien sûr, son charme. Un charme fatal qui poussait les femmes à commettre d’étonnantes indiscrétions. C’était un séducteur-né qui, sans lever le petit doigt, les avait toutes à ses pieds. Et naturellement, il possédait l’intelligence, l’énergie, l’ambition, le succès. Une combinaison gagnante : celle du pouvoir.

C'est une assez belle histoire d'amour , qui rappelle un peu les romans clichés d'Arlequin . Mais vraiment , je suis assez déçue , car l'histoire ( si on peut appeler ça une histoire ) n'a rien à voir avec son résumé , mais alors vraiment rien . Les dialogues semblent être tous faits , fades . Il n'y a pas de suspens et ce fameux voyage sur les traces de son père qui est sensé être le noyau du roman n'est que secondaire . Je trouve qu'il manque un peu d'action , le roman se traine en longueur .Il n'y a pas de profondeur .Un roman à lire un dimanche pluvieux .

Il est interdit de conserver un faux une fois que l'on a prouvé que c'en était un, même si vous l'avez payé des millions.