Citations de Barbara Wood (401)
C’est à cause des anges que le peuple de Veeda est si attaché à la tradition d’hospitalité. Lorsque les siens accueillent un inconnu, ils pensent qu’ils accueillent peut-être un ange sans le savoir.
Il n’y a pas de Mage. Il a été inventé il y a bien longtemps par un charlatan qui prenait de l’argent à des gens désespérés et qui a fini par se volatiliser.
Un conflit a éclaté entre nous il y a des générations. Personne ne sait qui a commencé ni comment, mais des violences ont été commises, qui en ont bien sûr déclenché d’autres. La vengeance est notre lot quotidien, c’est un cycle sans fin. Quand nous nous vengeons de cette tribu, ses membres doivent réagir à leur tour, ce qui nous donne une nouvelle raison de nous venger. Il en va ainsi depuis des siècles.
La faim aiguise les sens, ton esprit cessera de vagabonder.
Le pardon mène à la rédemption, car on doit se souvenir des bonnes actions d’un homme et non de ses péchés.
Il faut beaucoup d’entraînement, car l’esprit a sa propre volonté et ne se laisse pas commander aisément. C’est pourquoi il est préférable de s’adonner à la méditation dans un lieu calme, en privé.
Il y a eu David qui a triomphé d’un géant, Saül, un paysan qui est devenu roi, Gédéon qui a triomphé des Madianites avec une poignée d’hommes, Moïse, qui a emmené les Israélites hors de l’Égypte, et Joseph, qui a sauvé toute une nation de la famine. Nous considérons ces ancêtres comme des héros, mais en réalité, c’étaient des hommes faibles. David, lorsqu’il a tué Goliath, n’était qu’un enfant. Saül était issu du clan le plus petit et le moins important. Moïse s’exprimait lentement, il a supplié Dieu d’envoyer quelqu’un d’autre pour guider les Israélites hors de l’Égypte. Quant à Joseph, c’était un esclave. Aucun de ces héros n’était issu d’une famille puissante, ni n’était un homme de mérite particulier.
L’on dit qu’Éros, le dieu de l’amour et du désir, passe son temps à séparer les êtres humains et à les réunir. C’est vrai ! Mon être a été brisé et reconstitué. L’homme que j’étais autrefois, si réservé dans ses sentiments, qui contrôlait si bien son cœur, n’existe plus.
Comme la plupart des soldats, Primo ne savait ni lire ni compter, et méprisait les hommes plus instruits que lui. Timonidès l’irritait d’autant plus qu’il affirmait qu’un ordre existait dans l’univers, que rien n’arrivait sans raison et qu’un homme pouvait contrôler sa destinée en lisant les étoiles.
Une jeune Romaine bien élevée,ne montre jamais ses cheveux en public. Reste toujours maîtresse d’elle-même. Ne parle pas avant d’en être priée. Travaille sagement à son métier à tisser chaque après-midi. Est toujours agréable et polie et attend avec impatience le jour où elle se mariera et aura des enfants.
Les Romains saluaient les femmes de leur famille d’un baiser sur la joue, non par affection mais afin de détecter une éventuelle odeur d’alcool, tant ils éprouvaient le besoin de contrôler leurs sœurs ou leurs filles.
Aucune fille ne choisit de rester célibataire !
Il y a longtemps, très longtemps, toutes les roses étaient blanches car elles étaient vierges. Or une nuit un rossignol tomba amoureux d'une rose, et lorsqu'il chanta pour elle, le cœur de la fleur s'émut. Alors le rossignol s'approcha et lui murmura : « Je t'aime, rose », et la fleur s'empourpra et devint rose. L'oiseau vint encore plus près, alors la rose ouvrit ses pétales et le rossignol lui prit sa virginité. Mais comme Dieu avait décidé que les roses resteraient chastes, la rose devint rouge de honte. Voilà comment apparurent les roses rouges et roses, et aujourd'hui, lorsque le rossignol chante, les pétales d'une rose tremblent mais ne s'ouvrent pas, car Dieu n'a pas créé l'oiseau et la fleur pour s'accoupler.
Pour demander à un homme combien il en avait, on utilisait le mot awlad, qui signifiait « fils ». Les filles ne comptaient pas et les infortunés qui n'engendraient que des filles se voyaient souvent parés de l'humiliante épithète abu banal, « père de filles ».
Certains mendiants étaient dans un état bien pire, tels ces hommes, autrefois en parfaite santé, qui étaient passés entre les mains du « faiseur de mendiants ». Ils s'étaient volontairement laissé mutiler ou déformer le corps parce que ça rapportait plus. Il y avait aussi les filles qui vendaient leur corps aux hommes. Même si la prostitution était légale, c'était une profession honteuse.
La danse du ventre, moment privilégié dans les réunions de femmes, exprimait les émotions refoulées, les désirs secrets, défendus. Les danseuses n'étaient ni jugées ni comparées les unes aux autres. Elles ne se livraient pas à une compétition; la meilleure n'était pas plus louée qu'une autre, la plus maladroite n'était pas critiquée ; chacune recevait encouragements et louanges de ses compagnes.
Les paroles érotiques - comme dans la plupart des chansons égyptiennes - parlaient de baisers langoureux et de caresses interdites. Toutes les petites filles et les jeunes vierges connaissaient ces chants, et les fredonnaient dans les jardins et sur les balançoires : Embrasse-moi, embrasse-moi, ô mon aimé. Couche-toi avec moi jusqu'à l'aube : Réchauffe mon lit et enfièvre ma poitrine...
N'étant plus vierge, Néfissa serait plus difficile à marier, même si sa beauté et sa richesse étaient des atouts: un homme passerait outre l'inconvénient de l'expérience sexuelle pourvu que la femme apportât des biens en contrepartie.
Un soldat anglais accostant une respectable femme musulmane... Il ne sortirait pas de la rue vivant. Ainsi toute rencontre, aussi prudents fussent-ils, serait dangereuse.
Mais le risque ne faisait que rehausser l'attrait de l'aventure amoureuse.
- Je ne l'aime pas.
- L'amour ! Quelle stupidité, Sahra ! C'est un djinn malfaisant qui a mis cette idée dans ta tête vide ! L'obéissance et le respect : voilà ce qu'il faut espérer d'un mariage.