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Citations de Barbara Wood (401)


Où va l’énergie des disparus ? Elle ne peut pas mourir, elle va forcément quelque part.
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Sondra et Derry appliquaient pansement sur pansement, faisaient des piqûres, expliquaient comment il fallait prendre tel ou tel médicament ( au lieu de les avaler, bien des indigènes portaient leurs comprimés dans de petits sacs accrochés à leur cou, en guise d'amulettes)
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Les mots naissent dans le cœur. Ils sont la poésie de l’âme.
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Nous somme nés pour assister au crépuscule d'un monde et à l'aube d'un nouveau. Cette pensée lui donna le vertige. L' avenir était chargé de promesses !
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Qu’une jeune fille comme elle remarque un jeune homme de sa condition… Lui qui s’était toujours considéré comme quelqu’un d’ordinaire, voilà qu’elle le trouvait à part. À son contact, il se percevait tout d’un coup différemment, presque en héros. Une sensation inhabituelle pour lui. Il faudrait qu’il réfléchisse à tout ça, plus tard.
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Elle aimait sa petite ville, mais celle-ci n’avait rien d’étonnant ni d’exotique. Vivre là n’appelait pas l’aventure. Pas comme les océans sombres et inconnus qu’il fallait traverser pour atteindre un continent effrayant, à peine domestiqué…
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Personne ne l’avait jamais jugé courageux auparavant. En tout cas, on n’avait pas pris la peine de le lui dire. Et certainement pas une fille – encore moins une jolie fille. Il ne savait que répondre. En quoi le fait d’émigrer comme des milliers d’autres hommes était-il courageux ? Pour lui, c’était juste une opportunité à saisir, qui apporterait son lot d’épreuves, comme toute chose.
Il regarda à nouveau autour de lui, un peu perdu. À vingt-quatre ans, Wilhelm Schaller venait d’un univers exclusivement masculin, sans mère ni sœurs. Juste la femme d’âge mûr, aussi dodue et fébrile qu’une poule, qui tenait le ménage de son père.
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Elle aimait particulièrement les romans d’aventures dont l’intrigue se déroulait dans des contrées exotiques, ou bien les histoires de gens ordinaires confrontés à des situations extraordinaires. Ils trouvaient toujours en eux des ressources inconnues et le courage de relever tous les défis.
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Le printemps vibrait de promesses, tout comme le cœur de ces jeunes émigrés enfin arrivés à destination. Ils étaient douze, pleins de force et d’optimisme : cinq couples et deux célibataires, tous de souche allemande. Épuisés par le voyage, mais excités. Prêts à se construire une nouvelle vie. Débordants d’espoir et de crainte.
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Nul besoin d’entrer dans les détails – les dettes de jeu, la boisson, les femmes entretenues et un portefeuille ouvert à tous ceux qui venaient pleurer à sa porte. C’était du passé, un passé mort et enterré avec Big Jack.
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Rien ne s’arrête de pousser, songea-t-elle. Rien ne meurt vraiment. C’est le miracle de la vie ; elle continue quoi qu’il arrive.
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Je veux tracer mon sillon. Je dois me trouver, papa. Je sais que ça peut te sembler puéril et convenu. Mais c’est vrai. Je veux réaliser quelque chose qui soit entièrement de moi, je ne peux me contenter de ce qu’on m’a transmis. J’y pense depuis longtemps, même si j’adore le domaine et cette vallée. Seulement, ma fierté et le besoin d’être moi-même sont plus forts.
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Des messieurs en jaquettes noires expliquaient aux curieux qu’ils «assistaient aux méthodes les plus nouvelles et les plus modernes d’enseignement progressif connues au monde. » Beth et Adam lurent ensemble l’écriteau« Collège d’agriculture de Tongarra ». Un autre écriteau, plus petit, invitait les visiteurs à prendre un dépliant.
Adam y trouva de nombreuses illustrations où de jeunes garçons tondaient les moutons, montaient à cheval ou conduisaient de modernes charrues. Une image montrait un groupe chantant dans une chapelle, et, sur une autre, on voyait les élèves jouer au cricket sur une pelouse. Finalement, toute une page était consacrée à de petites photos en médaillon qui montraient des salles de classe. Les deux enfants firent le tour de la clôture. Ils s’émerveillaient de découvrir des scènes aussi champêtres à l’intérieur d’un bâtiment clos.
— Cette école paraît merveilleuse, Lizzie, déclara Adam.
Peut-être est-ce là que je devrais aller, plutôt qu’au Collège de Cameron Town.
— Moi aussi, j’irai, affirma Beth.
— Ce n’est pas possible, petite sotte.
— Et pourquoi donc ?
— Parce que l’école est réservée aux garçons. Regarde! Sur le dépliant, seuls des garçons participaient aux démonstrations. Pas la moindre photographie de femmes ou de jeunes filles.
— Quand tu en auras l’âge, tu fréquenteras une école secondaire de jeunes filles, ajouta-t-il.
Beth fronça les sourcils. Cela ne lui paraissait pas très juste.
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Ils nous croient tous un peu fous, reprit Hugh. Ils n’ont que faire du Rêve et des Chemins de Cantilène. Pour te dire toute la vérité,
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La terre, pensait Hugh, ne porte plus assez de végétaux et nourrit trop de bêtes. Il faut préserver l’équilibre de la nature.
Les Aborigènes le savaient bien. S’ils découvraient un trou d’eau où abondaient le poisson et les animaux sauvages, ils y restaient un certain temps mais le quittaient avant d’en avoir épuisé les ressources. Ils n’y revenaient pas avant d’être certains que la vie sauvage et le poisson y abondaient à nouveau. Ils laissaient à la nature le temps de guérir ses plaies. Mais l’homme blanc ne le faisait pas.
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Elle le regarda disparaître dans la nuit. Il en était toujours ainsi entre elle et les hommes, songea-t-elle, et il en serait toujours de même.Ou bien elle les remplissait de confusion comme autour du blessé dans l’après-midi, et ils ne savaient quelle attitude prendre; ou bien elle suscitait en eux une explicable rancœur, ou enfin, comme dans le cas de ce chasseur, elle recevait d’eux le compliment suprême : ils lui accordaient autant de valeur qu’à un homme, et la traitaient donc en camarade.Grace se rappela les hommes sur le vaisseau-hôpital, les blessés qui arrivaient à bord chaque jour. Comme ils étaient merveilleux avec elle au début : ils flirtaient, la prenant pour une infirmière. Puis brusquement, quand ils découvraient qu’elle était médecin et officier, leur attitude changeait. Soudain, cette déférence, ce respect exagéré, cette barrière invisible qu’elle ne savait pas franchir.
Le jour où elle avait été admise à l’École de Médecine, neuf ans plus tôt, une femme médecin déjà âgée l’avait avertie : Vous vous apercevrez que votre nouveau titre sera pour vous une malédiction autant qu’un privilège, lui avait dit la doctoresse Smythe.
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Mais cette jeune fille que Hugh avait ramenée à l'improviste à Miranda éveillait sa curiosité. Et il n'était pas le seul. Bill aurait juré qu'il n'avait jamais vu autant de têtes bien peignées, autant de mentons rasés de frais sortir dès le matin d'un dortoir de ferme.
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Pauline, alors, l'avait accompagné elle avait choisi le tissu et la coupe du costume, ainsi que la doublure de satin rouge pour la cape.
Une fois habillé, il se regarda dans la glace, et ne se reconnut pas. Comme il était étrange de se voir dans un tel costume, un huit-reflets sur la tête, et, piquée dans la cravate, une épingle ornée d'une perle noire, choisie elle aussi par Pauline.
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Tout cela finira. Ces incidents-là se font de plus en plus rares. Un jour, bientôt, le continent tout entier sera sans danger pour les Blancs.
— Oui, dit Frank. Mais à quel prix? Pauline regarda son frère de plus près.
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Il n'avait pas élevé la voix, mais la jeune fille perçut sa colère et une crainte qui lui était particulière. Il parlait doucement, mais son visage était un masque. Il passa devant Sarah et Joanna, arracha le boomerang à l'arbre et continua sa route à travers bois sans jeter un coup d'oeil en arrière.
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