Baudouin Deville

Les éditions Anspach revisitent quelques moments-clés de l'histoire de la Belgique. Le Congo, l'incendie de l'Innovation, l'Expo 58... et j'en passe. Dans ce tome, les auteurs brodent autour d'un micro fait divers consécutif à l'arrivée au pouvoir d'Hitler: la fuite d'Albert Einstein (et de son principal collaborateur). Les deux scientifiques travaillaient sur la fission nucléaire, il importait que ces recherches ne tombent pas dans les mains des nazis.



Les auteurs utilisent des faits et des informations avérés pour créer un petit suspense, un léger thriller. L'amitié réciproque et le respect mutuel entre Einstein et James Ensor, le passage au Coq, sur la Côte belge, les tentatives allemandes pour récupérer Einstein ou Szillard, le départ pour Princeton, la surveillance opérée par la police belge... Tout cela est bien documenté.



Y a-t-il suffisamment d'éléments sont-ils suffisamment bons pour un récit correct? J'ai des doutes. Les planches sont faites de cases assez grandes, et tout cela sonne un peu vide. Le dessin est un peu de la même eau, pas complètement convaincant.



Lecture pas désagréable, instructive et distrayante. Mais pas plus.

Le scénario de Patrick Weber mêle histoire et fiction, une recette qui fonctionne encore et toujours, au fil des albums de cette série des éditions Anspach, consacrée à l’histoire de la Belgique en bande dessinée. Comme dans chacun des albums de la série, l’aspect historique est rigoureusement documenté par un dossier didactique de 8 pages en fin d’album […]
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Des ingrédients savamment dosés pour nous entraîner dans le sillage d’une hôtesse de l’air entrée dans nos cœurs et qui n’a peur de rien. Une mention particulière pour Bérangère Marquebreucq dont le travail des couleurs offre un rendu magnifique.
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Une bande dessinée qui est simple à lire, les illustrations sont jolies. De ce côté rien à ajouter !



L’histoire en elle-même fictive, ayant tout de même lieu lors de faits réels (occupation allemande en Belgique), est assez simple et plutôt plaisante.

Bruxelles ma belle,...

1960, Kathleen fait le tri dans les cartons du grenier de sa maman quand elle tombe sur des vieux dessins qui vont lui faire faire une plongée dans son enfance qui malgré la guerre n'était si mal pour une adolescente jusqu'au jour où...



Aaahhhh ces bd's des editions Anspach me font chavirer a chaque fois que j'en ouvre une.

Patrick Weber et Baudouin Deville ont cette capacité à vous entrainer dans l'aventure sur 54 pages, on l'ouvre et on ne la lâche plus. Et pour couronner le tout on a une petit bonus sur Bruxelles occupée (une petite piqure de rappel sur cette partie de l'histoire ne fait de mal a personne 😉 )

Mon premier contact avec cette BD a été… par sa couverture ! Pour ceux qui l’ignorent, elle représente en fait la place de Brouckère. J’avais été vaguement intrigué par le monument qui y était représenté. Coïncidence, peu après, je tombe sur un article qui parle de cette fontaine puisqu’à l’origine, il s’agissait bien d’une fontaine. Par la suite, elle a été estropiée et déplacée au Marché aux Poissons. …sauf que la version en couverture ne représente pas la version originale qui comportait en plus des jets d’eau, des plantes, des bancs… mais bien la version actuelle ! Ce n’est quand-même pas compliqué de se procurer une photo d’époque !



Enfin soit, plus récemment, une autre personne faisait remarquer que la 1ere case de la BD représente un quartier d’Auderghem… je l’avais raté en première lecture mais effectivement, il suffit d’une recherche sur Google map et de regarder la « Rue René Christiaens” en bird view…c’est plus qu’évident !

Oui, sauf qu’il y a un truc qui cloche ! L’action est supposée être située en 1960 et pourtant la piste d’athlétisme de l’ADEPS y est représentée… piste qui a à peine 30 ans! Bel anachronisme ! C’étaient des champs qu’il aurait fallu dessiner à la place !

Alors d’accord, la légende mentionne juste un quartier au sud de Bruxelles” mais bon, tant qu’à s’inspirer d’un quartier réel, autant faire les choses correctement…

…d’autant plus que des photos aériennes couvrant toute la région à cette époque sont disponibles sur le net (Brugis), au tout venant !



Bref, cessons de couper les cheveux en quatre, pour une « BD historique », ce manque de rigueur est malheureux mais passons outre…

L’histoire tourne autour d’un fait de résistance en Belgique : l’affaire du faux Soir. Pour les détails, mini capsule video ici : https://www.facebook.com/VisitesdemonV/videos/1301894170512151

Elle met aussi en avant deux célèbres dessinateurs BD de l’époque, Hergé bien sûr mais aussi Jacobs.



J’aurais bien été tenté d’acheter cette BD pour faire découvrir la guerre et l’occupation aux enfants. C’est pas mal fait, on y aborde bien des sujets comme les rafles, la délation, les collabos, le rationnement, …

Quelques pages documentaires à la fin fournissent même des explications supplémentaires sur certains des sujets abordés dans l’histoire.

Par contre, en parlant de l’histoire, je l’ai trouvé ennuyeuse à souhait et les différents détours et flash-backs sont loin d’en améliorer la lisibilité !



J’aurais bien voulu aimer cette BD mais je n’accroche vraiment pas. Si je la trouve à mini prix dans un box discount, pourquoi pas, je ne cracherai pas dans la soupe mais sinon, il y a bien d’autres BDs sur le marché qui auront ma préférence…

Merci beaucoup à Masse Critique et Babelio pour cette sélection.

L'histoire se déroule en Allemagne. L'auteur a su m'embarquer dans un monde que je ne connaissais pas.

L'intrigue est bien ficelée, la lecture est agréable, les planches sont bien dessinées.

Reelle ou fictive, pleins de rebondissements m'ont tenue en haleine.



Si vous souhaitez en savoir plus retrouvez mon avis détaillé sur le blog
Lien : https://journaldunerondeastu..

J'ai beaucoup aimé l'empreinte pesante que l'on ressent durant le récit de cette histoire, qui se déroule durant l'occupation durant la seconde guerre. Principalement sur Bruxelles, mais aussi avec quelques passages bien instructifs sur la vie des civiles de la Belgique occupée. La vie n'était pas simple, angoissante et la méfiance était de mise, mais pas uniquement de la " Wermacht " ou des " SS " mais bien des collabos... Les dialogues et les dessins sont superbement travaillés et détaillés avec soin. Plus qu'une BD, c'est aussi un livre d'histoire avec un grand H, mais aussi de l'histoire de la BD belge. A ne pas manquer !!

Je suis redevenu jeune adulte lorsque je lisais les grands de la cligne claire - Ted Benoît, Yves Chaland, Joost Swarte, héritiers d'Hergé et de E.P. Jacobs. Trait épuré, aplats de couleurs, souci du détail en arrière-plan, j'adore ce graphisme simple au service d'une histoire, inscrite dans L Histoire.

Je prends bien soin de regarder longuement les cases, m'efforçant de ne pas tourner les pages trop vite, sur les pas d'une héroïne intrépide, au coeur sensible.

L'intrigue solide faiblit sur la fin et Berlin apparaît tardivement; qu'importe, le charme l'emporte. Quel bonheur de revoir le Bruxelles des années 60, relégué au rayon des souvenirs enfouis. Les Belges apprécieront.

De facture classique, l'album est très bien documenté sur une époque heureusement révolue, où un mur immonde séparait les peuples.

Ai-je rêvé ? Il me semble que certains personnages ressemblent à des acteurs de cinéma, Rock Hudson, Paul Meurisse. Quant à Kathleen, j'hésite ; elle me fait penser à Julie Andrews avec la bouche de Scarlett Johansson.

Je lirai d'autres volumes de la série, pas tous. L'incendie de l'innovation m'attend au coin du feu. Je laisse mijoter, il faut faire durer les retrouvailles avec un des grands courants de la BD.

Je connaissais l’existence de la série mais n’avais encore lu aucune tome quand celui-là mais tombé dans les mains. Etant férue d’histoire et ayant visité Berlin à l’époque où la ville était coupée en deux, je me suis forcée à m’y plonger alors que les dessins trop classiques me rebutaient. Il n’y a jamais que les quelques pages informatives à la fin du livre qui m’aient intéressée un tant soit peu et j’ai bien failli ne pas aller jusque-là, le scénariste ne m’ayant pas plus convaincue que le dessinateur. L’hôtesse de l’air qui se mêle d’espionnage et joue aux enquêteurs, c’est bon pour les enfants. J’ai adoré le Clan des Cinq et les Six Compagnons, mais là, j’ai passé l’âge !

Même si elle est supposée parler de Berlin, la BD fait très ouvrage de «propagande » pour la Belgique (de papa) en général et pour Bruxelles en particulier : la Sabena et la SNCB, Tintin, Breughel et Ensort, Maurice Béjart, le concours Reine Elisabeth, la Monnaie, les croquettes aux crevettes… sans oublier la grotesque caricature du Bruxellois pur jus.

Vous l’aurez compris, contrairement à tous ceux qui m’ont précédée ici, je n’ai vraiment pas accroché à cette BD.

Après un séjour à Cannes, Kathleen et son compagnon rejoignent la Belgique à bord d’un train auto-couchettes.

Pendant le voyage, Kathleen fait la connaissance d’Annelore, une violoniste allemande, à qui elle propose de les rejoindre pour le dîner.

Non seulement Annelore ne les rejoindra pas mais elle disparaîtra pendant le voyage abandonnant son précieux violon et son adresse dans l’étui. Il n’en faut pas plus pour susciter la curiosité de Kathleen.



Dès son arrivée à Bruxelles, Kathleen est suivie et accostée par un mystérieux interlocuteur qui pourrait l’aider à retrouver Annelore mais ses motivations sont plus troubles qu’il n’y parait.



Outre l’intrigue de la recherche d’Annelore, cet ouvrage est passionnant parce qu’il nous entraîne dans le Berlin du Mur en nous rappelant les grandes étapes historiques de la constitution des 2 Allemagnes et tout le contexte de l’époque.



J’ai aimé l’intrigue, les dessins particulièrement soignés et les détails qui ont fait de cette lecture un vrai bon moment.



Le feuillet de la fin qui donne de nombreuses informations sur la période est vraiment un plus. On y apprend beaucoup sur les trains auto-couchettes, l’opération « Roméo », et de nombreux éléments politico-historiques de cette période.



Je lirai sûrement les 4 autres enquêtes de Kathleen.

Mon premier tome de cette série. J'ai beaucoup aimé suivre cette jeune femme au caractère affirmé dans le Berlin tout fraichement séparé en deux. Les dessins sont réalistes, l'histoire passionnante. j'ai bien aimé également le dossier historique de la fin.. J'ai très envie de lire les autres tomes! Je remercie Babelio, l'éditeur et la Masse critique de m'avoir fait gagner ce livre!

1933, le nazisme monte en puissance en Allemagne tout comme les recherches d'Albert Einstein sur le nucléaire. Ses idées novatrices intéressent au plus haut point les allemands pour leur flotte aérienne mais pour Einstein, il n'en est pas question. Commence alors l'exil d'abord en Belgique, au Coq-sur-mer exactement, avant de prendre la mer pour les Etats-Unis qu'il ne quittera plus.

C'est une bd très bien écrite et illustrée. Elle met une partie de l'histoire à la portée de tous. Et le petit cahier informatif a la fin nous en apprend un peu plus sur la cité balnéaire (et notamment sur les origines de son nom)

Je recommande vivement sa lecture.

Le souci du réalisme se veut omniprésent, comme le démontre le dossier de huit pages en fin d'album. [...] Une bande dessinée conventionnelle, d’une lecture agréable.
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Berlin 61 est e 5eme album de la série "Kathleen". Il est axé sur la guerre froide et le mur de Berlin sur fond de notre belle capitale, élégamment illustrée dans ce livre.

Les aventures de Kathleen me font un peu penser à celles de Sylvie dans la série des livres du meme nom.

Une jeune femme parfois butée fait tout ce qu'elle peut pour aider les autres.

De retour de vacances avec son amoureux, Kathleen va faire une étrange rencontre dans le train qui les ramene a Bruxelles... Cette rencontre va la mener à Berlin sur la piste d'une vilonceliste... Difficile d'en dire plus s'en en dévoiler de trop.

Le scenario est très bien ficelé et les dessins sont élégants et raffinés. Le petit plus de ce livre? Les quelques pages en fin d'album nous donne des explications sur les évènements abordés dans le livre (La guerre froide, le mur de Berlin, la société des wagons-lits,...)

Déjà le 5ème épisode de cette jolie série historique dans laquelle on retrouve l'ancienne hôtesse de l'expo 58, Kathleen qui a vraiment le don de se retrouver dans des situations délicates et qui est particulièrement douée pour résoudre des enquêtes complexes.



Kathleen rentre de vacances en train auto-couchettes, oui oui vous avez bien lu, il fut un temps où en Belgique on pouvait prendre un train couchette super confortable, le vrai début des vacances, la voiture embarquait et une fois sur place cela permettait plus de souplesse et de confort. Cette petite parenthèse, une des raisons pour laquelle j'adore cette série, on retrouve des détails historiques ayant existé par le passé dans notre pays.



Retour à l'histoire, dans le train du retour, Kathleen va rencontrer une jeune femme mystérieuse apeurée, une musicienne allemande qui rêve de passer une audition pour le concours Reine Elisabeth. Cette jeune femme disparait mystérieusement du train laissant son violon. Il n'en faut pas plus à Kathleen pour se mettre en tête de retrouver cette femme et de lui apporter son aide.



Cela va l'emmener à Berlin en 1961, mais à l'époque l'Allemagne est séparée en deux par le mur, elle doit absolument se rendre à Berlin Est. Nous voici entraînés dans une affaire d'espionnage.



Un album très rèussi comme à l'habitude. Le trait ligne claire de Baudouin Deville me plait énormément. Pour le scénario c'est Patrick Weber qui nous fait découvrir un nouveau pan de l'histoire. Ce duo fonctionne à merveille, il est complété par Bérengère Marquebreucq pour la mise en lumière.



Un des atouts de cette série est qu'à la fin de chaque album , un petit cahier historique met en lumière les éléments historiques. C'est vraiment intéressant et chaque fois plaisir garanti.





Ma note : 9/10


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On plonge toujours avec passion dans cette grande histoire du XXe siècle (toujours documentée en fin d’ouvrage), vue à travers un regard qu’on ressent avec, ça et là, dans les décors, dans les dialogues, quelques spécificités bien belges. Impeccable !
Lien : https://www.actuabd.com/Berl..

Suite des aventures très classiques de Kathleen qui sous couvert d'un fait historique (ici Berlin en 1961) nous raconte les aventures invraisemblables d'une jeune femme qui a le génie de se mettre dans les "embrouilles" (pas d'autre mot que celui la.

ici lors d'un trajet en train, elle rencontre fortuitement une jeune femme qui semble avoir peur de quelque chose, qui lui parle de son violon, lui dit 2, 3 trucs sur elle et disparait en laissant son précieux étui. Ni une ni deux, Kathleen s'empare de l'instrument pour le lui remettre et cherche à la retrouver. Après quelques fausses pistes, elle découvre que la jeune femme est allemande et habite à Berlin coté Est. Elle décide d'y aller pour la retrouver...

Un trait précis, classique, une histoire d'espionnage alambiquée, une héroine qui se décoiffe peu malgré les multiples aventures traversées.

Dans le style, c'est bien fait, didactique et sympa.



U

Une bande dessinée historique qui fait partie d'une série de 5 tomes. Je n'ai pas lu les quatre tomes précédents et cela ne m'a pas posé de problèmes. Quelques détails ont piqué ma curiosité et m'ont donné envie de connaître les autres aventures de Kathleen.



Comme vous le savez, je ne lis jamais d'historique, car je n'arrive pas à m'imprégner de l'histoire. Sachez qu'avec ce tome, je n'ai eu aucun mal à suivre et à apprécier ma lecture. Une aventure addictive qui nous embarque à Berlin et de son tristement célèbre mur. Le côté historique est assez présent comme décors et c'est immersif. L'enquête que mène Kathleen nous entraîne dans cette ville où des familles sont séparées, l'espionnage est bien présent ainsi que la répression et la méfiance.



Le scénariste met en lumière l'Allemagne de l'époque, la difficulté de traverser le mur qui coupe Berlin en deux. A la fin de l'album, j'ai retrouvé un dossier retraçant l'histoire de cette période. C'est intéressant et très instructif !



Les illustrations sont absolument magnifiques et c'est un véritable plaisir à regarder. Impossible de rester insensible au charme de cette BD historique.



En bref: Un album historique mêlant espionnage et enquête à l'époque où Berlin est coupé en deux. Une BD à découvrir !
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Forts de déjà quatre albums aux récits indépendants, ils remettent le couvert en nous offrant une enquête qui, de Cannes à Berlin, nous fait remonter le cours du temps et passer le mur…
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