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3.52/5 (sur 315 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Angleterre , le 24/12/1962
Biographie :

Belinda Bauer est une journaliste, scénariste et écrivaine britannique, auteure de roman policier.

Elle grandit en Angleterre et en Afrique du Sud. Elle a travaillé comme journaliste freelance puis comme scénariste aux États-Unis.

Elle remporte le Carl Foreman/Bafta Award remis à un jeune scénariste britannique, pour son premier scénario de "The Locker Room" et fait une carrière de scénariste tout en démarrant une carrière en littérature.

Une de ses premières nouvelles "Mysteries Ways" a été parmi les finalistes de la Rhip Davies Short Story Competition, elle y raconte l'histoire d'une jeune fille perdue au milieu du désert avec trente mille bibles à vendre.

Installée à Cardiff, au Pays de Galles, elle a travaillé comme journaliste et scénariste pour la BBC.

En 2009, Belinda Bauer publie son premier roman "Sous les bruyères" ("Blacklands"), un thriller adapté d'un de ses premier scénarios, avec lequel elle remporte le Gold Dagger Award en 2010.

Le "Cadavre 19" ("Rubbernecker", 2013), son quatrième roman, a obtenu le Theakston's Old Peculier Crime Novel of the Year Award 2014.

En 2018, "Arrêt d'urgence" ("Snap"), a été en lice pour le prestigieux Man Booker Prize.

page Facebook : https://www.facebook.com/BelindaBauerBooks

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Source : Fleuve Noir
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Belinda Bauer introduces her novel, Rubbernecker


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Mourir n’est pas aussi facile qu’il y paraît dans les films.
Au cinéma, une voiture dérape sur la glace et se retrouve de l’autre côté de la route, en équilibre instable au bord de la falaise.Elle tombe, fait des tonneaux, et ses portes se détachent ; elle se plie et rebondit en arc de cercle – une fois, deux fois – pour finir par s’écraser contre un arbre, les roues en l’air, comme une tortue fumante. Les autres conducteurs pilent, se ruent vers le précipice en laissant leur portière ouverte, et regardent avec horreur la voiture… qui s’immobilise enfin dans un effet dramatique, avant de prendre feu.Les gens reculent, ils se protègent le visage, se détournent.
Au cinéma, on n’a même pas besoin de le préciser : le conducteur est mort.
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La nudité intégrale est synonyme de confiscation immédiate. Comme tout acte indécent ou simulation, elles sont sujettes à sanction. Ces images doivent être détruites, et quand la « femme » du détenu s’avère être un thon, elles le sont en effet – après être passées de main en main à la cantine du personnel et avoir déclenché moult commentaires désobligeants. Dans ce genre de cas, le prisonnier concerné reçoit son courrier avec l’étiquette : « Contenu confisqué ».
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Même si c’est un mensonge gros comme une maison, je progresse, c’est indéniable. La langue est un organe magnifique.
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Ce n’est pas un fantasme fugitif, résultant d’un vain espoir : c’est une progression réelle, fruit de mois de réflexions menées avec soin. Le tueur représente un joker qu’il ne peut utiliser qu’une seule fois. S’il rate son coup, c’est terminé. Soit il met un terme définitif aux recherches qui ont donné un sens à sa vie, soit il poursuit ad nauseam ses fouilles, jusqu’à la vieillesse, comme ce vieux clochard, qui fourrage dans les poubelles des autres.
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Les mauvais patients dans le coma, eux, passaient la nuit à pleurer, s’étranglaient en ingérant leur porridge, aussi léger soit-il, ou agrippaient leur tour de lit et le secouaient dans un bruit de ferraille comme les barreaux d’une vieille cage. Ils hurlaient, se débattaient et vous touchaient parfois avec leur poing ou leur pied. Ils se souillaient alors qu’on venait de leur changer leur couche – juste pour emmerder le monde, apparemment
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En ce moment, rien n’est plus important pour moi que d’arriver à parler et à manger. Il y a des mots que j’ai besoin de dire, des questions auxquelles j’ai besoin qu’on réponde. Si ma langue parvient à fonctionner, j’aurai un avenir au-delà de ces horripilants claviers virtuels, des clignements d’yeux codés et de cette nourriture insipide. Du coup, je consacre ma demi-vie à retrouver l’usage de ma langue.
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J’aime ces exercices. Comme ils m’épuisent, je dors mieux. Et quand les médecins me donnent une pichenette ou amènent leurs étudiants au visage poupin, et qu’ils se placent tous en fer à cheval autour de mon lit pour voir tout ce que la vie peut avoir d’horrible, j’inspire et expire comme une baleine en train de mettre bas, pour ne plus penser à la raison de ma présence ici et aux gens que j’ai perdus.
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C’est Avery qui voit les choses telles qu’elles sont, dans leur ensemble. Lui seul reconnaît la juste valeur de la vie humaine – c’est-à-dire rien. Que l’ôter ou la laisser, ça ne change pas grand-chose. Que la conscience n’est qu’un frein au plaisir qu’on s’impose à soi-même. Que la souffrance est transitoire, et qu’un million d’enfants pourraient périr sous la torture en un clin d’œil cosmique.
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Le tueur aime tout ce qui touche à ce matériau. L’odeur de la sciure, la douceur chaleureuse du grain, cette espèce d’alchimie quand la planche se transforme en chaise, en table ou banc. Mais surtout, il aime passer des heures à s’occuper sans avoir besoin de réfléchir, ce qui laisse toute latitude à sa pensée pour folâtrer alors même qu’il œuvre à sa libération, au retour vers le nirvana.
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Il adore son épouse. Elle lui manque tellement, que parfois il en a mal. Il la désire, il l’a toujours désirée, et jamais il n’a regardé une autre femme depuis qu’il la connaît. Pour lui, le pire dans le fait d’être incarcéré, ce n’est pas d’être enfermé dans une cellule, mais la crainte que peu à peu elle s’éloigne de lui ; que ses visites s’espacent ; et qu’un jour enfin, il se retrouve dans cette même salle, face à un avocat venu lui apporter une demande de divorce.
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